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St Montipel
7 abonnés
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3,5
Publiée le 10 novembre 2022
Trop de non-dits , trop de répétitions (vélos, hockey, cours d'écoles) nuisent à la fluidité du film et à notre compassion-émotion. Un début bucolique et doux narre l'amitié de 2 adolescents de 13 ans , puis une rentrée scolaire ou l'un ne supporte pas les moqueries des autres sur cette proximité et des mots qui blessent (chochotte , tapette). L'ado délaissé ne supportera pas cette mise à l'écart; tout cela va vite ,trop vite :35 ' Dans la deuxième partie du film plus longue , nous suivons l'évolution de la culpabilité du second, sans jamais que soient développés d'autres thèmes jusqu'aux pleurs libérateurs certes, mais ,qui laissent les spectateurs, sur leur faim. Il faut saluer la belle performance des acteurs très justes dans leur rôles.
Magnifique Tourné tout en délicatesse pour un film beau et tendre malgré un sujet difficile elle est belle cette amitié même si ça tourne mal Les gamins jouent divinement Bravo au réalisateur même les moments silencieux, avec de belles images, nous parlent si fort
08.11 Saisissant ! Ça fait du bien de pleurer au cinéma, ça fait du bien de vivre autant des émotions ! Ce film m'inspire, il est d'une douceur et d'une force qu'on ne pointerait pas. Chapeau au jeune acteur Léo (Eden Dambrine) ! Petit coup de coeur pour l'accent belge, le flamand, des scènes longues de pleurs. Il manque une chose selon moi, spoiler: une justification qu'elle soit futile ou sans conséquence de la raison de l'accident (alors qu'au contraire j'aime aussi ce mystère)
Close, Grand Prix du dernier Festival de Cannes est un film d’une sensibilité exceptionnelle sur le mal-être de la Pré-adolescence. J’ai été bouleversée par ces deux jeunes acteurs, mention spéciale pour Léo interprété par Eden Dambrine. Je pense qu’on va le revoir prochainement. Merci aussi à Lukas Dhont pour la mise en avant du métier de cultivateurs de fleurs, qui donne de très belles images à ce drame. Réalisateur que je vais suivre également car il nous avait déjà ébloui avec « Girl » récompensé lui aussi à Cannes.
Après avoir lu nombre de critiques dans la presse, je trouve que beaucoup sont sans doute juste d'un point de vue de la technique cinématographique, je ne suis pas compétent en la matière. Pourquoi vouloir échapper à l'émotion suscitée ? Elle n'est pas gratuite dans un cadre social très normatif fût ce chez des enfants. La relation amicale est devenue fraternelle entre eux, malgré eux, simple, anodine, de longue date. Quelque chose d'amoureux est né entre eux, malgré eux, qui fusionné à bas bruit avec leur sexualité naissante de pré adolescents. Tout cela est simple, banal, fait de courses, de champs de fleurs, de temps passés comme ça. La norme est là contre laquelle l'un lutte comme il peut, pour l'autre sa relation amoureuse ne lui fait pas peur. Bien évidemment face au suicide, quel qu'il soit, la culpabilité se manifeste logique et illogique, brutale, sans secours, sans sortie possible. Il fallait bien traiter de cette culpabilité, c'est plutôt bien fait. Une sortie, de la relation amoureuse et/ou de la culpabilité, sur un autre mode auraient été plus confortables pour les spectateurs. Allez-y vous y approcherez l'inconfort des premières attachés sentimentales que les adultes ont du mal à reconnaître d'en avoir été l'objet.
Dieu sait si j'avais apprécié le premier film de Lukas Dhont, Girl, que j'avais découvert avec émerveillement dans la section Un certain regard du Festival de Cannes 2018.
C'est donc avec une grande impatience que j'attendais le deuxième film du jeune Belge, présenté cette fois-ci en compétition officielle, à Cannes 2022.
Pour commencer, il faut dire que ce deuxième film possède bien des qualités que l'on découvrait avec stupéfaction dans Girl : une sensibilité à fleur de peau, une faculté hors du commun pour capter les toutes petites émotions du quotidien et une empathie générale qui englobe tous les rôles sans exception (et jusqu'à la nature dans ce film). Ses qualités s'expriment aussi bien à travers la mise en scène (précise, épurée, élégante) que par la photographie, magnifique.
Cette histoire d'amitié floue entre deux jeunes garçons est donc tout à fait estimable et emporte globalement l'adhésion, tant la délicatesse qui l'irrigue est exceptionnelle dans le cinéma contemporain.
Il est toutefois assez nettement en retrait de son prédécesseur par certains points. L'évènement central autour duquel pivote le film est un peu lourdement amené, et ne m'a pas entièrement convaincu. La deuxième partie du film m'a paru de fait un peu plus convenue que la première, même si l'interprétation d'Emilie Dequenne y atteint des sommets. La répétition de certaines scènes (les courses dans les champs) peut aussi lasser, ainsi que l'étiolement d'un scénario qui, à force de vouloir éviter le sujet principal du film, finit peut-être par le rater.
Un film lumineux, réduit à l'os, dans lequel tout ce que l'on voit passe par le regard de Léo, joué par un jeune acteur fabuleux, Eden Dambrine, et une deuxième brique intéressante dans une carrière qui s'annonce riche et passionnante.
Ce film fait penser à "L'Incompris" de Comencini. Mais pas immédiatement. Après. C'est à cause des larmes qu'on ne retient pas (quand on en a encore en stock évidemment). On pense à "L'Incompris" moins la musique de Mozart, que Comencini avait exploitée pour son accompagnement sonore. Film navet lors de sa sortie en 1968 et chef d'œuvre lors de sa ressortie en 1978 (dit en passant). Moins Mozart, c'est-à-dire peut-être du cinéma supérieur, puisque l'auteur de Close utilise les images avant tout. La réalisation est effectivement à la hauteur du message transmis par l'histoire. Un message sur la difficulté de l'existence chez certains enfants adolescents, sur la difficulté d'exprimer ses sentiments, où tout n'est finalement pour ceux-là que regards et attitudes à déchiffrer. Il n'y a alors que les images comme moyen de compréhension. On n'en dira pas plus sur l'histoire que le synopsis du film n'en dit. Car il y a un suspense et un drame à découvrir totalement. La bande-annonce est fautive à cet égard, car elle en dit beaucoup plus (forcément il faut attirer le spectateur). Curieusement fautive d'ailleurs, parce que le sujet central est dévoilé, et que c'est peut-être le seul moment du film qui est mauvais (quel enfant va utiliser ces mots d'adultes comme "être en couple" ou "assumer"?). Heureusement, l'histoire ne s'arrête pas à ça. Il y a plus fort, même si ce moment de la bande-annonce l'est déjà, puisqu'il évoque le regard des autres, ce par quoi commence toujours le travail de destruction des êtres... A.G.
Poignant. Profond, sobre. Sans mélo, sans fioriture et surtout sans voyeurisme. Le point de vue d’un môme tout du long, l’apprentissage de la rupture dévastatrice, l’apprentissage de l’absence brutale, la découverte du chagrin dévorant. La frayeur du lâcher prise. Close, de Lukas Dhont, ( on avait adoré son Girl) est un souvenir déchirant qui nous parle de nos fantômes. Ceux qui nous hantent à jamais. Cetain•es auraient préféré que la musique se fasse par moment plus discrète, qu’elle s’efface un peu plus. J’avoue m’en être détaché tant j’étais pris par le récit. Avec le recul, je pense que le drame auquel on assiste a la structure d’un opéra, ce qui justifie à mes yeux l’illustration sonore. Car c'est effectivement un opéra qui se déroule sous nos yeux. Un opéra terrible et fascinant.
Décidément les meilleurs films français sont belges pour la plupart .
C'était pas le prix du grand prix qui devait remporter c'était la palme d'or tout court quelle chef-d'œuvre incroyable que c'est beau le cinéma jouer comme ça Respect au acteurs «immense »
Un film qui m’a bouleversée dans sa première partie, et qui m’a un peu moins touchée dans sa deuxième partie qui est néanmoins très belle aussi. Des sujets abordés avec pudeur et pureté: l’amitié, la fin de l’enfance... Ou alors tout simplement les regards. Close est un très beau film de regards. Les regards des enfants, qui peuvent être cruels, tendres, épris de désir ou de haine. On ne cherche pas à psychanalyser, à percer le mystère de l’intime, à expliquer les gestes et les sentiments. On est à la fois à l’extérieur et à la hauteur de ces regards traversés de sentiments. J’aime ces deux enfants, j’aime leurs mots, leurs humour, leurs gestes, leurs visages. Les dialogues sonnent toujours justes, les jeunes acteurs sont resplendissants de talent. On a beaucoup critiqué les violons mais je trouve que le réalisateur fait au contraire une utilisation à contre pied de la musique extra diététique en ne la mettant pas forcément là où on l’attendait. La deuxième partie me touche moins, je la trouve un peu répétitive, un peu trop longue, un peu moins émouvante mais elle est une belle réflexion sur la famille, sur le temps et sur l’adolescence spoiler: J’aime particulièrement la façon dont le deuil est traité dans cette partie, encore une fois avec beaucoup de pudeur : Léo ment à son esprit en essayant de l’éloigner de la mort de son ami et en ne montrant aucune émotion, mais son corps ne cesse d’être d’extérioriser malgré lui toute cette peine qu’il se cache, qu’il ignore pour sembler plus fort.
Tout est parfait dans ce film. La réalisation est lumineuse, les acteurs impressionnants, le scénario intelligent, la direction artistique et la musique intenses. L'émotion va crescendo avec une grande sobriété. On retrouve les mêmes qualités que dans Girl. Une réussite totale sur un sujet sensible et peu vu au cinéma. Un grand film.
Close est un assez bon film. Le jeu des comédiens est INCROYABLE et la réalisation très réussie. Le film m'a captivé pendant un peu plus d'une heure : c'est brillamment interprété, subtilement écrit... Et puis, curieusement, après l'événement majeur de l'histoire, le film patine, jusqu'à ce qu'on ne sache plus très bien quel est son propos, ni même quelle est l'histoire racontée. On s'ennuie alors car le film devient redondant, moins subtil qu'auparavant (beaucoup de personnages qui pleurent...). Ce qui laisse planer une déception lorsque le film se termine, et c'est bien dommage car il avait tellement bien commencé...
Deux sujets délicats ou il y aurait beaucoup à dire, mais le scénario ne manque un peu de consistance. Les deux jeunes acteurs sont très mignons, attachants. Les adultes sont au niveau et tentent de boucher les trous. ..
Un vrai tourbillon d'émotions. Cette expression résume à merveille ce long-métrage sensible et très finement réalisé par le prodige Lukas Dhont. Par son jeune âge et les thématiques abordées, il rappelle à quelques égards le tout aussi talentueux Xavier Dolan. Le sujet exploré dans Close est souvent tabou dans une société où les injonctions liées au sexe/genre sont plus prégnantes que jamais. Les images sont magnifiques et les acteurs formidables, criants de vérité. Ils déroulent naturellement, on a l'impression d'assister à une scène banale de la vie quotidienne. L'élément qui va tout faire basculer est bouleversant. D'une gaieté franche, on plonge dans un malaise ambiant particulièrement bien décrit. J'en ai eu mal au ventre, j'ai ressenti physiquement toutes ces émotions d'une grande puissance. Le passage de l'enfance à l'adolescence est remarquablement bien traduit. Je suis sorti de la séance tout retourné ! Un film qui mérite amplement le Grand Prix obtenu au dernier festival de Cannes. Seul petit bémol : le manque de dialogues. Faire parler les personnages avec le regard peut être très pertinent mais cela revient un peu trop souvent. Verbaliser les choses est parfois nécessaire. Mais chapeau l'artiste !
Pour un sujet qui promettait d'être intéressant, complexe et profond, on reste complètement en retrait de l'enjeu narratif du film. La mise en scène (musique, montage, longueur des plans, dialogues ...) ne permet pas de développer cette histoire forte et dramatique que le personnage de Léo est sensé vivre à l'écran, d'abord avec son ami Rémi, ensuite avec ses proches. En ressortant de la salle, il m'a semblé que je n'avais rien pu tirer de ce film : ni le souvenir d'une histoire émouvante, ni la compréhension d'un discours de fond intéressant ou percutant. C'est dommage.