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    La Femme de Tchaïkovski
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    137 critiques spectateurs

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    66 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Un film aux qualités formelles impressionnantes : longs plans séquence, virtuosité des mouvements de caméras, fluidité des transitions, lumière, couleurs... @kirillserebrennikov nous propose du grand cinéma, à travers ce nouveau long métrage, véritable modèle de mise en scène.

    Comme son titre l'indique, le film se concentre sur le personnage de l'épouse qui cherche coûte que coûte à se faire aimer par le compositeur qui n'a en fait consenti au mariage que pour faire taire les rumeurs sur son homosexualité.

    C'est donc cette femme sombrant peu à peu dans la folie que nous suivons pendant les 2h23 du film, sur fond de cruauté et d'érotisme. La performance d'Alena Mikhailova est incroyable d'intensité. Comment #vincentlindon et son jury ont pu passer à côté lors du dernier Festival de Cannes ?

    Le film souffre de quelques longueurs mais je me suis finalement laissé totalement embarqué, notamment grâce à cette alternance entre réalisme et onirisme, qui vient apporter une vraie originalité et une modernité au classicisme apparent du film.

    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
    Arthus27
    Arthus27

    91 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2023
    Serebrennikov revient avec une nouvelle claque cinématographique. "La Femme de Tchaïkovski" est un film poignant et viscéral, qui repousse les limites de la narration et de la mise en scène. Chaque scène, chaque plan est composé minutieusement, avec une photo sombre qui nous plonge dans la noirceur de ses personnages. Comme à son habitude, le metteur en scène russe développe son propos aussi bien sur la petite histoire de ce couple, traitant de la communication, de l'amour, de la folie... mais aussi la grande Histoire de son pays, au travers de l'art, de la liberté et de l'homosexualité, faisant écho à l'époque moderne. L'interprétation d'Antonina par Alyona Mikhailova aurait pu (du?) lui valoir le prix d'interprétation à Cannes, tant elle parvient à donner vie avec force et subtilité à la femme de Tchaïkovski
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2023
    Le film commence sur les funérailles de Tchaïkovski baignées dans une lumière cadavérique, parfois glauque, parfois laiteuse. Le film nous racontera donc l'histoire d'un amour mort-né, que cette photographie malade figure un peu mieux que des plans-séquence parfois confus.
    Everever
    Everever

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2023
    J’aurais aimé que le film s’interroge sur l’étrange amour de Antonina Miliukova pour Tchaïkovski, un homme qui la haïra et la fuira toute sa vie. Mais cet amour, aveugle, entêté, ne fait pas ici mystère, il n’est en fait que le ressort qui fait fonctionner l’histoire, jamais il n’est questionné : on ne fait que le VOIR. Et pour cause… Par leur célébrité, les personnages ont sans doute été un moyen pour le réalisateur d’attirer le public, car l’enjeu du film est tout à fait ailleurs : dans la seule mise en scène. En dépit du titre (le piège), il s’agit en effet bien plus ici du lyrisme visuel de Serebrennikov que de la pauvre femme de Tchaïkovski et de son époux, l’un et l’autre dépourvus à l’écran de toutes profondeur et complexité. Aucune trace ici du génie de l’Amour (Antonina Miliukova est assommante), ni même, et c’est un comble ! du génie de la Musique (Tchaïkovski passe pour un triste tâcheron mélancolique) . Avec un tel traitement égocentrique du sujet par le réalisateur, qui n’a cherché, dirait-on, qu’à exhiber ses talents de metteur en scène, on ne s’étonnera pas que l’histoire, pourtant tragique, laisse parfaitement indifférent.
    Marika Vialis
    Marika Vialis

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2023
    Film intéressant mais beaucoup de longueurs, trop peu de musique et d'une noirceur remarquable. Dépressif s'abstenir ! Le sujet est axé sur la femme, mais j'aurais souhaité être plus transportée par la musique divine de Tchaïkovski.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2023
    Un amour impossible entre une jeune femme extrémiste dans sa passion amoureuse (Aliona Mikhaïlova) et le célèbre compositeur homosexuel (Odin Biron) magnifiquement filmé et interprété mais souffrant de quelques longueurs.
    Gilles G
    Gilles G

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mars 2023
    Atmosphère sinistre, couleurs blafardes, décors et personnages caricaturaux, j'ai à plusieurs reprises failli sortir. J'aurais dû
    Jipéhel
    Jipéhel

    57 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2023
    Mariage toxique

    Qu’on aime ou pas le cinéaste russe Kirill Serebrennikov, il reste que Leto ou Le Disciple sont de très grands films. Nul doute que ces nouvelles 143 minutes de faux biopic n’ont pas fini de créer la polémique. Russie, 19ème siècle. Antonina Miliukova, jeune femme aisée et apprentie pianiste, épouse le compositeur Piotr Tchaïkovski. Mais l’amour qu’elle lui porte n’est pas réciproque et la jeune femme est violemment rejetée. Consumée par ses sentiments, Antonina accepte de tout endurer pour rester auprès de lui. Soyons clairs : Tchaïkovski, tout le monde le connaît, mais personne ne sait rien de lui. Donc, ce n’est sûrement pas à la vérité historique qu’il faut ici s’attacher, mais à un superbe portrait de femme qui répond à la douloureuse question « un génie peut-il tout se permettre ? »
    Bien sûr, le personnage d’Antonina a bel et bien existé et le scénario nous dépeint une femme passionnée qui s’est brûlé les ailes au contact d’un « soleil » comme ce compositeur considéré comme un monument dans son pays. Le destin de cette héroïne est tragique : aussi incroyable que cela paraisse, elle se retrouve dans des situations terribles et traumatisantes, celles d’une femme victime d’un amour impossible. L’homosexualité n’est presque jamais évoquée dans ce film qui nous décrit ainsi une sorte d’hypocrisie d’une certaine classe dirigeante. Mais le film nous parle à la fois de l’exceptionnelle résilience d’une femme malmenée ou délaissée mais aussi d’une espèce d’amour vampirique, qui engendre et le remords et la tristesse destructrice. L’image est somptueuse, la mise en scène virtuose – en témoignent les deux plans-séquences exceptionnels du début et de la fin -, le montage est nerveux et l’interprétation très inspirée. Un gros regret tout de même, dans un film sur un des plus grands musiciens du XIXème siècle, on n’entend quasiment jamais sa musique… ballot, non ! Une héroïne incandescente dans monde sombre, une histoire d’amour pas comme les autres et une actrice hors du commun.
    Pour trouver son interprète principale, Serebrennikov a vu défiler à peu près toutes les jeunes actrices russes, avant de choisir Alyona Mikhailova,qui trouve ici son 1er grand rôle… et quel rôle écrasant !?! Elle ne quitte pas l’écran et porte le film de la 1ère à l’ultime image. Une découverte envoûtante. Face à elle, Odin Lund Biron, dans le rôle du musicien – auquel il ressemble de manière étonnante -, est également parfait. Quand à la pléthore de rôle secondaires, jusqu’à la moindre silhouette, tout le monde est parfait et très investi dans cette aventure. Un carrousel cauchemardesque déguisé en drame intimiste, somptueusement romanesque, et, malgré ses excès, une nouvelle réussite d’une noirceur magnétique pour le cinéaste russe.
    Juan 75
    Juan 75

    58 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Le film est d'une beauté ravageuse et renversante, la photo est sublime, la direction artistique superbe et la réalisation de Serebrennikov géniale. 2h30 qui passent en un éclair avec des scènes de génie comme la fin par exemple. L'actrice porte le film et son personnage avec une puissance incroyable. Et ce n'est pas facile de rendre ce personnage attachant. Je suis quand même parvenu à m'identifier à son déni et sa rage insensée. C'est aussi un beau film sur ce qu'on appelle l'âme russe et la condition féminine, toutes deux en mauvaise posture hier et aujourd'hui.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2023
    La femme de Tchaikovski est le nouveau film de Kirill Serebrennikov. Antonina, jeune pianiste épouse le célèbre compositeur. Mais l’amour qu’elle porte au musicien n’est pas réciproque. Un drame terrible à la réalisation impeccable mais très convenue. Le réalisateur nous a habitué à plus d’originalité, plus de folies, plus d’émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Quel beau film! Il est rare de nos jours de voir un film qui est tellement beau à regarder et écouter qu’on peut aller le voir juste pour le plaisir esthétique.

    Du début à la fin, l’atmosphère, l’image, sont captivantes.

    Il faut également noter l’immense qualité du jeu d’acteur, notamment les deux personnages principaux, qui sont magnétiques.

    Au delà de ça, l’appréciation de ce film dépendra peut-être de votre familiarité avec la vie de Tchaikovsky (ce film est très fidèle à la réalité, avec quelque libertés interprétatives), et avec la connaissance de la langue russe (les sous-titres sont souvent très mauvais, et beaucoup de nuances et de subtilités de langue y sont perdues).

    Comme dans Eugénie Grandet, un film sur le premier amour d’une jeune femme, pur et naïf, qui se retrouve brisé par le destin et les circonstances de la vie.
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mars 2023
    Après l’atroce « Fièvre de Petrov » (qui m’avait fait claquer mon strapontin de bon matin à Cannes il y a deux ans) et le surcoté « Leto », le camarade dissident Serebrennikov accouche d’un film qui ressemble à une commande d’état volontairement prise à contresens pour raconter ce que l’histoire officielle cache en secret honteux : Tchaïkovsky donc, s’est marié pour couvrir publiquement son homosexualité, et a haï cette femme, qui ma foi avait l’air d’en redemander sans que l’on comprenne bien pourquoi après deux heures vingt. A vouloir être versatile et ambivalent (soi disant un portrait féministe + un film masculin sur l’homosexualité), Serebrennikov fait chou blanc : qui est cette femme? D’où vient-elle, que veut-elle? Est-elle une musicienne douée qui vit dans l’ombre? Chez le cinéaste russe, c’est une silhouette crispée dont la neurasthénie est montrée comme un phénomène ontologique chez la femme au bord de la crise de nerfs ; elle divague les yeux perdus et la mâchoire serrée. Cette insuffisance morale et psychologique créé surtout une peinture au bord de la misogynie ; et pourtant ce personnage n’est pas non plus un monstre ni une figure ambigue, juste une pauvre femme fantôme dont l’âme n’intéresse jamais le cinéaste, quand Tchaïkovsky, lui, est fade et inepte.

    Cet accident (ou cette volonté mal fagotée) de démystifier la figure d’une Russie élitiste en un spectacle de chiffons a de quoi susciter bien des questionnements, surtout que Serebrennikov fait son chien fou avec sa caméra, comme d’habitude, mais sans ironie, valsant mollement autour de personnages creux comme des carafes. Epate stylistique plus contenue que d’habitude, certes (les affres académiques du film à sujet historique), mais l’artifice des brumes et des lumières blafardes enrobées d’incessants mouvements d’appareil et de plans-séquences pour faire « fresque intime » tourne au ridicule. Rien d’incarné dans cette reconstitution plate qui n’est pas loin d’évoquer les irrécupérables tentations de Guillermou et ses portraits de compositeurs (« Il était une fois Jean-Sébastien Bach » en tête), voire une esthétique impersonnelle et métallique de production Netflix.

    Pire encore, cette tendance à commencer ou à finir toutes les séquences par un point de vue zénithal ou des mouvements en plongée contient une arrogance bien mal placée ; Serebrennikov a l’air de vouloir jouer au regard de Dieu bien trop souvent pour qu’on ne le suspecte pas d’une prétentieuse position de cinéaste-démiurge, observant hors-sol la pourriture sociale qui se propage (scènes de femme folle, d’amputés, de laissés-pour-compte). Mais ce spectacle qui littéralement « prend de la hauteur » est d’une ineptie dialectique et politique improbable, qui commence par le choix indéfendable d’une bande-son nullissime (le rejet de la nation?).

    Que la musique soit la première victime d’un film qui brode autour (même si le musicien n’est pas le sujet), est une erreur de goût irrévocable, qui assassine tout d’un coup : l’image, l’atmosphère, la direction artistique, les acteurs, tous broyés dans un à-plat psychologisant du pire effet. Quand Tchaïkovski se met au piano et improvise des septièmes parallèles chromatiques pour suggérer la folie qui s’immisce, on se dit qu’on a bien fait de passer par le Conservatoire. Finissons d’appeler un chat un chat : les froufrous d’Antonina Miliukova et la barbe du pauvre Tchaïkovsky trempent dans la soupe d’un bon vieux nanar soviétique.
    ederrenak
    ederrenak

    5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Film long et ennuyeux, seulement rendu intéressant par les costumes restituant la Saint-Pétersbourg des années 1880. Difficile de se passionner pour l'héroïne de ce film, éphémère épouse de Tchaïkovski, que celui-ci a épousé pour faire taire les rumeurs concernant son homosexualité et toucher la dot dont il avait besoin.
    Qu'est ce qui a bien pu intéresser Serebrennikov dans ce personnage sans relief, pas même tragique, qui s'obstine à aimer un homme qui lui est indifférent voire hostile ? Il ne se passe pas grand chose entre le compositeur et sa femme, et leur relation malaisante va vite se limiter au paiement d'une pension mensuelle, ce qui n'a rien d'exaltant sur le plan cinématographique.
    Dans ces conditions, quel est l'enjeu de ce récit, de cette histoire de non-amour, qui du point de vue de l'action dramatique est mince comme un post-it ? Tout au plus un prétexte à une mise en scène maniérée, se complaisant dans des décors minimalistes, des couleurs froides et des longueurs dignes d'un voyage en transsibérien.
    Les amateurs de la musique de Tchaïkovski seront déçus, car elle ne se fait guère entendre. Les amoureux de Saint-Pétersbourg ne seront pas davantage comblés car on ne voit aucun extérieur (faute de moyens ou d'autorisation de tournage en Russie ?).
    Bref la mise en scène léchée et la méticulosité un peu fétichiste des costumes ne suffisent pas à soutenir l'intérêt du spectateur, qui en vient rapidement à penser que la femme de Tchaïkovski ne méritait pas de se voir consacrer un film long métrage.
    kaori3
    kaori3

    15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2023
    ce film est très noir, cru, tout est dit mais sans vraiment l'être... On ne sait pas vraiment s'il faut la plaindre ou la détester d'être restée avec lui....
    Vikaly
    Vikaly

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Film surprenant et original. Le compositeur et sa musique sont vus à travers la vision hallucinée de son épouse, qui terminera, du reste, ses jours dans un asile psychiatrique. Pendant tout le film, on ressent la tension de l'amour obsessionnel et étouffant qu'elle voue à son mari et qui, dans la réalité, effrayera Tchaïkovski. L'entourage du compositeur essaye de lui faire comprendre petit à petit la raison de l'indifférence de son mari, mais elle refuse d'admettre la réalité et la séparation, et finalement réinterprètera ce qu'elle peut comprendre de l'homosexualité de son mari, à travers des visions délirantes de corps masculins nus et dansants. La musique de Tchaïkovski est aussi traitée de manière originale, puisque la plupart des pièces sont surtout jouées au piano par sa femme qui les réinterprète chaque fois par des improvisations folles. La scène où elle joue de manière lancinante une même note comme une prière ou une litanie à l'amour de son mari, avant qu'on vienne saisir son piano, est aussi remarquable. Notons, enfin, le soin apporté à la reconstitution des costumes et de l'atmosphère décadente de la société aristocratique russe de cette époque. L'insistance du cinéaste sur la misère du peuple, les corps difformes et la boue omniprésente s'inscrivent bien dans les visions délirantes de cette femme.
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