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Elias El Atlassi
3 abonnés
7 critiques
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5,0
Publiée le 6 décembre 2024
Past Lives est une œuvre profondément émouvante et magnifiquement réalisée, un film qui explore avec délicatesse les thèmes de l’amour, du destin et des relations humaines. La réalisatrice Celine Song signe ici un récit intime et universel, porté par une narration subtile et des performances d’une authenticité désarmante.
La photographie est superbe, avec des plans épurés et élégants qui capturent parfaitement les émotions des personnages et l’atmosphère des lieux. Que ce soit dans les rues animées de Séoul ou dans la quiétude des scènes new-yorkaises, chaque image est empreinte d’une mélancolie douce et d’une poésie visuelle saisissante.
L’originalité du film réside dans sa capacité à traiter des émotions complexes et nuancées avec un réalisme poignant. Le récit ne cherche jamais à dramatiser ou à simplifier les choix des personnages, mais les présente avec une honnêteté rare, laissant le spectateur réfléchir sur le poids des “et si ?” dans la vie.
Les performances de Greta Lee, Teo Yoo, et John Magaro sont exceptionnelles. Ils apportent une profondeur et une vulnérabilité qui rendent leurs personnages inoubliables. La tension émotionnelle, palpable dans chaque regard et chaque silence, est d’une intensité rare.
Past Lives est une expérience cinématographique unique, un film qui reste longtemps en tête après le générique de fin. C’est une méditation sur le temps, l’amour, et les chemins que nous empruntons dans la vie. Une œuvre sublime et incontournable.
Mon dieu ce film est frustrant. Mais pas dans le mauvais sens. Une histoire d’opportunité manquée, un amour qui se ressent mais qui ne peut pas se vivre réellement. Ça m’a brisé le cœur.
Film doux, émouvant, qui va résonner pour tous ceux qui ont eu un premier amour et se disent « et si? ». On frôle cet avenir alternatif tout au long du film, entre diverses réflexion sur les chocs de culture, et la destinée
Bien que l'histoire semble touchante - un amour platonique d'adolescent qui hante deux êtres nostalgique - Past Lives offre des moments délicats nimbés de tristesses mais malheureusement l'ensemble paraît froid. La réalisation est fade, les musiques trop absentes, les plans et la photographie académique. Nora est cruelle, presque méchante, elle maltraite moralement son mari. Et cette fin étrange sinon écœurante... Dommage
Tout semble minutieusement conscientisé, chaque plan est un reflet de la psychologie des personnages, chaque dialogue une incantation, sculptant les contours de l’invisible. Mais ce qui bouleverse, ce n'est pas ce que l’on voit, c’est ce qui échappe, ce qui se glisse entre les lignes.
Le film s'articule autour de deux personnages, Nora et Hae Sung, qui se retrouvent des années après s'être perdus et s'interrogent sur les chemins qu'ils n’ont pas pris, ainsi que tout ceux que l'on prend. Au centre, la notion de destinée, non pas établie comme une fatalité, mais comme une mosaïque de choix, de hasards, où chaque décision forme une version inachevée de soi-même.
Le temps, fluide et insaisissable, découpe l’identité des personnages, les change, les morcelle. Nora, partagée entre deux mondes, vit la nostalgie d’un passé coréen et l’ancrage dans un présent américain, une dualité entre deux cultures qui façonne sa quête de soi.
"Past Lives" explore subtilement l'amour sous différentes formes, notamment l'amour romantique non réalisé et la connexion humaine profonde. Ici, Nora et Hae Sung partagent un lien qui dépasse la simple attirance. Cette dynamique amoureuse refoulée est empreinte de nostalgie : une réminiscence du passé, de l'innocence perdue, et d'un temps plus simple. Pourtant, le film résiste à la tentation d'idéaliser l'amour passé. C’est dans cette tension, entre l’idéal du passé et la réalité du présent, que le film trouve sa force.
Une nouvelle variation du thème indémodable de l’Amour impossible tout en finesse. Sur plusieurs années , un Homme et une Femme qui ne se sont jamais oubliés se trouvent , se retrouvent , derrière un écran ou une pudeur… en plus d’être terriblement attachante , le film est beau et les images de New York - énorme tourbillon urbain - s’accordent à merveille avec cette histoire d’amour -amitié intimiste. Un des sommets de 2023.
Un film mélancolique sur un amour jamais réalisé entre un homme et une femme de nationalité Coréenne, qui se connaissent depuis l’enfance. Le rythme est plutôt lent, mais le film tout en délicatesse a vraiment du charme, et on ne s’ennuie a aucun moment, devant cette romance assez originale. A voir
J’ai adoré ce film délicat, nuancé, intelligent et très romantique sur un garçon et une fille que la vie sépare à 12 ans en Corée, qui se rapprochent sur les réseaux sociaux à 24 ans et enfin se rencontrent en réel à 36 ans à New York sans avoir peut être d’avenir ensemble. Ce film tourne autour de la notion coréenne d’inyeon (le fil du destin) que je ne connaissais pas mais qui est aussi très séduisante. Laissez vous embarquer dans ce voyage doux et lent, entre Corée, Chine, Canada et New York.
Je suis sorti de ce film avec un sentiment mitigé. De grandes qualités portent ce film, qui est un premier pour Céline Song, Le casting tout d'abord. Le trio d'acteurs est assez incroyable et porte l'histoire et les sentiments avec beaucoup de force. On parvient alors facilement à les aimer ou les détester... Les corps et les regards sont aussi parlants que les mots, et cette subtilité fait que l'on passe un agréable moment sans souffrir des quelques ralentissements ou du manque de "rebondissements". Plus qu'une simple histoire d'amour au fil des années, le film porte sur le lien avec ses origines, sa culture, son passé. Ensuite la mise en scène et en particulier les cadrages. Très maîtrisés, on alterne des décors étriqués, voire claustrophobiques, avec de grands espaces en plans larges, parfois en traveling dans lesquels les protagonistes se perdent, se rapprochent, se frôlent, de face, de dos, de profil. Ces choix renforcent le sentiment tragique que les personnages ne sont pas heureux là où ils sont, et crée une certaine empathie pour eux. Mais d'où vient ce sentiment d'être passé à côté ? Peut-être de l'écriture en premier lieu. Incompréhension des ellipses et des absences dans la catégorisation des personnages. Ils n'existent finalement que dans leurs liens entre eux. Peu d'interaction avec le reste du monde (professionnel ou autre). Ce côté étouffant renforce bien sûr l'impression d'enfermement que ressentent les personnages. Mais parfois on a le sentiment que la réalisatrice-scénariste prend trop la peine de nous expliquer et conforter dans ce que nous ressentons (par exemple sur le pauvre "second rôle" d'Arthur qui accepte son sort avec une résignation touchante...). On se met parfois à détester les personnages, ou les situations, et on se sent parfois un peu trop guidés par celle qui tient les manettes (la réalisatrice ou la personnage principale). D'où sûrement une position parfois inconfortable pour le spectateur...
Brillant par ses dialogues et ses silences, ce film nous fait réfléchir sur les trois choses que nous ne pouvons pas contrôler : le temps, le hasard et l’amour.
Le premier long-métrage de la réalisatrice canadienne d’origine sud-coréenne, Celine Song, s’inspire pour partie de son propre vécu. Sorti en 2023, ce film évoque avec une infinie sensibilité la question des sentiments amoureux et de leur pérennité dans le temps. A travers trois périodes distinctes et deux lieux différents (Séoul puis New York), on suit la relation qu’entretient une jeune fille avec son ami d’enfance. Le cheminement de cette relation est décortiqué de manière nuancée et subtile. La cinéaste en profite également pour développer avec justesse le thème du choc des cultures. Bref, un triangle amoureux mélancolique très éloigné des traditionnelles comédies romantiques.
Un beau film entremêlé d'histoires de migration, d'identité, de langues, entre autres. J'ai beaucoup apprécié la maturité émotionnelle qui se dégage du film. Ainsi qu'un bon sens de l'humour.
Celine Song signe un très beau film qui donne envie de revivre les moments les plus magiques d’une relation amoureuse mais qui nous confronte aussi à la dure réalité de nombreuses histoires qui ne se sont pas passé comme nous l’aurions aimé. La bande son semble elle aussi mélanger les cultures, discrètement, mais de façon lancinante, avant de laisser la place au silence qui relie les personnages replongés dans leur adolescence. Excellent 1er Long-Métrage de Celine Song qui est son autobiographie romancée qui est réalisé avec une infinie délicatesse et qui est subtil et déchirant ! Past Lives sérieux outsider pour les prochains oscars est un drame romantique qui finit par bouleverser. Film magnifique sa lenteur positive donne de la profondeur à ce portrait de femme exilée qui suit deux Inyeong Interprétation remarquable de tous les acteurs une beauté constante des images et du récit Un film parfait pour l'introspection.