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Redzing
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2,5
Publiée le 8 janvier 2024
Formée comme avocate, Mimi est surtout une jeune femme très troublée, à peine sortie d'hôpital psychiatrique. Cela ne l'empêche pas de se retrouver mêlée à une affaire, entre un avocat au fond du trou qu'elle va épauler (Benoît Poelvoorde), et une jeune délinquant qui clame son innocence (Raphaël Quenard, omniprésent en 2023 !). Je ne suis pas totalement convaincu par cette comédie dramatique franco-belge. Il faut dire que le scénario manque de rigueur, expédiant certaines sous-intrigues, en laissant d'autres en plan. En réalité on s'intéresse surtout aux troubles de la protagoniste. Heureusement, c'est assez touchant et parfois drôle. Grâce à quelques situations amusantes, mais surtout aux acteurs. Outre les habitués de l'humour absurde à la belge, Daphné Patakia et ses yeux éclatant tirent leur épingle du jeu. L'actrice livrant une composition pétillante de jeune femme déterminée et capable de raisonnements sérieux, mais complètement à l'ouest.
Un film qui a des côtés intéressant du fait de bons acteurs mais qui finit par tourner en rond. Il ne restera rien de bien concluant dans ces mésaventures psychotiques, il y a tromperie sur le genre c'est un drame et non une comédie. Un esthétisme et une sensibilité palpable mais non employée dans une histoire qui tienne debout, on en arrive à un défilé de cliché pas trop conformiste mais assez vide de sens.
Sympatoche, avec 2 déjantés de la vie (POELVOORDE et PATAKIA)! Elle vit au rythme des montagnes russes avec des très hauts et des très très bas. Et elle emmène avec elle notre avocat défraichi ce qui va le revigorer malgré lui. La BO est parsemée de petits bijoux (le Brésilien Caetano Veloso et Christophe entre autres). C'est un peu foutraque tout de même avec cette prise d'otage, ces envies irrésistibles de sexe, cette conduite de chauffarde, cette histoire de vol de livre original de Proust, de déduction abracadabrante,... Fatigant à la longue!
Une comédie réussie porté par un duo d'acteurs remarquables, Daphné Patakia et Benoît Poelvoorde, incarnant tous les 2 des êtres tourmentés, drôles et attachants. La réalisation de Marie Garel-Weiss est soignée et épurée, parfaitement adaptée à son scénario et à ses comédiens. On passe un très bon moment.
Sur la branche. Film farfelu. Daphné Patakia tient un rôle qui est presque le même que dans Ovni, celui d'une assistante à fleur de peau. Trois étoiles.
Tout juste sortie de l'hospice, Mimi tente de trouver du travail dans un cabinet d'avocat et se retrouve à travailler avec Maître Rousseau, qui est sur le point de se faire radier du barreau, sur une affaire de vol de livre. Entre les créanciers et autres qui poursuivent l'avocat et les troubles de la jeune femme qui la font penser à voix haute, c'est un duo improbable, mais attachant qui se forme sous nos yeux. Daphné Patakia est géniale et forme un tandem formidable avec Benoît Poelvoorde, par contre l'histoire laisse un peu à désirer. Je m'attendais à quelque chose de plus déjanté et burlesque alors que c'est finalement très sage. J'insiste là-dessus, mais le scénario est trop léger pour vraiment prendre du plaisir. Évidemment que l'affaire n'est qu'un prétexte, mais on se moque de ce qui arrive. C'est dommage, car les deux têtes d'affiche font le travail, mais ils ne peuvent pas tout faire.
Alors j'ai mis 3 étoiles pour ce film. Mimi est touchante, elle est joué par Daphné Patakia et joué très bien. On a aussi Benoit Poelvoorde, qui nous fait du Poelvoorde mais qui est touchant et marrant dans le rôle de Paul, l'avocat qui n'est plus avocat. Agnès Jaoui vient compléter ce casting. L'histoire est pas mal ,a regarder, une fois ;)
Formidable surprise, une comédie lumineuse qui longe les plus profondes noirceurs. L'intelligence du propos et la vivacité de la mise en scène rappellent ses notes de noblesse à ce genre qui est si souvent maltraité. Pas de rigolade bébête, la légèreté ici est de la pudeur, la fantaisie, de la poésie. C'est un hommage à la vie dans ce qu'elle peut avoir de plus quotidien et de plus invraisemblable, celle qui dépasse la fiction, celle que l'ordinaire agrippe et que les rêves enflamment.
Sur la branche explore avec sensibilité la thématique des troubles psychologiques. Son traitement nous offre des moments intenses. On se prend rapidement d'affection pour la fille au cœur de l'histoire, son caractère hyper attachant nous touche en plein cœur. Ces personnages évoluant en marge de la société dévoilent des capacités compensatoires exceptionnelles, que la réalisatrice considère comme de véritables dons.
L'intrigue met en valeur le personnage principal dans une quête émouvante de rétablissement, permettant également de découvrir ses vulnérabilités. Marie Garel-Weiss fait preuve d'une maîtrise visuelle en choisissant le format Scope, créant un effet féerique et magnifiant les décors. Un choix artistique qui permet de vibrer avec cette histoire comme la vit Mimi. Il est d’autant plus facile de se laisser aller à suivre le récit de manière impliquée.
L'humour se déploie avec une finesse remarquable. Celui-ci est à la fois extrêmement drôle et subtilement provocateur. Le film jongle habilement entre des moments d'humour vif et des instants d'humour plus nuancé. Ce mélange parfait donne un véritable feu d'artifice comique qui ne manque pas de mettre les larmes aux yeux de rire.
Les performances fantastiques de Daphne Patakia en tant que Mimi et de Benoît Poelvoorde dans son rôle de personnage de l’avocat marginal sont des atouts majeurs. Mimi charme le public avec son regard unique et son caractère à la fois intense, flegmatique et hâtif. Quant au personnage de Benoît Poelvoorde, son exclusion de la société suite à ses erreurs passées le rend passionant à suivre. De plus, les présences d'Agnès Jaoui et de Raphaël Quenard viennent ajouter une saveur supplémentaire à cette comédie.
Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
Ce film mélange de manière savoureuse l'humour et le côté dramatique. Un très bon moment passé et une une jeune actrice sublime en la personne de Daphné PATAKIA qui joue à merveille dans ce film. A voir !
Voici une comédie super fraîche, au casting percutant, que ce soit Raphaël Quenard ( Christophe ), Benoit Poelvoorde ( Paul ) ou Daphne Patakia ( Mimi ). On a deux personnages surtout, Paul et Mimi qui réussiraient, quelle que soit la matière, le scénario ou le réalisateur ! Marie Garel-Weiss nous gratifie d'une pépite de réussite et d'osmose entre Paul et Mimi ! Pourtant, à les voir, ce n'était pas gagné.... mais ces deux acteurs sont définitivement détonants et hilarants. Le duo fonctionne à merveille, B Poelvoorde au mieux de sa forme, pas très clair, pas très futé, avocat en délicatesse, et D Patakia absolument renversante. Leurs dialogues, leur mimiques, illuminent cette comédie, et relèguent le reste du casting loin derrière. Subjugué par le jeu et le talent de D Patakia, déjà brillante dans "OVNIs", cette Belge n'en finit pas de séduire. C'est une comédie atypique et la magie opère, drôle, impertinente et joliment déjantée.... A voir absolument.... !!**
Je n'ai pas compris grand chose. J'accompagnais un non voyant qui m'a dit la même chose malgré l'audiodescription. Je n'ai même pas souri. Mauvaise image des personnes atteintes de problèmes psychiatriques. Décevant
Charmant, touchant, poétique, joli, lunaire. Daphné Patakia délicieusement omniprésente (on en redemande!). Quel plaisir cette jolie histoire, Une très bonne surprise. Allez-y!
Mimi (Daphné Pataka) sort d’hôpital psychiatrique. Elle frappe à la porte d’un cabinet d’avocats pour y retrouver un travail. Me Bloch (Agnès Jaoui) lui confie la tâche délicate de remettre la main sur Me Rousseau (BenoîtPoelvoorde), son associé et son ex-mari, qui, victime d’une grave dépression, a abandonné son poste et vit cloîtré chez lui. La défense d’un sympathique voyou (Raphaël Quenard) sera l’occasion pour Mimi et Paul Rousseau de travailler ensemble et de reprendre goût à la vie.
J’avais énormément aimé le précédent film de Marie Garel-Weiss, "La fête est finie", qui mettait en scène la complicité de deux jeunes filles en cure de désintoxication. Son passage à la comédie est un peu moins convaincant.
"Sur la branche" ne manque pas de qualités. La principale tient dans son héroïne, remarquablement interprétée par Delphine Patika, qui réussit, d’un plan à l’autre, à se métamorphoser : totalement invisible ici, incroyablement glamour là. Au-delà de la qualité de l’interprétation, c’est la richesse du rôle qui mérite les louanges.
On croise souvent des personnages névrotiques ou bipolaires au cinéma. Ils sont presque toujours filmés de deux façons caricaturales : soit leur mal s’aggrave et ils plongent dans une folie sans retour, soit leur mal se soigne et la maladie disparaît comme par enchantement révélant un être sain et équilibré. Le personnage de Mimi reste pendant tout le film « sur la branche », dans un état fébrile et intermédiaire entre la folie douce et la raison. Quand elle est raisonnable, elle menace de basculer dans la folie ; quand elle divague, on espère qu’elle reviendra vite à elle.
Récemment, "Les Intranquilles" avait magistralement réussi à filmer avec Damien Bonnard un peintre bipolaire et le calvaire de sa famille pour endiguer ses hauts et le tirer de ses bas. Sur un mode plus léger, "Sur la branche" traite du même sujet. C’est peut-être la légèreté de ce film qui m’a embarrassé. Car l’histoire qu’il raconte – une molle enquête policière autour du vol d’une édition originale de Proust par le fils à la paternité douteuse de la gouvernante d’une riche famille bretonne – ne casse pas trois pattes à un pinson. À vouloir jouer sur deux terrains, "Sur la branche" risque de décevoir ses deux publics : ceux qui en attendent une aimable distraction et ceux qu’intéresse le portrait plus grave d’une femme bipolaire.