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Une histoire douloureuse, un regard délicat, une réalisation fluide, une photo magnifique et un casting parfait. Ce second long-métrage de Lukas Dhont a bien des qualités, même si on peut le trouver moins original, plus prévisible, que son premier, Girl. Plus lourd en charge lacrymale et plus esthétisant, aussi. Mais juste, fort, émouvant.
Très joli film tant sur la forme que sur le fond. Joué et tourné avec la pudeur qu'il convient. Les acteurs jeunes et moins jeunes sont d'une justesse remarquable.
Un très bon film.
Son thème une étape de la vie le passage de l'enfance a l'adolescence pour deux garçons fusionnels. Étape où les rapports de l'un a l'autre changent, étape où l'on commence a se définir sexuellement, étape où le regard des autres devient plus présent oppressant, étape où l'on commence a se construire autrement.
Étape vécue différemment par les deux protagonistes avec une conséquence dramatique qui occupe la fin du film.
Un très bon film donc et visuellement très plaisant.
Son thème une étape de la vie le passage de l'enfance a l'adolescence pour deux garçons fusionnels. Étape où les rapports de l'un a l'autre changent, étape où l'on commence a se définir sexuellement, étape où le regard des autres devient plus présent oppressant, étape où l'on commence a se construire autrement.
Étape vécue différemment par les deux protagonistes avec une conséquence dramatique qui occupe la fin du film.
Un très bon film donc et visuellement très plaisant.
Ce film m'a bouleversé je suis allé le voir 4 fois au cinéma en apportant avec moi des amies différents à chaque fois, la beauté des plans les couleurs la photographie, le contraste entre l'environnement plein d'espoir, rassurant, coloré du film et le sujet si sombre du film ainsi que le scénario oua si fin, j'ai beaucoup aimé que les choses ne soient pas montré que ce ne soit pas une violence pure montré ect car c'est un film très dure et violent d'une certaine manière mais qui n'est pas décrite et montré comme quelques chose de gros a la limite du fantasme comme peuvent l'avoir certains film non là c'est quelque chose de très fin mais quand même fort
spoiler:
notamment avec la scène ou Leo se rend à la maison de Rémy le soir et voit juste la porte cassée sans voir du sang ou autres qui serait assez facile.
Pour moi un des meilleurs films des dernières années et le meilleur de cette année deuxième film si parfait a 31 ans pour Lukas Dhont c'est juste magnifique bravo, je conseil a n'importe qui d'aller voir ce film.
Pour moi un des meilleurs films des dernières années et le meilleur de cette année deuxième film si parfait a 31 ans pour Lukas Dhont c'est juste magnifique bravo, je conseil a n'importe qui d'aller voir ce film.
Jorik V
Il y a des œuvres qu’on regrette de ne pas avoir plus apprécié. Des univers dans lesquels on déplore de na pas avoir su davantage s’immerger. Des films qu’on s’en voudrait presque de n’avoir peut-être pas su appréhender et évaluer à leur juste valeur. Et « Close », le Grand Prix du jury (ex-aequo avec l’insignifiant « Des étoiles à midi » de Claire Denis) rentre pleinement dans cette catégorie particulière. On ne doute pas une seule seconde que cette haute distinction soit méritée mais on ne fait pas partie de ceux qui ont été déchiré et bouleversé par cette belle histoire. Juste ému et touché en catimini. L’histoire nous parle d’une amitié d’enfants très forte et intense qui subit les regards des autres puis, après un drame que l’on ne dévoilera pas, du manque de l’autre et du poids de la culpabilité. Dans les deux cas, c’est brillant, juste et très finement observé. Et tout cela à hauteur d’enfants uniquement, ce qui est d’ailleurs frustrant car on aurait aimé que les parents entrent dans la danse du scénario de manière plus prégnante de manière à exprimer plus que ce que le film nous offre à ce niveau.
Il doit y avoir une forte part d’autobiographie de la part de Lukas Dhont dans ce « Close ». Pas dans tout ce qui se joue sous nos yeux mais dans cette relation forte entre deux gamins. Leur amitié est dépeinte avec beaucoup de douceur et d’acuité, sans être trop démonstratif. Dhont semble filmer des instants volés, d’un naturel confondant, bien aidé par ses deux trouvailles d’acteurs en herbe que sont Eden Dambrine et Gustav De Waele. Tout est empreint de douceur et de délicatesse sans non plus verser dans la joliesse béate (la photographie, solaire et appliquée est de toute beauté). On peut dire que leur relation amicale transpire le vrai. La première partie est donc très belle et réussie. Ce qui va suivre l’est tout autant mais après l’instant pivot du long-métrage, tout devient plus répétitif et monotone. Dhont excelle dans les non-dits et les silences qui en disent long mais finit par en abuser un peu. Ce qui a pour effet de lasser petit à petit le spectateur tant les dialogues sont rares et que la récurrence de certains motifs (hockey, cueillette de fleurs, école, ...) devient lassante.
On a souvent lu sur ce film son excès de pathos et son côté tire-larmes proféré par une partie des festivaliers cannois tandis que l’autre trouvait le film trop dans la retenue. On fait clairement partie de cette seconde catégorie. On sent que le cinéaste flamand révélé par « Girl » a voulu éviter le trop-plein de scènes larmoyantes et de pathos en forme de chantage à l’émotion. Cependant, à trop garder celle-ci en surface sur la forme mais en alignant les séquences tragiques et lourdes de sens, il y a comme une contradiction que l’on ressent et qui nous empêche d’être émus comme on le voudrait. Alors oui les larmes coulent à une ou deux reprises mais le plus souvent on reste extérieur à la souffrance de Léo, alors que pas mal de scènes devraient nous fendre le cœur davantage vu l’ampleur du drame et de ce que l’on nous montre. On reste donc le plus souvent insensible et parfois la symbolique nous apparaît un peu lourde de sens (le plan final) même si elle est tout à fait de rigueur. « Close » reste donc un beau film, juste et touchant, en plus d’être superbement réalisé, mais dont l’émotion se heurte à sa volonté de pudeur et d’introspection.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Il doit y avoir une forte part d’autobiographie de la part de Lukas Dhont dans ce « Close ». Pas dans tout ce qui se joue sous nos yeux mais dans cette relation forte entre deux gamins. Leur amitié est dépeinte avec beaucoup de douceur et d’acuité, sans être trop démonstratif. Dhont semble filmer des instants volés, d’un naturel confondant, bien aidé par ses deux trouvailles d’acteurs en herbe que sont Eden Dambrine et Gustav De Waele. Tout est empreint de douceur et de délicatesse sans non plus verser dans la joliesse béate (la photographie, solaire et appliquée est de toute beauté). On peut dire que leur relation amicale transpire le vrai. La première partie est donc très belle et réussie. Ce qui va suivre l’est tout autant mais après l’instant pivot du long-métrage, tout devient plus répétitif et monotone. Dhont excelle dans les non-dits et les silences qui en disent long mais finit par en abuser un peu. Ce qui a pour effet de lasser petit à petit le spectateur tant les dialogues sont rares et que la récurrence de certains motifs (hockey, cueillette de fleurs, école, ...) devient lassante.
On a souvent lu sur ce film son excès de pathos et son côté tire-larmes proféré par une partie des festivaliers cannois tandis que l’autre trouvait le film trop dans la retenue. On fait clairement partie de cette seconde catégorie. On sent que le cinéaste flamand révélé par « Girl » a voulu éviter le trop-plein de scènes larmoyantes et de pathos en forme de chantage à l’émotion. Cependant, à trop garder celle-ci en surface sur la forme mais en alignant les séquences tragiques et lourdes de sens, il y a comme une contradiction que l’on ressent et qui nous empêche d’être émus comme on le voudrait. Alors oui les larmes coulent à une ou deux reprises mais le plus souvent on reste extérieur à la souffrance de Léo, alors que pas mal de scènes devraient nous fendre le cœur davantage vu l’ampleur du drame et de ce que l’on nous montre. On reste donc le plus souvent insensible et parfois la symbolique nous apparaît un peu lourde de sens (le plan final) même si elle est tout à fait de rigueur. « Close » reste donc un beau film, juste et touchant, en plus d’être superbement réalisé, mais dont l’émotion se heurte à sa volonté de pudeur et d’introspection.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
L'image est magnifique, les comédiens sont excellents (notamment les deux gamins qui sont beaux et touchants), l'histoire est intéressante... Par contre, il y a un énorme problème de rythme. Des moments forts tardent à arriver et en les attendant on se retrouve devant des longueurs et des répétitions à ne plus en finir. C'est dommage, parce qu'on finit par s'ennuyer.
Dans Close*, Lukas Dhont raconte une histoire simple, introduite par une narration classique, poursuivie avec subtilité par d'éloquents non-dits et d'évocateurs silences, soulignés par un regard, une larme, un sourire, … Le réalisateur utilise avec efficacité la répétition de certains motifs (gamins à vélo, école, hockey, musique, ...), évitant des scènes plus longues, par trop explicites, et volontairement lacrymogènes !
Dhont a su transcender le talent, la fragilité apparente, la virginité de ces deux principaux acteurs pour livrer un deuxième film qui est un point lumineux dans le fatras poussiéreux du cinéma francophone actuel… et il faut une fois de plus que cette lumière vienne de Belgique !
* Personnellement, j'aurais préféré "Proches" !
Dhont a su transcender le talent, la fragilité apparente, la virginité de ces deux principaux acteurs pour livrer un deuxième film qui est un point lumineux dans le fatras poussiéreux du cinéma francophone actuel… et il faut une fois de plus que cette lumière vienne de Belgique !
* Personnellement, j'aurais préféré "Proches" !
La relation fusionnelle entre Rémi et Léo est-elle innocente car tissée depuis l'enfance ? Les sentiments de Rémi pour Léo, et réciproquement, évoluent ils à l'entrée de l'adolescent vers d'autres rivages ? Léo a-t-il peur du regard des autres ou a-t-il pris conscience grâce aux autres que ses sentiments pour Léo n'étaient plus si enfantins qu'auparavant ? Fuit-il Rémi par prise de conscience de la trajectoire moins innocente de leur relation ou parce qu'il a peur de ce qu'il ressent pour Rémi ? Rémi lance-t-il ses SOS de crainte de voir disparaître son enfance si fusionnelle avec Léo ou parce qu'il a pris conscience de son attirance pour lui ?
Autant de questions qui sont sans réponse à cause de la décision sans retour de Rémi. Nous suivons Léo dans sa course pour ne surtout pas semble différents des autres jeunes de son âge mais hanté par sa culpabilité et l'absence de réponse apportée par Rémi. Nous sommes spectateurs de la danse entre Léo et la mère de Rémi qu'il évite et cherche à la fois et qu'elle attend sans le brusquer pendant une année complète avant, sinon d'apporter des réponses, au moins mettre des mots sur les douleurs.
Un film poignant qui m'a plus qu'ému. Un film dur, peut-être un peu trop à la recherche d'effusions lacrimales, mais profondément sensible. Un film surtout magnifiquement porté par les deux jeunes acteurs tout en finesse et les adultes autour qui sont nt d'une justesse parfaite.
Les références au cinéma des frères Dardenne sont légion, les courses dans les champs de fleurs font penser à La Couleur Pourpre. Et le réalisateur est passé maître dans la captation des corps en mouvement, comment ne pas repenser à la scène entre le père et Lara quand il la serre dans ses bras jusqu'à tomber et la scène où Léo se débat dans les bras de sa mère ?
Splendide.
Autant de questions qui sont sans réponse à cause de la décision sans retour de Rémi. Nous suivons Léo dans sa course pour ne surtout pas semble différents des autres jeunes de son âge mais hanté par sa culpabilité et l'absence de réponse apportée par Rémi. Nous sommes spectateurs de la danse entre Léo et la mère de Rémi qu'il évite et cherche à la fois et qu'elle attend sans le brusquer pendant une année complète avant, sinon d'apporter des réponses, au moins mettre des mots sur les douleurs.
Un film poignant qui m'a plus qu'ému. Un film dur, peut-être un peu trop à la recherche d'effusions lacrimales, mais profondément sensible. Un film surtout magnifiquement porté par les deux jeunes acteurs tout en finesse et les adultes autour qui sont nt d'une justesse parfaite.
Les références au cinéma des frères Dardenne sont légion, les courses dans les champs de fleurs font penser à La Couleur Pourpre. Et le réalisateur est passé maître dans la captation des corps en mouvement, comment ne pas repenser à la scène entre le père et Lara quand il la serre dans ses bras jusqu'à tomber et la scène où Léo se débat dans les bras de sa mère ?
Splendide.
Un film qui résonne au plus profond de nous, des acteurs criants de vérité, une musique et un esthétisme magnifiques. Le drame vous prends à la gorge jusqu'à la fin, un chef-d'œuvre.
Lire la critique entière ici : https://doisjelevoir.com/2022/10/26/close-le-danger-de-la-construction-sociale-pour-de-jeunes-adolescents/
C’est la seconde réalisation de Lukas Dhont, qui confirme après le succès de Girl en 2018. Il a écrit le scénario avec Angelo Tijssens. Close a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2022, où il a obtenu le Grand Prix. Ce drame franco-belgo-néerlandais sort le 1 novembre 2022 en salle.
Sa Caméra d’Or pour son précédent, et premier film, fait de Lukas Dhont un réalisateur attendu. Il faut désormais voir si le Belge va pouvoir confirmer.
Une grande sincérité se dégage de l’histoire ainsi que beaucoup de beauté. Par son ton doux dans un premier temps, on se laisse porter dans cette amitié entre deux jeunes adolescents. Un lien plus que fraternel qui va perturber leurs camarades. Après le soleil vient la pluie pour Léo et Rémi. La tendresse émotionnelle va faire place à une dureté. Cela en devient bouleversant. Le moment fort va être le basculent des protagonistes dans la cour de récréation. Un passage qui donne les larmes aux yeux.
[La suite sur le site]
C’est la seconde réalisation de Lukas Dhont, qui confirme après le succès de Girl en 2018. Il a écrit le scénario avec Angelo Tijssens. Close a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2022, où il a obtenu le Grand Prix. Ce drame franco-belgo-néerlandais sort le 1 novembre 2022 en salle.
Sa Caméra d’Or pour son précédent, et premier film, fait de Lukas Dhont un réalisateur attendu. Il faut désormais voir si le Belge va pouvoir confirmer.
Une grande sincérité se dégage de l’histoire ainsi que beaucoup de beauté. Par son ton doux dans un premier temps, on se laisse porter dans cette amitié entre deux jeunes adolescents. Un lien plus que fraternel qui va perturber leurs camarades. Après le soleil vient la pluie pour Léo et Rémi. La tendresse émotionnelle va faire place à une dureté. Cela en devient bouleversant. Le moment fort va être le basculent des protagonistes dans la cour de récréation. Un passage qui donne les larmes aux yeux.
[La suite sur le site]
Bouleversant est le mot qui sort en premier pour qualifier ce film. La qualité de l’interprétation, de la photo, de la mise en scène, de la façon de filmer, au plus près des acteurs et actrices, et la qualité des dialogues, jamais à côté de la plaque, tout cela me fait dire que ce film est un puissant chef d’œuvre.
Je ne dirai pas un mot de plus, sinon trois:
ALLEZ LE VOIR!
Le réalisme de ce film n’est jamais maladroit. Tous les éléments cités ci-dessus font que ce réalisme vous fait ressentir comme jamais une situation qui a plus ou moins été vécue par nombre d’adolescents…
Remarquable
Je ne dirai pas un mot de plus, sinon trois:
ALLEZ LE VOIR!
Le réalisme de ce film n’est jamais maladroit. Tous les éléments cités ci-dessus font que ce réalisme vous fait ressentir comme jamais une situation qui a plus ou moins été vécue par nombre d’adolescents…
Remarquable
Un film délicat qui traite avec finesse et poésie des chagrins de la vie pour de jeunes adolescents: définir son identité, faire face à la mort, devenir responsable ses actes...
Une certaine langueur entoure cette oeuvre originale et fragile à ne voir que sur grand écran.
Une certaine langueur entoure cette oeuvre originale et fragile à ne voir que sur grand écran.
Ce film aurait pu être à la hauteur de Girl mais il reste trop dans le non-dit, et dans une approche quasi documentaire. Je n'ai pas été saisie par l'émotion et toujours attendu que la parole se libère et que quelque chose advienne. C'est très bien filmé et joué, les enfants et les mères sont impeccables comme toujours pour Emilie Duquenne et Léa Drucker. Mais cela tourne un peu en rond et à vide.Il est vrai aussi que le protagoniste principal est à un âge où on ne verbalise et on a du mal à savoir ce qu'on vit. Cela arrive un peu à la toute fin mais je dirais que c'est un peu tard.
Film émotionnellement intense, extrêmement bien joué notamment par ce jeune acteur belge.
On n'en sort pas indemne , cinéma que j'aime!
On n'en sort pas indemne , cinéma que j'aime!
Beaucoup de maîtrise dans cette nouvelle oeuvre de L. HONDT, qui est toutefois moins percutante que Girls qui l'avait précédée. Les acteurs sont toujours épatants, la qualité de réalisation et la photographie de qualité, le scénario s'affadit cependant sur la fin car son fil conducteur est probablement trop grossier. L'émotion tragique sied peut-être moins au metteur en scène que la comédie douce-amère.
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