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    Le Règne animal
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    1 230 critiques spectateurs

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    Adrien J.
    Adrien J.

    107 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    Le règne animal est un film de genre fantastique français particulièrement audacieux et sincère dans sa proposition, mêlant l'intime au grandiose avec subtilité ! Loin d’être sans défauts certes, notamment sur son rythme où l’on sent que par moments l’intrigue est étirée artificiellement en longueur, le film de Thomas Cailley possède cependant une qualité fondamentale qui pardonne ses lacunes : celle de vouloir proposer un univers unique et d’imprégner le spectateur de son ambiance. C’est typiquement le genre de démarche artistique qu’il faut soutenir et encourager pour avoir davantage de projet cinématographique aussi ambitieux à l’avenir !
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2023
    Ouverture de la Compétition Un Certain Regard en salle Debussy, tout le monde accueille la dernière scène du film le cœur serré, sa prévisibilité n'enlevant rien à l'émotion. Avec son Règne animal, Thomas Cailley couronne un beau message écolo (marre de l'Homme qui veut tout contrôler, saccage tout, domine la Nature surtout par sa pédanterie), une belle relation entre père et fils, et une équipe de truquistes à qui on rêverait de serrer la main. On n'a pas pu décrocher une seule seconde nos yeux de ces magnifiques prothèses, de ces articulations mécaniques, de ce travail fait-mains avec une minutie et attention que le cinéma moderne a trop vite fait de balayer en quelques animations numériques. D'ailleurs, on est carrément déçu dès que le film plonge dans les effets numériques ( spoiler: le vol de l'oiseau), car la qualité du trucage s'écrase plus lourdement au sol que le gros oiseau.
    Dans le rôle du père qui n'arrive plus à comprendre son ado (avec la métaphore que tout parent peut transposer sur la puberté difficile de leur enfant), n'arrive plus à le protéger, va aller jusqu'au spoiler: sacrifice ultime (pour le laisser vivre, il faut renoncer à lui pour toujours...
    Oui, cette scène finale nous a fait verser la larme, même si on s'y attend dès le début), qui de mieux que Romain Duris pour l'interpréter avec douceur et déchirement simultanés... Pour Paul Kircher, la jeune vedette du film, Le Règne Animal est, on l'espère, un beau tremplin qui devrait le faire s'envoler loin (il se donne à fond), tandis qu'Adèle Exarchopoulos se débat bec et ongles avec un personnage qui ne sert à rien dans l'intrigue (disons-le sans détour : on enlève le rôle de la policière, le film est exactement le même, dommage car on pensait vraiment qu'elle aurait son importance dans le final). Il n'en reste pas moins que ce film à concept peut compter sur la puissance de son message écologiste (qui apprend à l'Homme l'humilité et la tolérance), sur l'émotion que peut susciter un déchirement entre père et fils qui sont tout l'un pour l'autre, et sur des trucages faits-mains qui sont de toute beauté. Le genre de propositions que le cinéma français peut être fier (comme un coq) de présenter. Cocorico, alors !
    LoicDRF
    LoicDRF

    42 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2023
    C'est le plus beau film français que j'aie vu depuis des années. On reproche toujours au cinéma français son manque d'ambition, son nombrilisme, voire son intellectualisme rasant. Là il y a tout ce qui manque aux autres: le "lyrisme, l'étincelle, la somptuosité", pour paraphraser Cyrano. Avec ce deuxième film (!) Thomas Cailley, utilise intelligemment la structure de récit très classique, et très américaine du film catastrophe, au sein duquel un homme veut sauver sa famille, (1 milliard d'exemples!), mais il remplit cette structure de tellement d'autres choses. Il transcende tout ce qu'on a déjà vu sur la paranoïa de l'épidémie, du changement climatique, mais aussi la prise en compte de l'altérité, et aussi, carrément, l'amour, dans tout ce qu'il a de plus abnégatif. Il y a, comme dans les publicités pour les films des années 50: du suspens! de l'action! du spectacle! de l'amour! Des images extraordinaires et des idées magiques. Une fois de plus Adèle Exarchopoulos prête avec humilité son immense talent à un rôle secondaire et Romain Duris met un point d'honneur à être parfait face à elle. Quand à Paul Kircher, l'enfant loup, il a une grâce inouïe. C'est un film d'auteur et un blockbuster à la fois: ce qu'on peut faire de mieux. Bravo.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    Thomas Cailley révolutionne le style du film de genre à la française avec ce règne animal qui résonne comme une claque. Là où l'être humain perçoit une mutation de l'espèce avec des phénomènes suspects, François (Romain Duris) et son fils (Paul Kircher) subissent celà de plein fouet avec la figure maternelle de la famille. Le film va monter en pression avec l'évolution physique du jeune Emile, protégé comme il peut par son père. A travers ces paysages marécageux superbes, Paul Kircher étonne par la maturité de son jeu qui semble l'habiter. Sa prestation est stupéfiante quand le film bascule dans le fantastique. Un véritable OVNI cinématographique qui ne déçoit pas et accouche d'une fin splendide. Un uppercut!
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2023
    C’est un choc puissant. Le règne animal raconte l’histoire d’Emile et son père François. Ce dernier est touché par la mutation de sa femme, mère d’Emile, en une mystérieuse créature. Un phénomène qui affole le monde. Le long métrage signé Thomas Cailley est une véritable claque visuelle, dérangeante, hypnotique. Paul Kircher signe une performance magistrale. Un grand film.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    54 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2023
    Après avoir vu Anatomie d’une chute, je pensais avoir vu LE film français de l’année. Je sors ce soir de la projection du Règne Animal et me voici à nouveau ébloui, bouleversé, admiratif devant une telle réussite. Saluons le courage et la clairvoyance des producteurs qui ont eu l’audace de traiter ce sujet là sous cette forme la, et de donner à son réalisateur les moyens de son ambition.
    Difficile d’en parler sans rien spoiler. Il s’agit d’une fable fantastique er poétique sur la mutation accidentelle d’humains vers l’animalité sous sa forme la plus primitive, la plus sauvage. Un film de genre ? Oui, un pari audacieux et rarissime dans le cinéma français, et jamais aussi brillamment reussi. Mais aussi un film poétique et sociétal , qui brasse les thèmes de l’altérité, de la monstruosité , de la sauvagerie, de l’angoisse et du rejet face aux mutants. On pense , forcément, à Eléphant man, à Cocteau, à Freaks, au coréen Dernier train pour Busan. Et le Règne Animal tient la comparaison, sans aucun doute.
    Mais c’est aussi et avant tout un grand film d’amour filial et paternel, exprimé avec lyrisme et désespoir. Impossible de ne pas frémir en entendant hurler cet enfant qui cherche sa mère, impossible de ne pas être ému par la figure de ce père qui va jusqu’au bout pour protéger son fils unique.
    La forme est ample, généreuse, magnifique sur le plan esthétique et celui des effets spéciaux. Tout concourt au sortilège : la musique énigmatique du chanteur et compositeur italien Andrea Laszlo de Simone, les magnifiques parures des créatures ,
    Enfin, ce qui finit d’emporter l’adhésion , l’admiration et l’émotion, c’est l’interprétation de Romain Duris qui n’a jamais été aussi proche de lui même: intègre, intense, entier. Et surtout celle de Paul Kircher , absolument admirable, qui fait passer sa détresse par son corps, son regard , sa démarche, par le moindre de ses frissons. On tient là un jeune acteur d’une très grande force, qu’il faudra suivre
    Bref, ce serait une folie de ne pas courir voir le Règne animal, un film rare, exigeant, totalement abouti et d’une puissance émotionnelle exceptionnelle.
    Patrick PIERROT
    Patrick PIERROT

    11 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 octobre 2023
    Ce sont les excellentes critiques lues et entendues ici et là qui m'ont poussé à aller voir ce film dès sa sortie, comportement que je n'adopte habituellement jamais.
    Et bien, ça n'a pas raté, je me suis planté : quel navet !
    Un scénario totalement grotesque, une mise en scène puérile, un jeu d'acteurs à peine digne d'une troupe de théâtre amateur (exception faite peut-être pour Paul Kircher) et un cadrage caricatural font que ce que ce film est interminable et sans aucun intérêt. Tout sonne faux selon moi et je me demande bien pourquoi mon cerveau est incapable de percevoir la subtilité du propos qui est généralement relevée par la critique...
    Les sorties de Philippe
    Les sorties de Philippe

    53 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    Vu à l’avant-première le 2 octobre en présence de l’équipe, Le Règne animal intrigue, séduit et déroute, ne convainc pas forcément tout de suite, mais au bout des deux heures huit du film, on est emporté. Nul ne sait pourquoi mais des personnes sont progressivement transformées en animaux, qui sont mises à l’écart dans des centres spécialisés. C’est ce qui est arrivé à la mère d’un adolescent (remarquable Paul Kircher), et son père (Romain Duris, excellent) garde espoir de la voir revenir au foyer. Certaines scènes sont un peu gores, le film est d’abord réaliste-psychologique avant d’être fantastique (ce n’est pas un film américain). On regrette certaines références gauchistes appuyées, comme les «Vigilants ensemble», évoquant les Voisins vigilants, qui sortent leur fusils de chasse pour tuer des animaux hybrides échappés, quand d’autres arborent des tee-shirts «Free creatures» (Refugees welcome, on a compris). Mais c’est contrebalancé par le père, Romain Duris, complotiste assumé, opposé aux protocoles médicaux, au «système», et qui cite cette magnifique phrase de René Char : «Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards, ni patience.» On aime ce film pour le pari qu’il représente (on sort des sentiers battus du cinéma français) et pour la gamme d’émotions qu’il fait passer.
    Plus d’infos culture sur mon Instagram "Les sorties de Philippe"
    Le D.
    Le D.

    209 abonnés 947 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2023
    "Le Règne animal" est un film que j'ai moyennement apprécié. L'histoire est assez intéressante mais mal exploité à mon goût. Beaucoup de scènes dérangeantes, les acteurs sont plus ou moins convaincants et le rythme du film m'a presque endormi. Après certaines scènes sont sympas et j'aurais bien aimé voire une autre tournure pour ce long-métrage.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    164 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2023
    Le début avec une scène explosive est assez excitant mais le film retombe ensuite dans une comédie dramatique sur une relation entre un père et son fils, Romain Duris et Paul Kircher sont bons, et dans un teen movie plus banals. La question politique du traitement des mutants n'est pas suffisamment creusée. Il faut attendre la fin pour que l'action décolle et ce n'est pas dingue. Cette fin ouverte nous laisse sur notre faim, cela ressemble plus à la conclusion du premier épisode d'une série.
    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2023
    Film de genre à la fois fantastique et intimiste, « Le Règne Animal » épate et éblouit par sa grande sensibilité et sa beauté. Notre monde subit une vague de mutations touchants certains humains, les transformant petit à petit en animaux. C'est à travers l'histoire d'un père et son fils que nous allons découvrir ce nouveau phénomène.
    C'est visuellement bluffant pour un film français, d'autant plus que le réalisateur a su doser avec précision le mélange des effets spéciaux avec l'agilité des acteurs. Sensible, émouvant mais aussi parfois injuste, le film peut faire écho à nos différences dans la société réelle tout en gardant une once d'espoir et de poésie. Poignant.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2023
    Défendu par la critique, " le règne animal" est (selon moi) une sacrée déception.

    Il est vraisemblable que ses concepteurs ont voulu tenter de surfer sur la vague du cinéma fantastique à la française, qui avait valu la palme d'or à Mme Ducourneau avec "Titane". ( Il y eut aussi récemment" Grave" toujours de Mme Ducourneau et " les cinq diables" de Léa Mysius).

    Malheureusement, il s'agit ici d'un film de genre ennuyeux au possible, dont les qualités ne m'ont pas semblé apparentes.

    Certains êtres humains mutent. La science est dépourvue de moyens de traitement et les " malades" sont isolés dans des centres, à moins de se cacher en forêt.

    Faisant parfois vaguement penser à " la mouche" de Cronenberg ou à " Brewster mac Cloud" de Altman - pour l'homme volant, le film ne fonctionne presque jamais.

    On sauvera les maquillages, les cadrages et la photo. En tout cas, je déconseille le film au spectateur qui n'est pas très sensible au fantastique, d'autant que " le règne animal" n'est vraiment pas un modèle du genre.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    Gros coup de cœur pour le nouveau film de Thomas Cailley qui nous avait déjà touchés avec sa comédie romantique "Les Combattants" en 2014. Le réalisateur français signe son retour en inventant un futur où les mutations transforment certains humains en animaux. Cette fable mi-fantastique, mi-dramatique est d'une intensité poétique folle. Alors que Romain Duris excelle une nouvelle fois dans son rôle de papa protecteur et qu'Adèle Exarchopoulos endosse cette fois un rôle en toute discrétion, c'est Paul Kircher, l'étoile montante de Christophe Honoré qui nous trouble par tant de dextérité dans ce rôle si troublant. "Le règne animal" est un film de genre réussi de bout en bout qu'on aurait tellement voulu suivre plus longuement, tant il y avait matière à développer l'histoire. Un format en série serait un véritable cadeau.
    pitch22
    pitch22

    170 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 octobre 2023
    A rebours de la moyenne, je dois dire que j'ai trouvé ce film raté. Je lui accorde cependant presque la moyenne, parce qu'on passe un moment pas si mauvais, et qu'une certaine tension est là, palpable à plusieurs moments. Il y a cependant beaucoup à dire sur tout ce qui m'a déplu au final. C'est parfois plaisant mais le scénario s'avère tissé de longueurs et de rallonges superficielles. Je n'ai pas aimé non plus la fin spoiler: , pseudo heureuse, en réalité dramatique.
    La dimension politique du débat démocratique sur le destin et la gestion des hommanimaux est tout simplement évacué : on dirait qu'il ne reste dans cette société que la police toute puissante spoiler: , qui finit par balancer des gaz toxiques dans la forêt où s'isolent les hommanimaux ; pourquoi ça ?
    . Il n'y a aucune réaction de révolte d'aucun groupe, on dirait que l'humanité a abandonné toute existence politique. C'est particulièrement grave et, à ce titre, il serait juste de considérer ce film comme une dystopie plutôt qu'une fable quelconque. Les effets spéciaux sont assez alatoires spoiler: ; le garçon, à la fin, n'a pas vaiment les marques évoluées, physiquement, de l'animal alors qu'on s'y attendrait.
    Les relations entre les personnages paraissent ou superficielles ou insuffisamment exploitées (par exemple entre Emile et sa camarade spéciale). Les dialogues sont, sur certaines séquences, particulièrement dé-biles. La séquence de recherche de la mère n'a ni queue ni tête spoiler: : ça braille, mais pourquoi puisqu'il ne s'agit pas d'une recherche de personne perdue mais volontairement isolée du monde des humains ? D'ailleurs est-ce la bonne méthode de gueuler dans la nuit en voiture ?
    Cette séquence est déjà trop longue et le film est comme ça pour tout, on traîne avec du remplissage, ça manque vraiment de densité. Pour l'intensité, c'est pas terrible. Les essais d'envol de l'hommoiseau sont trop répétitives. Surtout, j'ai trouvé les mentalités des humains absolument anesthésiées, dès le départ, comme si quelque chose ne collait pas à la réalité psychologique. De fait, en repensant à ce film, je l'ai encore moins aimé, je l'ai trouvé très mauvais. En plus je n'aime pas ces petites séquences sanguinolentes dégueulasses, jetées là comme un cheveu sur la soupe, dans un vieux David Cronenberg ça passe très bien mais là... non.
    brunetol
    brunetol

    193 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2023
    "Le règne animal" semblait séduisant sur le papier. C'est nul. Dialogues comme on apprend à les écrire à la Femis, patauds et formatés, le mélange de vie sociale ordinaire lourdement prosaïque et de fantastique vaguement horrifique est aussi stérile que chez Ducournau, c'est l'équivalent de "Grave", c'est le même naufrage. C'est idiot et laid, et tellement mal écrit. C'est "Camping" remixé avec "L'île du docteur Moreau", réalisé par une hybridation de Fabien Onteniente et de David Cronenberg, avec des références "écologiques" et un discours politique dignes d'un enfant de CM1 qu'on aurait laissé trop longtemps devant CNews. Un film imbécile et mortellement ennuyeux. Le cinéma comme ça, c'est plus possible.
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