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wem
17 abonnés
30 critiques
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4,0
Publiée le 5 novembre 2022
Un beau film. Seule réserve : le déséquilibre de traitement entre les 2 enfants, chacun aurait mérité un développement équivalent. Par ailleurs, la partie commune aux 2 personnages est trop courte par rapport à la suite du film. Mais ce ne sont que de relatives réserves, le film est touchant, bien filmé et bien interprété.
CLOSE, film d'un jeune réalisateur belge, primé à Cannes, aborde un thème délicat, l'amitié d'enfance entre deux garçons mise à l'épreuve au moment du passage à l'adolescence et la confrontation brutale au regard des autres dans la cour du collège. Au final, on en retient son approche sensible et très pudique d'un sujet dramatique au sens le plus fort, et surtout un récit porté par un casting parfait pour les deux ados (qu'il est beau ce Léo!) et leurs mères (Drucker/Dequenne). Dhont parle probablement un peu de lui, plus que d'un phénomène social de génération, mais il laisse le spectateur inventer ce qui se passe dans la tête des protagonistes. Certes sa mise en scène n'a pas le brio ou l'inventivité d'un Dolan, mais la finesse psychologique est de la même veine. PS L'adjectif anglais close veut dire proche de mais le verbe to close évoque une relation finie, une porte qui se ferme… Quel choix pertinent! cinéma - novembre 2022
Un chef d'œuvre qui fait honneur au Vrai Cinéma ! Rien que la bande annonce nous bouleverse ! Pas besoin de longs dialogues pour exprimer tant d' émotions . L'image se suffit à elle même pour nous envahir de sentiments insoupçonnés. Les regards et les non dits sont filmés de manière si talentueuse que le cinéma a atteint son paroxysme grâce à Lucas Dhont .
Close est un film tout en distance. C'est sa beauté. Et sa limite. Reste une œuvre très humaine, souvent juste, très intelligente, qui prépare un peu trop parfois ses effets mais qui au final réussit à nous emmener.
Dommage pour ce film plein de promesses vu les échos. On a à la fois un personnage pas assez développé, et une longueur sur la fin. 20 min de trop. Alors oui, le film laisse le temps on spectateur de comprendre l'état psychologique du garçon sans coller droit devant les yeux ce qu'il faut voir, mais à ne pas vouloir faire du sensationnel, on en perd fond pour la forme.
D'ailleurs, pas fan de ces plans serrés à tout bout de champs. Oui c'est un parti pris mais qui pour ma part ne sied pas à mon goût. Notamment sur les scènes de hockey.
Juste merci pour ce film ! Un chef d'œuvre cinématographique de toute beauté, une histoire qui vous serre le cœur au point de vous couper le souffle ! Des plans séquences, des silences et des acteurs qui vous emmènent du début jusqu'à la fin à une émotion si vive qu'elle vous bouleversera par sa sincérité, son authenticité et son innocence. Merci
Vous souvenez-vous de ce merveilleux film de 2018, Girl ? C’était déjà signé du belge Lukas Dhont. Il nous replonge à nouveau dans le monde cruel et sensible des ados avec ces 105 minutes solaires et pourtant dramatiques. Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu'à ce qu'un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre… Peu de cinéastes parlent aussi bien et avec autant d’acuité des rapports à la fois troubles et bouleversants entre des ados en quête de leur identité. Grand Prix à Cannes… on comprend pourquoi. Incontournable. Un 2ème film largement à la hauteur de son 1er qui avait déjà été couronné à Cannes avec la Caméra d'Or et le Prix d'interprétation Un Certain Regard. Lukas Dhont cherche à aborder dans son cinéma des choses qui m’ont perturbé pendant l’enfance ou ma jeune adolescence. Il a donc voulu continuer à explorer le thème de l'identité en conflit avec le regard des autres. Ce film évoque ainsi une intimité rompue et le sentiment de responsabilité ou de culpabilité qui peut en découler. Il met en scène deux garçons qui arrivent à un âge où, entre l'enfance et l'adolescence, leur rapport au monde et à eux-mêmes est bouleversé. Il s'est inspiré du livre Deep Secrets de la psychologue Niobe Way. Dhont évite admirablement l’écueil de la psychologie de bazar et le pathos… ce qui relevait de la gageure étant donné les sujets abordés. Une petite merveille. Eden Dambrine et Gustav De Waele font ici leurs débuts d'acteur. Magnifiquement dirigés, ils crèvent l’écran. A leurs côtés, Emilie Dequenne et Léa Drucker sont elles aussi épatantes de justesse et de sobriété. Le titre initial était We Two Boys, Together Clinging, inspiré d’une peinture de David Hockney. Close, pour sa part illustre tout aussi bien l’idée d’être enfermé, de porter un masque et de ne pas pouvoir être soi-même. Toutes les problématiques dans un seul mot. Chapeau !
Un film bouleversant, d'une pudeur subtile et d'une sensibilité à fleur de peau. Le scénario est parfaitement construit et la psychologie des personnages est magnifiquement rendue par tous les acteurs. Un grand film, impératif.
"Close" timidement reçu par la presse, Grand prix du Festival de Cannes cette année est un drame belge qui m'a déçu dans l'ensemble. En effet après le formidable "Girl" Lukas Dhont continue de disséquer les troubles de l'identité et orientation sexuelle chez les adolescents , dans cette histoire deux amis depuis toujours sont séparés par un événement impensable, j'ai trouvé que le récit manquait de force, de puissance, parfois même d'émotions, le réalisateur ne creusant pas assez son sujet malgré quelques séquences qui touchent au cœur et la belle performance du jeune Eden Dambrine, une déception.
Il est difficile de juger une oeuvre quand elle vous touche aussi profondément. Je respecte les critiques qui trouvent le film trop lent, trop long, trop esthétique, etc. Si, dans votre enfance vous avez vécu des émotions semblables, ou même simplement proches, ces critiques vous paraîtront bien anodines dans un premier temps. Mais la lenteur avec laquelle cette phase de la vie passe, la lenteur insupportable, n'est-elle pas là aussi dans l'oeuvre ?
Ce film met bien en scène la douce amitié pure entre 2 jeunes. Le réalisateur, l'équipe et le casting des acteurs sont tout simplement époustouflant de simplicité , de joie, de douceur mais surtout professionnels. Merci
WoW. Un pure bijou d'émotions et de sensibilité. Les émotions sont si bien dépeintes, si justes, si vraies. J'ai rarement vu ça. Le casting est formidable et le jeune acteur principal incroyable. Que du bien à dire de ce film qui fait partie des meilleurs que j'ai pu voir (et j'en vois beaucoup et depuis longtemps)
Une amitié fusionnelle rompue par les injonctions de l'extérieur. Ça pourrait être un mélo creux, c'est au contraire tellement à vif qu'on pourrait toucher du doigt le chagrin qui sort de l'écran. Et l'on sort de la salle cueilli par l'ultra sensibilité de ce film - cueilli comme les fleurs qui ouvrent et ferment le récit. Bouleversant.
On suit deux meilleurs amis particulièrement proches, Léo le blond et Rémi le brun comme des frères, qui entrent en 6ème chez les grands donc, et qui vont se confronter pour la première fois à un jugement de valeur sur leur relation, aux doutes ou soupçons de leurs camarades. 45 premières minutes où leur amitié va passer de fusionnelle à plus détachée jusqu'au drame attendu. 45 minutes d'une amitié qui se distant parce que quelques remarques de camarades vont faire penser à Léo que peut-être certains gestes avec Rémi ne se font pas où ne doivent plus se faire. Léo change un peu, Rémi ne comprend pas. On constate que le problème n'est donc pas vraiment un harcèlement mais juste une incapacité à communiquer et à comprendre ces nouveaux codes qui s'instaurent au collège. Puis arrive l'instant fatidique, la tragédie qui frappe au coeur et à l'âme dans une séquence déchirante où Léo comprend. Le jeune Eden Dambrine est la révélation du film et tient le film avec sa petite gueule d'ange, brisée et qui se rapproche de la maman de Rémi (éblouissante Emilie Dequenne dans un de ses 2-3 meilleurs rôles) dans un deuil qui doit amener à la compréhension, au pardon, à la résilience. Préparez vos mouchoirs ! Site : Selenie