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Cathare6
15 critiques
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5,0
Publiée le 20 novembre 2024
Préparez-vous à un voyage sensoriel unique ! Oubliez tout ce que vous savez sur les films d'animation ! Flow, le chat qui n’avez plus peur de l’eau est une expérience cinématographique unique qui repousse les limites du genre. Un récit d'une intensité émotionnelle rare, à miauler de plaisir ! Dans tous les festivals où il dévoile le bout de ses moustaches (Cannes, Annecy, Ottawa, Melbourne…), Flow séduit public, jurys et critiques, avec 11 prix à travers la planète. Le film du letton Gints Zilbalodis (prodige de la 3D à seulement 30 ans) met en scène un adorable chat se réveillant dans un monde où l’humanité semble s’être évaporée. Débute alors une odyssée épique célébrant l’entraide, la force du collectif et magnifiant la nature aussi inhospitalière soit-elle. Le réalisateur nous entraîne, sans un mot, dans son récit trépidant et son esthétique enchanteresse. Les paysages sont à couper le souffle, les animaux à croquer. Mais ici nous sommes aux antipodes de Disney. Pas de chansons mièvres ou de musique aux violons sirupeux, ici les animaux ne parlent pas, mais se regardent et interagissent. Ici les animaux vivent… en animaux. Ici pas de voix off pour nous expliquer les tenants et les aboutissants ; les paysages majestueux, la dynamique d’une réalisation inspirée, la beauté enivrante de l’image, les plans-séquence, les mouvements de caméra, tout concourt à nous amener dans un voyage onirique, dans un tourbillon émotionnel. En cette année 2024 le cinéma d’animation aligne les pépites, et ce film en est un nouvel exemple. Un film somptueux, au graphisme sublime, poétique et choc. Sans personnages humains et sans dialogues, Flow révolutionne le cinéma d’animation. Il y aura un avant et un après Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau.
Premier constat et sans doute le plus flagrant est l'importance, pour ne pas dire l'omniprésence du tout numérique. A ce point ce n'est plus numérisé c'est pixelisé. Le constat est constant et touche tous les animaux, résultat les plans larges sont de toute beauté, riche de ses décors qui font un voyage autour du monde, mais dès que les plans se resserrent on est gêné par ce numérique qui arase toute dimension organique. C'est d'autant plus décevant que c'est antinomique alors même que la volonté d'être hyper réaliste dans la zoologie ou son naturalisme est annoncée. Par là même quelques passages laissent perplexe,... SPOILERS visitez site !... Par contre le panel d'animaux est aussi malin qu'universel, aux caractères singuliers et tout aussi universels ce qui permet aussi un parallèle avec nous, humains, face à l'adversité. Ainsi dommage que le surréalisme arase l'objectif premier et, surtout, que le pixel parasite le visuel mais l'aventure est très belle, l'émotion reste au rendez-vous avec une belle créativité dans la mise en scène notamment dans le mouvement "caméra". A voir. Site : Selenie.fr
Je l’ai trouvé très poétique et une belle histoire d’amitié, de confiance, de cohabitation dans la différence. Les dessins sont très doux et ça fait du bien un peu de beauté sans paroles.
Rien de surprenant finalement dans le fait d'avoir dû attendre un métrage indépendant tout droit venu de Lettonie pour nous offrir un spectacle dont l'ampleur évocatrice soit à la hauteur de nos espérances cinéphiles.
Quand la chance de pouvoir se passer du studio aux grandes oreilles et que les limitations budgétaires libèrent l'audace, la créativité et la portée thématique.
Lorsque le choix d'enlever les mots en dit tellement plus.
Quand le récit se penche sans efforts sur la complexité de la vie, sur la reconstruction d'un cercle dans lequel au-delà des préconceptions, trouver sa place dans le groupe n'est pas chose aisée.
Quand le choix est fait de visser la caméra à hauteur de protagonistes : elle rampe, plonge, vole, regarde de haut, regarde de bas, se refusant toute omniscience, comme c'est pourtant devenu la norme dans les productions animées (Marveleries y compris.)
Jamais la quête, quasi-maladive du photoréalisme n'a pu sembler aussi vaine lorsqu'on peut laisser nos yeux s'immerger dans de telles propositions visuelles et tant l'eau, ici, en plus d'être palpable, donne autant à ressentir.
Le doute m'a submergé quant à la BO, une fois n'est pas coutume, si Newmannienne par moments !
Finalement, quand le talent est au service du vrai, on ne peut que pouffer devant la comparaison entre Flow et la bande-annonce proposée en amont de visionnage : le summum du vrai-faux pour le coup (Mufasa).
Pensée émue pour les quitteurs de salle précoces, qui n'ont pu recevoir la dernière proposition douce-amère du métrage en fin de générique.
un film poétique sur l'acceptation de l'autre et de la différence (dans ce film les différentes espèces animales) et de l'adaptabilité de la nature en changement. magnifique
Quelle merveille ce film! C’est un chef d’œuvre d’animation qui est autant pertinent pour les petits que pour les grands. Courez y avec ou sans enfants. Je pense vraiment qu’il s’agit là d’une pépite à vivre dans une vraie salle de cinoche! Magistral!
je ne sais pas trop par où commencer et d'ailleurs ce dessin animé commence, on ne sait pas trop où. C'est extrêmement compliqué de rentrer dans une histoire quand la narration ne donne aucun élément du passé. c'est très compliqué car non seulement dans ce scénario. on ne sait pas qui est ce chat, d'où il vient, ni dans quel monde il vit. on en apprendra malheureusement pas beaucoup plus jusqu'au générique de fin. Et du coup comment peut-on se projeter dans une progression de l'histoire si dès le départ on ne sait pas où elle commence. Dans une forêt, ok, mais ça s'arrête là, c'est maigre. d'où vient toute cette eau ? on ne le saura pas. pareil pour le personnage principal, d'où vient ce chat? quel est son histoire? On ne le sait pas non plus. soit c'est moi qui ai raté quelque chose. soit c'est le scénario qui a omis beaucoup d'éléments essentiels pour créer du contraste dans la progression de l'histoire des personnages qui est plutôt légère..... bref c'est beau, mais on ne sait pas où on est. Presque une histoire sans histoire dans tous les sens du terme. était-ce ça l'idée ????
Très beau film. Très émouvant et drôle malgré l'absence de parole. Les animaux ont tous leur propre personnalité et on apprend à les aimer au fil de l'histoire. Mon fils de 4ans a beaucoup aimé et était triste pour certains d'entre eux, sans spoiler. Ça m'a permis de lui expliquer le réchauffement climatique et ses dégâts. Top.
J’ai un peu de mal à comprendre l’engouement des critiques pour ce film. Certes il est poétique et plutôt joli mais le scénario est un peu opaque (surtout la fin), le graphisme est un peu pixelisé sur grand écran et les personnages animaux un peu caricaturaux. Je dirais que c’est plus un film pour enfants, ce qui n’est pas déshonorant loin de là.
Palme d'or de l'année ciné (avec Emilia Peréz). Un film d'une beauté, d'une douceur, d'une gentillesse, d'une bienveillance inouies. L'auteur a tout créé , script, imagerue, musique, et il est un créateur de génie. Sans un seul mot il transmet des milles de nuances de sentiments et d'émotions. Visuellement et esthétiquement c'est une pure merveille. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Allez le voir, c'est magique, c'est du vrai cinéma.
Film d'animation très beau mais qui à mon avis pourrait être angoissant pour les plus jeunes ou les éco anxieux. Est-ce que cela pourrait amener à une prise de conscience du danger imminent et à un passage à l'action...J'espère
Certainement le plus beau dessin animé vu depuis très longtemps, et surtout une merveille de poésie, qui peut faire rêver les petits mais aussi les adultes.