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    Le Bleu du Caftan
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    Félix MASSON
    Félix MASSON

    25 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2023
    Jamais un film n'aura su manier aussi bien la poétique de l'intime, de la douceur, de l'Autre. C'est un film sur l'amour au sens le plus large du terme. L'amour qui prend toute les formes. C'est un film de détails, de regards, de temps suspendus. C'est un film sur la poésie des visages, des tissus, des mains qui brodent, la beauté des gestes... C'est un film sur l'humanité de ses personnages, leurs peurs, leurs déterminations, leurs renaissances. Ce n'est pas une critique sociétale mais une ode. Une ode a l'exaltation, a la compréhension, aux choix, aux êtres. C'est peut être le film le plus intime qu'il nous a été donné de voir sans qu'il ne soit aucunement exhibitionniste.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2022
    Maryam Touzani et Nabil Ayouch partagent vie commune et collaborations à l'écriture des films de chacun. Le bleu du caftan est son projet à elle, depuis le départ, qu'elle réalise avec une délicatesse et une sensibilité déjà bien présentes dans son superbe premier long-métrage, Adam (les films de son mari sont en général bien plus musclés). Le bleu du caftan est un film à trois personnages, seulement, entre un homme qui cache son homosexualité, son épouse dont la maladie progresse et un jeune apprenti qui représente le symbole de la transmission dans l'art de la confection de caftans. C'est un film sur l'amour du métier d'artisan et sur la tendresse entre les êtres, qui passe parfois par une entente intime qui ne regarde pas le monde extérieur et que la réalisatrice nous invite à comprendre par petites touches. La texture des tissus dans l'atelier, les grains de peau dans le hammam, le suc des mandarines sur la langue à la maison ; trois lieux suffisent pour donner beauté, calme et volupté à un film gorgé de sensualité, qui prend infiniment de temps pour suggérer, montrer et donner un plaisir à la fois esthétique et sensoriel au spectateur, dans un climat tempéré d'acceptation des différences. Au plus haut niveau de son jeu d'actrice, Lubna Azabal livre une prestation incroyable, sans pour autant tirer la couverture à elle face à ses excellents partenaires masculins.
    Brigitte J.
    Brigitte J.

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2023
    Magique, émouvant, sensible, il en faudrait 20 qualificatifs comme ca....vu en avant première ds le cadre d'un Cine surprise ...et sortie éblouie !
    Un éloge de qualités "oubliées" la lenteur l'attention, la gentillesse, la compassion, la sincérité, la valeur du travail, la fierté, la ténacité...et l'inéluctabilité de la fin acceptée avec courage et dignité.
    Des acteurs juste parfaits...
    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2023
    Présenté en sélection officielle à Cannes dans la section Un Certain Regard l’an passé, ce très beau film qu’est « Le bleu du caftan » (et la signification du titre prend tout son sens une fois le film vu) est reparti bredouille de la compétition. Mais comme tout le monde le sait, les voies des jurés ou d’un jury en particulier sont souvent impénétrables. Ce second film franco-marocain de Maryam Touzani après « Adam » a été, comme ce dernier, écrit et produit en étroite collaboration avec Nabil Ayouch, le réalisateur des excellents « Much loved » et « Les chevaux de Dieu » mais aussi du beaucoup moins réussi « Razzia » où Tounzani tenait d’ailleurs le haut de l’affiche. Deux artistes aux carrières intimement liées qui nous offrent un très beau drame sur le désir, les interdits, le poids des conventions dans la société marocaine mais aussi, en filigrane, un hommage au travail artisanal.

    Pour pleinement apprécier cette œuvre, il faut accepter de se fondre dans sa langueur car le rythme est assez lent, c’est un film qui prend son temps. C’est cependant nécessaire et en totale adéquation avec le propos du film qui est axé sur les gestes, les regards, les non-dits et les choses à priori anodines. Malgré cela, et les plus de deux heures qu’il dure, on ne s’ennuie pas même si un petit quart d’heure en moins n’aurait probablement pas porté préjudice à l’appréciation que l’on s’en fait. Ce tempo dévolu à ces trois personnages fait son effet justement parce qu’il est réaliste dans la manière dont il construit et amène leurs rapports, leurs désirs et leurs frustrations. On comprend et on ressent ce que chacun d’entre eux peut contenir en lui (ou elle). Des mains qui se touchent, un regard qui fuit ou encore une étreinte impossible sont autant de moments aussi forts qu’un réel passage à l’acte et Tounzani prend parfaitement le pouls de son trio prisonnier des traditions. C’est juste, c’est pudique et c’est d’une sensibilité confondante.

    Mais « Le bleu du caftan » ne se limite pas à appréhender une homosexualité inavouée ou un mariage écran : il parle aussi de la société marocaine au travers de quelques-uns de ces travers (l’absence de soutien financier de l’État quand vient la maladie, l’omniprésence d’une police presque fasciste malgré le Printemps arabe, ...) mais il remet aussi à l’honneur la beauté du travail artisanal, le couple principal tenant ici une échoppe de couture de costumes traditionnels faits main. Et la beauté du travail manuel est impeccablement rendue, les gestes d’antan étant magnifiés, presque envoûtants. Tout comme l’est d’ailleurs la mise en scène apprêtée et léchée de la cinéaste, parfaitement adaptée au propos. Un film à la fois doux comme une caresse sur la forme mais violent comme une gifle sur le fond. Et quand la tragédie prend le dessus sur la fin, c’est à un sublime final, de toute beauté et d’une noblesse rare, que nous invite Maryam Touzani qui se place comme une réalisatrice sur laquelle il faudra compter.

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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Maryam Touzani privilégie les intérieurs feutrés et les clairs-obscurs, avec la même directrice de la photo que dans Adam, Virginie Surdej, pour une approche sensible des corps dans des lumières diffuses. On retrouve Lubna Azabal dans un rôle équivalent : à la fois rude, transgressive et humaine, elle campe une Mina contradictoire qui va finalement à l’essentiel. Elle est au centre d’un film émouvant qui vise la tolérance tout comme la préservation de l’artisanat traditionnel. Comme Adam, Le Bleu du caftan cherche une sensualité qui bouscule les tabous et surpasse les refoulés. Son classicisme épuré sert délicatement son propos, même si cette approche retenue, ouatée, sopitive, peut tendre à diluer des tensions qui sont de vrais enjeux de société.
    ChouX_D
    ChouX_D

    58 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Un film majestueux, délicat et puissant en émotions. Sans aller trop dans le pathos, le film m'a complètement bouleversée. Une des plus belles histoires d'amour vue au cinéma.
    Magnifique !
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2022
    Au fil de la tendresse

    Je sais, je vais vous parler ici d’un film qui ne sortira que le 15 mars 2023. Mais mon enthousiasme est tel que j’ai voulu réagir à chaud. Alors tous à vos agendas ! Car, pour son 2ème film, la réalisatrice marocaine Maryam Touzani nous fait cadeau d’une pure merveille. Halim est marié depuis longtemps à Mina, avec qui il tient un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit depuis toujours avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs. Ces 124 minutes, qu’on ne voit pas passer malgré la lenteur – calculée – et les répétitions – volontaires -, constituent un sommet de la romance intimiste.
    Au-delà de l’histoire sur laquelle je vais revenir dans un instant, il y a dans ce film, un réel intérêt documentaire. Car qui sait réellement ce qu’est un caftan ? Et même si on connaît l’existence de ces tuniques ancestrales, qui sait vraiment quel talent, quel savoir-faire, il faut pour réaliser ces véritables chefs d’œuvre ? C’est un des intérêts principaux de cette immersion dans la petite boutique de tailleur au sein de la Médina. Il n’y a d’ailleurs que trois décors dans ce quasi huis clos, la boutique et l’atelier d’une part, l’appartement du couple Mina / Halim, sans oublier le hammam où notre tailleur a ses « habitudes ». Pour le reste, il faut aller voir ce film d’une tendresse et d’une incroyable pudeur malgré des sujets aussi délicats que la maladie et l’homosexualité. Réalisation superbe avec des gestes et des regards filmés au plus près, un scénario subtile et une interprétation parfaite. Ne vous privez pas de ce bijou.
    Pour ce qui est du casting la magnifique Lubna Azabal prouve encore une fois – si tant est que ce soit encore utile – qu’lle est une magnifique actrice. Elle forme avec Saleh Bakri, - Valois du meilleur acteur à Angoulême -, un couple bouleversant. Une mention spéciale pour le jeune Ayoub Missioui à la forte présence. Ce film a été présenté à Cannes dans la Quinzaine des réalisateurs et aurait mérité un petit quelque chose étant donné sa sensibilité et sa qualité indéniables. Plus qu’un film d’amour, mais plutôt un film SUR l’amour à fleur de peau au milieu des froissements des tissus soyeux. Une merveille !
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    341 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2023
    "Le Bleu du Caftan" est un superbe film tant au niveau du sujet, de sa forme cinématographique et de l'interprétation.

    Halim est marié depuis longtemps à Mina, avec qui il tient un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit depuis toujours avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.

    Comme j'ai pu le lire ça et là dans la presse, ce film résume à lui seul le tabou de l'homosexualité dans l'ensemble du monde musulman. Reprimé mais une réalité cachée, vécu avec les moyens du bord et ici par Halim avec l'assentiment tacite de son épouse par ailleurs très croyante.

    Le film réussit le petit miracle de nous attacher à ses trois protagonistes, la femme, le mari et le jeune apprenti.

    Il déroule son propos avec patience et délicatesse à mesure que se coud un magnifique caftan bleu ( une couleur qui est à l'origine attribuée aux femmes ).

    Les images sont empruntes de symboles, bienveillantes, jamais vulgaires et dans sa conclusion, le film vous touchera en plein coeur.

    Lubna Azabal démontre encore une fois qu'elle est une magistrale actrice et Saleh Bakri joue sa partition tout en émotion rentrée. ayoubmissioui donne au récit une belle intensité. La combinaison des trois vous fera monter les larmes mais elles ne seront pas que tristes car paradoxalement le film a une chaleur particulière.

    Un film à ne pas manquer !
    Patricia D.
    Patricia D.

    72 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Ce deuxième long-métrage de la réalisatrice Maryam Touzani est un film précieux, empli de grâce, de délicatesse et de sensualité. Pour aborder l'homosexualité, encore considérée comme un crime passible de prison au Maroc, les dialogues sont rares. Les échanges entre le tailleur Halim, sa femme Mina et leur nouvel apprenti Youssef passent par les regards et les attitudes. Le clair-obscur et les plans resserrés sur les visages teintent doucement les émotions qui se tissent et l'intimité qui s'installe. Dans ce magnifique travail d'orfèvre, le talent des trois acteur·trices s'unit à la détermination de la réalisatrice pour nous offrir un grand film qui montre l'amour, inconditionnellement.
    Bloomybloomy
    Bloomybloomy

    7 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2023
    Une histoire bouleversante menée par un scénario excellent. Instantané d’une société où les libertés individuelles sont impossibles. Superbement joué. Mérite le détour.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Présenté à Cannes en compétition Un Certain Regard, "Le Bleu du Caftan" nous emmènent dans le quotidien d'Halim et Mina. Le couple marié tient un magasin traditionnel de caftans au Maroc. Mina est malade, Halim homosexuel et chacun tente de cacher et de se cacher leurs douleurs. L'arrivée d'un jeune apprenti va bousculer leur équilibre pourtant non serein. Après le touchant "Adam", la réalisatrice Maryam Touzani propose un long-métrage déchirant sur la peur d'être soi-même.
    Mario C.
    Mario C.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2022
    la beauté du film tient dans sa lumière, celle des tissus, celle des yeux de Saleh Bakri, sublime, les ambiances de la médina de Salé... Le tout enveloppé dans une cocon sonore où les doigts caressent et frôle la matière et finit de vous captiver. Tout est très subtil, sans vulgarité... L'amour est à l'honneur, tout simplement. Tous les amours.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 avril 2023
    Dans Le bleu du caftan, tout est joli : la photographie est tendre, les sentiments sont délicats.

    Le film est si bien fait et l'histoire qu'il raconte est si édifiante... qu'on finit par s'ennuyer un peu.

    Les acteurs sont formidables, avec une mention spéciale pour l'Israélien Saleh Bakri, très crédible en homosexuel qui tombe amoureux de son jeune apprenti sous les yeux de sa femme, jouée par la toujours impeccable Lubna Azabal.

    Le bleu du caftan a un autre intérêt, celui de mettre en lumière la confection terriblement compliquée du véritable caftan marocain. Le bruissement des soieries et l'éclat des broderies contribuent à la sensualité de ce film sage, confortable et lénifiant comme la chaleur humide d'un hammam.

    Vous l'avez compris, je ne suis pas totalement entré dans le projet de la réalisatrice Maryam Touzani, même si je lui reconnais de grandes qualités esthétiques : le ton d'onctueuse bienveillance de ce huis-clos a eu sur moi un effet repoussoir.
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2023
    "Le bleu du caftan" raconte une histoire d'amour sous différentes formes. Contrairement à beaucoup de films où le personnage est coincé dans une relation mensongère qui rend tout le monde malheureux, Mina et Halim vivent en harmonie avec l'homosexualité de ce dernier. Est-ce qu'ils ressentent l'amour qu'un mari et une femme doivent ressentir l'un pour l'autre, ce n'est pas sûr, mais ils s'aiment à leur façon. Entre eux, il y a beaucoup de tendresse et de respect, ce qui rend leur relation si touchante et forte malgré les épreuves qu'ils endurent. Au-delà de leur relation, le film de Maryam Touzani s'intéresse à la passion de Halim pour son métier ainsi qu'à cette nécessité de transmettre son savoir-faire pour ne pas qu'il disparaisse. Un bon programme pour un film qui ne m'a malheureusement pas plus emballé que ça. L'histoire est peut-être trop explicite rapidement ou alors c'est le fait qu'elle n'évolue quasiment plus au bout d'une heure, mais j'ai fini par m'ennuyer. Il y a de bons acteurs et de beaux moments de tendresse et d'émotion, mais "Le bleu du caftan" est trop long pour ce qu'il a à dire.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2023
    Ai vu "Le bleu du caftan" de Maryam Touzani. Film marocain courageux qui traite de façon explicite l'homosexualité masculine au Maroc avec pudeur et élégance, est suffisamment rare pour être repéré. La grande qualité de ce long métrage est l'interprétation de Lubna Azabal qui est toujours juste et sensible. Halim est artisan tailleur et tient son petit atelier à Sallé, avec sa femme Mina. Quand commence le long métrage nous voyons le couple recevoir un apprenti pour les aider dans leur commerce, le jeune Youssef. Dès le premier plan nous comprenons qu'Halim est attiré par le jeune homme et que Mina spoiler:
    n'est pas en très bonne santé. spoiler:
    De ce point de départ, bien trop explicite et immédiat, rien n'évoluera vraiment. D'où un manque de dramaturgie et une succession de scènes répétitives. La caméra est très insistante parfois, à la limite d'être gênante (dont une scène de caresse, et une scène au hammam). Le spectateur a souvent dix minutes d'avance sur le scénario tant il est prévisible. Pourtant il y a aussi des qualités dans ce film, mais hélas les défauts de construction emportent la mise. Un montage qui enchaine des scènes répétitives, un scénario trop ténu, un tempo trop dilaté. 2 heures sont bien trop longues pour donner priorité à l'imperceptible, à la pudeur, au silence. Saleh Bakri (Halim) et Ayoub Missioui (Youssef) sont crédibles et fins dans l'interprétation de leurs partitions. Ce film est tout à fait de ceux qu'on aimerais aimer donc on n'en ressort d'autant plus chagriné devant toutes ces maladresses formelles. Il reste la plaisir d'entendre cette très belle langue qu'est l'arabe et celui de voir Lubna Azabal toujours impériale
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