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    Here – Les plus belles années de notre vie
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    97 critiques spectateurs

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    Naughty Doc
    Naughty Doc

    910 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2024
    Décidément ce dénigrement de Zemeckis doit cesser
    
    Nouvelle réussite que ce Here, film expérimental adaptant le spleen mélancholique de la BD d'origine tout en captant une vie entière à travers les décennies.
    Et là où la "banalité" du quotidien (naissance, enfance, amour, mariage, deuil..) se sublime, c'est non seulement dans son parti pris spatial (une caméra fixe qui ne triche jamais, centrée sur la pièce de vie de la maison), mais aussi temporel où la narration se fait se télescoper les époques, et aussi les personnages.
    
    Des parallèles thématiques qui fonctionnent fonc (même si on aimerait parfois exploiter + de personnages apparaissant en coup de vent), dupportant avant tout un fuo Tom Hanks-Robin Wright décidément touchant.
    
    Une réunion de l'équipe Forrest Gump (scénariste compris) conjuguant à nouveau l'intime avec la grande histoire (ce prologue à la Tree of Life) de manière vertigineuse, via une portée existentielle très bien résumée par l'ultime séquence de Here.
    
    Bref c'est une belle proposition de cinéma d'un des plus illustres artisans Hollywoodiens des 40 dernières années : évidemment à ne pas manquer !
    Yetcha
    Yetcha

    876 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2024
    Incroyable, phénoménal, osé, technique, touchant, riche.... Que de superlatifs pour ce film de Zemeckis qui pour moi est une oeuvre magistrale. Un voyage temporelle dans la vie, avec ses déceptions, ses morts, la maladie, les rencontres, les naissances, toutes les choses qui peuvent arriver dans la vie de tous, des choses qui nous rapprochent tous. La technique du plan fixe est reprise de l'idée originale du roman graphique de Richard McGuire que je n'ai pas lu mais que je vais m'empresser d'acheter après avoir vu ce film. Les idées de réalisation et de montages sont parfaitement adaptées à ce plan fixe. Les encarts qui mêlent deux époques simultanément, les petits détails variés qui nous permettent toujours de nous situer dans le temps sans mettre brulement une date, ce plan incroyable avec la commode et le miroir qui nous permet de voir l'autre coté de la pièce quelques instants, les larmes d'émotion coulent plusieurs fois. Le deaging est complètement hallucinant de réalistme, même sur les gros plans très proches, on ne voit rien, c'est fou. Zemeckis nous montre aussi qu'il est possible de faire des films bourrés d'effets spéciaux réussis et nanti d'un gros casting sans que cela coûte 300 millions de dollars (n'est-ce-pas Marvel and co...). Ici c'est 50 millions ! Bref, une vraie réussite qui m'a totalement bouleversé et le film m'a paru très court.
    Simplement Loïc
    Simplement Loïc

    12 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2024
    Voilà un film très perturbant. Here offre une mise en scène inventive, intelligente et particulièrement maîtrisé. Robert Zemeckis réussi à ultiser son concept à la perfection avec des transition ingénieuse et surprenante.
    Il est perturbant scénaristiquement, c'est un film deconstruit et en même temps chaque plan, chaque scène, chaque moment est lié d'une façon comme d'une autre.
    C'est brillant, étrangement brillant !
    Ça fait plaisir de retrouver le casting de Forrest Gump.
    Artriste
    Artriste

    115 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2024
    Avec Here, Robert Zemeckis coécrit et réalise un drame tout simplement magnifique. L'histoire nous fait suivre à travers les âges et les époques, des générations d'hommes et de femmes défilant dans un lieu unique, témoin de l'évolution de l'humanité des temps préhistoriques jusqu'à nos jours et théâtre de vies entremêlées, d'histoires d'amour, de conflits et de découvertes. Ce scénario, aussi atypique, qu'ambitieux, et adapté de la bande dessinée du même nom de l'auteur Richard McGuire, nous transporte pendant une heure et quarante-cinq minutes dans une longue fresque totalement bouleversante à la durée qui aurait même méritée d'être rallongée. Ce concept novateur nous fait vivre une expérience cinématographique unique, à la fois d'une grande simplicité et d'une incroyable complexité. Ces moments d'existences, s'étalant sur une période de soixante-cinq millions d'années, nous font découvrir de nombreuses âmes qui ont évoluées sur ce sol qui se transforme au fil des siècles. Suivre ces quotidiens qui s'entremêlent donne lieu à toutes sortes de moments, qu'ils soient tristes ou joyeux. Ces séquences, présentées dans un ordre chronologiquement mélangé, permettent de faire un lien entre les époques et de comprendre d'où proviennent les racines sur lesquels sont construites ces fondations et les répercussions que le passé engendre sur l'avenir. Le métrage met particulièrement en avant une famille bien précise, bien que de nombreuses autres aient vécues ou vont vivre dans cet habitat. Celle-ci comprend des membres particulièrement attachants, interprétés par une superbe distribution composée de Tom Hanks, Robin Wright, Paul Bettany, Kelly Reilly et Zsa Zsa Zemeckis. Mais ils sont loin d'être seuls car de nombreux autres rôles tout aussi importants sont présent à l'écran. Cependant, tous les citer serait trop fastidieux mais ils ne sont pas en reste et on ne les oublies pas. Tous ces protagonistes entretiennent des relations nous faisant passer par toutes les émotions que ce soit la tristesse, le rire, l'inquiétude, les regrets, le deuil, la nostalgie, l'amour ou encore la joie. Des échanges soutenus par des dialogues d'une belle authenticité. Si le fond est si touchant, c'est en grande partie à la faveur de la technique formelle du métrage. En effet, la réalisation du cinéaste américain se contente d'un plan unique, chose extrêmement rare au cinéma. Si ce procédé peu paraître risqué ou artificiel, il fonctionne à merveille grâce à la maîtrise du réalisateur et à sa totale symbiose avec le propos. Sa mise en scène se rapproche de celle du théâtre en faisant vivre le lieu au lieu de bouger sa caméra. Et celui-ci fourmille de vie car tout est toujours en mouvement, que ce soit les personnages ou les décors intérieurs. De plus, les transitions se superposant à l'aide de cases rappelant la bande dessinée sont franchement ingénieuses. Il faut également rendre un véritable hommage aux accessoiristes, trop souvent oubliés, et qui ont fourni ici un travail titanesque. Les objets sont innombrables et permettent de retranscrire les différentes époques afin qu'on s'y retrouve dans cet espace temps. Cela est également judicieusement retranscrit via la grande fenêtre montrant l'évolution du monde extérieur au fil des saisons hors de ces murs figés. L'espace et la profondeur de champ sont savamment utilisés et le travail de reconstitution est des plus remarquable. Il en va de même pour les effets spéciaux permettant de faire naître la vie et de rajeunir ou vieillir les personnages au gré du temps. Ce visuel d'une richesse infinie est accompagné par une b.o. signée Alan Silvestri, dont les compositions personnelles très douces côtoient des titres plus connus de différentes époques. Tous ces morceaux collent parfaitement aux évènements et permettent eux aussi de se situer dans le temps, en plus de comporter un thème récurrent donnant une identité musicale au film qui s'achève sur une fin véritablement poignante au point de faire couler des larmes. Ce final vient ainsi mettre un terme à Here, qui, en conclusion, est une petite perle et un grand chef-d'œuvre devant absolument être admiré.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2024
    Here s’inscrit dans une démarche tout à la fois poétique et narrative. Si la dispersion des époques, des cultures et des familles contribue à une attention portée à ce qui d’ordinaire apparaît insignifiant – les actions du quotidien, que le cinéaste et poète nous apprend à reconsidérer –, le collage des vignettes sur un même plan large donne vie au récit cohérent d’un lieu chargé de souvenirs, traversé par les siècles, par l’Histoire et par les générations chacune chargée de ses petites histoires. Le désordre de la chronologie, causée par d’incessants allers-retours temporels, crée un tissu complexe où s’entremêlent des fils de différentes origines, compose une toile par touches de couleur à la façon des artistes impressionnistes – notons que la passion de Richard Young pour la peinture n’est pas due au hasard, pas plus que la réalisation de fouilles dans le jardin familial duquel est exhumé un collier sacré.
    Robert Zemeckis conçoit son dispositif de mise en scène telle une caisse de résonnance dans laquelle se chante l’humain entendu dans ses espoirs, dans ses déceptions et dans ses angoisses ; revient en leitmotiv le motif du tempus fugit, vanité dans laquelle le cinéaste américain jamais ne se complaît mais qui lui sert davantage de support à une réflexion sur la tension déstabilisante entre la répétition d’un schéma circulaire et la prise en compte de l’individu dans sa singularité congénitale. Les rectangles dessinés çà et là ouvrent des fenêtres et des portes donnant accès à un autre âge où les préoccupations furent ou seront sensiblement identiques ; pourtant chaque période conserve son atmosphère, sa lumière, sa chaleur humaine, à l’instar des œuvres de Zemeckis elles-mêmes, distinctes quant au récit mais reliées par une infinie douceur aussi réconfortante qu’un bon feu de cheminée un soir d’hiver.
    La sagesse acquise par le cinéaste, la délicatesse du thème principal orchestré par Alan Silvestri, le talent des comédiens, la pertinence du dispositif qui jamais n’ennuie, toujours se renouvelle jusqu’à ce travelling – premier et dernier ! – tout simple en apparence, bouleversant en profondeur… Un enchantement, dialogue audacieux et pleinement réussi entre le populaire Forrest Gump (1994) et le spirituel Tree of Life (Terrence Malick, 2011).
    lecinema_clem
    lecinema_clem

    45 abonnés 211 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2024
    Il m’a bien fallu 20/25 minutes avant de me plonger pleinement dans le film mais j’en ressors satisfait. En soit, il ne s’agit pas d’un film exceptionnel. Les spectateurs se souviendront beaucoup plus de HERE pour sa direction artistique (un seul plan de caméra) et son procédé de création (processus de vieillissement et rajeunissement par intelligence artificielle) que pour son histoire. Un grand voyage temporel et émotif.

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    Hardecho
    Hardecho

    1 abonné 49 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2024
    Première semaine d'exploitation, pour ce film de Robert Zemeckis avec Tom Hanks un samedi en début de soirée, 10 personnes dans la salle, alors qu'à côté, il y a du Marvel qui marche bien... Je me dis que le cinéma populaire de qualité est peut-être en fin de vie. Après cette heure 45 de pensum domestique, je corrige : c'est Robert Zemeckis qui est mort! Comment un tel naufrage est-il possible? On parle du gars qui a réalisé Retour Vers Le Futur, mon film préféré avec Interstellar... Une horrible sensation de deuil m'envahit! Here, c'est l'antithèse de Forrest Gump, ce captivant récit de vie d'un candide aux capacités limitées qui, mû par une foi inébranlable et une bonne dose de chance, va connaître une existence hors du commun. Ici, on est face à des gens "normaux" qui ont tout pour réussir mais qui vont s'enliser dans les turpitudes d'une existence morne et servile, entre les 4 mêmes murs, semblables aux 4 planches d'un cercueil. Forrest Gump était une ode à la vie, Here est une ode à la résignation. Forrest Gump utilisait les nouvelles techniques d'incrustation vidéo dans le seul but de servir son histoire, Here s'appuie sur l'IA pour nous donner à voir un Tom Hanks devenu inexpressif sous sa couche de maquillage numérique et tente de masquer la platitude de son histoire derrière le faux argument du plan fixe (clairement pas la meilleure façon de dynamiser un récit!). Faux argument car Zemeckis ne tire finalement rien de ce procédé très statique si ce n'est quelques juxtapositions temporelles surtout là pour faire joli. Filmée de manière plus conventionnelle, cette histoire n'aurait même pas été digne d'un téléfilm de deuxième partie de soirée. Les tentatives de la raccrocher à la grande Histoire de l'Amérique et même de l'évolution échouent lamentablement (oh mon dieu! Ces animaux en images de synthèse tout droit sortis d'un mauvais documentaire animalier...). Une bonne scène tout de même et qui justifie à elle seule mon unique étoile : celle où un père explique à son fils de 18 ans comment survivre à un contrôle routier lorsqu'on est noir aux USA en 2024 : édifiant! Le reste du temps, je l'ai passé à prier pour que le final vienne donner une cohérence, un sens profond à tout ça. Bien au contraire : spoiler: après nous avoir asséné que la vie était une longue suite de souffrances et de renoncements, le personnage de Robin Wright, qui a passé sa vie à tenter d'échapper à ces 4 murs, reconnaît, sous l'effet d'Alzheimer, que non, finalement c'était bien en fait :
    dernier clou dans le cercueil d'un film abominable et de Zemeckis en tant que réalisateur (parce qu'en tant que personne, on lui souhaite une vie longue et heureuse... Si si, c'est possible!)
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    "Je me souviens avoir vécu ici. Je suis bien ici."

    Robert Zemeckis a toujours été un grand expérimentateur dans le domaine cinématographique, qu'il s'agisse de mêler animation et prises de vues réelles (Roger Rabbit), d'intégrer Tom Hanks dans des images du passé (Forrest Gump), et bien sûr en expérimentant et en développant la technique de la "performance capture" (Le Pôle Express, La Légende de Beowulf, Le Drôle de Noël de Scrooge).

    Adaptant ici la bande dessinée homonyme de Richard McGuire, Zemeckis continue dans cette veine expérimentale, en utilisant notamment une technologie de "maquillage numérique" lui permettant de rajeunir les acteurs en direct sur le plateau.

    Tournant son film d'un seul et même point de vue statique, Zemeckis nous déroule un récit où les histoires et les générations s'entremêlent sans cesse, et où le temps file plus vite qu'on ne le croit.

    Des "cases" instantanées de vies, apparaissant, se superposant et s'évaporant, entre moments de joie et de tristesse, de partage et déchirement, et séparées par des années, des décennies et parfois même des siècles, démontrant les incalculables souvenirs contenus dans cette maison, lieu unique du film.

    Un dispositif narratif avec lequel j'ai eu un peu de mal une partie du film, l'humain ayant du mal à vraiment exister au sein de la technique, de par cet enchaînement un peu trop soutenu et redondant de récits qui n'ont pas suffisamment le temps d'exister pour pouvoir s'y attacher (mais peut-être que cela rejoint ce sentiment de temps qui passe trop vite ?).

    L'impression que la forme, trop présente, vient un peu trop écraser le fond, et qu'on en voit certaines ficelles, à l'image du rajeunissement numérique de Tom Hanks et Robin Wright (réunis à nouveau à l'écran, 30 ans après "Forrest Gump"), dont les visages en tant que très jeunes adultes ont d'abord bien du mal à convaincre (plus le temps avance, plus cela s'améliore).

    C'est à partir de sa seconde moitié, quand le film se pose davantage et laisse vivre certaines de ses histoires, que l'immersion se fait véritablement et que je finis par en oublier le dispositif technique.
    C'est quand les sentiments (rêves, choix, regrets) s'incarnent, que l'émotion se fait petit-à-petit plus présente, et que je me connecte au film, parce que ces sentiments, ces moments de vie bien précis me parlent et me touchent, qu'ils soient positifs ou négatifs.

    Sorti dans une certaine indifférence (ce qui est bien dommage), «Here» est un pari, faisant finalement sens dans sa manière de nous narrer son récit, nous montrant tous ces morceaux de vies à l'intérieur de l'Histoire de la vie, et ces parallèles entre chacun d'eux.

    Une façon de nous dire que nous ne sommes que de passage, et qu'il faut parfois plus prendre le temps de vivre nos propres vies.

    Une expérience audacieuse et particulière, finalement assez juste et touchante, si on se laisse immerger dans celle-ci.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    766 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2024
    Inspiré de la bande dessinée "ICI" ("Here" en anglais), le film surprend par son concept audacieux : chaque scène se déroule au même endroit aux Etats-Unis à différentes époques, du temps des dinosaures jusqu'à nos jours.
    En ce point GPS précis, une maison va être bâtie vers la fin du 19ème siècle, la caméra va donc se retrouver plongée dans un vaste séjour dans lequel le spectateur va être témoin de la vie des quelques familles ayant vécu là.
    Cependant, cette originalité possède les défauts de ses qualités : des longueurs, des passages répétitifs, des personnages moins attachants que d'autres...
    L'ordre non chronologique n'aide pas vraiment à s'attacher à tous les protagonistes, heureusement que le couple Tom Hanks / Robin Wright est le fil rouge de cette oeuvre, car tout le reste n'est pas véritablement intéressant.
    Pour conclure, cette fresque temporelle ambitieuse intrigue par sa singularité et touche délicatement par sa nostalgie (surtout sur le final), mais manque cruellement de liant pour pleinement captiver.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    gg77
    gg77

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2024
    Un film émouvant … mais pas pour tout le monde ! Ce film ne s’adresse à mon avis qu’aux personnes ayant déjà vécu pas mal de choses durant leur existence, donc d’un « certain » âge. Echec prévisible au box-office car il écarte d’emblée les enfants, les ados et même les jeunes adultes qui vont s’y ennuyer et ne pas supporter la narration très particulière (mais oh combien originale !) avec ce cadre de tournage fixe (un salon) durant tout le film (sauf à la fin où la caméra prend son envol), avec une « mosaïque » d’écrans pour passer d’une époque à une autre. Il y a quand même une famille principale que l’on suit sur plusieurs décennies avec Tom Hanks et Robin Wright rajeunis de façon bluffante (et convaincante !) dans le film. Bref au final un chef-d'œuvre car j’ai bien envie de le revoir (ce qui ne m’arrive que très rarement !).
    OceanShadow
    OceanShadow

    9 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    À voir absolument !

    Le papa de Retour vers le Futur débarque avec une méga claque ! Un tourbillon d'émotions et de nostalgie dans ce film original où tout ce déroule dans une seule pièce ! Des acteurs incroyables, des effets spéciaux de fou, une musique magnifique pour une réalisation sublime !
    Si vous voulez une histoire hors du temps, traversant les âges et les instants de vie, des émotions pures, de la nostalgie qui fait du bien tout en vous bouleversant entièrement, Here est une pépite qu'il faut voir absolument !

    Wish you were Here / 20
    Zola Ntondo
    Zola Ntondo

    14 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 novembre 2024
    Il est des œuvres cinématographiques que l’on aborde avec un espoir secret d’évasion, de cette douce immersion dans un monde qui n’a de réalité que celle, mouvante, des reflets sur l’écran. Here – Les plus belles années de notre vie de Robert Zemeckis promettait cela : une plongée onirique dans les souvenirs vibrants d’une existence par le prisme d’une innovation technologique fascinante, celle-là même qui rajeunit Tom Hanks et Robin Wright au fil des décennies. La promesse initiale ? Une traversée poétique et sensorielle de cette "pièce unique" qu’est le salon d’une famille ordinaire, théâtre immobile des vies changeantes et des affections muettes, entre passé et futur.

    Mais sitôt que l’œuvre se déroule devant nous, sitôt que l’espace intime de ce salon s’incruste de mille images fugitives, nous sentons poindre un désenchantement inattendu. Le cinéma, par ses artifices et son pouvoir de suggestion, possède en effet cette capacité singulière de capter le caractère éphémère et précieux des choses. Or, ici, ce que l’on aurait espéré sensible et nuancé ne devient qu’un simulacre de vies lissées, une mécanique bien trop visible où la beauté de l’éphémère s’efface sous le poids de l’artifice. L’œil, perdu entre ces juxtapositions d’instants évanescents, s’efforce de trouver un fil conducteur, une raison d’être au récit. En vain.

    Car dans ce dispositif où le passé, le présent et le futur se bousculent en un désordre calculé, un trouble naît, non pas celui d’une mémoire retrouvée, mais d’une absence d’empathie pour ce qui défile. Et si l’image, ces visages que l’on rajeunit, ces scènes du quotidien que l’on sublime, devient elle-même insipide, alors tout ce qui aurait pu exister se dissout en une contemplation stérile. Les acteurs, que l’on espérait vibrants et habités, ne sont que des esquisses, des ombres de ce qu’ils furent, comme si le numérique les avait rendus étrangers à eux-mêmes.

    L’atmosphère elle-même, confinée à ce salon, semble étrangement muette, d’une fixité glaçante. En un huis clos dépourvu de tension, se déroulent des souvenirs de familles qui, dans leur simplicité apparente, sont censés incarner une certaine universalité des vies ordinaires. Mais en se détournant de ce que l’ordinaire a de sublime, le film s’éloigne de nous. Les dialogues, teintés de cet attendrissement forcé, ne révèlent rien d’une grandeur humaine, et toute tentative d’émotion semble s’échouer sur le rivage stérile d’un récit sans relief. À chaque instant, l’image rappelle moins les œuvres passées de Zemeckis que la froideur d’un procédé qui aurait oublié l’âme derrière l’image.

    Et ainsi, alors que je tentais de m’imprégner des infimes résonances de cette existence contée, de ressentir enfin ce souffle qui habite les vies, c’est une autre sensation qui s’installa, sournoise, irrésistible, m’amenant à poser, presque sans un bruit, un pied hors de la salle.
    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2024
    Vu à Montréal.

    On avait envie de l’adorer ce film. De l’idée super originale à son casting en passant par l’aspect technologique inédit, il avait un potentiel incroyable. Aussi bien visuellement qu’au niveau de l’émotion (et un brin de nostalgie). Le problème est que Zemeckis semble avoir eu les yeux plus gros que le ventre, un trop-plein d’ambition qu’on ne peut lui reprocher d’ailleurs, et que, finalement, « Here » est loin d’être la petite pépite attendue sans pour autant être un mauvais film ou une œuvre ratée. En somme, et pour rester dans ses nombreuses œuvres qui mettent en avant des défis technologiques quels qu’ils soient, son nouvel opus est moyen et un peu frustrant car on sent quel grand film il aurait pu être mais loupe le coche. Alors certes, on n’est pas dans un long-métrage complètement foireux comme « Bienvenue à Marwen » ou anodin et oubliable comme « The Walk » mais pas non plus dans une totale réussite comme, par exemple, les films de sa période animée (« La légende de Beowulf » ou « Le Pôle Express ») et encore moins un chef-d’œuvre comme « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » ou surtout « Forrest Gump ». Non, ici on est dans la catégorie de ses œuvres moyennes et sympas mais pas réussies autant qu’on l’aurait souhaité comme « Sacrées sorcières » par exemple. Et on omet bien sûr dans cette liste ses films plus classiques comme « Apparences » ou « Flight ».

    On parlait de son chef-d’œuvre, « Forrest Gump » et c’est d’ailleurs la proposition de base de ce « Here » : tenter de retrouver plus de trente ans après la magie de ce bijou. On retrouve la même équipe devant et derrière la caméra. Cette fois, ce n’est pas un morceau d’Histoire des États-Unis vu par le biais d’un personnage incroyable avec un scénario magnifique et plein d’émotion. Là on adapte un ouvrage qui suit des décennies d’Histoire à travers une maison et ses habitants. Et Zemeckis pousse le concept plus loin en choisissant un plan fixe sur la pièce à vivre qui verra tous ces gens se succéder avec des moments de vie importants croqués sur le vif. Mais le réalisateur choisit de pousser le concept de manière encore plus extrême toujours avec le même plan fixe au même endroit : il va jusqu’à reculer encore plus loin dans le temps en allant chercher la vie autochtone, la période de la colonisation et même celle des dinosaures (!).

    Et c’est là que le bât blesse, car ces passages certes ambitieux, rendant le passage de l’homme tout petit face à l’immensité du temps, semblent de trop et appartenir à un autre film. Zemeckis a voulu se la jouer Terrence Malick de « Tree of life » (film qu’on peut trouver très pompeux) en faisant une sorte de « House of life » mais cela ne lui va pas du tout. En effet, on aurait aimé que « Here » se concentre sur une famille de son début à la fin, par ordre chronologique de manière à plus s’attacher à eux et à laisser poindre l’émotion, quasiment absente ici. Tous les autres personnages, de la famille afro-américaine qui succède à la famille principale dans les lieux à toutes les familles d’avant en passant donc par ces plans sur la nature, une météorite frappant la Terre où même la famille de Benjamin Franklin, c’est trop et ça nous déconnecte de l’intine qui aurait pu su bien aller à cette histoire et à ce concept.

    En revanche, on ne peut que louer les effets spéciaux de rajeunissement. Contrairement à certains films où c’est vraiment voyant et donc raté, comme pour l’androïde censé représenté Ian Holm dans le dernier « Alien » ou Robert de Niro dans « The Irishman ». Ici Tom Hanks et Robin Wright semblent vraiment jeunes et sans qu’on puisse en déceler les quelconques trucages, c’est assez impressionnant. Ensuite, si le procédé est forcément figé, la manière dont Zemeckis appréhende et s’affranchit de ce défi technique et visuel est admirable. La mise en scène est fluide tout comme l’exécution de ces tableaux de vie (car cela s’apparente bien à des tableaux vivants qui s’enchaînent) où ces quadrilatères de bouts d’écran qui intègrent l’image principale pour indiquer la suivante sont comme le doigt qui tourne la page suivante d’un livre. Le cinéaste prouve qu’il est toujours aussi à l’aise avec les nouvelles technologies, un peu comme Cameron, et qu’il s’en amuse. Sur ce point c’est vraiment encore une belle prouesse mais ses choix narratifs la rendent malheureusement trop désincarnée et rarement l’émotion nous affleure malgré quelques jolis moments. Dommage.

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    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    Mal vendu (pas de projections de presse, un slogan d'affiche trompeur), ce film intimiste est une l'une des réussites de son réalisateur, avec une originalité dans le dispositif (narration éclatée, quasiment un seul plan de décor, montage audacieux). On regrettera toutefois un ton trop sentimentaliste (inhérent au cinéaste) et des thématiques dans l'air du temps opportunistes. Une bonne surprise globalement.
    legend13
    legend13

    245 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2024
    Le duo Tom Hanks-Robin Wright sous la houlette de Robert Zemeckis c'est forcément un projet qui me plaît et qui m'attire. Encore plus quand j'ai appris le concept m. Celui de poser une camera et de suivre l'évolution d'un lieu à travers le temps . Concept très expérimental mais très attractif.

    Globalement les critiques sont plutôt mitigées. Personnellement j'ai adoré. Une belle surprise.

    Je ne vais pas rentrer dans les détails artistiques mais visuellement j'ai trouvé le film vraiment beau et le montage vraiment réussi. Le suivi non linéaire des époques est une super idée et au final on ne s'ennuie pas une seule seconde.

    Les acteurs sont tous bons. Mention spéciale pour Paul Bettany. Touchant comme rarement.

    Bref une œuvre touchante. Un vrai bon retour pour Robert Zemeckis après des années de flottement et de projet douteux. Et ça fait plaisir.
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