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TrufosLover
2 abonnés
64 critiques
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1,0
Publiée le 22 mai 2023
J'avais vu un des courts métrages du réalisateur que j'avais aimé. Malheureusement ici, on est loin du cinema. Discours pompeux mille fois entendu sur le scénario, histoire invraisemblable et sans intérêt, comble pour un film dont le sujet est sensé être le scénario. Direction d'acteurs inexistante. Dialogues insipides. Situations grotesques. Aucune mise en scène. Seule la musique du grand Vladimir Cosma est belle mais n'a pas suffit à ce que je reste plus d'une heure dans la salle, tant je me suis ennuyé.
A voir absolument : Merveilleuse Agnès Jaoui ! entourée de deux acteurs excellents et d'élèves très touchants. Rien ne manque, pas même la musique ....A revoir aussi.
un petit bijou sur l'amour, sous toutes ses formes. l'amour maternelle, l'amour du couple et ses questionnements, la culpabilité paternelle, l'intransigeance des enfants, l'amour fraternel dont le dernier souffle est suspendu au ballon rouge en forme de cœur et l'amour au sens large que tous ces jeunes élèves futurs scénaristes rêvent de découvrir... une leçon de vie...je vais remplacer le "j'aurais dû..." si réducteur que j'emploie parfois par le "et si..." positif et plein d'espoir... courez voir ce film, les acteurs sont magnifiquement vrais...et laisser vos yeux s'embuer de larmes.
Ce film est une superbe leçon de scénario qui ravira les amateurs de cinéma. La subtilité des situations et la finesse exceptionnelle de l'interprétation est une surprise très agréable dans le paysage cinématographique. On en sort bouleversé et apaisé en même temps. Un film à voir et revoir. Un vrai plaisir de cinéma.
Si le cinéma français fait parfois exception culturelle, c’est à son cinéma d’auteur.trice qu’il le doit, justement ou injustement, c’est selon les affinités cinématographiques de chacun. Mais à quoi bon faire une école de cinéma, puisque les scénarios racontent toujours la même histoire, « Je t’aime, je t'aime pas » comme le proclame un restaurateur bienveillant. « Et si… » ou pour les nostalgiques de Resnais « Smoking ou no smoking ». Car comme le souligne Agnès Jaoui, autrice de ses deux vies, les hypothèses scénaristiques sont innombrables à partir d’un point de départ unique. Quoi de plus classique que deux femmes enceintes qui s’embrassent en pleurant. Et non ! « Le cours de la vie » en est un bon exemple tant il mélange avec (pas mal de) finesse le cours « magistral » de la scénariste et le cours ou plutôt l’histoire de son parcours de vie, l’un nourrissant l’autre et vice-versa. Cette double rotation scénaristique est l’essence même du film, Vincent et Noémie en étant l’épicentre. Ils se sont aimés et quittés et chacun à sa façon, s’est construit à travers l’autre en son absence. Made in France, n’est-ce pas ? « Et si… » Et si Vincent n’avait pas convié Noémie à dérouler le cours de sa carrière, l’élève Antoine, Guillaume Douat parfait en jeune adulte rigide et fragile, n’aurait pas imbriqué sa propre histoire et celle de son prétendu scénario. Plus le film avance et plus ce mélange de sentiments et de maladresses, Jonathan Zaccaï formidable en nostalgique malheureux mais pas que, inonde l’écran, mettant des vrais maux sur la démonstration pleine de vie de la professeure Noémie. Les fils restent assez visibles pour qu’on s’en saisisse et l’ensemble respire l’équilibre entre le mélodrame intime et le récit initiatique relevé, relevé aussi par quelques empoignades cinéphiliques aussi indispensables qu’anecdotiques. « Quand la légende est plus belle que la réalité, il faut choisir la légende » C’est Agnès qui le dit. C’est Ford mais ça aurait pu être Capra. Comme on se nourrit beaucoup des romans des autres, le dernier plan ouvre une possible nouvelle histoire. Une boucle bouclée. Pourtant « Le cours de la vie » pouvait inquiéter dès son début tant il ressemblait à… un cours. Mais « Et si… » est passé par là. Frédéric Sojcherr a su faire pour qu’il devienne un joli ravissement de l’esprit et du cœur. Et c’est un plaisir de retrouver Agnès Jaouï qui mais on le savait déjà, est une merveilleuse conteuse d’histoires. Voir aussi Cinéma & Simagrées
un très beau film français "à la Jaoui" avec étude des caractères et des sentiments humains. Que du plaisir...de l'émotion, et une pointe de réflexion sur notre condition humaine, enfermés que nous sommes dans nos faiblesses et nos carapaces.. Bien sûr, j'ai un biais, j'aime bcp Jaoui, et donc je lui pardonne qques imperfections...
Il y a quelque chose de troublant dans ce film c’est la sensation mélangée, de justesse et de familiarité. Le trouble que j’ai ressenti ne vient pas tant du jeu impeccable d’Agnès jaoui que de l’impression que j’ai eue d’être piégé, parce que j’oubliais sans cesse, qu’Agnès Jaoui jouait un personnage, que ça n’était pas elle-même . Jamais je ne l’ai vue se confondre autant avec un personnage. Ou peut-être jamais je n’ai cru en son personnage à ce point.
Dans ce film, j’ai cru à tout. J’ai véritablement été happé par la situation et les personnages. Sans doute aussi parce que je connais bien l’enseignement Mais pas seulement. Pas du tout même. Il y a dans le film, une façon d’aborder un sujet familier et d’en faire, comme le fait le personnage d’Agnès, un film. Il y a une mise en abyme très habile et implacable. Celle qu’on voit et celle qu’on ne voit pas : Il y a la leçon de cinéma de Noémie qui explique comment utiliser la vie pour imaginer une matière cinématographique et puis celle du réalisateur: Le fait d’utiliser sa matière quotidienne (l’enseignement) pour en faire un film. L’air de rien. Et c’est passionnant.
Les étudiants sont un peu plus curieux (ou passionnés !) que ceux que nous croisons dans la vie mais ils leur ressemblent, ils sont comme le dit Truffaut « comme dans un train, un train la nuit. »
Le film nous embarque vers ce qu’on n’imaginait pas forcément, une sorte de thriller romantique à l’université ; On finit par oublier qu’il parle de cinéma. Le film rompt sans cesse avec les codes qu’il a mis en place et invente quelque chose : On ne sait plus très bien où on en est (au passage je salue le travail ingénieux et fantastique du son dans les interventions de Noémie) le vrai du faux, un documentaire ou un film. Toutes les frontières deviennent poreuses. Celle des personnages mais aussi de la mise en scène. Le réalisateur n à peur de rien et pour notre plus grand plaisir. Il y a quelque chose de jubilatoire dans la manière de varier le ton de la mise en scène, qui pourrait sembler n'être qu’un exercice mais finalement finit par révéler une fiction avec un sujet profond et tendre et qui nous touche. J’ai pensé au Limier de Mankiewicz qui aurait été tourné par Lars von Trier ! Un film qui procure au spectateur un grand plaisir
Jaoui, ah oui! Elle sert à la perfection le très habile scénario concocté par Layrac, un modèle de finesse et d’intelligence. Comment écrire un bon scénario, c’est la question.. Comment introduire en filigrane ses propres histoires dans ce « cours de la vie »? il y fallait une bonne dose de délicatesse.. Il fallait aussi aérer le film en sortant du huis clos, habilement. Donc une réussite, le réalisateur Sojcher conserve une tension continue et la fin est jaculatoire..
À voir absolument, dialogues jubilatoires, musique nostalgique, réalisation pleine de fraîcheur, acteurs talentueux ... merci Mme Jaoui pour votre interprétation émouvante et tellement juste.
Un très beau moment de cinéma touchant, pudique. Un cinéma que nous avons plaisir à voir, avec des acteurs vrais et notre vie qui se construit comme un scénario Enfin un film vrai qui sort de l'ordinaire et qui mérite d'être vu.
Elle rencontre des étudiants qui sont comme un panel bien diversifié et très démago pour que le scénario permette à la scénariste de belles leçons de vie où les banalités sont légion. Après un début mortifère et archi classique pour ne pas dire très caricatural avec cet ancien amant plus ou moins gêné et ces étudiants à la dispute si éculée qu'on se dit que ça va être long. S'en suit des cours de scénario très didactiques où la scénariste oscille dit des choses intéressantes mais placées en parallèle des relations estudiantes ça enclenche de la psychologie de comptoir et une collection d'évidences. Le pire, c'est de constater que tout ce que la scénariste déconseille dans ses cours sont pourtant l'apanage de ce film. Par exemple les personnages n'ont strictement rien d'unique , les situations sont galvaudées et un récit qui va s'avérer sans surprise et convenu. On est d'autant plus frustré que le réalisateur tente de s'acheter une légitimité en donnant le rôle à Agnès Jaoui, le comble de la prétention. Finalement, c'est aussi Agnès Jaoui qui aurait dû signer le scénario. Site : Selenie.fr