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JSCooper
6 abonnés
499 critiques
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3,5
Publiée le 21 décembre 2024
"La nuit du 12" peut par certains aspects, notamment son réalisme, faire penser à un documentaire, voire à un à un téléfilm quelconque par d'autres. Mais le scénario très bien construit dans sa progression et ses différentes pistes, la mise en scène précise et réaliste, l'ambiance prenante, les acteurs impliqués rendent le film captivant et nous plonge dans l'enquête et le quotidien des policiers.
Pas mal mais c’est vrai que c’est dommage de ne pas savoir qui a tue la jeune fille. Heureusement on est prévenu dès le début que ce serait une affaire non résolue. Mais la déception est quand même là. Bon jeu d’acteur
J’ai trouvé la moral de l’histoire maladroite et simpliste le film repose sur l’idée centrale que : « Chaque homme pourraient représenter une menace pour une femme ». Cette généralisation deviens vite lourde et caricaturale. L’intention même du film est de dénoncer le sexisme et la violence masculine biaisant là relation homme-femme. J’ai trouvé cela d’autant plus réducteur quand on constate que la représentation des personnages féminins sont simplement cantonnées à des figures secondaires, ce qui contraste étrangement avec l’ambition féministe du film. 🤣 De plus le scénario, centré sur l’enquête policière peine à maintenir une crédibilité balançant des scènes policières ultra stéréotypées et un suspense bidon juste pour faire passer un message
Bastien Bouillon porte un film qui incarne à la fois tendresse et dureté. Jamais dans le cliché, parfois dans la taquinerie, le film est génial lorsque l’on comprend que l’on s’intéresse plus à l’inspecteur qu’à la défunte.
J'ai tenu 8 minutes 32 et j'ai lâché. C'est beaucoup trop mal joué, filmé, monté, pour qu'on puisse entrer dans l'histoire une seule seconde. C'est incroyable, on dirait qu'ils ont pris tout ce qu'on apprend en école de cinéma à ne pas faire et qu'ils l'ont fait quand même ! A un moment donné, je me suis même demandée si je n'étais pas en train de regarder le making of d'une répétition d'une scène du film prise à la légère. Que le film annonce d'emblée que l'histoire ne sera pas résolue ne me gêne pas en revanche. Cela m'aurait plu (si la qualité avait été au rendez-vous) de voir l'évolution des personnages lorsqu'un meurtre a été commis et qu'on ne retrouve jamais le coupable. Comment vit-on avec cela. Par quelles étapes passons-nous au niveau professionnel et personnel. Bref, bien traité, ce sujet aurait pu être chouette. C'est pourquoi dire d'emblée que ce ne sera pas résolu ne me gêne pas. Mais vraiment pour le reste par pitié, un peu de respect pour les téléspectateurs!
Un monde d'hommes où l'on meurt d'être fille. Un film profondément troublant où Les flics sont les scripts de la banalité du mal, les écrivains publics du malheur silencieux du monde. Ils notent les détails d'une vie et le mystère d'une disparition, dans un travail obscur et obstiné. Mais n'est-ce pas leur alphabet qui tient l'histoire des victimes pour réelle avant qu'elle ne se fragmente dans la mémoire des vivants? N'est-ce pas la seule manière d'éloigner la peur des fantômes?
J'ai du mal a comprendre toutes les critiques positives sur le film, Très lent, mou, aucune saveur. Pas d'attachement au personnage, scénario bidon sans réelle fin.. Bref 2h de perdues.
Enfin un film réaliste (je ne parle pas de l'issue) qui suit des policiers lors de l'enquête d'un féminicide; On y trouve des dialogues sans l'obsession de la petite phrase, des doutes, de l'espoir des déceptions des interactions….Enfin la vraie vie et ça fait du bien.
J'ai été profondément ému par ce film ❤️, une "expérience" inattendue car je ne suis généralement pas facilement touché. L'histoire m'a happé dès le début et ne m'a plus lâché jusqu'à la fin. Les personnages sont complexes et attachants, et l'intrigue est à la fois classique et novatrice. Un des meilleurs policiers que j'ai vu. 👏
Les critiques dithyrambiques à l'encontre de "La nuit du 12" me donnait encire de voir avec empressement ce film récompensé par de multiples Césars. Quelle déception! On suit une affaire irrésolue, on nous l'annonce dès le début, déjà là on prend une douche froide. logiquement, sachant qu'il n'y aura pas de résolution finale on se désintéresse totalement pour cette enquête d'une banalité sans nom. Non désolé, ce film ne méritait pas un césar.
Film franchouillard, ce qui signifie : mal filmé, mal joué, mal monté et sans intérêt à part pour ceux qui perçoivent les fonds publics alloués à la production cinématographique française. Ce film inutile qui se veut féministe rate son propos - en avait-il vraiment un ??? - les suspects ? caricaturaux, la victime ? une victime. Bref, après visionnage on en ressort comme avant, sans en savoir plus sur ce fait divers, ni sur ce qu'a voulu dire le réalisateur sauf peut-être :" Il faut bien manger".
J'ai tellement adoré ce film! quelle claque! Dominik Moll nous offre une petite pépite qui explore cet univers des enquêtes de la PJ de façon fascinante, l'ambiance bien glauque, un peu glaçante est en parfaite adéquation avec la gravité du sujet, il dénonce le système judiciaire Français mais expose de manière très positive le travail des policiers qui s'efforcent de faire de leur mieux avec les pauvres moyens qu'ils ont. J'adore le rôle de Bastion Bouillon qui participe grandement avec Bouli Lanners a la réussite de ce film.
Chaque piste, chaque indice m'a captivée. Grosse frustration tout de même, spoiler: car c'est une enquête non résolue et on le sait dès le début du film, mais on vit chaque interrogatoire, chaque scène avec cette équipe de flics, le scénario est intelligent et la mise en scène au top.