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    Mississippi Burning
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    moket
    moket

    520 abonnés 4 309 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2021
    Un film d'un réalisme saisissant, quasi documentaire, qui nage en plein dans la haine raciale, le kkk et tout ce qui gangrène l'Amérique profonde. L'intrigue est passionnante, sans temps mort, les discours prosélytes trouvent aujourd'hui une terrible résonance, ce qui rend le film encore plus intense et les acteurs sont incroyables.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 463 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2021
    Deux agents du FBI se rendent au Mississippi en 1964 pour enquêter sur la disparition de trois militants noirs des droits civiques. Basé sur des événements réels ce film est un drame passionnant sur l'un des chapitres les plus explosifs de l'histoire américaine. Hackman est formidable dans le rôle d'un agent qui ne tolère pas le racisme mais qui comprend la culture de la haine ayant lui-même grandi dans le Sud. Dafoe est tout aussi bon dans le rôle d'un jeune agent qui a du mal à concilier ses vues idéalistes sur la justice avec la réalité à laquelle il est confronté. McDormand est également excellente dans le rôle de la bonne épouse d'un shérif local. Parker utilise judicieusement une approche documentaire pour insuffler aux événements un réel sentiment d'authenticité...
    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2021
    Killing in the name.
    Alan Parker est un touche à tout. De ce fait, comme un certain Spielberg dont il est contemporain, il sait tout filmer grâce à un style classique parfaitement maîtrisé. En voici encore la preuve. Mississipi Burning est librement inspiré d’évènements réels qui se sont passés en 1964. Au départ, trois jeunes militants des droits civiques disparaissent dans une bourgade du Mississipi. Les affaires de disparitions étant le lot du FBI, deux agents sont dépêchés sur place pour tirer ça au clair et d’une certaine manière représenter l’autorité fédérale et le progrès. Face à eux, le Klan, le pouvoir politique local, la police et une bonne part de la population. Première des réussites, la séquence introductive nous mène directement au cœur du sujet et cette tension palpable dès les premières secondes ne nous quittera plus deux heures durant. L’autre réussite tient à l’écriture des personnages. Ils sont vraiment bien caractérisés et parfaitement identifiables tout en ayant une certaine profondeur qui permet de sortir d’une logique manichéenne stricte (encore que … on sait qu’en vérité, le FBI n’a pas été très clean dans cette histoire). Le film expose à merveille les enjeux de cette affaire. Quid de la démocratie quand celle-ci sert à brimer une population ou quand elle vient des hautes sphères conspuées par les locaux ? Dans quelle mesure une société peut-elle changer d’elle-même ou a-t-elle besoin d’un déclencheur extérieur ? Ce qui est fascinant (ou consternant) c’est de voir à quel point le discours des locaux de 1964 tel qu’il est reproduit en 1988 correspond au discours du trumpiste de 2020. Du grand complot judéo-bolchévique au refus du métissage, tout y est. On se dit que les USA n’en finissent pas de payer leur histoire. On se dit aussi que décidément, le cinéma américain (même si Parker est anglais) sait appuyer là où ça fait mal et sait regarder en face les démons du passé. La France est bien loin d’une telle réflexion et on sait qu’une telle production finirait en débat Zémour/Morano. Au delà de la richesse thématique du film, il y a une mise en scène riche qui nous propose le meilleur du classicisme hollywoodien. Sans bravoure, le récit est d’une fluidité exemplaire et le rythme est parfait tout du long. Sans emphase stylistique, la part belle est laissée aux interprètes, Gene Hackman en tête. Sans négligence visuelle, l’image est solide et la photo est parfaite. On tient donc là un grand film de son temps qui n’a pas pris une ride et qui résonne aujourd’hui toujours aussi bien. A voir ou à revoir.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2021
    Une enquête policière en 1964 dans l'état sudiste du Mississipi gangréné par le racisme et où un Ku Klux Klan implanté dans toutes les couches de la population impose la discrimination par la terreur.
    Willem Dafoe, le yankee du FBI et son acolyte Gene Hackman, dans le rôle du vieux loup connaissant les mentalités locales, viennent se confronter aux autochtones qui font corps et s'obstinent dans leurs croyances totalitaires.
    L'intrigue de ce thriller sous fond de ségrégation et de lutte pour les droits civiques nous tient en haleine. Une étoile dans la filmographie d'Alan Parker.
    Bernard D.
    Bernard D.

    110 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    J’ai revu dans une version restaurée « Mississipi burning » d’Alan Parker sorti en 1989. J’avais oublié l’opposition parfois très frontale entre les 2 enquêteurs : celui du cru au courant de pas mal de choses et aux méthodes parfois singulières mais efficaces, et l’envoyé du FBI qui suit la « procédure » à grands renforts d’autres collègues et même de la Marine. J’avais également oublié le rôle clef de la femme de l’adjoint du shérif.
    Ce film relate des événements survenus en 1964 soit 4 ans avant l’assassinat de Martin Luther King, et curieusement à la fin du film il est dit qu’il est basé sur des événements réels mais avec des personnages de fiction… qui n’écoperont finalement que de 10 ans de prison au plus. La dernière image est pour ma part ambiguë avec cette stèle commémorative mais décapitée.
    Un film très fort sur le racisme des américains du sud qui se proclament garants de la « tradition chrétienne anglo-saxonne » !
    Charlotte28
    Charlotte28

    120 abonnés 1 979 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2020
    Une enquête révélatrice de la pensée sudiste extrémiste au temps du Ku Klux Klan emmenée par un solide duo d'acteurs jouant avec intelligence, Willem Dafoe le tatillon technocrate ambitieux, Gene Hackman le sensible roué autochtone, mais tous deux animés d'idéaux avec lesquels ils se démènent. Dénonçant heureusement par l'image plus que par le discours cette haine de l'ignorance et du dépit, Alan Parker adopte une mise en scène très classique ainsi qu'un rythme qui décidément empêchent ses films d'atteindre l'excellence par un déroulé assez lancinant voire ronronnant et une absence d'émotion, la révolte étant illustrée, non ressentie. Un film utile d'un point de vue historique, moins d'un cinéphilique.
    videoman29
    videoman29

    240 abonnés 1 831 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2020
    En 1989, Alan Parker (« Midnight express », « The wall ») balance un vrai pavé dans la mare en sortant « Mississippi burning » sur les écrans du monde entier. Avec tout le génie qu'on lui connaît, il dénonce le racisme aux États-Unis en général et dans les états du sud en particulier. Son scénario sans la moindre concession confronte deux policiers du FBI à la disparition de trois jeunes militants, dont un noir, dans une petite ville du Mississippi. Rapidement les policiers se heurtent à l'incompréhension, voire à l'hostilité de la population locale... et de son shérif qui semble en savoir beaucoup plus qu'il ne le dit. Au fur et à mesure que leur enquête avance, les obstacles se multiplient... d'autant que les membres du Ku-Klux-Klan ne sont jamais loin. Le sujet est particulièrement passionnant, d'autant qu'il est traité avec un évident réalisme et un grand sens de la justice. On est immédiatement plongé dans cette cité abandonnée de tous, où la vie humaine (si elle est noire) ne tient guère qu'à un fil. Impressionnant mais pédagogique, ce film souvent très dur devrait être montré dans les écoles pour son message éminemment partisan. Bravo !
    Caine78
    Caine78

    6 650 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2020
    Pas vu depuis de nombreuses années, cet hommage « préthume » à Alan Parker (cette ressortie au cinéma était prévue avant son décès) est une occasion idéale de redécouvrir une œuvre qui, sans atteindre la force créative des plus grands films de son auteur, demeure un bel exemple de ce qu'Hollywood était capable de faire lorsqu'il s'agit de traiter des sujets... brûlants. Je ne sais pas s'il faut parler de courage étant donné que les événements se déroulent plus de vingt ans auparavant, mais la question du racisme étant, hélas, toujours on ne peut plus d'actualité aux États-Unis (j'ai même envie d'écrire plus que jamais), mais au moins de l'importance d'en parler au plus large public possible. Il était quasiment impossible de réaliser une œuvre proprement « subtile », ce n'est pas vraiment le cas et c'est (presque) sans importance au vu du sujet. Nos avons donc droit à une opposition gentil FBI - gentils noirs VS méchants « rednecks », où une police corrompue jusqu'aux yeux (sur ce point, on peut éventuellement parler de courage) mène joyeusement la danse d'exactions plus abjectes les unes que les autres. Le scénario est bien mené, non sans quelques facilités (le personnage de Frances McDormand est manifestement présent pour nous montrer que tout le monde, notamment les femmes, n'était pas comme ça, mais il reste, notamment par sa dimension tragique, assez touchant) et légères longueurs, mais surtout pas mal d'intensité, montrant avec beaucoup de force et de réalisme l'indicible haine de certains vis-à-vis des noirs, la violence de certaines scènes m'ayant pas mal retourné pour un film populaire. Parker n'en fait jamais trop, sait trouver l'équilibre entre thriller « politique » et enquête policière plus classique, avec toutefois ce discours ambigu (mais très efficace, pour l'occasion) qu'il faut parfois spoiler: savoir légèrement franchir les lignes de la légalité pour obtenir des résultats
    , brocardant au passage une justice totalement complaisante vis-à-vis des crimes perpétrés, semblant, là aussi, faire écho aux événements récents (l'affaire Rodney King explosera trois ans plus tard). Avec, en filigrane, un sérieux avertissement sur la manipulation des masses et les discours haineux englobés dans un patriotisme « décomplexé ». L'excellent duo Gene Hackman - Willem Dafoe fait le reste, bien entouré par des « gueules » impeccablement incarnées (Brad Dourif, Michael Rooker, Pruitt Taylor Vince, un Stephen Tobolowsky pour l'occasion glaçant et même Tobin « Saw » Bell!). Du cinéma de qualité, démontrant le talent d'un cinéaste aussi à l'aise dans des projets plus personnels (voire expérimentaux) que des productions hollywoodiennes engagés : une réussite.
    Musomuse
    Musomuse

    8 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    Mississippi Burning est un film qui semble être très apprécié. Je l'ai donc vue en salle sans m'informer au préalable sur ce dont-il s'agissait. Je savais à la vue de l'affiche que le film avait pour sujet la ségrégation dans l'état du Mississippi. Bon selon moi le sujet est intéressant mais ne détermine pas mon intérêt pour le film. Alors que vaux ce film. Déjà il faut le préciser, ça n'a pas vieillit, et c'est un bon film. Maintenant je trouve le film assez peu novateur en quoi que ce soit même pour son époque. spoiler: Un point de vue sur les gentils du FBI qui font n'importe quoi. Et je dis n'importe quoi par ce que c'est comme ça qu'ils sont définit. En mettant leur nez dans les affaires ils provoquent non pas une guerre (ce que le film dit) mais un foutoirs, ce qui nuance la vision que l'on pourrait avoir sur les gentils. Et oui à trop se mêler des mentalités en donnant son avis on apporte pas vraiment de solution. Qui sommes nous pour avoir raison. Qui est le plus immorale en fin de compte? je pense que c'est là où le film est intéressant. Mais soyons d'accords sur un point avant tout. C'est un film qui politiquement tourne en ridicule ceux qu'il considère comme des idiots. Les gens du KKK sont donc plus que des antagonistes des gens qui ont tort. Et je comprends bien évidemment que l'on souhaite démonter une opinion qui est naze. Seulement j'aimerais aussi voir le fil de pensé qui mène à de tels comportements. Un film qui dénonce se doit aussi d'expliquer ce qu'il démonte. Ainsi le jugement de valeurs est écarté et nous sommes face à un film intelligent apportant un propos prêt à se justifier lorsque certains viendront lui reprocher son dogmatisme sur la bien-pensance. Enfin j'exagère, le film défend très bien sa tribune. Et puis ça reste un film qui malgré son sujet le faisant marcher sur des œufs est drôle et divertissent. On est content de voir le FBI faire tout un tas de stratégies burlesque par moment pour donner à la fois une leçon aux méchants de l'histoire et les punir de leur bêtise meurtrière et inhumaine.
    En ce qui concerne les acteurs je suis content de retrouver les Sergent Arthman. Sans oublier le meilleur personnage de tout ce film qui est et qui restera le plus attachant des agent du FBI, Anderson.
    Seulement je trouve que c'est un film sympa qui ne m'a pas beaucoup surpris dans sa réalisation même si il y a un tas de bonnes idées sur la lumière géré par une main très habile et pleine d'expérience. C'est bien fait et dire le contraire serait assez mal honnête. Maintenant ça ne m'a pas transpercé l'âme ni mon regard de spectateur. Ça m'a très bien divertit. Voilà tout. Car oui ce n'est pas un chef d'oeuvre ni un film incroyable, désolé pour ceux qui le pense mais ça reste un film assez simple sans me déplaire mais ne me fascinant pas.
    Merci tout de même à ce film pleins de bonnes intentions.
    Kal D.
    Kal D.

    5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2020
    Une référence absolue sur le lourd sujet du racismes, ségrégation de ses années américaine tant admiré en façade...
    le jeu magistrale de tout le casting d'acteurs références eux aussi du cinéma de cette période ...pas la peine de les écrire tellement c'est long..
    mises en scènes, décors , figurants .. incroyables !!!!
    a voir et revoirs ,faire découvrir , à utilisé en enseignement ..
    du grand , très Grand Alan Parker.
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2020
    Grand film qui est inspiré de faits réels avec un duo d'acteur Gene Hackman et Willem Dafoe brillants et complémentaires dans une enquête qui nous amène dans un univers raciste et brûlant au Mississippi. On en sort déçu de voir l'humain si violent et influençable à la fois. Alan Parker signe un grand film avec une actrice Frances McDormand qui joue un rôle salvateur dans cette enquête et montre qu'il faut garder espoir à un avenir meilleur malgré les injustices et les violences qui perdurent même à notre époque.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 046 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2020
    Mississippi Burning est un film réussi, j'avais un peu peur que ça soit gentillet (j'avais juste vu The Wall et Angel Heart du réalisateur), mais ça n'est absolument pas le cas. On raconte donc l'histoire, tirés de faits réels, d'une enquête policière afin de retrouver trois activistes pour les droits de noires en pleine Amérique ségrégationniste. Franchement l'idée de départ est juste parfaite.

    Disons qu'on a immédiatement une ambiance, on a les officiers fédéraux qui débarquent dans une petite ville et qui très visiblement ne sont pas les bienvenus, on a un duo de fédéraux qui comme dans tous les films ont des méthodes bien opposés et qui vont devoir apprendre à s'apprivoiser l'un l'autre, le tout avec la menace du KKK qui plane sur les noirs de la ville et sur les héros.

    Et il y a un petit côté jouissif à tout ça, on voit bien qu'on a là quelques lieux communs des films policiers, on n'est pas dans quelque chose qui se voudrait être un drame social, on est dans un pur film policier avec tous les codes du genre. Et ça marche d'autant mieux qu'Alan Parker sait s'amuser avec ces codes. L'adjoint du shérif, joué par un excellent Brad Dourif, est juste une caricature de petite frappe qui se croit intouchable et donc lorsqu'il se prend un revers de situation en plein face c'est exaltant. Disons que pendant une bonne partie du film les deux héros se tirent dans les pattes, sans jamais que ça soit agaçant, ce qui est un petit exploit, d'habitude c'est juste chiant et poussif, puis sur la fin, après avoir encaissé, il va y voir un changement de méthode qui va permettre à ce que les petits caïds de la ville se mettent à en baver.

    Il y a une petite satisfaction mesquine qui fonctionne très bien. Et ça j'ai vraiment apprécié, disons que contrairement à Django Unchained ou à Blackkklansman qui clairement se foutaient de la gueule du KKK et qui les tournaient en dérision, ici le Klan reste une menace tout le long du film, ses membres sont puissants, ne sont jamais ridiculisés ou pris à la légère, ce qui permet de les rendre inquiétant et d'avoir l'impression que les héros ne s'en sortiront jamais car le mal est profondément ancré dans la ville. La tension va ainsi monter tout au long du film, ce qui ne fait que renforcer le sentiment d'accomplissement lorsque les fédéraux arrivent enfin à quelque chose, surtout qu'on ne va pas se le cacher c'est avec une méthode assez peu académique qui est forcément jubilatoire à voir au cinéma.

    En somme c'est un film qui a bien compris ce qu'il faisait, il n'hésite pas à être violent, à montrer les injustices du système ségrégationniste, sans pour autant être manichéen. Le héros joué par Gene Hackman est lui même plein d'ambigüité... Il vient du Mississippi, il est issu d'une famille raciste, il sait comment naît la haine, il l'a vu naître chez son père et donc ça permet de contrebalancer tous les personnages de sudistes racistes. Disons que le film semble bien conscient des processus qui mènent à ce genre de discrimination, sans pour autant les excuser.

    Cerise sur le gâteau on a un jeune William Dafoe qui est parfait en type voulant absolument faire les choses dans les règles et changer la société, une Frances McDormand qui arrive à illuminer le film avec un peu de chaleur humaine et surtout une bande son que j'ai trouvée formidable. Elle participe immédiatement à l'ambiance du film, on sent le sérieux, la gravité de la situation, elle est marquante et en jette pas mal.

    Franchement on est à l'opposé de ce que je craignais, un petit film antiraciste insipide, ici tout est fait pour être marquant pour le spectateur.
    bobbyfun
    bobbyfun

    39 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Intéressant dans son ensemble, Parker joue trop la carte de l'enquête et de l'investigation au mépris du traitement de son sujet de fond.
    steevevo
    steevevo

    6 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2020
    Film poignant mais simpliste dans sa dénonciation. Un scénario qui manque de subtilité, ce dont Parker est coutumier. Mais si on ne s'embarrasse pas de ces scories, on peut dire que cela atteint sa cible. Comment en être autrement, à vrai dire? Mais c'est davantage le sujet qui intéresse que son traitement frontal et illustratif qui aurait mérité davantage de nuance.
    RamiValak
    RamiValak

    6 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2020
    La façon dont ce thriller étouffant résonne avec l'actualité est assez magique, des violences et des meurtres orchestrés par le Ku Klux Klan (composé de policiers blancs) sur des personnes noirs, qui mèneront à une révolte de ces derniers. Cette phrase que Gene Hackman (titre) dit pourrait s'appliquer telle qu'elle à la situation actuelle, et elle a déjà été entendu à maintes reprises. Outre sa puissance politique, Mississippi Burning est un film dont la chaleur est un personnage à part entière, définissant l'ambiance générale de par sa présence. C'était déjà un élément clé dans Midnight Express, et le sera dans Angel Heart, et on ressent la patte d'Alan Parker à ce niveau là, l'ambiance sale et rugueuse, le soleil qui tape, les fronts qui perlent de sueur, tous ces petits éléments qui donnent au film cet aspect lourd, épuisant, et ces maisons qui brûlent, tout semble incandescent sous cette lumière agressive. Voir se traîner ces acteurs formidables fait un peu peine à voir, malgré leurs performances vraiment admirables. Il ne me semble pas avoir déjà vu Willem Dafoe aussi jeune, et c'est rare de le voir si juste, il ne cabotine jamais et c'est plutôt sympa à voir. Hackman est exemplaire, très juste et touchant, sa relation avec Frances McDormand est très belle, très pure. Brad Dourif dans ce rôle de salopard fini est évidemment brillant, le moment où il tourne sur son siège chez le barbier après s'être fait tabassé par Gene Hackman ajoute du ridicule et du second degré plutôt bien venu sur l'instant. Alan Parker a décidément une manière vraiment incroyable de filmer ces thrillers brûlants (Mindhunter - Saison 2 s'est vraiment beaucoup inspiré de ce film), et c'est un cinéaste qui devrait avoir de la reconnaissance pour ses talents de metteur en scène et la cohérence au sein de sa filmographie.
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