Mississippi Burning est un film touchant sur l'oppression des noirs, un sujet pas toujours évident à traiter, porté par un beau casting. Certaines scènes sont très poignantes, renforcées par des très beaux morceaux de gospel. L'intrigue souffre cependant de quelques longueurs.
Alan Parker signe encore une autre réussite. Une sorte de thriller critique du racisme qui montre bien l'horreur de cette zone en ces années noires, sans que cela tombe dans le patriotisme Américain. Bonne ambiance, bonne esthétique, bons acteurs et scènes marquantes, ce Mississippi Burning a tout pour faire un bon film qui traite du racisme.
Un véritable chef d'oeuvre, porté par la main de maître d'Alan Parker, et surtout par le duo d'acteur Gene Hackman et Willem Dafoe. A voir des dizaines de fois ! Gene Hackman est fantastique toujours à la limite, utilisant des méthodes non officielles contrairement à son homologue Willem Dafoe toujours dans les cordes, l'évolution de leur relation est fantastique tout au long du film, Willem Dafoe se tournant vers les méthodes non officielles et un Gene Hackman comme on l'adore en mode "viril". Sans oublier le shérif, l'adjoint, Franck (Michael Rooker), qui joue à fond leur rôle. La scène des funérailles avec le prêtre noir est mémorable pour le discours et la musique. La musique du film est aussi exceptionnelle. Un chef d'oeuvre !
trés bon film de parker qui maîtrise bien son sujet sans tomber dans le pateux larmoyant americano politico correcte comme savent le faire els productions américaines traitant les sujets de racisme comme le pire film à ce sujet amercan history X
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Mon deuxième Alan Parker confirme le talent de son auteur pour installer et mettre en scène une ambiance avec soin. Le britannique, féru d'Histoire, s'empare ici d'un des aspects sombres des sixties américaines, celui-là de la ségrégation entre blancs et noirs dans le Sud du pays, traditionnellement conservateur et attaché à l'identité anglo-saxonne des Etats-Unis, pas si unis que ça pour le coup. Ce qui marque donc, au-delà de l'intelligence de la mise en scène de tant de bêtise, palpable dès le premier plan et qui ne se démentira jamais par la suite, c'est donc bel et bien l'ambiance particulière de ce Mississipi Burning. La reconstitution est fidèle, et on pourrait presque trouver au cadre quelque chose de bucolique si le grain de la photographie ne le rendait pas vétuste, comme lesté des pesanteurs rétrogrades qui déchirent la population. La fixité de plusieurs plans sur des maisons en feu rappelle le triste sort d'un Etat bloqué dans la violence, en apparence cachée et latente (tous ces plans sont nocturnes) mais en réalité tacite et connue de tous (le feu n'est-il pas plus éclatant qu'un phare ?). L'intrigue se suit quant à elle très bien, menée qu'elle est avec maîtrise, de façon certes peu ambitieuse mais appliquée. Côté casting, on préférera retenir la prestation d'un Gene Hackman certes hargneux et prêt à tout mais aussi plein de bonhomie, à celle d'un Willem Dafoe simplement appliqué, un peu trop peut-être, et pas tout à fait libéré. Bref, un film sobre mais très intelligent, remède contre l'oubli, l'intolérance et, c'est certes moins important mais tout de même à signaler, un remède très efficace pour qui aurait à faire face à l'ennui. Essentiel et plaisant.
Mississippi Burning : Un thriller impeccablement maitrisé car il traite de son sujet (le racisme et la violence) d’une façon magistrale. Vraiment, on nous fait le tableau d’une époque sombre, dure et raciste (rien que la premier scène vous met dans le bain : séparation homme blanc et noir). Et c’est de la que va ce ficelé une époque et une histoire inspiré de fait réel. Car, c’est trois militants pour les droits civiques des noirs disparaissent mystérieusement dans une ville ou le KKK agit. Donc, deux agents du FBI font être mit sur cette enquête et ils vont découvrir des sales choses. Donc voila, scénario bien ficelé de bout en bout. Même si les coupables, on se rend vite compte de qui ils sont : dommage pour le suspense. Mais, ça ne gâche rien car cela les rentent encore plus détestable et ça n’enlève rien de la tension palpable du film du au sujet. De plus, la photographie du film est absolument sublime car elle est signée Alan Parker (Angel Heart) qui est connu pour ça et ce film le montre à merveille. De plus, les musiques sont parfaitement choisit, musiques qui font très révolutionnaire chanté par des Hommes noires. Et pour finir, le casting est aux petits oignons, sur le devant de la scène : Gene Hackman et Willem Dafoe qui jouent vraiment très bien. Donc voila, un drame maitrisé et prenant : une grand réussite.
Dix ans après son chef d’œuvre incontesté Midnight Express et un an après avoir exploré pour la première fois la complexité de la population du sud des Etats-Unis dans Angel Heart, Alan Parker se penche sur le problème du racisme anti-noir à l’époque du combat pour les droits civiques en allant directement pointé du doigt un fait divers sordide survenu dans le Mississipi, celui du lynchage de trois activistes noirs pour une branche locale du Ku-Klux-Klan. En imaginant l’enquête qu’y mèneraient deux agents du FBI aux profils différents, un sudiste et un new-yorkais, incarné respectivement par Willem Dafoe et Gene Hackman -tous deux tout bonnement inoubliables-, le film ouvre non seulement la voie aux buddy-movie qui deviendront légions dans les années 90 mais évite intelligemment tout jugement réducteur sur les autochtones. La noirceur du propos, accentué tant par la mise en scène que par le caractère inhumain de nombreux personnages secondaires, en fait tout de même une critique très dure sur l’Amérique, d’une force dénonciatrice qu’un réalisateur américain n’aurait sans doute pas pu assumer.
Excellent polar à l'atmosphère tendue et sombre politiquement engagé avec la dénonciation du racisme, de la ségrégation et des méthodes du Ku Klux Klan. Willem Dafoe et Gene Hackman sont très bons tous les deux et sont vraiment complémentaires. Un film qui ne laisse pas indemne, qui incite à la réflexion.
En nous plongeant au cœur d'une petite ville du Mississippi rongée par le racisme et la violence dans les années 60, Alan Parker met le doigt là où ça fait mal. En un seul film, excellent tant au niveau de son aspect policier que de son aspect social, il montre tous les problèmes que la ségrégation engendre, en particulier au Sud des États-Unis et ne nous épargne rien. Du maire qui regarde ailleurs aux policiers brutaux et assassins à l'entrepreneur qui gère aussi bien son entreprise que les expéditions du Ku Klux Klan, "Mississippi Burning" aborde un sujet épineux et douloureux de l'Histoire de son pays sans jamais avoir l'air de nous faire la leçon car se couvrant toujours sous le divertissement malgré son ton grave. En effet, le film est palpitant de bout en bout et les confrontations d'idéologies entre les personnages de Gene Hackman et de Willem Dafoe (tous deux excellents) sont un vrai régal. Leurs méthodes de travail combinées s'avèrent efficaces quitte à employer la manière forte. Doté d'une superbe photographie (notamment lors des scènes d'incendies ce qui lui vaudra un Oscar), le film n'est jamais balourd et dresse un portrait effrayant de son pays, démontrant le danger des haines raciales et des spirales de violence qu'elle entraîne.
Un film qui m a littéralement happé, travaillé au corps pendant deux heures avant de me laisser groggy. Le film dégage une force incroyable car il n épargne rien ni personne. Entre la haine qui attise la haine, mais aussi l indifférence qui lui permet de se développer, le film dissèque le racisme et montre à quel point il est difficile de faire évoluer les choses une fois qu elles sont ancrées dans les esprits. Côté acteur rien à redire le tandem Gene Hackman, Willem Dafoe fonctionne à merveille (pourtant je suis loin d être fan de ce dernier), les seconds rôles sont tout aussi impressionnants. La bande originale du film est une petite merveille et souligne parfaitement l ambiance moite et de tension permanente tournant autour de cette enquête.