2,5
Publiée le 8 mars 2025
Qu en penser? Après une première partie explicative , plutôt dynamique et drôle , l histoire plonge dans quelque chose de confus et mou où l humour un peu lourd ne suffit plus
4,5
Publiée le 8 mars 2025
Ne vous fiez pas aux critiques négatives et tentez l'experience de vous-même.
Mickey 17 raconte l'histoire d'un homme éponyme exerçant la profession d' "Expendable", soit le fait que celui-ci se fera réimprimé à chaque mort. Ainsi, embarquant à bord d'un vaisseau spatial en quête de coloniser une nouvelle planète, celui-ci est utilisé afin d'experimenter des missions mortelles.
Entre science fiction et comédie, Bong Joon-Ho nous plonge comme à sa grande habitude dans une critique de la lutte des classes absolument passionante. Posant la question de la valeur d'une vie, le capitalisme est ici vivement critiqué, nottament avec un personnage étant littéralement une version alternative de Trump (à ce niveau là on peut même plus s'en cacher).
Bref, c'est génial. Le côté décalé dans cette critique qui traite quand même d'un sujet sociétal sérieux souligne l'absurdité de la société américaine. Il n'y a pas une grand diversité des décors, c'est vrai, mais globalement le film est bien produit (pas de CGI déguelasse comme les blockbusters classiques d'Hollywood actuel). Même si ce n'est pas le film dans lequel il brille le plus, on voit que ce n'est pas n'importe qui à la réalisation. Le travail de la composition et de la lumière m'a particulièrement interessé. Les acteurs sont vraiment bons, à commencer par un Robert Pattinson au top de sa forme qui doit jouer deux rôles radicalement opossé dans la personnalité, mais aussi un Mark Ruffalo qui en fait des caisses (je dis pas ça au sens péjoratif, ça participe au personnage) et évoque vraiment Trump dans sa manière de parler.
Le film possède néanmoins un vrai problème de rythme, le début est trop long, la fin également. Je pense que le film n'aurait pas dû exceder les 2h très franchement. Je sais que le long métrage divise mais je pense sincèrement que le film a des qualité et des défauts, le reste dépend de l'appréciation de chacun. À vous de vous faire votre propre avis.
Frederic Merceron

1 critique

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0,5
Publiée le 8 mars 2025
Autant de budget …. Pour ça !
Quelle déception.
On dirait une parodie de mauvaise qualité.
J’ai hésiter à quitter le cinéma. Jusqu’au bout on espère une chute, une surprise qui justifie ce long ennuie.. mais il n’arrivera pas.
3,5
Publiée le 8 mars 2025
Bong Joon-ho, cinéaste reconnu pour son habileté à fusionner genres et thématiques, revient avec "Mickey 17", une fable de science-fiction portée par Robert Pattinson. Doté d’un concept intrigant et d’une mise en scène efficace, le film propose un spectacle visuellement abouti, mais qui peine à atteindre tout son potentiel.

L’histoire d’un homme condamné à mourir encore et encore, réimprimé à l’infini pour accomplir des missions suicidaires, est une base prometteuse. Les premières minutes du film exploitent habilement cette prémisse, en particulier grâce à Pattinson, qui livre une interprétation nuancée de Mickey 17 et Mickey 18. Sa performance parvient à insuffler un vrai contraste entre les deux versions du personnage.

Malheureusement, le film ne pousse pas son concept aussi loin qu’il le pourrait. spoiler: Plutôt que d’explorer en profondeur les implications philosophiques du clonage ou de plonger dans l’horreur existentielle d’un homme conscient de son caractère jetable, l’intrigue s’oriente vers un récit plus conventionnel de colonisation spatiale et de conflit avec les Creepers.
Ce choix n’est pas inintéressant, mais il donne l’impression que le scénario passe à côté de son sujet principal.

Bong Joon-ho est un maître du mélange des genres, et "Mickey 17" ne fait pas exception. Cependant, cette fois-ci, l’équilibre est plus fragile. Le film oscille entre science-fiction philosophique, satire sociale et moments de comédie absurde, sans toujours réussir à fusionner ces éléments de manière fluide.

spoiler: Un exemple frappant : la scène où Mickey 17 assiste à un dîner organisé par Marshall. Ce moment aurait pu être une pure montée en tension, mais le film choisit d’introduire un gag autour d’une viande expérimentale qui le rend malade, transformant un moment potentiellement marquant en une scène plus anodine.


Si certains passages humoristiques fonctionnent, notamment grâce au jeu physique de Pattinson, d’autres cassent le rythme et empêchent le film d’atteindre une vraie intensité dramatique.

Robert Pattinson est sans aucun doute le point fort du film. Il donne à Mickey 17 une vulnérabilité touchante et à Mickey 18 une agressivité contrôlée, rendant les interactions entre les deux captivantes.

Cependant, le reste du casting est plus inégal. Naomi Ackie apporte une énergie intéressante à Nasha, mais son personnage manque de profondeur. Mark Ruffalo, en chef de colonie autoritaire, joue un antagoniste qui aurait gagné à être plus nuancé. Toni Collette, pourtant talentueuse, se retrouve avec un rôle relativement limité. Ce déséquilibre empêche certains enjeux dramatiques d’avoir l’impact qu’ils méritent.

Sur le plan visuel, le film est une réussite. La planète Niflheim est magnifiquement représentée, avec ses paysages gelés et son atmosphère oppressante. Les effets spéciaux, en particulier les Creepers, sont convaincants et évitent l’écueil du tout numérique criard.

Le premier acte est efficace, avec une introduction bien construite et une mise en place intrigante. Le deuxième acte s’essouffle, enchaînant des dialogues répétitifs et des sous-intrigues secondaires qui diluent l’intérêt principal. Le final apporte enfin de la tension, mais certaines résolutions semblent précipitées et laissent un sentiment d’inachevé. Le film aurait gagné à resserrer sa narration, en se concentrant davantage sur la dualité entre Mickey 17 et Mickey 18 plutôt que sur des conflits annexes.

Bong Joon-ho a toujours incorporé une critique sociale dans ses œuvres, et "Mickey 17" ne fait pas exception. L’idée d’un travailleur considéré comme une ressource jetable, un pion interchangeable au service d’un système oppressif, est une thématique pertinente.

Cependant, le film manque de finesse dans son exécution. Là où "Parasite" et "Snowpiercer" utilisaient la satire avec subtilité, "Mickey 17" a tendance à marteler son message. spoiler: Le discours final, notamment la scène de rébellion contre Marshall, semble trop attendu et manque de véritable surprise.
Le propos du film est intéressant, mais sa manière de le livrer est parfois trop directe, limitant son impact émotionnel.

"Mickey 17" est un film qui alterne entre éclairs de génie et longueurs frustrantes. Visuellement impressionnant et porté par un Robert Pattinson en grande forme, il souffre néanmoins d’un ton irrégulier, d’un rythme inégal et d’une intrigue qui ne va pas toujours au bout de ses idées.

Ce n’est ni un chef-d’œuvre, ni un échec, mais plutôt une œuvre intrigante qui laisse une impression mitigée. On en ressort avec des images fortes en tête, mais aussi avec le sentiment que le film aurait pu être bien plus marquant avec un meilleur équilibre narratif.

En somme, un film à voir pour ses qualités, mais qui ne marquera pas les esprits aussi durablement que les meilleures œuvres de Bong Joon-ho.
3,5
Publiée le 8 mars 2025
Peu attirés par les films d’anticipation , j’ai apprécié 17 pour sa vocation pacifiste , même au pris d’une certaine violence. Les comédiens sont, comme prévus, impeccables , la mise en scène soignée et les trucages somptueux. Un agréable moment.
2,0
Publiée le 8 mars 2025
Mickey 17 ne m’a absolument pas convaincu. J’ai eu l’impression de voir un mélange entre l’humour du 5ème Élément, le scénario d’Avatar (avec les humains colonisateurs en quête d’une nouvelle planète) et une créature rappelant le ver des sables de Dune, ici remplacée par un mille-pattes géant… mais en nettement moins bien. Le film peine à trouver son identité et manque d’originalité, ce qui m’a rapidement ennuyé.

Le seul véritable point positif reste la performance de Robert Pattinson, qui apporte de la nuance en incarnant son double à l’écran. Malheureusement, cela ne suffit pas à sauver l’ensemble.
Louis G.

4 critiques

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2,5
Publiée le 8 mars 2025
Un film très moyen qui ne prend pas de risque. Un bon point pour le jeu de Robert Pattinson, sinon on est a des années de Parasite, on comprend pourquoi ils l'ont mis en gros sur l'affiche, parce que sinon on irait pas le voir. N'allez pas le voir au cinéma, il ne vaut pas le coup, mais sympathique un vendredi soir a la maison avec un paquet de Baff.
2,5
Publiée le 8 mars 2025
Encore une note que je ne comprends pas... C'est long... Très long... Les acteurs passent pour des niais comme dans les films d'animation asiatiques... Je n'adhère pas du tout au style.
Ça partait pas mal avant de tomber dans l' ennuyeux...
2,5
Publiée le 8 mars 2025
Dommage… sur le papier la fiction était intéressante. Très mal exploité, un jeu d’acteur plutôt bon, mais un scénario et des dialogues très superficiels.
Je n’ai pas aimé du tout !
Je n’ai pas non plus accroché à l’humour du film.
3,5
Publiée le 8 mars 2025
Découvrir un nouveau film de Bong Joon-Ho, c’est toujours un pari pour moi.

Si je loue volontiers la qualité et l’impact de certains de ses plans, qui sont devenus des images de cinéma profondément ancrées dans mes rétines (comme le premier assaut dans The Host, par exemple) je ne porte cependant pas tous ses films au pinacle, trop souvent qualifiés de "propositions ultimes" (Memories of Murder, Snowpiercer, The Host). Bien que chaque œuvre présente des qualités intrinsèques évidentes, elles partagent à mes yeux, avec Okja (même si j’en garde un très bon souvenir), deux traits caractéristiques du style de Bong Joon-Ho : un désamorçage fréquent de la tension par le grotesque satirique, et un manque, assumé je présume, de subtilité dans l’approche de ses thématiques politiques et sociales.

Même si l’on retrouve encore des éléments de cette tendance dans Parasite, le fait que le film se déroule dans un milieu urbain, en plus de se passer d'artifices fantastiques ou merveilleux, permet de lui donner un ancrage bien plus solide, percutant et corrosif. Certains moments de mise en scène offrent même des plans et des émotions plus intenses, tout en étant plus élégants et sobres.

Après avoir vu 45 000 fois le trailer de Mickey 17 au cinéma, je m’attendais à retrouver ces mêmes éléments, avec un côté grandiloquent et excessif, accentué par le ton du montage et de la musique d’accompagnement.

Dans les faits, et pour mon plus grand plaisir, le film se révèle bien plus sobre et profond que ce que suggérait ce trailer. Certes, la métaphore trumpiste est évidente, mais n’oublions pas que le film a été tourné en 2022. Ce qui peut sembler évident aujourd'hui était bien plus audacieux à l'époque de sa production. Oui, le côté potache est toujours présent, mais je trouve que, pour la première fois (ou peut-être la seconde, avec Parasite), le cinéaste parvient à trouver un équilibre parfait. Une œuvre "best of", en somme, qui se place, selon moi, comme la meilleure porte d’entrée pour découvrir son univers.

Finalement, les véritables moments de bravoure se cachent derrière les évidences, le potache et le pastiche : de vraies réflexions, en filigrane, sur ce qui constitue l’humanité, la mort, l’amour, le pouvoir, les rapports de force, et notre place dans cet échiquier et la nature. C’est en cela que je salue cette nouvelle proposition sans déplaisir, et que, constatant les retours de nos critiques du "youtube game", une fois n'est pas coutume, lire entre les lignes semble davantage une question de posture du regard que de prédispositions.
2,0
Publiée le 8 mars 2025
Une fable poussive, à la métaphore facile, incompréhensible et surjouée. Pas un rire dans la salle pour ce produit vendu comme une comédie SF et réalisé sans conviction par un cinéaste qui semble s'endormir sur sa Palme d'or surévaluée.
4,0
Publiée le 8 mars 2025
Le réalisateur de « Parasites », le coréen Bong Joon Ho, revient sur les écrans avec cette fois une fable de science fiction, une satire assez féroce du capitalisme et de l’eugénisme. Financé par Warner, avec un casting de stars hollywoodienne et des moyens conséquents, voici donc « Mickey 17 », un film de près de 2h30 qui débute par un très long flash back. Car la première demi-heure du long métrage, après une petite scène d’ouverture dans la neige et la glace de la planète Niflheim, sert à poser les bases de toute l’intrigue : qui est Kenneth Marshall, ce politicien populiste et sans scrupule ? Qu’est-ce que le programme des « remplaçables » ? Comment ont vécu et péri les 16 premiers « Mickey » ? Tout cela est longuement expliqué avec force détails, cruauté et ironie avant que l’intrigue ne démarre réellement. Cette longue introduction est indispensable pour que qu’on puisse appréhender ce monde de 2054 qui ne fait pas (du tout) envie. Un deuxième flash back interviendra ensuite, pour expliquer pourquoi les « multiples » ne sont pas tolérables dans ce système. Le film est long mais ce n’est pas un problème parce qu’il y a plein de choses à se mettre sous la dent : de l’humour au vitriol, de la tendresse, de l’action, quelques effets spéciaux et un peu de violence. Cette violence n’est pas montrée frontalement comme elle avait pu l’être dans la dernière partie de « Parasites », ici elle est souvent hors champs et suggérée (par le son notamment) plutôt que sanglante et complaisante. Accompagné d’une BO sympathique mais sans plus, le film est suffisamment dynamique pour que les quelques rares longueurs n’altèrent pas le rythme. Bong Joon Ho pousse le curseur dans beaucoup de domaines, et dénonce clairement les excès d’un capitalisme débridé, le fourvoiement d’une certaine idée de la science, la tentation eugéniste des autocrates. On pourra toujours objecter que cela est fait sans nuance mais on est devant une fable, une sorte de conte de science fiction. spoiler: Les humains viennent infecter la nouvelle planète, ils le proclament ouvertement, et ils parlent des espèces autochtones en les traitants d’ « aliens », ce qui est un non sens total.
Mais qui se soucie du sens des mots, de la morale, d’une certaine idée de l’Humanité ? Surement pas Kenneth Marshall ! spoiler: Ce populiste à perdu les élections ? Peu lui importe, il va coloniser une nouvelle planète où il pourra régner tel un despote sur des fidèles fanatisés, à bases de slogans simplistes, de bling bling, de logos, de christianisme dévoyé. Toute ressemblance entre le personnage grotesque incarné (merveilleusement) par Mark Ruffalo est tout, sauf une coïncidence ! Mickey 17, qui doit cohabiter par erreur avec Mickey 18, a un caractère faible. Mickey 18, lui, est plus cynique et plus courageux aussi sans doute. Apparemment, les clones ont beau être refaits à partir de la même matrice, il y a des nuances entre eux. C’est étrange quand on y pense, il n’y a aucune raison à cela, à moins que ce clonage ne finisse par altérer le modèle, ce que le scénario ne suggère pas réellement.
Ce scenario a plein de jolies idées, spoiler: comme cette cohabitation avec l’espèce autochtones, des insectes énormes et repoussants qui sont, paradoxalement, les plus humains que les humains… et plus futés que Marshall, mais ce n’est pas très compliqué
. Le casting apporte beaucoup au film avec d’abord un Robert Pattinson omniprésent, souvent drôle et attendrissant, que je trouve bien plus intéressant que quand il incarne un Batman ombrageux. Pour un peu, il se ferait presque voler la vedette par Toni Collette et Mark Ruffalo, qui en font des caisses dans le rôle d’ Ylfa et Kenneth Marshall. Il y a 10 ans, j’aurais dit que c’étaient des caricatures de populistes milliardaires mégalomanes et sans morale. Mais on est en 2025 et pour notre malheur, cela ne sonne plus tellement comme une caricature. Ruffalo (un de mes acteur chouchou) est incroyable avec son phrasé si particulier, sa bouche en cul de poule et ses tirades surréalistes. « Mickey 17 » fait rire, fait un peu frissonner et fait réfléchir aussi. Bien-sur tout cela est outrancier, improbable, presque clownesque par moment mais on rit un peu jaune. Improbable, outrancier, vraiment ?
Corinne Lesage

1 critique

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4,5
Publiée le 8 mars 2025
Je trouve le héros attachant. On nous donne le temps de le connaître. Les autres personnages sont beaucoup plus caricaturaux mais j'ai quand même passé un bon moment.
Antoine Dulieu

2 critiques

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5,0
Publiée le 8 mars 2025
Super film, très bien. J’ai pas vu le temps passer en plus les effets speciaux sont vraiment bien
Je recommande
Lérie Valérie

4 critiques

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1,5
Publiée le 8 mars 2025
Mickey xx est excellent. ainsi que ses acolytes. Mais 2 heures d'ennui. Malgré de bons effets spéciaux.
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