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    Ni Chaînes Ni Maîtres
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    226 critiques spectateurs

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    Léo Mazel
    Léo Mazel

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2024
    Cette plongée historique au cœur du système esclavagiste d’une colonie française est très réussie. La combinaison film historique/film d’action fonctionne à merveille. Si certaines scènes d’action s’éloignent certainement du réalisme, cela se tient très bien. Ibrahima Mbaye et Camille Cottin campent des personnages très réussis et les images sont très belles, pour souligner ce passé effroyable.
    pap bodge
    pap bodge

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2024
    Très beau film. L'esclavage est et restera toujours une tache sombre de notre histoire commune. J'ai bien aimé le côté humain avant-gardiste de certains des protagonistes. Joli film!
    alchimissste
    alchimissste

    13 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2024
    Rare sont les films français sur l'esclavage, celui-ci ne se déroule pas exactement en France, mais a l'île Maurice, au moment où l'île était une colonie de la France.
    J'ai aimé :
    - de grands acteurs : Ibrahima Mbaye étincelants, Camille Cottin dans un rôle inhabituelle crève aussi l'écran, sans compter sur l'imposant Benoit Magimel
    Je n'ai pas aimé :
    - il y a coté mystique , les esprits, cela me rappelle la série sur amazon " the underground railroad"
    - comme la série énoncée plus haut, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs
    .
    Film intéressant qui invente rien et n'innove pas le genre, mais qui a le mérite d'exister, car c'est un contexte francophone et cela change par rapport aux productions américaines.

    Ma note 11,5/20
    evariste75
    evariste75

    161 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    Le thème est intéressant et louable, de bons acteurs, mais, techniquement, quelque chose cloche. Un certain voyeurisme sanguin osent rend le film à peine supportable. Le déroulé du film est confus, et très lent, on ne comprend pas qui est qui, qui fait quoi, qui va où... L'ennui m'a gagné...
    Solène
    Solène

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2024
    Film lourd de sens qui mérite d’être regardé. Il permet de faire perdurer la mémoire d’un passé douloureux qui ne doit pas être oublier.
    Fiers R.
    Fiers R.

    111 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2024
    Les œuvres revenant sur l’esclavagisme et de la traite des Noirs durant des siècles sont plutôt l’apanage du cinéma américain avec certaines titres chocs et mémorables que l’on connaît, passées à la postérité. De l’incontournable « 12 years a slave » au chef-d’œuvre « Django Unchained », les exemples sont assez nombreux. Il semble y avoir un véritable tabou ou déni du cinéma français envers ce sujet auquel la France a pourtant tout autant participé ou été complice que son cousin d’outre-Atlantique. Cela aboutit à une zone vide et totalement inexploitée pour les cinéastes tricolores si on excepte la sympathique comédie de Fabrice Eboué, « Case départ ». Un terrain que Simon Boutaïrou va investir avec une première œuvre d’une incroyable maîtrise à tous niveaux et qui mérite les éloges.

    En premier lieu, il faut reconnaître au cinéaste débutant une mise en scène impressionnante bien aidé par les sublimes paysages de l’île Maurice, magnifiés dans des décors évitant la carte postale pour nous plonger au cœur de l’île. Sa caméra occupe l’espace comme jamais que ce soit dans des plans larges d’une beauté à couper le souffle ou dans d’autres plus resserrés mais tout aussi magnétiques. La photographie est également exemplaire et s’offre dans toute sa splendeur aussi bien lors de séquences diurnes dans la jungle ou sur les plages que dans des scènes nocturnes dont la confection touche au sublime (le combat final entre les esclaves et leur traqueuse). Boutaïrou sait toujours où placer sa caméra et il propose une mise en scène formellement somptueuse mais aussi adaptée à son sujet et à la forme qu’il prend : le film de traque.

    Car oui, « Ni chaînes ni maîtres » devient vite un film de traque, un survival sous tension où l’on suit tour à tour les esclaves fuyards et celle qui les poursuit avec ses fils, la fameuse Madame La Victoire incarnée par une Camille Cottin très convaincante et dans un contre-emploi méritoire. On est totalement captivé par cette course-poursuite en pleine nature où séquences mouvementées alternent avec d’autres permettant de mieux saisir les personnages par petites touches. Le film n'est cependant pas qu’un vulgaire film d’action avec en toile de fond l’esclavage. Le premier acte qui pose les enjeux et le contexte historique démontre bien le tournant où la bêtise esclavagiste se retrouve face à l’incursion de la philosophie des Lumières qui fustige cela. Le propos se pare de nuances mais l’évidence reste, on s’est rendu coupable d’une barbarie sans nom au nom du profit, de la folie humaine et d’une Église que cela arrangeait bien. Concis et passionnant sur le sujet, le film est limpide et efficace sur le sujet et ces considérations historiques n’entravent jamais le souffle épique de cette œuvre ambitieuse. Au contraire, elles le nourrissent.

    Tout n’est jamais parfait et on pourra trouver deux petits défauts à « Ni chaînes ni maîtres ». Le premier est qu’après cette cavale qui dure une bonne heure et nous happe sans peine, le dernier acte fait un peu retomber le soufflé. Mais un dernier plan magistral et magique, lourd de sens, vient terminer le film en beauté. L’autre souci, un peu plus conséquent, est d’avoir voulu insérer un côté fantastique, ésotérique davantage même, issu des croyances de l’île de cette époque. Ce soupçon d’étrange introduit dans le script ne sied pas bien au long-métrage et ne lui apporte au final pas grand-chose. Hormis ces quelques petites réserves, voilà une première œuvre de grande qualité sur un sujet rarissime en France et qui le prend à bras le corps tout en nous scotchant à notre siège avec l’aspect course-poursuite : plus que prometteur.

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    Désiré KT
    Désiré KT

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2024
    Apporte un autre regard, une appréciation de la condition de l'esclave noir. Lui redonne sa dignité.
    Gonzague Steenkiste
    Gonzague Steenkiste

    8 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2024
    Si l'intention de présenter l'esclavagisme français est louable, d'autant que peu de cinéastes ont parlé de cette triste page de notre histoire, on peut réellement se poser de nombreuses questions sur le récit et la forme du film.
    Avec un tel sujet, comment louper un film?
    M'ayant bien ennuyé pendant les trop nombreuses et longues courses-poursuites faisant le corps du film, je n'ai cessé de me poser la question.
    L'intrigue est bien mince, pourquoi pas, vu le contexte historique qu'il aurait fallu développer tant il est passionnant et si peu enseigné.
    On est en 1759 dans l'île Maurice à l'époque française.
    Pourquoi ne pas avoir construit le film autour de la description de ce qu'était une fabrique de canne à sucre, de comment était établi l'organisation autour de l'exploitation (dans tous les sens du terme)
    Les personnages sont intéressants, mais ils ne sont pas assez renseignés psychologiquement pour nous intéresser.
    Certaines scènes sont très réussies comme celle ou le héro du film doit réciter une page de la création dans la bible.
    On enseignait alors aux noirs qu'ils avaient été crées le cinquième jour de la semaine comme les animaux, alors que les maîtres, blancs, eux avaient été crées le 6ème jour à la fin de la création du monde par Dieu.
    Hélas ces renseignements historiques aussi importants pour comprendre l'origine de l'esclavagisme (une justification religieuse trahie) sont trop vite passés pour montrer des scènes de violences physiques insupportables à regarder.
    Les violences physiques finalement semblent plus dures que le contexte d'assertivement.
    C'est pourtant lui, que le réalisateur aurait dû rendre le plus insoutenable.
    La condition humaine réduite en esclavage aurait dû être présentée comme plus dure que l'expérience de la vie elle-même.
    La caméra à l'épaule essaie de rendre la tension pendant les traques mais tout cela rend encore une fois le film difficile à regarder.
    Heureusement reste le quart d'heure de la scène finale, qui lui, vaut de supporter les une heure trente du film.
    Une vraie réussite, mais qui arrive un peu tard.
    Dommage.
    unetrehumain
    unetrehumain

    15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    Bon film, belle fin. Gros point bonus sur la spiritualité aborde de différent pays d'Afrique. Ce qui change des autres films "basique" sur l'esclavage. Peut être un peu long et les personnages pas assez attachants.
    cortomanu
    cortomanu

    77 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    Un film sur un thème fréquemment visité au cinéma. Il réussit à se démarquer par un souffle et une ambition renouvelée. La photo, le caractère en partie onirique ajoutent de la densité à des personnages dont chacun apporte sa spécificité à l'histoire. Mérite d'être vu.
    Beberto88
    Beberto88

    45 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    Épouvantable. Acteur mauvais avec mention spéciale pour Camille Cottin. On est sur qu'elle est actrice?
    C'est vraiment dommage le sujet peu traité dans le cinéma français était intéressant mais on apprend rien ...
    Noah CALABRO
    Noah CALABRO

    17 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2024
    Le film est très bien fait. Film historique vous apprendra la vraie histoire de Mme Victoire. La fiction bazze sur une vrai triste réalité et bien réalisé ce pendent le mon imaginaire du personnage principal est pas très compréhensible. Pour finir la fin je ne l'ai pas bein comprises. car il ce passe spoiler: l'inverse de ce que on pense
    Zola Ntondo
    Zola Ntondo

    21 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2024
    Ni chaînes ni maîtres, réalisé par Simon Moutaïrou, est un film profondément ancré dans les thèmes de la liberté et de la résistance face à l’oppression. À travers une narration dense et inspirée, le film explore des questions intemporelles de justice sociale et de dignité, plongeant le spectateur dans une réflexion sur les luttes qui ont façonné — et continuent de façonner — notre monde.

    Le scénario, signé Moutaïrou, met en scène des personnages humains et touchants, écartelés entre leurs idéaux et les dures réalités d’une société répressive. La narration évite les stéréotypes, construisant une histoire qui mêle symbolisme et émotions brutes, tout en offrant des dialogues à la fois poétiques et ancrés dans la réalité. Moutaïrou parvient à nous faire ressentir le poids des choix moraux auxquels sont confrontés les personnages, sans jamais les réduire à de simples héros de la révolte. Cette complexité donne à l’histoire une profondeur rare et confère une vérité à chacun de leurs gestes.

    Les performances des acteurs viennent solidifier cette intensité. Le personnage central, incarné avec justesse et retenue, incarne à la fois la détermination et les doutes qui accompagnent les grands combats. Le casting, divers et subtil, parvient à rendre chaque personnage crédible et nuancé, évitant les excès d’émotion tout en suscitant l’empathie du spectateur. Les acteurs travaillent en silence et en regards, ajoutant une dimension intime qui amplifie l’impact de chaque scène.

    La direction artistique de Ni chaînes ni maîtres est également soignée sans être flamboyante, permettant au spectateur de s’imprégner de l’atmosphère de l’époque. Les décors et les costumes, bien que sobres, sont d’une précision évocatrice, renforçant l’immersion sans jamais voler la vedette à l’histoire elle-même. La cinématographie alterne entre des prises de vue panoramiques qui capturent l’ampleur des événements et des plans serrés qui révèlent la profondeur des émotions individuelles, créant une dynamique visuelle qui soutient le propos du film.

    Quant à la bande sonore, elle accompagne parfaitement l’histoire sans en faire trop. Le mélange de compositions originales et de musique traditionnelle donne au film une dimension émotionnelle puissante, qui amplifie les moments de tension et souligne la solennité des moments de libération. La musique devient ainsi un fil conducteur, renforçant les thèmes sans jamais les surligner.

    Enfin, le message du film est résolument actuel. Ni chaînes ni maîtres ne se contente pas de regarder vers le passé ; il questionne notre présent et rappelle que les aspirations à la justice et à la liberté sont toujours vivantes. Moutaïrou utilise l’histoire pour éclairer des enjeux contemporains, invitant le spectateur à réfléchir sur la nécessité de rester vigilant face à toute forme d’oppression.

    En somme, Ni chaînes ni maîtres est un film profond, qui mêle beauté discrète, narration réfléchie et engagement idéologique. C’est une œuvre qui pousse à la réflexion sans chercher à imposer un message simpliste. Pour ceux qui sont sensibles aux récits de lutte et de quête d’équité, ce film offre une expérience marquante, et rappelle que la liberté est un combat qui ne cesse jamais vraiment.
    Thierry NAGO
    Thierry NAGO

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2024
    Un film profond, haletant à l'esthétique et à la narration exceptionnelles.
    Il nous interroge encore sur le droit à la liberté, le droit d'être de l'individu, des peuples et des nations. Et de l'humanité de l'être humain...

    Magnifique !!!

    Bravo !!!
    histoire d'émotions Photo
    histoire d'émotions Photo

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2024
    Ce n'est pas mauvais, c'est très mauvais. Aucun scénario, des acteurs insipides, des images manquant tellement de luminosité qu'il faut deviner les scènes, je ne comprends pas comment on peut faire un film tellement mauvais avec un tel sujet.
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