Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Emmanuel Cockpit
64 abonnés
966 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 20 novembre 2024
Malgré le charme de Daphne Patakia, on s’ennuie vite dans cette comédie douce-amère aux gags éculés et au scénario bien mince. Le manque de conviction omni présent atténue toute tentative d’intérêt. C’est lourd et ça sonne faux. A ne surtout pas confondre avec « Les émotifs anonymes » !
Sur la branche suscite, une heure et demie durant, une pénible impression de facticité : son scénario peine à incarner la loufoquerie générale, semble s’excuser en permanence des situations qu’il crée, ses dialogues trop écrits ne font jamais mouche et sont prononcés par des comédiens tout aussi égarés que le personnage de Mimi, insupportable marginale que la réalisation isole en la renfermant dans un monde intérieur pour lequel nous n’avons ni accès ni intérêt. La rapidité du montage accélère artificiellement le rythme, jouant avec la lisibilité immédiate des scènes sans nous prendre au jeu. Un ratage presque complet – sauvons tout de même Raphaël Quenard, quoiqu’il répète ici une excentricité lunatique reproduite dans nombre de films.
Après un premier long-métrage plutôt réussi avec La fête est finie, Marie Garel-Weiss semble malheureusement tomber dans les écueils classiques de la comédie française conventionnelle. Ce nouveau film, sorti en 2023, démarre avec de bonnes intentions, mais celles-ci se diluent rapidement dans un scénario trop prévisible et manquant de profondeur. L’histoire, centrée sur la rencontre entre une jeune femme vulnérable et un avocat en fin de carrière, incarnés respectivement par Daphné Patakia et Benoît Poelvoorde, oscille maladroitement entre la tendresse et l'humour sans jamais vraiment trouver son rythme.
C’est précisément cette hésitation entre deux registres, sans véritable prise de risque, qui empêche le film de décoller. Le manque de dynamisme et l’absence d'une véritable direction narrative donnent à l'ensemble un faux rythme qui nuit à l'impact global. Ce qui aurait pu être un film décalé et rafraîchissant finit par se révéler fade et sans véritable charisme.
En conclusion, malgré les bonnes intentions initiales, ce film peine à convaincre et s'étiole sous le poids de ses propres indécisions. Un divertissement qui, bien qu’ambitieux sur le papier, manque cruellement de la vitalité et du charme nécessaires pour marquer durablement les esprits.
Un scénario très alambiqué soutenu par un personnage principal trop caricatural pour que l’ensemble soit réaliste. Néanmoins, de beaux messages et un appel à normaliser la différence. Être différent ne veut pas dire que l’on n’aspire pas à être comme les autres. Ainsi, les messages relayés sont plus marquants que l’histoire et la performance de Polevoorde les rendent touchants.
Superbe comédie « et lorsqu’on vient d’en rire, on pourrait en pleurer ». Les comédiens sont formidables, le scénario subtil, la réalisation à l’unisson.
Mimi est à fleur de peau, certainement du fait de parents qui la considèrent comme une ratée depuis ses différents déboires liés à ses problèmes psy.
Paul est un avocat reclus, à deux doigts d'être radié, et fauché.
Les deux vont faire la paire pour sortir Christophe, à priori injustement mis en prison.
Mimi est lunaire, et son interprète disposant d'un regard très particulier en joue et fait mouche. Mais c'est quand même un peu trop. Un comportement trop filmiesque, trop éloigné de la réalité. La vraie.
Paul est superbement interprété par Benoit Poelvoorde. Il est en quelque sorte la partie terre à terre de ce duo improbable.
Mais les deux sont paumés. Et pour une comédie, ils le sont un peu trop. J'ai eu envie de rire de tout ça mais ce me fut difficile de me détacher du côté dramatique de la situation. Et puis faut dire que les situations ne sont pas franchement désopilantes.
J'admets également ne pas avoir compris ou ce film voulait en venir. J'aime en général les tranches de vies, mais là c'est un peu vide de sens et la fin ne fait qu'accentuer ce sentiment.
Reste une petite saveur de film perché; mais douce amère.
On en trouve tellement d'exemples que c’’est un genre qui ne dit pas son nom, la comédie dramatique, qui peut aussi être un drame humoristique, avec la fille spéciale et décalée qui révolutionne la vie d’un homme usé par la routine. L’homme en question, c’est Benoît Poelvoorde, avocat limite véreux et acteur désormais spécialisé dans les rôles de type lessivé. La fille, c’est une aspirante-avocate, névrosée, naïve, obsessionnelle, enthousiaste, imprévisible, qui chamboule les règles du jeu et le plateau sans même s’en rendre compte. ‘Sur la branche’ oscille entre le côté lunaire et involontairement surréaliste des dialogues et des situations et un traitement plus empreint de gravité car tout de même, pour Mimi, ce “problème avec sa tête” est un vrai problème aux conséquences lourdes. La charge entre ces impulsions contraires est inégalement répartie et l’équilibre change à plusieurs reprises au cours du scénario. En toute franchise, je préfère quand un tel film assume clairement son innocuité et sa vocation plus légère et désinvolte mais c’est là pure affaire de goût.
Si le duo principal est sympathique (Daphné Patakia est géniale en jeune femme instable psychologiquement qui cherche sa voie, tout comme l’est Benoit Poelvoorde, ancien grand avocat qui s’est égaré de la sienne), l’histoire, en revanche, ne casse pas trop pattes à un canard, mais surtout, le film manque cruellement de rythme ! Un peu comme son héroïne, il part trop dans tous les sens et laisse parfois les spectateurs à quai. Alors certes, il y aura deux, trois bonnes idées et quelques séquences agréables, toutefois on ne fera que sourire devant ce métrage qui passe lentement et qu’on oubliera vite comme une bluette. Que dire également du tout petit rôle de Raphaël Quenard complètement sous-exploité ici quand on connait le potentiel, notamment comique, du lascar ? Bref, un beau petit gâchis pour ma part !
Comédie lourde aux scènes toutes plus gênantes les unes que les autres, portée par un casting en roue-libre qui ne peut malheureusement rien face à ce vide intersidéral.
Si je vous disais qu une douce folie a fait de moi votre ombre et m accroche a vos pas. Ces vers de de Musset résume bien l etat d d'esprit de mimi qui sort d une instiut psychiatrique, on ressent tout de suite la souffrance de cette jeune femme qui s attache a chaque personnes dont elle éprouve une sympathie,tel que cet avocat ruiné et véreux joue par poelvoorde ou cet homme incarcéré joue par l excellent Raphaël Quenard dont elle s eprend et surtout va l aider d une manière telle, qu elle va y laisser sa santé mentale. C est un film solaire, foutraque qui est charmant mais dont le scénario va s effilocher petit à petit, et finalement vain et ne résout en rien les multiples intrigues, ce qui nous laisse sur notre faim