Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe Barjaud
1 critique
Suivre son activité
0,5
Publiée le 25 octobre 2023
J'ai tenu une heure, heureusement que j'étais presque seul dans la salle, comme ça je n'ai dérangé personne en m'enfuyant... Quel dommage que je n'aie pas lu les avis avant d'y aller, faisant confiance à mon Télérama ("fascinant", "exceptionnel", bravo, TTTT...). Comment est-il possible que les opinions soient si partagées, 50% dithyrambiques, 50% catastrophiques ? Ah si, j'ai compris... Contrairement à ce qu'on croit, "Le règne animal" n'est PAS un film de cinéma, juste un trop long clip de pub pour le savoir-faire gore/militant "français" (qu'en pensez-vous, les amerloques ?), mais vraiment mal scénarisé, mal filmé, mal joué... Mais ça, les fans inconditionnels ne l'ont pas vu, aveuglés par la dégoulinade de bons sentiments...
Un scenario d'une naïveté indigente, un film aux ficelles très epaisses: la nature vengeresse, la question de la différence abordée pour des spectateurs de 7 ans. On regrette David Lynch et Elephant man, ou encore Cocteau pour la belle et la bête, on cherche la poésie et l'humanité là où il n'y a que bons sentiments de guimauve et grossièreté du propos
Il y a bien peu à se mettre sous la dent dans le cinéma du 21ème siècle pour que le Règne animal récolte une telle dithyrambe... Si les effets spéciaux sont corrects, rien n'est crédible dans l'histoire, des humains qui se transforment en animaux hybrides sans raison, aucune réaction psycho-sociale, ça vit normalement, personne ne s'inquiète d'être assis à côté d'une jeune femme à tête de lézard dans une salle d'attente, certes il y des t-sihirt spécistes contre les bêbêtes dangereuses qui font plutôt penser d'ailleurs à des monstres aux réactions complètement irrationnelles, on flirte là avec le Luc-Bessonisme dans ses moments de délire intense. Les histoires d'amour, aussi, qui sortent de nul part comme dans un conte de noël ou d'halloween sont coupées courtes par la fin du film, qui n'a rien d'autres à dire que d'enfoncer la porte-ouverte de la tolérance à l'égard de la différence, on y évoque le parallèle direct qui est fait avec le traitement psy ou le handicap dans la société. Chapeau t'as dépensé combien de millions pour ça? On a le sentiment que le film cherche à combler le vide narratif par des images spectaculaires faites pour divertir, mais il faut le dire traitées de manière plutôt puérile qui flirtent avec la gêne de voir en gros plan de scènes franchement répugnantes.. il est vrai qu'il s'agit somme toute d'un divertissement pour ados boutonneux à peine réhaussé par le talent de Duris dans le rôle de "mon père ce héro", bien que "mon frère ce héron" serait un titre plus judicieux.
Le règne animal est de ce que le cinéma français peut faire de mieux et qui me fait aimer le cinéma français. C'est un film grandiose, qui ose, va au bout de ses idées... C'est impressionnant, captivant, touchant, enivrant et j'en passe... Que dire si ce n'est que c'est un chef d'œuvre, moins on en dit plus on en est captivé, allez le voir si ce n'est pas encore fait. Un grand bravo aux acteurs ( mention spécial à Paul Kircher que je découvre dans ce film ), et surtout à Thomas Cailley de nous avoir pondu cette merveille !
Je me suis laissé séduire par toutes les critiques positives et j'ai été déçu , je ne comprends vraiment pas l'engouement autour de ce film.
Je trouve que les acteurs jouent mal , l'histoire tirée par les cheveux sur fond de tolérance ne fonctionne pas vraiment. En revanche les effets spéciaux sont très bien faits , dommage d'avoir utilisé ce talent pour faire une telle purge. C'est sévère mais c'est vraiment mon ressenti , pourtant je suis bon public...
Excellente surprise que ce film "fantastique" français, loin des stéréotypes américains. Le sujet est traité du point de vue des personnages, traitement rare pour un film de genre. Les effets spéciaux sont discrets et s'effacent pour que les émotions (doute, angoisse de la transformation, parfois une pointe d'humour absurde) prennent la première place.
film de mauvais gout. on s'attendait a un conte philosophique, on se retrouve avec du camping (2nd degré) et de la violence + images qui n'apportent rien au narratif. vraiment de mauvais gout. on a quitté la salle au bout d'une heure. film nul rien a voir avec le film " dans la brume" dans lequel romain duris jouait. rien a voir
Pourquoi tant d'éloges ??? Quelle déception ! Ici (mis à part la première scène) rien ne fonctionne (et je suis pourtant bon public), ni le scénario qui au delà de la bonne idée de départ ( et encore Marvel avec les Xmen était déjà passé par là) ne décolle jamais, n'est pas crédible et fait passer gendarmes et gens du sud-ouest pour des idiots bas du front, ni au niveau du jeu des acteurs si mal dirigés que s'en est presque à se lever de son siège. Bref deux heures d'un ennui profond à subir la médiocrité, interminable....
Film un peu copié sur "Grave" de Julia Ducournau, la transformation en oiseaux ou autres animaux, fait sourire. Les personnages mi-homme mi-animaux sont d'une mocheté sans nom, les maquillages et effets spéciaux sont vraiment de mauvaise qualité. Le film se veut être une déclaration d'amour à la nature et à sa beauté mais pourtant ce film est tellement laid!!!! Ce film qui se veut être un film de genre est absolument inintéressant. Retournez voir Julia Ducournau c'est beaucoup mieux!
Film sorti en octobre, vu deux mois après, la 9 décembre, une salle pleine... hmm ça sent bon le bouche à oreille positif. Et en effet, de bec d'oiseau à oreille de grenouille, ça semble avoir bien fonctionné. "Le Règne Animal", c'est l'histoire rocambolesque d'être humains se transformant en animaux, de toutes sortes. On ne saura jamais pourquoi, ce n'est pas dit. De même que dans "Vincent doit mourir", on ne saura jamais pourquoi subitement, des gens se mettent à en agresser d'autres. Des films post-covid peut-être. Soudain le monde change suite à la diffusion d'un virus, à une pulsion de meurtre liée à un échange de regard, à une mutation homme-animal. Qu'importe ici si la mutation se forge en parenté possible, ou en tous cas déjà vue au cinéma (homme-singe), improbable (homme-chien, mais mammifères), inconcevable (homme-grenouille, homme-oiseau). On frôle à tout instant le ridicule, mais comme Fix, l'homme-oiseau qui finalement saute le pas, on ne fait que le survoler, on n'y tombe jamais. "Le Règne Animal" est avant tout un film poétique, dont je comprends pas très bien la mise en garde destinée aux sensibles : "Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs". En effet le film peut marquer des (jeunes) spectateurs, mais quelle imagination, quelle poésie. En fait je comprends plutôt: prévenons-les, mais emmenons-les. Beau film.
On peut reprocher au cinéma français parfois un certain entre soi. Et parfois des films à la mesure de celui-ci. Qui a non seulement la belle idée de s'affranchir des convenances (comme le suggère monsieur Char), mais qui le fait sans battage, ne fait pas de ce geste l'argument produit. Car le décalage n'empêche pas la mesure, la bonne mesure. Clairement un film qui réjouira ceux plombés par le sentiments de voir un peu toujours la même chose (tout particulièrement coté US et séries). La présence de Paul Kirsher, après une prestation déjà remarquée chez Honoré, qui trimbale sa carcasse d'ado de marnière imprévisible, participe grandement à faire de ce voyage une heureuse découverte. A la mesure de cette forêt primaire. Un film ambitieux dont on voit croire qu'il trouvera s'il faut hors hexagone, un peu partout, un public. Un film pour les gens curieux.