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Artriste
114 abonnés
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5,0
Publiée le 4 novembre 2024
Avec Flow, Le Chat Qui N'Avait Plus Peur De L'Eau, Gints Zilbalodis réalise tout simplement un chef-d'œuvre du cinéma d'animation coproduit par la Lettonie, la France et la Belgique. L'histoire nous fait suivre Flow, un chat qui se réveille dans un univers envahi par l'eau qui ne cesse de monter à vue d'œil, où toute vie humaine semble avoir disparu. Il parvient alors à trouver refuge sur une embarcation de fortune avec un groupe d'autres animaux. Ensemble, ils vont tenter de survivre à cette submersion. Ce scénario empreint de poésie est totalement captivant à visionner tout du long de sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. Il nous plonge dès les premiers instants dans ce monde ou ce petit matou va vivre une odyssée pleine de péripéties avec ses acolytes à deux et quatre pattes qui sont dans le même bateau que lui. Le récit est d'une grande beauté car il met en avant l'adaptabilité face à ce défi mortel que le petit groupe va devoir surmonter via l'entraide inter-espèces. Le métrage évoque aussi par ce phénomène climatique les problèmes écologiques sans venir le ternir avec une morale. On s'attache immédiatement à Flow et ses compagnons pour qui l'on ressent beaucoup d'empathie. On craint pour eux qu'un malheur survienne et on est heureux de les voir surmonter les obstacles qui se dressent devant eux. Ces boules de poils et de plumes sont tout simplement adorables. Elles entretiennent des relations bienveillantes et se comprennent à la faveur de leurs langages corporels et de leurs langages animaliers. Car oui, l'une des spécificité du titre est qu'il ne comporte aucunes paroles humaines. Pour autant, on comprends tout de leurs interactions grâce au fabuleux travail sur le comportement hautement authentique de ces différentes espèces. Leurs échanges, entre méfiance et tendresse, procurent de nombreuses émotions fortes très touchantes. Sur la forme, la réalisation du cinéaste letton s'avère extrêmement qualitative. Sa mise en scène est très fluide avec une caméra toujours en mouvement captant chaque instant important. Surtout, elle évolue dans un univers sublime. La direction artistique est singulière et comporte sa propre patte avec son esthétique de type aquarelle. L'allure des animaux est très mignonne et les environnements naturels sont d'une grande beauté. Esthétiquement, le film est une véritable ode à la faune et la flore. Ce magnifique visuel est accompagné par une très jolie b.o. dont les compositions collent parfaitement à l'action. Ces dernières sont tantôt douces, tantôt inquiétantes lorsqu'un danger pointe à l'horizon. À noter également le travail minutieux sur les bruits et les sons environnants. Cette aventure s'achève sur une fin à la hauteur venant mettre un terme à Flow, Le Chat Qui N'Avait Plus Peur De L'Eau, qui, en conclusion, est une œuvre familiale remarquable devant absolument être admirée.
Voici un film d'animation qui ne ressemble à aucun autre.
Le "héros" du film est un chat qui ne parle pas, et n'a pas de nom. Ce rejet de l'anthropomorphisme, usuel dans le monde de l'animation, est déjà en soi un profond gage d'originalité.
La parti-pris naturaliste de la narration est ainsi captivant : nous vivons la soudaine montée des eaux exactement dans les mêmes conditions que notre héros-chat. Ses rencontres, ses découvertes et ses aventures deviennent les nôtres. C'est toute la magie du scénario de partir de situations très réalistes pour que les développements ultérieurs nous paraissent naturels.
La direction artistique du film est incroyablement inventive, dans un style qui pourra rappeler celui de certains jeux vidéos à ceux qui les pratiquent. Si cette esthétique ne vous dérange pas, alors vous allez vous régaler : les paysages et les architectures sont splendides, alors que la caractérisation des animaux qui accompagnent notre chat dans son périple est délicieusement précise (mention spéciale au lémurien kleptomane).
Les gestes naturels des animaux sont parfaitement rendus par l'animation. Leur comportement par contre relèvent en grand partie de l'humain et c'est tout l'intérêt du film : donner à voir une leçon morale de cette fable par ailleurs somptueusement illustrée.
Ce film d'animation bénéficie d'une vraie mise en scène et ses techniques de rendus de matière (le traitement de l'eau !) sont les plus beaux que j'ai jamais vu au cinéma.
A ne pas rater, quelque soit votre âge. Flow est une odyssée captivante, qui place son réalisateur Gints Zilbalodis parmi les très grands de l'animation.
C'est le premier film que je vois réalisé entièrement en animation 3D sur le logiciel Blender. C'est un film qui m'a fait tellement rêvé de pouvoir un jour réaliser un film comme celui-ci. Mais donc pendant les 20/30 premières minutes, j'ai davantage analysé la 3D au lieu de suivre l'histoire. On sait que dans l'animation 3D, ce qui demande le plus de puissance et les rendus les plus longs sont les effets de particules, de végétations qui bougent, comme l'herbe ou les feuilles, car ce sont des millions d'informations par seconde mais le plus dur évidemment c'est les simulations d'eau. Et qu'on se le dise, Blender n'est pas encore capable aujourd'hui de faire de l'eau comme dans le film, c'est pour cela comme c'est écrit dans le générique, que l'équipe du film a utilisé des "physical adds on", donc une amélioration du logiciel avec un programme ajouté et en l'occurrence ici, pour tout ce qui est physique, donc particulièrement l'eau et les feuilles j'imagine. Mais malgré cela, on voit qu'il y a une volonté d'économiser les temps de rendus en laissant totalement fixe l'herbe et les hautes herbes dans la plupart des plans, alors que les feuilles des arbres bougent. Mais c'est totalement normal et le spectateur lambda ne verra pas ces petits détails. Un film comme Transformers le commencement est en théorie plus facile à rendre, car ce ne sont que des polygones, des formes géométriques simple. Mais on voit aussi que sur les arbres, il n'y a que ceux de devant qui sont animés et pas ceux au fond. C'est aussi pour cela que je trouve l'animation 3D fascinante, c'est un travail de titans et on utilise des techniques pour gagner du temps de travail et de rendus. Comme en animation 2D où les détails en fond sont beaucoup moins détaillés, c'est le même principe. Le seul défaut du film, même s'il pourrait ne pas en être un, c'est qu'on a pas d'explication sur la situation dans laquelle se retrouve Flow, pourquoi l'eau est monté et pourquoi spoiler: elle redescend à la fin du film .spoiler: À chacun son interprétation mais en tout cas, au début du film, j'ai pensé au réchauffement climatique, pour nous mettre à la place des animaux, que la nature reprend ses droits face aux constructions humaines que l'on va voir au cours du film.
De plus, le film est très touchant mais aussi et surtout reposant, on a aucune musique qui part trop vite, on écoute avec plaisir les bruits du bateau qui flotte sur l'eau, le bruit du vent dans les feuilles et bien-sûr des animaux en particulier de Flow. Et pour finir, visuellement, on a aussi ce côté reposant. On a quelques plans qui sont absolument magnifiques avec le soleil en fond un peu à la Makoto Shinkai.
Je suis étonné de la critique dithyrambique et unanime pour ce dessin animé qui est certes intéressant par la symbolique véhiculée (plus d’humains sur Terre, plus de langage et l’entraide rendue nécessaire dans l’adversité), mais qui pâtit de nombreux défauts. L’équilibre était difficile à trouver (et à mon sens il ne l’a pas été) entre la mise en scène d’animaux sans anthropomorphisme et la vraisemblance du scénario). Les animaux finissent par avoir des comportements humains (tenir le gouvernail par exemple). Les dessins des éléments naturels sont beaux mais les animaux paraissent en carton-pâte.
Flow est un film d'animation sans dialogues audacieux où on est immergé dans un univers surprenant où les animaux tentent de survivre à une eau menaçante. Flow marque par sa beauté et son réalisme de ces animaux dans ce monde inconnu. Film d'animation à découvrir.
Beau et intelligent. À ne manquer sous aucun prétexte. L'alliance entre les personnages finalement assez rustiques esthétiquement et la beauté de l'environnement, et surtout l'incroyable texture de l'eau rendent l'ensemble proprement magique
Wahou ! quelle aventure ! plongé complètement dans un monde aux 1001 et dangers, inconfortable. Un monde où l'eau envahit tout, deracinant les arbres, recouvrant les installations, difficile pour nos amis à quatre pattes de survivre mais si chacun peut apporter son savoir.... En plus d'une imagerie à couper le souffle, d'un soin apporté à chaque brindille d'herbe, à chaque nuance du ciel, une magnifique leçon de tolérance, de paix, de solidarité pour une histoire dépourvu de la moindre parole. Peut-être le film ne sait pas vraiment comment finir son histoire, mais quel émerveillement cela fut
De la poésie. De l'acceptation de l'autre et de sa compréhension. De la solidarité dans un monde devenu invivable. C'est cela Flow. C'est une leçon de vie.
Très joli voyage sans paroles. Petite fable très esthétique sur l'amitié, la force des valeurs et du sacrifice. Il y a de-ci de-là des petites touchent de mignonnerie youtube, mais bien dosées pour ne pas gâcher l'immersion du récit. C'est comme un rêve.
Extraordinaire....d'une beauté visuelle époustouflante... terriblement émouvant, attendrissant...le travail sur l'attitude et la posture des animaux est juste incroyable.... couleurs, lumière, musique, prises de vue, tout est magique. Un bijou qui marque l'histoire de l'animation....
C'est rare que je critique un film que je n'aime pas. Ici, on a un groupe de mammifères qui tente de survivre dans un monde où la présence humaine est fantomatique - bateau, chapelle en haut d'un sommet, ruines - mais sert de refuge aux animaux non-humains. OK pour cette idée. A partir de là ça vrille. Les animaux, d'abord adversaires, font l'expérience d'épreuves, parfois tirées de la Bible, pour apprendre à vivre ensemble. Des mammifères (chat, chiens, loutre (?), marsupial) font la rencontre d'un oiseau, ils font l'expérience de la méfiance, de l'amitié, des conflits et des réconciliations, inter-espèces et intra-espèces. Leurs expressions, leurs mouvements, sont censés fidèles à ceux des animaux réels, mais sont en fait modelés sur les comportements humains, y compris dans l'ironie dont ils peuvent faire preuve. Alors que l'on sait que certaines espèces sont sociables, d'autres solitaires, d'autres agressives, d'autres arrogantes, etc., on a ici un groupe qui prend une "leçon de vie" totalement déconnectée, et spoiler: finissent par vivre tous ensemble. Enfin pas tous... les 4 individus principaux, sachant que les non-mammifères sont promis à la mort et l'indifférence.
Je veux bien que des films pour enfants soient peu plausibles et pas réalistes, mais du moment qu'ils restent cohérents ! Ici, aucune cohérence, je ne sais pas ce qu'on a voulu nous raconter. Si l'histoire est métaphorique, on aimerait comprendre de quoi elle est la métaphore ! Le scenario semble écrit par une IA a qui on a demandé "UNE SUITE DE PÉRIPÉTIES ENTRE ANIMAUX AVEC UNE TOUCHE DE SPIRITUALITÉ CHAMANIQUE". Quant à l'animation, elle aussi semble parfois générée par IA, tant les transparences, les profondeurs, les dimensions semblent hasardeuses. La mer n'est pas fluide, elle est élastique. Pour un film aquatique c'est problématique. Ah si, quand même, je dois reconnaître qu'il y a de beaux décors, un peu comme dans Vaiana ou Les enfants de la Mer. Mais c'est pas suffisant pour moi