Un film discret et délicat qui touche au cœur à mesure qu'il avance. Un film sur le hasard de la vie et les trajectoires du destin. Les acteurs jouent en finesse et lManhattan en toile de fond évoque l'immigration et le rôle des racines dans nos existences. Très émouvant et subtil.
Le drame de l’américaine Celine Song croûle sous les nominations – 5 aux Golden Globes, 8 à Berlin, 5 à Deauville… sans jamais recevoir aucun prix -, ce qui prouve qu’il n’est pas passé inaperçu. A 12 ans, Nora et Hae Sung sont amis d’enfance, amoureux platoniques. Les circonstances les séparent. A 20 ans, le hasard les reconnecte, pour un temps. A 30 ans, ils se retrouvent, adultes, confrontés à ce qu’ils auraient pu être, et à ce qu’ils pourraient devenir. 106 minutes après, la seule question que je me pose, c’est pourquoi ? Pourquoi ce film poétique, admirable et d’une folle originalité scénaristique n’a reçu aucune récompense ??? C’est le premier long-métrage de Celine Song, qui a quitté la Corée à l’âge de 12 ans pour Toronto, avant de s’installer à New York quand elle a eu vingt ans. Elle s'est inspirée d'une expérience où elle s’est retrouvée assise dans un bar entre deux hommes issus de périodes très différentes de sa vie : son mari, originaire de New York, et son amour de jeunesse, qui venait de Corée et visitait la ville. Il y avait quelque chose de l’ordre de la science-fiction là-dedans, dit-elle. Le inyeon de mon sous-titre désigne en coréen le fil du destin. C’est lui qui relie de façon subtile, très ténue ce triangle amoureux pas comme les autres. Ce qui unit ces trois personnages ne se résume pas en un mot ou une expression. Leur relation est un mystère, et le film ose une réponse à ce mystère. Ce drame léger n’est pas un film sur la relation amoureuse mais un film sur l’amour même. La cinéaste réussit parfaitement le mélange entre les cinémas asiatique et américain, Comme, d’ailleurs l’interpénétration des deux cultures. Un bijou de délicatesse qui parle avec acuité, certes d’amour, mais surtout de déracinement. Greta Lee, Yoo Teo, John Magaro et Seung-ha Moon, sont en tous points parfaits et font vivre sans effets ni artifice cette recherche du temps perdu d’une grande émotion, dans laquelle, au XXIème siècle on ose encore parler d’amour platonique sans s’attirer les railleries habituelles. Voilà un film qui nous révèle une réalisatrice à surveiller de près. Le romantisme n’est pas mort et la douceur dans le relations humaines non plus. Rassurant. Amoureux éternels, ne ratez pas ce bijou.
Ce film m'a émerveillée du début à la fin. Je suis sortie du cinéma complètement chamboulée en remettant mon existence en question. Chaque scene est un tableau et enjolive notre banalité quotidienne. Il nous fait comprendre que le destin est universel mais que les vies antérieurs sont présentes dans certaines cultures. La douceur de ce film s'oppose a la dur réalité de notre vie que nous pouvons relié sur certains plans. spoiler: Un amour qui aurait du naitre dans cette vie, mais par les alinéas de la vie ne se déroulera pas dans celle la.
En bref Past Lives est une oeuvre d'art, dans ses plans, dans les paroles et dans les différentes morales que ce film exprime. Ces morales qui exprime d'abord qu'il faut accepter que des choses ne se sont pas faite dans cette vie-ci.
Plat. Froid. Peu d'emotions perceptible. En fait, typique d'une intimite relationelle inexistante en asie: tres pudiques, au point qu'il n'y a que peu de difference entre un ami et un amant. Des robots emotionnels, et en ca, le film donne une image assez reelle. Techniquement, le scenario sent le rechauffe', la mise en scene est plate, les acteurs sont incomfortables, la photographie banale (en considerant qu'on s'attend a' un peu plus original qu'il y a 20 ans). On s'ennuit.
NY ne suffit pas à faire un bon film, et tout le monde n'est pas Akerman, Mme Song! Il n'y a qu'un pas a faire entre le film lent, et le film chiant. C'est fait.
Part de là les contients (Asie et Amérique), une évocation du temps qui passe, de la nostalgie d'antan, conséquence de choix de vie. Jusqu'où le passé peut-il interférer avec le présent? Il y a un air charmant dans ce récit qui pourtant s'étiole notamment dû à un déséquilibre dans les séquences (dont certains plans sans intérêt) et à un rythme lent. Une histoire un peu trop en surface, qui manque de conviction pour vraiment émouvoir, bien que la dernière scène soit lourde de sens.
Bouleversant de justesse et d'humanité, Past Lives parvient à développer toute une réflexion sur l'identité, sur l'enracinement, sur l'amour, sans que cela ne soit jamais trop théorique. Mais ce qui frappe dans le film, c'est avant tout sa mise en scène. Chaque plan, chaque mouvement de caméra nous émeut par sa beauté et nous raconte quelque chose des personnages. Un vrai bijou de cinéma
Une histoire d'amour d'enfance et ses prolongements et répercussion dans l'âge adulte pour ces 2 coréens dont elle s'est américanisée après que ses parents ont immigré au Canada quand elle avait 12 ans. C'est délicat, certes, parfois joli à regarder ( New-York en arrière plan), beaucoup de retenue, de pudeur, de non-dits qui sourdent des images, mais ça manque quand même de tonus, d'élan, de rebondissements, d'émotion. En deux mots, il ne se passe quasiment rien et on ne s'ennuie pas vraiment dans l'espoir déçu qu'il se passe quelque chose dans le couple au mariage fadasse, ou entre les deux ex enfants qui n'osent pas.
Un petit 4,5 pour ce très bon film, qui va crescendo. Que se passe-t-il quand 20 ans après, on revoit son amour d'enfance ? C'était vraiment très intéressant, et bien amené, malgré quelques longueurs au début. J'aurais néanmoins voulu que ça dure + longtemps, pour rester davantage avec les 2 acteurs principaux. Très touchant en tous cas
La caméra de Céline Song prend son temps. Elle voyage de Séoul à New York City sur deux décennies et nous permet de suivre ces deux personnages plein d'amour, de remords, de regrets, de tendresse. On y suit nos deux protagonistes vivants en Corée du sud qui se voient séparés à leurs douze ans par le départ de la famille de Nora (Na Young) en Amérique du Nord, Hae Sung reste quant à lui en Corée du Sud. Le temps passe, inéluctablement, les chemins se séparent pour se retrouver grâce aux réseaux sociaux, pour à nouveau se perdre de vue.
Le film aborde brillamment les. bouleversement qui peuvent subvenir au court de l'enfance, de la vie de jeune adulte à celle d'adulte. La question principale traitée ici est. et si ? Si nous n'avions jamais été séparés, si je n'avais pas vécue ailleurs, si nous étions restés amis...
Je pense que ce sentiment nous a tous déjà traversé l'esprit. La vie est faite de choix, ai-je fait les bons, combien d'entre-eux je regrette, et si seulement...
Les silences et les regards importent beaucoup dans ce premier long métrage de la réal, les non-dits en disent longs. Une belle histoire, une belle photo, des acteurs au top et bien dirigés.
Sentiment en demi-teinte sur le personnage du mari qui me laisse dubitatif. Une attitude passive d'un mec de 2024 (haha), effacé, presque soumis dans certaines scènes, mais que je trouve à la fois respectueux de la vie passée de sa femme et plein de soutien envers elle.
Film plein de délicatesse Une version sur le même thème que "quand Harry rencontre Sally" mais sans l'humour très américain et amusant mais avec une délicatesse et une finesse absolues Des images de NY sublimes et un jeu d'acteurs tout en finesse