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P.Collet
5 abonnés
39 critiques
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4,5
Publiée le 6 août 2023
Splendide ! Ce film m'a captivé de bout en bout grâce à la qualité de ses dialogues et de ses interprètes, ainsi que sa mise en scène qui parvient à rendre aérien ce qui aurait pu n'être qu'une leçon de cinéma figée et didactique.
Un point de vue miroir entre la vie dans une école, le cinéma et le sujet des films. J'ai découvert ce super long-métrage au festival d'Auch, en accompagnant des étudiants. Cela a fait émerger des discussions sur ce qui nous donne envie de raconter, de filmer, mais aussi de transmettre.
idée de depart intéressantes, mais mal joué, mal réalisé, on sennuie, on n'y croit pas une seconde. non on ne revle pas ses histoires intimes au milieu dun amphi, non les etudiants ne se comportent pas ainsi, à deballer eux meme leurs rivalité amoureuses au milieu de la classe, c'est malsain, pas credible, inutile...bref un film dont on peut se passer.
Un film touchant et juste. Le choix et le jeu (particulièrement sobre) des acteurs sont parfaits, avec un superbe rôle pour Agnès Jaoui. Après une première séance en début d'après-midi, je suis retourné le voir le soir même…
Lorsque l'on dit à nos étudiants en scénario que l'originalité est au fond d'eux, qu'il faut puiser dans leur propre vie et surtout leur accident de vie, "Le cours de la vie" de Frédéric Sojcher en est une magistrale démonstration émotionnelle. Ce n'est pas uniquement un film pour les "gens du métier", car ce qui y est raconté sur la nécessité d'écrire une histoire pour mieux comprendre sa propre histoire nous concerne tous. Un très beau film, sensible, intelligent, pertinent, authentique, à l'humour caustique, et surtout magistralement interprété par ses comédiens dont Agnès Jaoui, elle-même l'une des plus grandes scénaristes françaises. N'oublions pas le scénariste (ce serait ici un comble) Alain Layrac, qui nous offre un scénario bien écrit et parfaitement construit avec d'excellents dialogues, en quelque sorte une "leçon de scénario".
« Et si … » Ça avait réellement été une masterclass !
Résumé à la con : Une nana mi-scénariste mi-brillante oratrice vient donner une conférence dans une école de cinéma et se trouve aux prises avec son passé.
L’avis cool : LE COURS DE LA VIE s’annonce plutôt comme un film à destination des cinéphiles ou des néophytes curieux. De Paul Schrader à Elia Kazan, les références sont aussi pointues que bien senties. Empreint d’une véritable énergie créatrice, que vous soyez auteur, dessinateur, ou chanteur de salle de bain, il y a de grandes chances pour que vous ayez envie de salement vous y mettre en sortant de cette salle.
L’avis un peu moins cool : La musique signée Vladimir Cosma est le réel atout charme du film. Alors que le duo Agnès Jaoui et Jonathan Zaccaï fonctionne bien dans cette comédie dramatique aromatisée aux émotions cœur coulant à la guimauve, l’ensemble du corps étudiant, lui, s’avère être passablement caricatural. Plutôt cocasse pour un film qui met en scène une masterclass qui traite essentiellement du soin apporté à l’écriture des personnages.
Si tu veux voir de sacrés bons films qui parlent de scénaristes : - BARTON FINK, 1991 - Joel Coen, Ethan Coen - ADAPTATION., 2003 - Spike Jonze
Le cours de la vie est un superbe récit qui utilise un cours de scénario comme base pour raconter une belle histoire. Cette masterclass dure prêt de la moitié du film, cela devient passionnant, car cette scénariste partage des connaissances sur la compréhension du métier d'écrivain. De plus, quand le passé de celle-ci vient s'en mêler, ça ajoute une dimension émotionnelle à l'histoire, rendant le film plus intéressant.
Ce film déborde d'humanité et de leçons profondes. Au fil de la masterclass, on vibre au rythme des idées développées par Noémie. En découvrant progressivement le lien entre elle et le directeur, le spectateur est plongé dans une histoire touchante rappelant que chacun porte une histoire qui lui est propre. Cette leçon sur la vie et sur l'amour est profonde. Le film nous rappelle que le cinéma est un reflet de la vie.
Agnès Jaoui est incroyable dans le rôle de Noémie, et son interprétation est captivante. Sa scène finale est un pic émotionnel fort. Jonathan Zaccaï est également excellent, et le duo qu'ils forment fonctionne à merveille. Les acteurs secondaires, tels que Géraldine Nakache et Stéphane Henon, apportent une dimension supplémentaire. Du côté des étudiants, Guillaume Douat se démarque par sa prestation pleine de sensibilité.
Je suis allé voir ce film pour Agnès Jaoui que j’aime beaucoup, mais c’est la grande déception. C’est long, répétitif. Les jeunes acteurs qui interprètent les élèves jouent comme des pieds. Les dialogues manquent de naturel, tout est stéréotypé. Les jeunes élèves gays qui se bécottent pendant le cours, l’élève transgenre etc...c’est nunuche et mièvre. Une vraie catastrophe
Le contraire d'un film français habituel. Ce ne sont pas les dialogues qui comptent ici, mais le sous-texte. Superbe musique de Vladimir Cosma et jeu d'acteurs. De l'émotion à l'état pur.
Le nom d'Agnès Jaoui, qu'elle intervienne comme scénariste ou actrice, est toujours l'assurance que le film sera bon. "Le cours de la vie" est tout simplement magnifique. L'intelligence d'un scénario à plusieurs "strates", la qualité de la réalisation, la justesse des actrices et acteurs, la beauté de la musique, tout concoure à faire résonner en nous l'émotion et les sentiments les plus profonds.
Beau film qui raconte avec tendresse le cinéma et notre besoin d'entendre des histoires pour trouver dans nos vies des résonnances et des complicités de coeur. A voir !
À Toulouse Frédéric Sojcher nous propose un joli film sur la création artistique et sur les rendez-vous manqués. Il est plaisant d’être projeté dans les rues ensoleillées et colorées de la ville rose, ce qui change du traditionnel cadre parisien des longs-métrages français. Agnès Jaoui propose, une nouvelle fois, une interprétation très convaincante de cette scénariste qui se retrouve par hasard confronté à de lointains souvenirs passés. On se demande par contre l’intérêt du rôle incarné par Géraldine Nakache, qui n’apporte rien au récit. La faiblesse des seconds rôles est assez décevante. Notamment les jeunes acteurs qui incarnent les étudiants de l’école de cinéma. Ils ne sont jamais vraiment crédibles, souvent caricaturaux, et aucun d’entre eux ne parvient à apporter quelque chose d’intéressant à la masterclass offerte par la scénariste dans le long-métrage. C’est donc plutôt du côté de la relation entre elle et le directeur de l’école que se passent les moments les plus agréables du récit. Le scénario va, petit à petit, révéler la nature de la relation originelle entre ces deux personnages. Jonathan Zaccaï s’avère vraiment convaincant et touchant dans la façon dont il incarne cet homme perdu dans ses sentiments. Film au rythme langoureux, baigné dans une belle atmosphère, Le Cours de la Vie pourra ennuyer une partie du public mais touchera ce qui se reconnaitront dans le parcours de ces deux êtres.
Une scénariste vient livrer une masterclass face à des étudiants en cinéma. Elle retrouve alors un vieil ami, ayant beaucoup compté pour elle plus jeune. Elle puise ainsi dans ce passé pour raconter son métier aux étudiants. Si le principe du film aurait pu être sympathique, la caricature des personnages rend le film indigeste.