Symphony of WTF - Quand Tchaïkovski devient un capharnaüm cinématographique
Tu te souviens de ce feeling quand tu danses dans une rave et que tu perds toute notion de réalité? Eh bien, Kirill Serebrennikov a réussi à capturer cette sensation sur pellicule avec "La Femme de Tchaïkovski". Les plans séquences sont plus fluides que le café qui coule dans une pub Nespresso. La caméra danse et virevolte, parfois même en mode "Shape of Water", nous laissant dans un état de confusion artistique. Et attention, ça devient un vrai bordel quand les décors et les lumières se laissent emporter dans un slow motion presque sensuel. Un vrai chef-d'œuvre visuel, sauf si tu es épileptique, auquel cas, bonne chance.
Antonina Miliukova, jouée avec une intensité qui pourrait rivaliser avec un cosplay de Heath Ledger en Joker, est une apprentie pianiste qui décide de se marier avec Tchaïkovski. C'est un peu comme si tu décidais de devenir cosmonaute sans jamais avoir quitté ta chambre. Le mariage vire rapidement au fiasco, et la nuit de noce est plus tendue que le dernier épisode de Game of Thrones. Entre nous, si Tchaïkovski était sur Tinder, il aurait swipe left plus rapidement que Flash dans une course contre Superman.
La musique dans le film, bien que souvent absente de l'œuvre de Tchaïkovski, est omniprésente. C'est comme si Hans Zimmer avait décidé de faire un remix de la symphonie de la vie ratée d'Antonina. Mention spéciale à Odin Lund Biron dans le rôle du compositeur. Sa composition est sobre, juste, et ferait rougir un caméléon dans une boîte à lumière. Mais sérieusement, entre nous, Biron aurait pu se contenter de faire un podcast sur la vie de Tchaïkovski, ça aurait probablement eu le même impact.
L'histoire, une fois posée, est aussi froide que l'attitude de Batman envers ses ennemis. On évite le mélodrame et le pathos comme si c'était une épidémie de zombies. Mais plus le film avance, plus ça devient distant. C'est comme une relation longue distance avec quelqu'un qui t'envoie des signaux plus contradictoires que les timelines dans Avengers: Endgame. Les dix dernières minutes du film sont aussi ratées qu'une soirée pizza devant une finale de Top Chef.
"La Femme de Tchaïkovski" frôle le chef-d'œuvre, mais comme le dernier épisode de Lost, il s'éloigne de la perfection vers la fin. Alyona Mikhailova, qui incarne Antonina, est géniale, mais comment elle n'a pas décroché le prix d'interprétation à Cannes, c'est aussi mystérieux que l'intrigue de Donnie Darko. Le film aurait pu être un chef-d'œuvre, mais comme un geek sans wifi, il reste plus une promesse qu'une réalité.
En conclusion, "La Femme de Tchaïkovski" est comme une pizza sans fromage: ça a l'air bon sur le papier, mais ça manque de quelque chose à la dégustation. Entre les plans séquences qui dansent plus que toi à une fête d'anniversaire après quelques verres, et les performances dignes d'une saga Marvel (avant qu'ils ne soient tous amis), ce film est un tour de montagnes russes émotionnelles. En fin de compte, ça vaut le détour, mais peut-être pas les 2h23 de ton précieux temps geek.
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