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    Close
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    281 critiques spectateurs

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    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Lukas Dhont ne manque pas une fois encore, de nous toucher au coeur et marquer nos esprits avec ce nouveau drame émouvant. Souvenez vous "Girl" il y a 4 ans.... de la même veine, de la même finesse ! Réussir à brosser, à approcher l'univers de ces 2 pré-ado, plus vraiment enfants, tout en douceur, bien illustré par exemple par les instruments de musique classique, tout en pudeur.... Restant toujours sobre, et sans jamais forcer le trait, cette histoire qui pourrait être simple et banale, et puis bascule. Toute la souffrance intérieure des parents, et l'apprentissage des émotions et des sentiments sont mis en lumière - excellente du reste- et dans la profondeur des yeux d' Eden Dambrine ( Leo ). A noter les deux beaux rôles aussi des 2 mamans : Sophie ( Emilie Dequenne) et Nathalie( Léa Drucker ). Film plein de force et d'émotion, rare et brillant....!!**
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2022
    Dans “Closer” Lukas Dhont en fait dire plus à ses personnages par le regard que par la parole. Des regards d’enfant qui s’aiment, qui apprennent, qui souffrent. D’autres qui jugent, punissent et font mal. Des adultes bienveillant qui essaient de comprendre, de protéger, de réparer. Concernant et touchant sans tomber dans le larmoyant malgré quelques abus dans le contemplatif.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Son triomphe à Un Certain Regard, il y a quatre ans de cela, ne laisse pas Lukas Dhont s’intimider par les plus hautes marches de la Croisette. Son retour est signe de respect et compréhension, pour ses images qu’il capte dans l’intimité et dans les traumatismes de ses personnages. Il nous en avait fait un commentaire grinçant, sur une société qui rendait le genre stérile à toute approche artistique, refusant par la même occasion la conscience de celles et ceux qui ne recherchaient qu’une approbation sans arrière-pensée. Dès lors, le cinéaste belge sonde les tréfonds de son enfance, où il continue d’explorer les oppositions de genres et cette distance, qui l’a éloigné de ses amis et il nous exprime également une part de culpabilité, que tout spectateur peut également amputer à ses racines, suivant le milieu dans lequel il a pu évoluer.

    Son discours reste néanmoins universel, sachant qu’il s’attaque au microcosme d’un collège, qui enferme certaines victimes de harcèlement dans le silence. Là où l’héroïne de « Girl » devait trouver un moyen de convaincre avec ses mots qu’elle ne peinait pas à sortir, ici, ce ne sont que des enfants, qui ont peur des reproches, peur de la solitude et peur de sauvegarder l’amitié à tout prix. Léo (Eden Dambrine) et Rémi (Gustav De Waele) se situent donc là, dans un schéma d’une grande simplicité, mais qu’un personnage va rapidement réfuter, blessant ainsi son ami, pour qui l’été ne s’arrête pas à des jeux de courses ou des bêtises à base de spaghettis. Leur relation est d’une sincérité à toute épreuve, hormis dans la cour de récréation, qui ne leur appartient finalement plus et qui les enchaîne à des conventions sociales, rebondissant d’un élève à un autre.

    Chacun finit par détourner le regard, là où celui de spectateur cherche intensément à capter le leur, pour peut-être les accompagner dans leur réconciliation. C’est ce qui fait la force du récit, poignant par ses thématiques. L’équilibre sur la glace rejoint ces moments de méditation que Léo porte avec lui à chacune de ses chutes, fatalement de plus en plus lourdes à encaisser. Pour Rémi et ce dernier, leur armure imaginaire se fissure et il ne restera plus que les mères pour panser leurs plaies, visibles au-delà de leur vitalité, considérablement diminuée par l’épreuve qu’ils subissent. Léo s’enferme inconsciemment dans un modèle de virilisme, dont il ne ressortira pas indemne. La brutalité qu’i emprunte à une activité sportive viendra renforcer sa position, derrière des barrières sociales qui l’entrave d’une liberté pourtant acquise, mais dont la vision se trouve également occultée par une naïveté qu’il ne parvient pas à assumer.

    Sans aller dans l’intrusion intempestive qu’Un Monde de Laura Wandel nous avait déjà proposée dans une école élémentaire, « Close » préfère composer avec la saveur d’une brise rurale, fuyant le plus possible les dialogues et valorisant le non-dit, jusqu’à se mordre la queue avec un dispositif redondant. Le rejet est donc à double tranchant dans cette étude du corps, qui se précipite autant dans les enlacements que dans les confrontations plus physiques. Dhont en fait l’éloge dans les déplacements latéraux, d’une grande vivacité et qui capte à merveille cette légèreté qui manquait à son précédent long. Pourtant, il a tendance à surappuyer cette angoisse, liée à une identité sexuée naissante et imposante, effaçant par-dessus tout ces rires et cette complicité qui s’échappent soudainement aux frères d’armes et amis pour l’éternité.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Close nous promène dans la psychée humaine. Deux amis inséparables arrivent à un moment charnière de leur vie. L'un des deux, poussé à la fois par l'adolescence qui point, et par le virilisme qui s'empare de quasiment tous les faibles garçons, se détache de l'autre. Quoi de plus habituel? Mais ici, l'inhabituel survient. Lukas Dhont filme à la perfection les réactions du délaissé, puis encore mieux celles de celui qui s'en va. Un grand film sur l'amitié, sur l'adolescence et sur nos failles. Merci pour les pleurs, les champs de fleurs et le silences. Un vrai grand film.
    David Grau
    David Grau

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Terriblement touchant du début à la fin...Du grand Lukas Dhondt moins trash que Girl mais terriblement efficace...Du sourire aux larmes en quelques minutes...Deux jeunes enfants qui jouent à merveille et une toute grande Émilie dequesne...Allez le voir!Du grand cinéma belge!
    Myriam Raymaekers
    Myriam Raymaekers

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Déçue, pour un film qui a eu tellement de prix, je m'attendais à une perle hors norme. Le public dans la salle était couronnée de têtes grises. Film long, répétitif dans les scènes. Le sujet, intimité juvénile entre deux garçons ayant grandis dans des familles très tactiles.
    Les caresses, les câlins, normales pour eux, sont mal reçus à l'école, où leur réputation est très vite faite. Bravo pour le thème, qui se résume en quelques lignes. Heureusement que les acteurs étaient au top, mais pour moi, c'est un film à voir à la télé, en famille, sous la couette, un dimanche après-midi.
    REM_75
    REM_75

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2022
    joli, plein de bons sentiments, larmoyant et finalement très conformiste et creux. on a le sentiment d'un manque d'imagination et d'un scénario qui passe à côté d'un sujet qui pourtant nous laisait plein d'attente.
    Sebastien J.
    Sebastien J.

    4 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2022
    Close est un film touchant et bouleversant. Lukas Dhont, le réalisateur, a choisi de se mettre en retrait et de choisir une mise en scène très sobre, pour laisser tout reposer sur les acteurs et actrices : mais c'est un art. Tous jouent superbement : les deux mamans Lea Drucker et Emilie Dequenne, sont bouleversantes. Les deux jeunes héros sont naturels à souhait, dans leur complicité, dans leurs moments joyeux et dans le drame...avec une mention particulière pour Eden Dambrine, qui porte le film avec une force et une sensibilité rares. Lors de ce film, les larmes coulent et on ressent les émotions des différents personnages... Assurément la palme de l'émotion 2022.
    PATRICK D.
    PATRICK D.

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Film merveilleux, délicat , émouvant, joyeux, poétique et de formidables acteurs. J'ai été très impressionné par le jeu performant de Éden Dambrine; il sera un grand acteur dans le futur.Mille bravos à la réalisation.
    Jones C.
    Jones C.

    8 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 novembre 2022
    Quelle déception, encore un film surcoté Made in Cannes, Dhont nous joue du violon au sens propre comme au sens figuré.....des plans émotifs à n'en plus finir, le scénario est d'une banalité, mais surtout le film est beaucoup trop long, et les nombreuses scènes ne sont pas crédible au vu de l'âge des protagonistes! Seule la photo s'en sort bien, quand à l'acteur principal, il a été trouvé dans un train, encore un casting sauvage ou le réal se base sur le faciès et non sur le talent, coaché sur le tas, on nous programme un gosse pour coller à ce film débordant de patho.
    Aiku
    Aiku

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Peu de paroles dans ce film mais beaucoup de regards, j'ai beaucoup aimé ce film plein de pudeur . les acteurs sont remplis d"émotions.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Lukas Dhont, jeune cinéaste Belge, bénéficie d'une reconnaissance à Cannes dont nombreux de ses collègues pourraient s'enorgueillir à juste titre.

    Caméra d'or en 2018 pour " girl" son premier film , voilà son second, "close" auréolé du grand prix en 2022.

    Qu'elle déception malgré un sujet de départ intéressant ! ( deux jeunes adolescents sont amis et inséparables. Une tragédie survient. Mais que s'est il réellement passé entre-eux ?)

    " Close" aborde plusieurs thèmes : Expérience de la mort d'un proche à un âge auquel on y pense pas, réflexion sur l'amitié, la naissance du désir homosexuel, la culpabilité.

    Le problème c'est que "close" ne fonctionne jamais à l'écran. A part la photo et le casting, Dhont ne propose quasiment aucune idée de mise en scène.

    Beaucoup trop long ( les quarante cinq premières minutes pourraient être traitées en cinq) tandis que la seconde partie ne vaut guère mieux en terme de rythme ; les dialogues ont du être écrits en dix minutes et ne présentent ( mise à part deux ou trois répliques) aucun intérêt.
    Tracy Y
    Tracy Y

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2022
    J'ai pas trop aimé. Le rythme très lent. et trop concentré sur un seul héros. Le rôle de Rémi a quitté trop tôt. dommage.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2023
    « Close » de Lukas Dhont est le pendant de « Girl » sorti en 2018 dans lequel Lara, 15 ans, rêve de devenir une danseuse étoile et avec le soutien de son père se lance à corps perdu dans cette quête d’absolu… mais son corps ne se pliera pas car… « Close » qui a reçu le Grand Prix du Festival de Cannes en 2022 raconte l’amitié très forte entre 2 adolescents de 12-13 ans – Rémi (Gustav De Waele) et Léo (Eden Dambrine) – qui pour ma part frise une possible homosexualité naissante comme dit par une des filles dans la cour du collège. Rémi qui semblait très bien dans sa peau, sa famille et sa musique se suicide apparemment sans raison et sans signes prémonitoires. On suit la réaction de Léo qui pour ma part relève plus d’une analyse d’adultes que d’enfants/adolescents. Il est surprenant de pas voir les parents de ces 2 garçons ne pas en parler entre eux et malgré un groupe de parole à l’école, Léo de se tourner vers la mère de Rémi (Eden Dambrine) pour essayer de comprendre le pourquoi du drame et se déculpabiliser alors qu’il n’a apparemment jamais parlé de sa souffrance à sa propre mère pourtant aimante (Léa Drucker). Curieusement les 2 pères ne sont pas très impliqués dans le questionnement de Léo.
    Un film en Français, Flamand et Néerlandais qui malgré des scènes un peu répétitives (la cour de l’école, les courses à vélo, les activités horticoles et le hockey sur glace) est fort bien réalisé avec des cadrages serrés et une photo souvent superbe… sans trop de pathos mais qui pour ma part – je me répète – me semble trop « réfléchi » pour l’âge de ces enfants même s’ils ont mûri (?) depuis ma propre adolescence !
    Jean Baptiste GARNIER
    Jean Baptiste GARNIER

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    Je dois dire que je n'avais pas été ému et ébloui de la sorte depuis MOMMY. Au delà de l'histoire adolescente, il y a aussi une part bouleversante de relation des parents, des grands frères et grandes soeurs à l'enfance. Je ne peux en dire plus mais le film n'est pas une bluette entre deux adolescents qui se cherche, ce film est une ode à la vie dans tout ce qu'elle a de plus tragique et de plus grand. C'est d'un niveau de finesse qui laisse pantois. Je ne laisse jamais de commentaire sur les films mais là, j'avoue qu'il faut absolument l'avoir vu. Un chef d'œuvre de sensibilité.
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