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    La Femme de Tchaïkovski
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    137 critiques spectateurs

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    Hervé L
    Hervé L

    71 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2023
    Un film ennuyeux sur une oie blanche qui desespere de se caser et jette son dévolu sur Tchaikovsky sans le connaître. Lui n'est pas très chaud mais l'épouse pour son argent et pour se caser. On ne sait pas trop si il est asexué impuissant ou homosexuel encore que rien ne le montre dans cette société du 19 ème siècle ou le sujet est ultra tabou et à peine effleuré dans le film. Ce sera un mariage de dupes et elle deviendra hystérique et miserable
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2023
    Un homme revient d’entre les morts le jour de son enterrement pour dire à sa femme combien il la hait. Ce sont les premières images du film de l’hyperactif Kirill Serebrennikov, « La femme de Tchaïkowski » film qu’il était venu présenté à Cannes en 2022, habitué de la croisette puisque « Le Disciple », « Leto » et « La fièvre » trois de ses précédents films, y avaient déjà été présentés. Il était venu de Berlin (où il est désormais exilé) ce qu’il n’avait pu faire pour les précédents, à cause d’une assignation à résidence alors fort décriée. La présentation en ouverture de la compétition ne fut néanmoins pas sans créer quelques controverses, en pleine guerre en Ukraine, ledit film ayant été coproduit par l’oligarque russe Roman Abramovitch. Bref, rien n’est simple, dans la vie de Kirill Serebrennikov, ni visiblement dans celle de Piotr Ilitch Tchaïkovski, l’homme qui se relève de son linceul au tout début du film, compositeur du « Lac des Cygnes », du « Concerto pour piano n° 1 » de la « Symphonie n° 4 », « d’Eugène Onéguine » de l’ « Hymne des Chérubins » du « Concerto pour violon » .... et bien d’autres, incarnation du romantisme du XIXe siècle, dans toute sa populaire et généreuse vitalité… L’histoire officielle russe aimerait encore, au XXIe siècle, gommer son homosexualité, mais Serebrennikov en fait ici un des moteurs de l’intrigue : elle le pousse à épouser, pour les convenances, une jeune femme de la petite noblesse moscovite, Antonina Ivanovna Milioukova, avant de se mettre à rapidement la détester. Elle l’adore, elle le révère, elle ne renoncera jamais à lui…Il ne peut la souffrir, la fuit, l’humilie…C’est la terrible et douloureuse histoire d’un amour absolu, ou totalement absurde, à sens unique, auquel s’est accrochée toute sa vie la jeune Antonina Miliukova qui s’était jetée au cou du grand compositeur. Finalement durant ce long ( trop long) film de 2h23…nous ne verrons que des apparitions fugaces du compositeur, incarné ici par Odin Lund Biron en un seul bloc de raideur et d’opacité …
    Tchaïkovski disparaît presque complètement du plan, la seule Antonina s’enfonçant toujours plus profondément dans son obsession à le faire revenir auprès d’elle, afin de remplir leur contrat, un mariage sans passion réciproque, lui permettant de l’aimer et se rendre utile. Le fantasme de ce mariage est représenté et cristallisé dans le titre même du film : à quel moment Antonina est-elle vraiment l’épouse d’un homme qui l’a rejetée presque les premiers jours de leur mariage ? C’est un mensonge et une parodie qui est résumé par ce titre, présentant une société russe où hommes et femmes vivent séparés, unis par un contrat social qui n’est qu’apparat et symboles.
    C’est l’histoire d’un chemin de croix vécu par cette jeune femme qui avait la religion de l’amour jusqu’au fanatisme …Serebrennikov orchestre un ample film d’époque, à l’image superbe… Héritier de la grande tradition du cinéma soviétique, il excelle dans ces longs plans virtuoses où la caméra fluide suit l’héroïne à travers la foule, la boue, le feu, les éléments … C’est l’incarnation de cette dernière par Alyona Mikhailova qui achève de transformer « La Femme de Tchaïkovski » en une infernale tragédie. Tandis que ses traits se creusent, que le personnage s’égare en rêveries hantées, telle cette séance de portrait où s’invitent ses enfants morts, l’interprète trouve toujours l’exact équilibre entre implication et distance. Serebrennikov n’oublie jamais de lui laisser toute la place, le dernier mot, l’ultime pas de danse, jusqu’à la chute…Mais cette passion à double face et à double tranchant est si étrange et douloureuse que ce long film devient éprouvant, malgré sa beauté plastique…
    Bernard F
    Bernard F

    26 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2023
    Sur un plan purement technique, esthétique, sur le jeu des acteurs, c'est un film sans doute assez remarquable. Mais le problème est qu'il tourne exagérément autour de cette femme et de sa névrose, au point que tous les autres personnages, y compris Tchaïkovski, sont éclipsés. Et c'est un vrai problème. C'est sans doute voulu mais pour le spectateur, cela devient particulèrement lourd au bout d'un certain moment, surtout dans un film de près de 2h30. La musique (de Tchaïkovski) est aussi quasiment absente de ce film (on l'attendait quand même un peu!). Dans un film aussi sombre, on aurait pu entendre la symphonie pathétique (quasi testament du compositeur), surtout à l'annonce de sa mort. Si le réalisateur a voulu faire dans la sobriété, il a réussi son pari. Mais en focalisant à ce point sur un personnage et en oubliant le compositeur, on peut ressentir à la fois un certain ennui et pas mal de frustration.
    Louisia d
    Louisia d

    6 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2023
    Tout est faux ou presque dans ce topic ! Le cadre, les noms sont vrais ...Mais qui ne sait pas que Tchaïkovski s'est marié pour essayer de jeter un voile sur son homosexualité ? Que deux mois après il faisait une tentative de suicide et qu'ils n'ont passé que quelques mois ensemble et encore !! On ne sait pas grand chose de cette femme sauf qu'elle lui avait ecrit une lettre passionnée (comme à d'autres hommes connus apparemment) menaçant de se suicider s'il ne la recevait et à fini sa vie pour des raisons inconnues dans un hôpital psychiatrique. Alors quel est le propos de Serebrennikov ? Pourquoi utiliser ces deux personnages qui n'ont quasiment jamais vécu ensemble ? Pour le nom ? La période qui lui permet de faire un film en costumes ? C'est grandiloquent mais creux. Belle image mais sans véritable propos. Quid de l'homosexualité du compositeur ?
    patoune3
    patoune3

    11 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2023
    J'attendais de la passion.. en fait il s'agit d'une jeune femme extrêmement névrosée.. et de relations dégradantes et tristes, on n'est pas dans l'amour , on est dans la pathologie. Triste.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2023
    On a évidemment affaire à une œuvre majeure, totalement russe: climat angoissant, couleurs sombres, caractères tourmentés.
    La mise en scène est totalement au diapason, aucune anicroche. La tonalité est respectée d'un bout à l'autre.
    Étonnamment, la musique est omniprésente (etlimite assourdissante), mais ce n'est pas celle du Maître, ce que l'on peut regretter.
    Je préfère me limiter au ressenti plutôt qu'à l'analyse psychologique du scénario.
    Pour qui ne serait pas imprégné de « l'âme russe », le film paraîtra long.
    Mais les Russes ont le temps… et l'espace, comme le président Poutine le faisait remarquer à notre président !
    Cette âme russe ne craint d'ailleurs pas les paradoxes, ce qui ne laisse pas de nous étonner : L'homophobie est quasi générale, alors que l'homosexualité de leur plus grand musicien est totalement attestée ; le violent racisme anti noir est également général, alors que Pouchkine avait des origines africaines.
    Une explication peut-être : en Russie, l'artiste est une sorte de déité. Enfin, il l'était, quand on sait qu'aujourdhui, de nombreux artistes -- dont Kiril Serebrennikof -- sont inquiétés voire emprisonnés.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2023
    Très bon film historique qui montre les coutumes de l'époque et la façon hypocrite de vivre, très belle interprétation
    Claudine G
    Claudine G

    202 abonnés 493 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2023
    Comment peut-on aimer à ce point là un homme qui n'éprouve absolument rien pour vous ? Comment peut-on s'acharner à gagner son amour et ne pas voir qu'en fait TchaÏkovski n'éprouve que de la haine pour sa femme (qu'il n'a épousé que pour l'argent qu'elle pourrait lui fournir) ? Il faut être complètement folle, c'est en fait ce qu'elle est...Ses jours sombres et toute le côté obscur de sa vie sont fort bien décrits dans ce film dont on sort un peu perturbée. Comment aimer à ce point un homme (qui en plus n'éprouve absolument rien pour vous...que du mépris) ?
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2023
    Excellent film qui fait découvrir une partie (la plus intime!) de la vie de Tchaikovsky. Gay, grave erreur commit-il en acceptant de se marier à une fille très persévérante et lui vouant un véritable culte. Cela les lia à vie, dans une haine et des relations humaines très toxiques et destructrices. Très belle image dans ce film, le ton est froid, pluvieux, sans issue.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 février 2023
    Le fait qu'un artiste s'oppose à Poutine au point d'être assigné à résidence dans un premier temps et de devoir finalement s'exiler entraine-t-il l'obligation de couvrir de louanges tout ce qu'il produit ? Personnellement, je ne le pense pas. Personnellement, toujours, j'avais beaucoup aimé "Le disciple", sorti en 2016, premier film de Kirill Serebrennikov à sortir dans notre pays. Deux ans plus tard, "Leto", en compétition à Cannes en 2018, m'était sorti par les yeux, ne serait-ce que par son manque d'inventivité et la médiocrité de sa musique. J'avoue humblement avoir fait l'impasse sur "La fièvre de Petrov", 2021, de nouveau en compétition cannoise. Et voici maintenant "La femme de Tchaïkovsky", une fois de plus en compétition lors du dernier Festival de Cannes. Concernant ce film, je serai bref : c'est un film dans lequel l'emphase le dispute à la prétention !
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2023
    Kirill Serebrennikov aimerait parler d'homosexualité mais ne sait pas comment s'y prendre. Il tourne désespérément autour du pot pendant deux heures et demie sans jamais nommer les choses. C'est ce qui rend son film si alambiqué, si boursoufflé, si ampoulé, si étouffant. Tchaïkovski était homosexuel et sa femme ne l'a pas supporté ? Est-ce si difficile pour ce réalisateur de concevoir ou même d'évoquer en 2023 ce genre de choses?
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    908 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Après les très réussis Leto et La Fièvre de Petrov, Serebrennikov confirme qu'il est un des meilleurs plasticiens actuels du cinéma, proposant là encore des images et des instants de mise en scène assez ahurissants

    La Femme de Tchaïkovski est pour ma part son meilleur film : un film historique sur 7 ans (de 1877 à 1894) où on suit Antonina (Alona Mikhailova qui mériterait direct le Prix d'interprétation féminine), jeune musicienne tombée amoureuse du célèbre compositeur Tchaïkovski. Sauf que cet amour va se transformer en idolâtrie toxique et maladive, alors que ce dernier (initialement enclin à l’épouser pour masquer son homosexualité) va la repousser.

    Alors que la 1e partie traite habilement de la place de la femme, de ses envies, frustrations et sentiments, le métrage se déploie de manière assez surprenante dans la 2nde, beaucoup plus furieuse et vénéneuse alors qu'elle tente de pourrir la vie de son époux (en refusant de divorcer). L'occasion de nous immerger dans l'état mental pourri et déliquescent d'Antonia, usant de son corps tel un outil dans les strates masculines, et sujette à plusieurs délires onirico-psychotiques (dont une méchamment névrosée où elle voit ses enfants morts et tente de retrouver une certaine idée de la famille).

    Le film fait 2h23, est passionnant bien que selon moi se termine de manière relativement abrupte (après un superbe plan-séquence aux accents mélodieux détonnants et anachroniques).
    Mais bon, c'est du gros morceau
    Soquartz
    Soquartz

    20 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2022
    J'y allais très enthousiaste, j'ai été un peu déçue...par le personnage principal (l'actrice est excellente), qui m'a semblé finalement assez terne. Je pensais qu'elle comprenait et soutenait son mari, brûlant de passion, envers et contre tout, mais finalement pas du tout, elle est très loin de lui et ne sait pas l'aimer. Elle s'accroche ...on ne sait pas trop à quoi, et c'est un peu incompréhensible.
    Critique Facile
    Critique Facile

    93 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/05/21/la-femme-de-tchaikovski-critique/

    Il est ici avant tout question d’une exégèse de la folie dans l’amour, qui est disséqué au scalpel dans cette furieuse obstination d’Antonia au bord de la psychose la plus totale. Elle se confrontera à la perte, aux mutilations, à toutes les humiliations pour demeurer Madame Tchaïkovski. Les épreuves seront terribles, on souffre avec elle. Rien ne lui sera épargné dans le souci du micro détail de Serebrennikov. C’est du cinéma d’ampleur, total, comme un embrasement permanent.

    Ensuite, c’est un déroulé de puissance : la reconstitution, la photographie, les dialogues, les histoires dans l’histoire, on en tournerait presque de l’œil, tant il met tout… Ça déborde, mais avec grâce et on ne s’en lasse pas. Les 02h23 passent comme un souffle, même si l’on en sort essoré. Pour une raison simple…. Sur toute la longueur, on vit avec Antonina Miliukova, et elle est épuisante d’amour.

    Comment ne pas voir dans ce que nous conte Serebrennikov dans La femme de Tchaïkovski  une terrible métaphore de l’asservissement, celle de la dévotion mortifère d’un peuple à son pouvoir, aussi maléfique et barbare soit-il… C’est du cinéma intelligent et vibrant, on en redemande.
    Pierre Mrdj
    Pierre Mrdj

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2022
    Il ne s’agit sans doute pas du film de plus réussi de Kirill Serebrennikov : l’exigence de reconstitution historique assagit son propos, affaiblit ses effets formels. Mais il y gagne une certaine clarté narrative. Madame Tchaïkovski brûle d’un amour dévot, mais non réciproque, pour son mari, le célèbre compositeur. Tout le film est là : dans ce portrait âpre et illuminé d’une femme qui perd peu à peu l’amour rêvé. C’est elle qui cauchemarde, c’est elle qui se promène à travers les tableaux d’une époque miséreuse, dans les brumes de la ville. Monsieur Tchaïkovski, du même coup, disparaît. Sa présence se dissout dans les airs de piano, d’opéras, de ballets, qui rythment tout le film. Comme s’il hantait l’oreille du spectateur. C’est là le grand intérêt du drame : l’interpénétration du son et de l’image, du rêve et de la réalité ; la fluidité avec laquelle s’écoulent de longues périodes temporelles ; tout cela rêvé par la conscience malheureuse de l’épouse. On n’y retrouve pas toujours l’émotion attendue, mais quelques scènes magnifiques crèvent l’écran, au milieu des parfums irrespirables de la démence, de l’amour fou.
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