J’ai eu la chance de voir ce film en avant première à Dijon. C’est un très beau film, sensible, touchant et intelligent. Malgré la particularité du métier de scénariste évoqué dans l’oeuvre, le film nous touche dans nos propres expériences et sentiments. De plus, ont peut saluer cette oeuvre qui met en avant une actrice de plus de 50 ans, et un personnage masculin faible, qui subissent comme nous tous le cours de la vie…
Un très beau film où peu à peu nous sommes emporté par les histoires d'amour et les histoires personnelles des personnages. Un film sans prétention par son budget et qui se concentre sur l'essentiel, l'humain. J'en suis sorti très ému.
Ce film est une bonne réflexion sur la construction d’un scénario de cinéma. En même temps, c’est une très bonne réalisation attachante, sensible et même parfois drôle avec de bons dialogues et une bonne densité dans la narration. Le réalisateur a su remarquablement slalomer entre l’histoire personnelle de la scénariste magnifiquement campée par Agnès JAOUI, son propre entourage et les élèves de l’école de cinéma. Le film oscille avec justesse entre le réel et la fiction qui se nourrissent entre eux avec une parfaite maitrise. Il est également porté par l’admirable musique de Wladimir COSMA qui apporte une réelle plus value. En résumé, ce film est une sorte d’éloge au scénario qui devrait ravir les cinéphiles et les amoureux du cinéma.
Le cours de la vie : le titre du film de Frédéric Sojcher semble bien banal mais le livre dont il s'inspire, Atelier d'écriture, œuvre d'Alain Layrac (qui est aussi le scénariste du long-métrage) ne parait pas non plus spectaculaire et a priori peu à même d'être adapté au cinéma. Et de fait, le film suit pour une grande part la masterclass d'une scénariste réputée dans une école de cinéma toulousaine (réelle). Le mélange de la réalité et de la fiction et comment l'une nourrit l'autre est le sujet majeur d'un récit qui prend également en compte les interactions avec les étudiants (qui le sont aussi dans la vraie vie). Le film est assez troublant dans ce slalom entre les piquets de l'écriture cinématographique, avec une spontanéité et une fraîcheur qui sont indéniables, dans une mise en scène qui oscille entre un certain classicisme et des effets de style, avec une musique signée du vétéran Vladimir Cosma, qui apporte une réelle plus-value. L'une des dernières scènes, très touchante (et issue de la vie personnelle d'Alain Layrac), interpelle, malgré tout, par son côté "venue de nulle part." Bref, Le cours de la vie est un film attachant mais disparate qui séduit avant tout par sa déclaration d'amour au pouvoir des histoires, en général, et du cinéma, en particulier. L'alchimie entre Agnès Jaoui et Jonathan Zaccaï fonctionne particulièrement bien tandis que la splendeur rose de Toulouse rehausse l'aspect esthétique de l'ensemble.
Magnifique scénario en chaire et en émotions, sans artifices, Agnès Jaoui donne un cours magistral sur l’écriture d’un scénario en parallèle ses retrouvailles avec l’homme qu’elle a aimé. Un très beau décor pour cette journée particulière dans une école de cinéma à Toulouse avec des jeunes étudiants dans leurs propres rôles.
Intervenante dans une école de cinéma pour une journée, une scénariste retrouve un ancien amour de jeunesse qui va teinter son cours magistral d'une touche nostalgique et humaine, faisant écho à de nombreuses situations de la vie des élèves qui y assistent. En salle le 10 mai.
Le Cours de la Vie prend le format très particulier d'un cours magistral en école de cinéma. Le réalisateur assume ce choix jusqu'au bout et nous offre réellement une leçon de scénario, ce qui plaira aux intéressés mais frustrera une partie des spectateurs. Les personnages sont attachants et on en effeuille la psyché bout à bout tel un oignon. Un peu lent.