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sylounette
47 abonnés
193 critiques
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2,5
Publiée le 1 octobre 2024
Rien de nouveau sous le soleil ! Un énième film qui n'apporte rien de nouveau sur l'esclavage. Peu d'étude de personnages, course poursuite un peu longue.. et le mysticisme qui apparaît vers la fin est un peu pénible
Le choix de traiter l’esclavage pour la 1ere fois au cinéma est louable ! Cependant le sujet n’est pas traité à la hauteur qu’il devrait, film assez lent, avec plusieurs passages fantastiques mal venus et une morale finalement diluée ! Grand bravo tout de même aux acteurs Ibrahima Mbaye et Anna Thiandoum
Replonger dans le thème de l'esclavage au 18ème sur l'ile Maurice, voici ce que propose Simon Moutaïrou, dans ce film difficile : attention âmes sensibles ! En effet les sévices réservés aux esclaves tentant de fuir le régime violent, les "marrons", sont insoutenables... De magnifiques décors naturels se prêtent au scénario, offrant quelques manifestations surnaturelles, peu gênantes, justes obscures et confuses. Mais quel final impressionnant, surprenant, qui nous laisse sans voix, complètement abasourdis. A noter la participation active de Camille Cottin peu convaincante, au contraire de Benoît Magimel. Anna thiandum et Ibrahima Mbaye Tchie forme un très joli couple....!!**
Massamba et Madi (renommés Cicéron et Colette par leurs esclavagistes) sont père et fille. Elle souhaite fuir la plantation de canne à sucre, lui la pousse à devenir couturière dans le monde des blancs. Suite à la visite du nouveau gouverneur de l'Isle-de-france, les deux esclaves tombent en disgrâce et s'enfuient, pris en chasse par "la victoire". En salle le 18 septembre.
spoiler: "Ni chaînes ni maîtres" prend place dans un décor intéressant et tragique : la traite des noirs sur l'île Maurice. Le film parvient à nous montrer les différents points de vue existants à l'époque sur la question et on sent poindre la génération des lumières. Il y a beaucoup d'action à l'écran et on a affaire à un divertissement efficace pendant la chasse grâce à un casting qui tient totalement la route et quelques twists. J'ai toutefois trouvé l'intrigue inégale dans ses différentes parties avec trop de scènes de poursuites et pas assez de moments où la psyché des personnages est creusée. Ils n'interagissent que peu entre eux finalement et c'est un peu dommage.
Un bon film avec le point de vue d'esclaves qui deviennent des fugitifs et donc des nègres marrons. La narration est fluide appuyée par de très bonnes images dans une nature sauvage qui joue aussi un rôle dans les traques et les caches. Le mélange des langues des esclaves et du français renforcent la complexité des échanges entre dominants et dominés. La quête de la liberté nous renvoie à une réflexion plus large et contemporaine de notre monde. A voir !
Esclaves dans une plantation de canne à sucre à l’île Maurice au XVIIIe siècle : un récit sur la colonisation et ses dérives. Un film haletant, empreint de mysticisme, poignant, magnifique et des acteurs au top, visiblement portés par l’Histoire. Au-delà du message, c'est une ode à la liberté où la dignité triomphe de la soumission. Attention toutefois, certaines scènes sont violentes (voire cruelles). Mais on les sent arriver, les petites âmes sensibles peuvent fermer les yeux...
L'esclavage, peu traité par le cinéma français, mis en avant dans une aventure humaine il fallait oser. Le résultat est réussi, on pense également aux routes migratoires d'aujourd'hui qui se terminent tragiquement.
Ni chaînes ni maîtres est un film percutant qui ne sera pas facile à regarder pour les plus sensibles, car les images sont assez fortes et l'émotion bien présente. Quant au scénario, je le trouve plutôt banal, sans grande originalité. Les plans utilisés sont en grande partie des plans à l’épaule, qui bougent beaucoup. Cela semble vouloir apporter une certaine dynamique à certains moments, mais cela donne un rendu amateur, avec peu de plans fixes. De plus, les scènes en basse lumière manquent de luminosité, ce qui rend difficile la compréhension de certaines actions. En conclusion, c'est un bon film pour une première réalisation, mais il ne m'a pas totalement convaincu.
L’action de "Ni chaînes ni maîtres" se déroule dans l’Isle de France, l’actuelle Île-Maurice en 1759. Eugène Larcenet (Benoît Magimel) y cultive avec son fils (Felix Lefebvre) la canne à sucre. Il emploie une colonie d’esclaves. Massamba alias Ciceron (Ibrahima Mbaye), un Wolof originaire du Sénégal, lui fait office de contremaître. Massamba rêve d’émancipation pour sa fille qui, elle, n’aspire qu’à s’enfuir vers une terre mythique où la légende raconte que les esclaves y sont affranchis. Lorsqu’elle réussit à prendre la fuite, Madame La Victoire (Camille Cottin), une chasseuse d’esclaves redoutable, se lance à sa poursuite. Pour protéger sa fille, Massamba n’a d’autre ressource que de s’enfuir à son tour pour devenir un « marron ».
Le marronnage, c’est-à-dire l’évasion d’esclaves, est un sujet très cinématographique, comme le prouve ce "Ni chaines ni maîtres". Pourtant, il n’a guère été traité au cinéma, sinon dans l’hilarant et très réussi "Case départ" qui parachutait à l’époque de l’esclavage deux blédards antillais.
Pour son premier film, le scénariste Simon Moutaïrou fait le pari de la reconstitution historique scrupuleuse. Son premier tiers se déroule dans la plantation Larcenet. Eugène Larcenet essaie de tenir la part égale entre les théories racistes du gouverneur (on reconnaît sous sa perruque Marc Barbé) et celles émancipatrices de son fils. Les deux autres ressortissent à un autre genre : le "survival movie" dans la jungle tropicale mettant en scène Massamba et sa fille traqués par Madame la Victoire accompagnée de ses deux fils.
Le résultat n’est qu’à moitié convaincant. Après l’exposition saisissante de l’horreur d’un système, le scénario académique du film se réduit à une course-poursuite sans enjeu. Sa morale est trop politiquement correcte : il s’agit de rendre hommage aux « marrons » qui ont brisé leurs chaînes au péril de leur vie. On retiendra l’interprétation parfaite de Benoît Magimel et plus encore celle, glaçante, de Camille Cottin, à contre-emploi. Leurs seconds rôles éclipsent les premiers, plus maladroitement incarnés.
Un film nécessaire et instructif. A voir pour mieux comprendre pourquoi les choses doivent continuer à évoluer vers une constante amélioration de l’équité entre les hommes.
Franchement très déçue.Film sans histoire, la langue française massacrée par Benoît Magimel, par le réalisateur donc puisque les acteurs récitent leur texte.Franchement ça écorche les oreilles.Histoire lassante sans réel scénario.Je n'ai pas aimé Camille Cottin et d'ailleurs je n'en peux plus de la voir...elle joue très mal.Seuls les acteurs noirs sauvent le jeu(alors je n'ai plus les noms en mémoire dsl)car la plupart je ne les avais jamais vus auparavant.
Déçu ! Manque de description sur cette période historique de l’île ! Pour moi le film ce résume à une traque sans nous décrire cette sombre période. Je reste sur ma faim