3,0
Publiée le 9 mars 2025
L’univers créé est intéressant, bien posé mais le film est bien trop long et certains personnages secondaires pas assez développés. On peut faire pas mal de parallèles entre ce monde-là et notre monde contemporain et, malheureusement, parfois la réalité dépasse même la fiction. Quand, comme moi, on a vu presque tous les films du réalisateur de « Memories of Murder » à « Parasite » en passant par « The Host », « Okja », « Mother » ou « Snowpiercer », ce « Mickey 17 » semble bien moins incisif et la critique est moins frontale. En somme, ce n’est pas le meilleur film de Bong Joon-Ho mais un film sympathique quand même, dans la lignée de « Starship Troopers » (1998) ou « Seven Sisters » (2017).
Remi PELLEGRIN

1 critique

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0,5
Publiée le 9 mars 2025
Ce film est très interessant pendant 10 min. Ensuite ca devient un kamoulox invraisemblable et on ne se languit qu'une chose : la fin. D'ailleurs, pas mal de gens ne l'ont même pas attendue pour quitter la salle.
Vero Marseille

1 critique

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2,0
Publiée le 9 mars 2025
Trés déçue de ce film dont le sujet paraissait intéressant de prime abord, à savoir le clonage d'êtres humains.
Au lieu de cela le scénario s'est avéré complétement décousu au fur et à mesure du film avec les personnages absurdes et caricaturaux de Robert Pattinson entre autres..
Bref, je ne recommande pas du tout
3,0
Publiée le 9 mars 2025
Gros manque de subtilité. Je n'aurais pas pensé dire ça d'un film de Bong Joon Ho, mais il a tellement transformé le roman en une farce grossière qu'il en perd son intérêt. C'est une satire politique sans finesse, avec un antagoniste (Marc Ruffalo) tellement caricatural qu'il en devient agaçant, et une histoire tellement manichéenne qu'elle finit par ennuyer. Reste le personnage de Mickey, magnifique loser avec ses questionnements existentiels, admirablement joué par Pattinson.
3,5
Publiée le 9 mars 2025
Un bon film, on ne voit pas le temps passer. Une critique de la société actuelle et surtout américaine. ça reste un film mineur dans la filmographie du réalisateur comme ses deux autres films américains (Snowpiercer et Okja) mais ça reste au-dessus de la moyenne de ce qui se fait en ce moment.
1,5
Publiée le 10 mars 2025
Sanglant, sans intérêt. Avec une telle thématique on pouvait croire à un bon scénario à la clef. C'est une succession de psychopathes sans intérêt. Rien à sauver dans ce film . Ne croyez pas retrouver quoi que ce soit de comparable à Parasite, l'évocation du précédent film ne sert qu'à appâter le spectateur en quête d'un film d'une qualité comparable . C'est totalement faux. Aucune intelligence, de la brutalité absurde.
4,5
Publiée le 10 mars 2025
Un film d'actualité qui illustre bien le lien entre le capitalisme, le suprémacisme, le fascisme, le colonialisme et le génocide et la manière dont le fascisme prend des formes différentes selon les époques.

J'avoue que ça fait du bien de voir un film qui se moque de ces néo-fascismes comme le trumpisme, en montrant leur côté grotesque et ridicule tout autant que leur barbarie et la continuité du nazisme qu'ils représentent, tout ca, avec une pointe cathartique comme Bong Joon-ho en a le secret.
1,0
Publiée le 9 mars 2025
Sorte de mixage indigeste de Starship, d'avatar avec son coté colonisation vu et revu mille fois. Formellement c'est sans intérêt, les personnages des méchants sont catastrophiques. Après avoir raté Okja, il rate encore plus ce film. Dommage. on attendait mieux de cet immense cinéaste.
4,0
Publiée le 9 mars 2025
Le concept du personnage réplicable à l'infini fonctionne bien au début. Ensuite, il s'essouffle un peu mais Joon Ho le fait évoluer vers le sujet de l'identité. L'humour est, comme toujours avec Joon Ho, cynique et souvent drôle. Le réalisation et la CGI sont très réussies. Le scenario n'est pas ennuyeux. La prestation de Pattison est impeccable. Le reste du casting est aussi très bon. Mickey 17 un film humoristique de SF unique en son genre.
0,5
Publiée le 9 mars 2025
Franchement décevant. Je n'avais déjà pas beaucoup apprécié 'Parasites' du même réalisateur (une vue très hiérarchique de la société même si l'idée d'individus habitant en sous-sol à l'insu de tous était plutôt originale). Dans ce film-ci rien n'est fin : on est dans une certaine forme de futur donc on s'inspire d'univers déjà filmés : couleurs binaires, costumes à la limite de ce qu'on pourrait voir dans un monde carcérale, .... les acteurs sont caricaturaux : très méchants et très bêtes. On arrive sur une planète : ceux qui y vivent sont des peluches.
il n'y a guère que l'idée de la réplication qui soit intéressante; ça ne fait pas tout le film (dont on se demande ce que Mark Ruffalo et Toni Collette sont venus faire dans cette galère).
3,5
Publiée le 9 mars 2025
J'aime :
- l'ovni Bong Joon-Ho
- l'ensemble du casting, notamment Robert Pattinson, Toni Collette, Mark Ruffalo
- la musique et le son

J'aime pas :
- la lenteur scénaristique qui arrive dès la moitié du film
- la fable qui manque son envolée
3,5
Publiée le 9 mars 2025
Malgré des critiques peu enthousiastes, "Mickey 17" est une comédie de science-fiction qui m'a étonné de façon positive. Le cinéaste Bong Joon-ho propose aux spectateurs une satire à la fois captivante et percutante sur la société américaine, critiquant la politique des États-Unis, le capitalisme, la maltraitance animale, les conflits mondiaux et la déshumanisation dans notre société. Sa distribution exceptionnelle, incluant Robert Pattinson, Naomi Ackie, Steven Yeun, Mark Ruffalo, Toni Collette et Anamaria Vartolomei, est à souligner, même si j'attendais peut-être davantage de sa part par rapport à ses œuvres antérieures comme Okja et Parasite.
3,5
Publiée le 9 mars 2025
Bong Joon-ho a toujours été un cinéaste du dérèglement, capable de manier la satire, le grotesque et le tragique avec aisance. Mais Mickey 17 s’avère être un film plus fébrile, une créature hybride qui semble parfois à la dérive dans son génie.

Mickey Barnes (Robert Pattinson), être remplaçable et cloné à l’infini, aurait pu être le héros tragique d’une fable existentielle sur la déshumanisation du travail et le sacrifice systémique des faibles. Mais Bong Joon-ho choisit de le transformer en pantin burlesque, une sorte de Forrest Gump de science-fiction, passif et hagard.

Il incarne un Sisyphe lobotomisé, incapable de révolte, à peine conscient de son propre asservissement. Comment penser la révolte si l'opprimé ne résiste pas ? Comment interroger l'humanité d'un clone si ce dernier ne revendique rien ? Le résultat en est une satire étrange, inachevée, qui semble vouloir à la fois accuser et s’amuser.

Derrière son épaisse couche de démesure, le film s’abandonne à une logique de carnaval dystopique où Mark Ruffalo, en gouverneur grotesque, et Toni Collette, en stratège caricaturale, donnent tout dans l’excès. Avec eux, la critique du capitalisme et de l'impérialisme s'égare dans un élan pantagruélique.

Ici, Ruffalo et Toni Collette se vautrent dans la surenchère. On est face à un théâtre de marionnettes hystériques, où chaque réplique surligne lourdement le cynisme du capitalisme et la décrépitude de nos dirigeants. Ce jusqu’au-boutisme a une force indéniable, une résonance contemporaine, mais il finit aussi par s’user, à force de vouloir marteler son message avec la subtilité d’un uppercut.

Dans ce monde malade, Bong prophétise une apocalypse gouvernée par des crétins, avides de pouvoir, entourés d'une meute de courtisans grotesques. Mais cette farce cynique se heurte à une réalité encore plus glacante, et surtout actuelle.

Les nombreuses réécritures et coupes semblent avoir laissé des traces profondes sur la construction du film. L’univers est foisonnant, mais déstructuré, parfois incohérent. Certaines idées fascinantes (les variations de personnalité entre les clones, les dilemmes éthiques de la colonisation) sont jetées en vrac sans jamais être vraiment développées. On pose des concepts vertigineux sans prendre le temps de leur donner une substance. Le récit lui-même semble se perdre en cours de route, introduisant des sous-intrigues inutiles qui ne mènent nulle part.

Si Mickey 17 déroute autant, c’est peut-être parce qu’il prétend trop embrasser. Il veut être une dystopie féroce, une comédie noire, une réflexion philosophique et une satire politique en même temps. Or, en multipliant les registres, le film s’effrite, perd de son impact. Là où Parasite trouvait un équilibre entre grotesque et tension dramatique, Mickey 17 penche trop d’un côté puis de l’autre, jusqu'à ce que l’on ne sache plus très bien ce que l’on regarde.

Mais tout cela est aussi sa force. Le film capte quelque chose du monde actuel : un sentiment d’absurdité, d’effondrement, où les figures d’autorité sont risibles et terrifiantes à la fois.

Alors, Mickey 17 est-il un échec ? Peut-être. Mais c’est un échec fascinant, un film trop ambitieux pour son propre bien, trop délabré pour réussir pleinement, mais aussi trop sincère pour être ignoré. Il ne décourage pas la curiosité, bien au contraire. Après tout, le vrai cauchemar serait un film sans aspérités, lisse et prudent. Bong Joon-ho, lui, continue d’explorer quitte à s’y perdre.
4,0
Publiée le 12 mars 2025
De l’humour, de l’action et un scénario plutôt original. Le thème du voyage dans l’espace, du double est déjà vu, mais ici on se laisse prendre au jeu de cette histoire de science-fiction et on passe un bon moment.


Par contre, vraiment, il va falloir faire quelque chose pour cette lubie des sauces Madame Ylfa (Toni Colette magistrale dans son rôle de l’épouse manipulatrice du suprême leader Mark Ruffalo/ Kenneth Marshall)
0,5
Publiée le 9 mars 2025
Beaucoup trop long, bourré de clins d'œil et d'humour lourdingue.
Comment peut-on après Parasite faire si nul ?
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