J ai mis deux étoiles car j ai bien dormi... ;-) sinon les acteurs sont mauvais, ils récitent leurs dialogues, le récit est mal écrit, aucune émotion, aucune intention. Même lorsque la foule fait du bruit dans la salle du Tribunal ça sonne faux. D ailleurs dans la réalité si quelqu'un du public dans la salle fait du bruit il se fait tout de suite sortir. Avec une meilleure direction d acteurs et une meilleure réalisation l histoire du procès Goldman aurait pu être intéressante. Je ne comprends pas les 4 et 5 étoiles ? A conseiller aux personnes qui souffrirait d insomnie peut-être. bref à fuir
En reconstituant avec rigueur un moment de l’histoire judiciaire française, Cédric Kahn propose avec "Le Procès Goldman" un film à la fois dépouillé et intense, où la parole devient le moteur de l'action.
Loin de l’artifice, Kahn distille la pureté du verbe, mettant en scène un huis clos où l’éloquence et l'insolence de Pierre Goldman éclatent comme une véritable performance théâtrale. Dans ce cadre austère, l’acteur incarne avec une précision troublante la complexité du personnage, naviguant entre provocation et lucidité, faisant de Goldman une figure à la fois rebelle et énigmatique.
Le film se révèle ainsi non seulement un puissant drame de prétoire, mais aussi un miroir fascinant de l'époque, une France marquée par ses fractures politiques et sociales, tout en nous confrontant à un final où l’incertitude demeure, délibérément laissé dans les mains de l’Histoire.
Excellente interprétation sur un thème d une France qui n existe plus. La version puriste et sans compromis d un autre membre d une famille bien connue.
Le procès sous pression et passionnant, ancré dans une époque mais résonnant au présent, d’un suspect charismatique mais difficile à défendre, porté par l’interprétation folle d’Arieh Worthalter.
Un film bien réussi, qui se déroule dans une salle de tribunal dans la majeur partie du film, en effet axel Kahn met en scène le proces qui a existé de pierre Goldman, activiste assez violent de gauche, accuse d avoir commis non seulement un braquage dans une pharmacie mais surtout l assassinat de 2 pharmaciennes, un procès retentissant à cause premièrement de la personnalité de l accuse, mais aussi deuxièmement de cette période, les années 70, dont les blessures de la seconde guerre ne se sont pas refermées. En effet dans le déroulement de ce procès, on devine les tensions raciales qui existent, et qui est caractérisée par cette boule de nerf, joue admirablement par ariel worthater dont on devine cette ferveur et ce dégoût de cette société qui peut, et surtout sont d une grande violence, Un film à découvrir
J'aime beaucoup aimé ce film. Le partie prix d'un huit clos en 1:33 est très intéressant, renforçant la sensation d'être enfermé dans ce tribunal ce qui augmente la dramaturgie du procès. Ce film est à mi-chemin entre cinéma et théâtre, ce qui ne peut pas plaire à tout le monde. La question est la suivante : l'histoire de ce procès est intéressant mais est ce vraiment un film ? Oui et non, mais pour moi le procès porte tout le film ce qui est un problème, sachant en plus que ce n'est pas une histoire originale mais bien fortement tiré du célèbre procès Goldman des années 70. A cause de cela je ne peux pas mettre plus de 3 étoiles malgrés les émotions de ce film.
Film de procès. Pas de fioriture de mise en scène ici. Tout est clinique, l'interprétation est impeccable, pas de musique de film (même au générique), pas d'effet de montage ou de caméra. Du coup, même si le sujet est très bien maîtrisé, le film est peu appréciable et assez laid. C'est dommage, le film est bon, sec et radical mais beaucoup trop austère pour me séduire complètement.
Très très bon film de procès sur un personnage politique et historique. Le jeu d'acteur est excellent avec le petit frère Jean-Jacques sur le banc, vivement conseillé !
Film assez passionnant dans son propos, sa théâtralité propre au huis clos du procès d'assise, la qualité des dialogues, leur dimension juridique et politique. Très sobre, mais efficace. Sans doute un peu partial.
Nous avons apprécié ce film de procès. Procès de ce monsieur Goldman, révolutionnaire de gauche, qui se trouve accusé de meurtre, ce qu'il réfute. L'intérêt du film est dans ce personnage, qui ne nie pas certains de ses méfaits, qui refuse d'être défendu car il est innocent (selon lui) du meurtre dont on l'accuse. Le film est dans le travail de Arieh Worthalter, formidable, dans ce personnage qui possède certaines caractéristiques attachantes. Le film est aussi dans ses réponses aux attaques du procureur, mais aussi dans sa relation avec son avocat et les plaidoiries de son avocat. Ce qui fait que nous suivons ce film de bout en bout grâce à ces formidables acteurs, ainsi qu' au scénario, assez subtil, qui arrive à créer une histoire en enchainant les scènes de plaidoirie du tribunal qui de prime abord peuvent se ressembler, mais à chaque fois les informations permettent de préciser le personnage. Cédric Kahn d'ailleurs évite en permanence le point de vue des jurés, y compris pendant leur délibération. Le choix de ne pas utiliser de musique rend encore plus puissantes les interprétations des acteurs et oblige les spectateurs à se concentrer en permanence sur les personnages. Ce monsieur Goldman est un personnage étonnant, antipathique selon la pensée dominante de l'époque (les années 70 en France), mais qui contient suffisamment d'éléments pour le rendre intéressant de nos jours.
Un film qui prend le parti du docu fiction pour évoquer un procès marquant des années 70. Avec ce huis clos au cadre resserré Cédric Khan dresse le portrait avec son acteur principal très inspiré d un personnage complexe et paradoxal. Mais il en profite pour faire plus largement une évocation de la France dans laquelle se déroule ce procès. Il faut tout de même dire que le film peut paraître austère et que son côté radiographie donne lieu à une absence de point de vue.
Le Procès Goldman commence discrètement, presque scolairement, mais impose progressivement sa rigueur comme un style. On ne décroche plus, et l'on se rend compte évidemment que tout cela parle aussi du présent.