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Iloonoyeil
23 abonnés
209 critiques
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3,5
Publiée le 8 septembre 2024
Film : "Le cours de la vie "
Auteur et réalisateur:
Frédéric Sojcher
Acteurs/actrices principaux/ principales :
Agnès Jaoui dans le rôle de Noémie ; Jonathan Zachari dans le rôle de Vincent et Géraldine Nakache dans le rôle de Louison , ect..
Durée : 91 minutes
Ici le synopsis n ' est pas écrit et je ne traite pas de l ' histoire évidemment car il faut toujours voir un film en premier en salle sans avoir lu aucune critique explicite ni vu la bande annonce du film ........Ce n ' est que mon point de vue .......Puis, une fois le film vu ,on peut lire la meilleure publication mensuelle sur les arts cinématographiques, à savoir POSITIF! Ici,aussi, c ' est ma conviction!
Ce qui suit est une évaluation positive autour des thématiques cinématographiques de ce film.
Les plus beaux moments dans une oeuvre cinématographique sont ceux où il y a des plans séquences et fixes avec des personnages qui ne parlent pas mais qui s' expriment grâce à la musique comme personne atypique.Nous avons cinq moments ,au cours de ce film ,qui sont bien émouvants et percutants entre réalité et imagination.
"Le cours de la vie" se situe en province dans une école des arts cinématographiques et plus particulièrement celui de l ' écriture de scénario.Cette école est moins connue que la FEMIS ou l ' Institut Louis Lumière.
Noémie , scénariste connue ,y vient pour une master classe.Elle connait Vincent le directeur de cet établissement.Le film se déroule dans cette école et dans la petite ville rythmée par le bruit sec de la cloche de la belle église où le temps passe comme une rivière au cours un peu sinueux..........
Cette œuvre visuelle explore subtilement les bribes de scénarios bâtis par tel ou tel étudiant avec ceux écrits par Noémie campée magistralement par une Agnès Jaoui juste et mystérieuse.
Vincent lui erre lucidement et traîne une mélancolie teintée de résignation douce .Il a un ami restaurateur jovial.Le jeu de Jonathan Zachari est tout en retenue et nuance.
Louison est tonique et très instinctive en couvant de son regard Vincent fragile et intelligent.L' interprétation de Géraldine Nakache est puissante et directe .
Parmi les étudiants , qui peuplent cette école , nous observons quelques traits de personnalité chez six d' entre eux mais, ici , le scénario décrit des esquisses de personnages ce qui est le choix de Frédéric Sojcher.........je suppose.
La vie est ce qui se passe lorsque nous avons prévu autre chose et Noémie excelle entre ses scénarios et sa vie source d' imagination pour elle,voire peut-être un peu trop!
"Monsieur ou Madame mon passé .. laissez - moi passer .." peut penser Vincent tout en restant dans un statut quo familier mais peu gratifiant!
Évidemment,"Le cours de la vie " est une méditation réussie entre l' intrication du réel avec l ' imagination source de scénarios originaux ou abscons.
Une lettre .......
..non ouverte depuis trente ans sera lue par un étudiant et la voix off est ici magistrale et révélatrice d' un mystère ..
Pour clore son film, Frédéric Sojcher fait appel à Léo Ferré..
" Le cours de la vie " nous donne envie de bâtir des scénarios à notre tour !
Alors allez voir ce film puis écrivez si cela vous dit !
Le Cours de la vie. Une masterclass de cinéma sert de fil conducteur à des retrouvailles amoureuses, qui tel un miroir se répète parmi les élèves. Une finesse certaine. Trois étoiles.
Je ne sais pas pourquoi, le simple fait d'avoir Agnes Jaoui dans le casting, plus le concept de "film sur le cinéma" me faisait imaginer quelque chose de pétillant, de vif et de touchant, d'ironique et de tendre. Sans doute suis-je trop imprégnée de l'univers de Bacri- Jaoui... Voilà pourquoi j'ai été un peu déçue par la mollesse du film et par son coté bavard intello. Malgré leur talent, le couple Agnes Jaoui / Jonathan Zaccaï ne fonctionne pas, il n'y a pas d'alchimie entre ces deux là, ils sont mal assortis et on a un peu de peine à croire à leur histoire. A mon sens, le gros problème du film tient au scénario (un comble) ou rien n'est crédible. La "Masterclass" hésitante et brouillonne, l'intervenante qui quitte la salle de cours pour chercher son ami, les étudiants (très caricaturaux) qui se confient sur leur vie personnelle d'un claquement de doigts, quand ils ne se mettent pas à chanter, façon Michel Legrand. Le personnage de la pauvre Géraldine Nakache ne sert pas à grand chose, qu'elle soit là ou pas, elle n'a pas vraiment de lien avec l'histoire. Bref, le film n'est pas nul, j'ai mis la note de 2, 5 qui correspond à "moyen" surtout pour l'idée de départ plutôt bonne et la fin que j'ai trouvé jolie et sensible. Mais puisqu'on parlait de construction d'histoire, de scénario et de cinéma j'attendais une mise en abime virtuose que je n'ai pas trouvée.
Grâce à ce cours de la vie, j’ai pu débarrasser mon lave-vaisselle ! Ainsi, j’ai pu m’avancer dans ma journée et éviter de sombrer dans une sieste non désirée. Désolé, je préfère la masterclass de Lydia Tár à celle de Noémie ! Celle de Tár durait près de quinze minutes et était beaucoup plus intense que celle animée par Noémie. Sans doute mise bout à bout, la masterclass de Noémie aurait duré autant. En tout cas, cela aurait pu m’éviter de lutter contre l’ennui. Car à bien y regarder, et pour être honnête, c’est ce qu'il y a autour de sa masterclass : sa relation avec Vincent. Voilà un exemple de film où la vie de ces personnages m’indiffère totalement. Et même si la masterclass renvoie avec parcimonie le souvenir de leur relation passée, je reste de marbre. Et puis que dire de la participation des étudiants voire de quelques interventions de Louison (Géraldine Nakache) ? Tout sonne faux. Frédéric Sojcher dit adorer « les films de dispositifs verbaux », moi aussi sauf que « Le cours de la vie » (mot polysémique ici) ne m’a pas accroché ; c’est un film à dispositif verbeux !
Un film dans le fond tout à fait banal dans le sens où il s'agit d'une histoire sentimentale brisée. Le couple se remémore ses souvenirs et les regrets douloureux remontent à la surface. En même temps, et c'est là l'originalité du film, on a cette leçon de cinéma avec des jeunes qui met en relief justement la façon dont il faut aborder sa vie, voir les autres, les aimer et être proche d'eux par le biais d'un cours magistral et de questionnement des jeunes. C'est vraiment intéressant et j'ai trouvé le couple très touchant et juste. Évidemment on adore Agnès Jaoui
De la première note à la dernière, je suis restée captivée, par des acteurs merveilleux, un cadre des plus cinématographiques, une réalisation juste parfaite et la musique de Vladimir Cosma. Beaucoup de clins d'oeil dans ce film, et par dessus tout, la révélation du pourquoi et du comment, depuis toute petite, j'ai ressenti que le cinéma et la vie se nourrissaient et se bousculaient mutuellement. Pourquoi un bon film m'a toujours fait l'effet d'un an de psychothérapie. C'est vraiment un film marquant pour moi. Juste bravo et merci.
J'imagine que c'est une mise en abîme le côté film de fin d'année d'étudiants. C'est à la fois frais et demago woke bien comme il faut. On retrouve un peu l'esprit du film Les Amandiers, mais moins bien. Les images extérieures de Toulouse sont magnifiques ainsi que l'enceinte de l'école qu'on se plait à explorer mais c'est franchement assez vain comme film... mentions spéciale réalisme à tous les petits ... prétentieux qu'on retrouve dans ce genre d'écoles et qui m'ont rappelé ma propre scolarité...
Un film peu conventionnel sur la forme, (une grande partie du film est le cours que donne agnes jaoui a des étudiants en cinéma) mais qui reste intéressant et agréable a regarder, sur les retrouvailles d’une scénariste et d’un directeur d’école de cinéma , qui ne se sont pas revu depuis leur rupture, il y a 30 ans. Les 2 acteurs principaux trouvent le ton juste et on passe un moment fort agréable, devant cette histoire d’amour finalement inachevée…
Agnès Jaoui n'a pas son pareil pour soulever des émotions enfouies. Ici, elle interprète une scénariste répondant à la demande d'un ancien amour (Jonathan Zaccaï), lui même directeur d'une école de cinéma, pour faire partager son expérience du métier. Si le film peine à démarrer, le choc des générations qui va suivre est assez savoureux. Dans une époque où la jeunesse se cherche, Agnès Jaoui livre, et se livre, pour notre plus grand plaisir sur la vie et ses aléas, que ce soit à 20 ou 60 ans. Une belle masterclass.
J'ai été touché par le jeu subtil et nuancé de la grande "Agnès" .. mais n'ai jamais été emporté par cette proposition invitant à s'inspirer, tout simplement, des affres de la vie, de sa propre vie, pour nourrir son scénario (on suit le déroulement d'une masterclass : les étudiants - aux profils vraiment très, trop même, stéréotypés, c'est un point faible de ce film, ommage - sont là pour un enseignement délivré par une scénariste reconnue). Quant à la nostalgie d'un amour passé qui se confronte à la réalité du présent (chemins différents pris par les protagonistes, cette fameuse "lettre" jamais ouverte qui aurait pu éclairer autrement la suite donnée à la rupture), rien de nouveau sous le soleil. Le gros plan final sur le visage de Noémie (Agnès) est troublant .. j'y ai vu Agnès Jaoui perdue dans ses pensées .. confusion avec sa propre vie (l'absence de Jean-Pierre Bacri). Le "cours" de la vie en somme ...
ZACCAÏ est épatant! JAOUI est émouvante! Ode au cinéma par l'entremise d'une master classe magistrale, qui s'appuie sur des conseils humanistes et des vérités humaines fondamentales. La musique de COSMA fonctionne par tableaux impressionnistes magnifiques. Le film est passionnant, qui nous révèle des fondamentaux de création : personnages universels, uniques, avec leur point de démence, image flash de l'intime,... ET SI.., en extrapolant à partir de la réalité en s'appuyant sur l'analyse de la psyché humaine... Le cinéma ce sont des histoires de vie, qui régissent le monde... Avec un fil rouge qui est cette histoire d'amour ratée entre ces deux magnifiques personnages!
"Le cours de la vie", un titre au double sens avec les personnages qui vont autant en apprendre sur le métier qu'ils veulent faire que sur eux-mêmes. Noémie, scénariste reconnue, est invitée par Vincent, son amour de jeunesse, à venir faire une conférence sur son métier dans l'école de cinéma qu'il dirige. Des retrouvailles placées sous le signe de la nostalgie qui rouvrent d'anciennes blessures et font remonter de beaux souvenirs. Cette relation sert de fil rouge à ce qui est au centre de l'histoire à savoir cette masterclass, qui pour le coup en est vraiment une. J'ai été agréablement surpris par les scènes dans l'amphithéâtre. Il s'y dit des choses très intéressantes sur le cinéma qui les réunit tous, mais aussi sur la vie en général. J'aurais pu écouter Agnès Jaoui encore longtemps... Une ode à la passion et au cinéma incarnée par de bons acteurs même si les personnages secondaires n'ont pas beaucoup l'occasion de s'exprimer. Bref, j'ai passé un sympathique moment en leur compagnie.
On est dans le cours de sa vie, dans le cours du film, de la vie, la fiction se mêle a la réalité, la réalité du film, celle des acteurs, la notre. On rebondit de révélations en hypothèses, on se perd confortablement dans son fauteuil, et on est ému ... jusqu aux larmes. Bon Film à vous...
J'aime beaucoup le jeu d'Agnes Jaoui, elle joue merveilleusement cette femme scénariste blessée, compétente, intelligente et touchée. J'ai aimé également son cours de scénario, ses échanges avec ses élèves et ce naturel avec lequel elle parle de scénario. Par contre, je ne crois pas une seule seconde à son duo amoureux avec Jonhatan Zacaï, ni son jeu de spoiler: bonhomme blessé par cette histoire d'amour . Il n'est pas crédible, ils ne vont pas ensemble, du tout. Et surtout quelle atroce réalisation. Que c'est laid et mal filmé ! Oui, on dirait que l'on a prêté des caméras à un groupe d'élève en première année de réalisation. Pourquoi les producteurs n'ont pas donné à ce "réalisateur" des conseillers techniques (et pourquoi l'ont ils laissé faire ??) ? C'est gênant, vraiment, tellement la technique est d'un amateurisme total (image, son, montage). C'est dommage.