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    La Femme de Tchaïkovski
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    3,5
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    137 critiques spectateurs

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    Yves L.
    Yves L.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2023
    L'actrice est formidable .. mais cette longue descente aux enfers névrotique a été difficile à supporter...
    CASTAIGNS Philippe
    CASTAIGNS Philippe

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 février 2023
    Le minimum aurait été d'avoir une belle bande originale pour un film sur Tchaikovsky... on a là une soupe de pseudo musique n'ayant rien à voir avec les œuvres du Maître, le film est constamment sombre dans les prises de vue, obscène, lourd et franchement mauvais. A fuir pour moi...
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2023
    Le titre ne ment pas : le film est centré sur la femme, sa psyché névrotique et obsessionnelle. On a donc un film totalement mental, succession sublime de scènes éblouissantes où on devine le délitement progressif d'un esprit désemparé.
    La beauté de l'image, la métronomie de la mise en scène, tout concourt à la réussite de ce film qui frôle le chef d'œuvre.
    Perez Anita
    Perez Anita

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2023
    Film décevant :Grandes envolées prétentieuses, scénario inexistant, lourdeurs de multiples scènes, en particulier un ballet final digne de YMCA.
    Le film est sombre mais esthétiquement réussi, on voit du Vermeer parfois
    Et surtout beaucoup trop long
    Framas54
    Framas54

    15 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2023
    Noirceur et sombritude !! Une tragédie grecque, ou plutôt comment l’âme russe résonne face à une situation désespérée.. le spectateur lui-même ne devra pas désespérer jusqu’au milieu du film, il fera face courageusement, car la dernière partie est limpide, cristalline même, on y voit se déployer le génie d’un grand réalisateur ! Les faiseurs de biopics, si répandus ces temps, devront s’imprégner de ce film avant de commettre des niaiseries..
    Frédérique G.
    Frédérique G.

    6 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    Séduite par la bande annonce ,un peu rebutée par certaines mauvaise critiques , j'ai hésité à aller voir le film .
    Mais je ne regrette pas d'y être allée .
    C'est un film très beau visuellement , dont la photo fait penser dans les scènes intérieures de l'appartement dépouillé d'Antonina aux tableaux du peintre Danois Hammershoi .
    L'actrice est incandescente et transfigure l'épouse éphémère de Piotr ,les costumes sont très beaux .lI y a des scènes un peu trop longues avec de beaux hommes nus , de belles scènes oniriques également .
    Restent les regrets de n'avoir aucun extérieur à St Petersbourg , Serebrennikov étant exilé à Berlin , et surtout de n'entendre aucune musique de Tchaîkovsky !
    Dommage .
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2023
    Nul doute sur le fait que Kirill Serebrennikov est un styliste hors pair.

    La femme de Tchaïkovski est donc souvent, comme les films précédents du cinéaste russe, un véritable tour de force formel, que ce soit dans la mise en scène (ici aussi fluide que celle de La fièvre de Petrov était fiévreuse) que dans la photographie. Les longues cent quarante trois minutes que durent le film sont baignées d'une lumière iréelle, dans laquelle flotte la poussière de vieux greniers et le souvenir des temps passés.

    Plus le film avance, plus le réalisateur se permet de fantaisies (plongées intégrales, plans séquences, chronologie bousculée), jusqu'à une fin d'un goût discutable à mon sens.

    En ce qui concerne l'histoire, elle est édifiante et sinistre : une jeune femme tombe amoureux du maître Tchaïkovski, qui préfère les hommes. Elle sera donc réduite à un rôle d'épouse-écran, jamais aimée et même humiliée par son génial salaud de mari, jusqu'à aborder les rives de la folie.

    Le sujet est intéressant, mais la sombre obstination de Serebrennikov à enfoncer plus bas que terre son héroïne esseulée rend le film un peu indigeste dans son masochisme forcené. Autrement dit, on en a vite marre de voir grandir l'aveuglement de la pauvre Antonina, merveilleusement jouée par l'actrice Alyona Mikhailova.
    Patricia D.
    Patricia D.

    72 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2023
    Ce film a pour héroïne la femme du compositeur russe que Tchaïkovski accepte d'épouser par arrangement, pour cacher son homosexualité. Ce mariage factice ne fera illusion que deux semaines...
    Alyona Mikhailova interprète le rôle titre avec un talent éclatant. Le travail de reconstitution de la Russie impériale est impressionnant. Certaines scènes du film sont féériques mais... Cette énième histoire d'une femme exaltée jusqu'à la folie, écrite et filmée par un réalisateur, s'étire sur près de 2h30 sans la moindre émotion. L'ennui suinte gentiment de ces images où s'animent parfois des corps d'hommes nus, exhibés sans raison apparente, tout comme les corps crasseux des indigent·es de Moscou.
    Un film superflu.
    F H
    F H

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Très bon film, je considère que ce film montre d’ une manière et vision différente la relation entre le couple, j’aime le fait que c’est plus psychologique et visuel, il faut accepter et comprendre le contexte historique ainsi que la position sociale des personnages. Les décors sont magnifiques, les prises de caméra aussi et fidèle à la réalité des personnages, montrant objectivement le message sans tomber dans l’excès de rechercher à plaire au publique. Je ne me suis pas ennuyé. Je vais peut-être le revoir pour approfondir et visuellement est très original moi qui a fait la danse avec la musique de Tchaïkovsky. Antonina a très bien joué son rôle et attention je ne considère son rôle féministe, elle joue simplement un personnage de son époque où il me semble les gens avait du caractère, on l’aperçoit avec sa mère et sa famille.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 février 2023
    Piotr Tchaïkovsky, l’immense musicien russe, était secrètement homosexuel. Pour faire taire les rumeurs, il accepta de se marier avec Antonina Miliukova, une de ses élèves au conservatoire de Moscou, qui l’avait rencontré quelques années plus tôt, était tombée follement amoureuse de lui et lui avait écrit une longue lettre enflammée. Le mariage, consacré en 1877 à Moscou, fut un naufrage et ne dura que quelques semaines avant la séparation de corps des époux. Mais Antonina refusa toujours le divorce.

    À moitié juif, à moitié ukrainien, ouvertement homosexuel, Kirill Serebrennikov est, au grand dam du Kremlin, sans doute le plus grand réalisateur russe contemporain. Fuyant la Russie, il s’est exilé à Berlin sans rompre pour autant tout lien avec sa patrie. Son attitude ambiguë sur la guerre en Ukraine – dont il souhaite la résolution sans condamner ouvertement l’agression russe – lui a valu un accueil mitigé sur la Croisette où la direction du Festival, croyant bien faire, avait fermé ses portes à toute délégation officielle russe mais avait sélectionné le dernier film en date de Serebrennikov.

    J’en attendais beaucoup, dans une programmation qui ce mois-ci, après "Babylon" et "Tar" le mois dernier, est bien maigrelette. J’en attendais d’autant plus que j’avais été durablement marqué par "Leto" et par "La Fièvre de Petrov".

    Autant le dire sans ambages : j’ai été déçu.
    Certes, "La Femme de Tchaïkovski" est un film puissant, violent, porté par une exaltation fiévreuse. Les décors en sont exceptionnels alors même qu’ils sont minimalistes. Les intérieurs sont étroits, enfumés, sordides. Les rares scènes extérieures ne sont pas moins étouffantes, qui montrent une ville boueuse, noyée dans la brume, véritable Cour des miracles peuplée de gueux (elles m’ont rappelé les décors hallucinés d’Alexeï Guerman). Le noir est omniprésent, avec quelques touches de rouge et, le temps d’une scène onirique où Antonina fantasme ses retrouvailles avec son bien-aimé, un blanc d’outre-ciel.

    Le problème de "La Femme de Tchaïkovski" est l’histoire qu’il raconte, qui se résume à presque rien. L’affiche est trompeuse sinon mensongère. Point de passion dévorante entre le musicien et son épouse. Si passion il y a, elle est unilatérale. Et elle est pathologique. Tout se réduit à deux tristes faits : Tchaïkovsky est homosexuel et ne peut se laisser toucher par sa femme sans étouffer un spasme de dégoût. Quant à Antonina, elle voue à son mari un culte hyperbolique qui l’entraînera dans la folie (elle survivra vingt-trois ans à son époux, mort en 1893 du choléra, et finira à l’asile en pleine révolution de février 1917).

    Pendant deux heures et vingt-trois minutes, qui deviennent vite interminables et répétitives, ce pauvre argument est essoré jusqu’à la trame. On y voit Tchaïkovski entouré de superbes éphèbes, dénudés et huilés. On y voit Antonina essayer contre toute raison de le conquérir puis s’entêter à refuser le divorce avant de sombrer dans la misère et dans la folie.
    Sarrah waz
    Sarrah waz

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2023
    Un chef-d’œuvre. La preuve que la culture et les arts européens sont incomparables à tous les autres. La Russie est un pays merveilleux que nous ne devons pas réduire à un gouvernement insensé qui est transitoire. Ce film est merveilleux. Le talent du réalisateur est remarquable et les acteurs sont formidables.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2023
    Inspiré de la véritable histoire du couple Tchaïkovski, et plus spécifiquement de la vie de celle qui fut officiellement l’épouse du compositeur, Antonina Miliukova, ce drame-biopic est un récit sombrement décadent, autour d’un personnage féminin complexe. Il est question de l’amour unilatéral d’une femme pour un homme, d’un amour fou et aveugle, d’une obsession et d’une obstination, de frustrations et d’humiliations, mais aussi d’une résistance féminine en point d’honneur, d’un attachement jusqu’au-boutiste au sens d’une vie. Et le sens de la vie du personnage d’Antonina, c’est d’être la femme de Tchaïkovski. Et de le rester. Envers et contre tout. Contre l’autre, l’aimé qui ne l’aime pas. Contre les autres – la société. Contre la raison qui inviterait soit à se satisfaire d’un mariage de façade, soit à accepter un divorce bien négocié. Mais le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point… Un cœur féminin ambivalent. L’ambivalence est ici exprimée en multiples facettes de personnalité, suscitant tour à tour distance et empathie. Femme vampire et femme bafouée. Femme libre et femme aliénée…
    Pour embrasser cette histoire, Kirill Serebrennikov s’appuie sur une actrice qui donne tout de sa personne (Alyona Mikhailova), sur un scénario précis, attentif aux détails symboliques et traversé d’embardées imaginaires, sur une conception stylistique qui allie élégance classique et inspiration moderne, avec quelque chose d’à la fois très pictural et très chorégraphié, et comme emballé avec une fièvre froide. Une fièvre qui jubile et se dégoûte, face à ce qui compose et se décompose. La mise en scène et la réalisation sont d’une grande fluidité, d’un espace à un autre, d’une temporalité à une autre. Si certains mouvements-ballets détonent et peut-être dénotent, si la fibre homoérotique est peut-être appuyée, si le drame n’atteint peut-être pas des sommets d’émotion, l’ensemble, superbement photographié par ailleurs, est d’une belle puissance délétère. La Femme de Tchaïkovski trouve sa place, thématiquement, qualitativement, auprès de L’Histoire d’Adèle H et de Vincere.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    Présenté en compétition officielle au festival de Cannes ( édition 2022), " la femme de..." est reparti la corbeille vide.

    Incompréhensible pour le dernier opus à ce jour de K. Serebrenikov realisateur du " disciple " et de " Leto" , compte tenu de ses grandes qualités.

    Le célèbre compositeur russe P. Tchaïkovski était homosexuel. Sollicité par une jeune femme insistante et convaincante qui lui affirme qu'il est l'homme de sa vie, il se marie avec elle ( sa dot finit par convaincre le musicien).

    Union impossible, Tchaïkovski veut divorcer mais sa femme refuse catégoriquement et à jamais.

    Le scénario est dans ses grands traits tiré des biographies sur le compositeur russe du XIXeme siècle ( sauf bien sûr la scène du debut).

    Le grand mérite de " la femme de..." est son aspect formel. Photo et éclairage magnifiques, mise en scène théâtrale très élaborée, mises au service d'une réflexion sur l'amour.

    Qu'est-ce qu'un amour heureux interroge Serebrenikov ? Aimer c'est prendre l'autre en considération semble t il nous dire.
    leobis
    leobis

    58 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2023
    Une reconstitution historique très élaborée avec des scènes oniriques spectaculaires. Cependant cette histoire de femme bafouée à l'amour destructeur n'arrive pas à émouvoir et ce malgré la performance de l'actrice dans un rôle aussi difficile.
    Xacha07
    Xacha07

    6 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2023
    Nous sommes allés voir la femme de Tchaïkovsky au cinéma hier soir. c'est un film beau sur le plan esthétique avec des décors et des costumes de très bonne qualité. Ce film raconte la folie d'une femme qui idolâtre Tchaikovsky. Tchaikovsky, voulant récupérer une respectabilité pour masquer son homosexualité notoire, accepte cette transaction mais se voit déborder par le désir débordant de cette femme de devenir la vraie femme du maître. Le thème de l'homo sexualité est peu abordé. La musique est également très lointaine, de même que le rôle de Tchaïkovski. C'est surtout la folie qui est abordée. Beau film mais avec un je ne sais quoi d'incomplet.
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