Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ikimashoo
3 abonnés
116 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 13 novembre 2022
Très beau drame, plein de sensibilité, de tendresse, d'intelligence. Les deux jeunes comédiens sont formidables, confrontés pour la 1ere fois à la réalité de monde en dehors de leur bulle d’amitié fraternelle.
Après Girl, Lukas Dhont nous livre un nouveau film sur les tourments de l’adolescence et sa quête identitaire..... Close approfondit le propos avec la confrontation au deuil, l’exploration du sentiment de culpabilité de celui qui reste. Si le film séduit dans sa première partie par sa mise en scène fluide et sensible, la force suggestive des regards, des silences, il s’étire dans trop de longueurs sans vraiment se confronter au sujet dans sa seconde partie. Lukas Dhont nous perd ainsi dans une narration répétitive (l’entrainement de hockey, le travail au champs,..) et on attend vainement une confrontation, une révélation pour dépasser la joliesse des images, et ne pas tomber dans le pathos « cliché » pour enfin dire la réalité de la douleur.....
Un film bouleversant, une incroyable réalisation et des acteurs fantastiques. Au final, peu de dialogues tout est dans l'image. Quand un regard échangé entre 2 acteurs arrive à vous faire monter les larmes, tout est dit...
Bouleversant, touchant, émouvant... Vivre au plus près cet amour enfantin entre deux amis, que la société et ses préjugés va broyer. Léo n'est qu'un petit garçon qui se posent énormément de questions et qui aime, son ami mais aussi son frère. Lukas Dhont livre une plongée dans une relation déchirante de beauté. Ces enfants, les couleurs, ces amours tout est beau!
Un bon film qui ne mérite pas d'être primé au festival de Cannes. Commencons par les forces de ce film. Les images sont incroyables (peut-être mon plus beau film visionné en 2022). Les plans sont tout aussi réussis. Les acteurs sont très attachants.
Le film se distingue des autres réalisations traitant ce sujet (spoiler: qui selon moi est le regard des autres lors de l'enfance, plus que l'homosexualité qui n'est que supposée ). Cette distinction se fait grâce à un rythme scénaristique plus calme et paisible, rapprochant le spectateur du personnage. Un film qui, contrairement à ce que l'on peut voir de nos jours, nous laisse plonger dans la tête de l'enfant grâce à un silence plein de sentiment et de désarroi.
Malheuresement, bien que la tentative soit honorable, elle est ratée. Et cela à cause de d'une seule raison, le scénario. Le film est entièrement prédictible dès la 15ème minute. On connait les émotions du personnage à l'avance. Malgré cela, la beauté du film arrive à nous faire sentir des choses. Cependant cette sensation est diminuée. Les longueurs et les redondances s'enchainent. 1/4 des scènes non-nécessaires. Le film est déjà court, alors mettre des scènes inutiles qui se ressemblent toutes...
Finalement, ce film n'est qu'une coquille vide. Malgré cette coquille magnifique, on ne peut rester qu'à notre faim.
Chef d'oeuvre indescriptible du cinéma, c'est de l'orfèvrerie. Subtilité, musique, plans rapprochés exceptionnels, acteurs merveilleux et scénario d'une justesse infinie, tout est rassemblé pour être submergé d'émotions tout au long et à chaque instant de ce film merveilleux.
Ce film propose une seule émotion à son public : l’ennui bien déprimant qui arrive parfois pendant l’adolescence. Pendant la première demi heure on s’ennuie avec le personnage principal (sauf si on trouve divertissant la routine sans poésie d’un adolescent) puis un bon vieux ressors mélo nous achève pour juste être bien déprimé pendant tout le film, suivant la même routine fade d’un collégien lambda mais en étant déprimé. Les gens nostalgiques de la vie quand elle est fade, ennuyante et déprimante se régaleront. Mention spéciale pour le rythme et les dialogues : « -Tu veux boire un truc ? - Je veux bien un verre d’eau. - Tu veux rien d’autre ? - Non ça va un verre d’eau c’est bien. - Moi aussi je vais boire un verre d’eau. … - Tu veux manger quelque chose ? - Non merci je n’ai pas faim. »
Le temps d'une année de collège un jeune garçon va connaître l'amitié, l'amour, la perte et la culpabilité. Le jeune réalisateur flamand doit certainement mettre un peu de lui dans ce film grave et solaire à la fois. Son titre est très bien trouvé tant la caméra enserre les protagonistes et les isole de leur milieu par un jeu subtil sur les focales. Eden Dambrine dont c'est le premier film est bluffant par sa maturité et par la finesse de son jeu, il irradie la toile. S'il persiste dans cette voie une grande carrière s'ouvre à lui, cela ne fait aucun doute.
Ça faisait un petit moment que je voulais le voir et c'est enfin chose faite. L'histoire est assez touchante mais ce que je retiens surtout, c'est la prestation du protagoniste, le petit blond est vraiment incroyable. Cependant, le petit brun est insignifiant et je trouve ça dommage même si au final il est un second rôle. Casting intéressant, belle photographie et des situations où l'on a tous été confrontés au moins une fois. Après, je trouve dommage que l'on joue un peu trop sur le côté dramatique quasiment tout le long avec une bande originale un peu clichée. Je trouve aussi que certaines soient trop longues notamment la fin. Dans l'ensemble, c'est plutôt réussi mais je suis même pas étonné du fait que c'est le cinéma belge. Je pense qu'il plaira à beaucoup de monde sur un panel très élargi. 12/20.
La visée argumentation du film est réfléchie cependant, la réalisation est plus que médiocre avec un scénario rébarbatif. Les images se répètent. On entre dans un cycle sans fin. Je ne le recommande pas du tout.
J ai pas les mots... Une realisation scenaristiquement et artistiquement parfaite. L amitie entre les 2 gamin est prenante, Leo est boulversant et je l espere va devenir un grand comedien. Une bo magnifique ... c est tellement parfait de bout en bout qu il n a absolument rien a dire. Lukas Dhont tu es un genie ! Merci pour ce moment !
Dés la première minute le spectateur est plongé dans l’intimité de ces deux ados, on est dans le film du début à la fin sans jamais en sortir.. Un film véritablement bouleversant, très réel de ce qu’il se passe dans la vrai vie, on croirait une histoire vrai, c’est joué justement, aucun cliché ni même faute de justesse. La caméra et les plans sont parfaitement ajustés, je m’attendais pas à une telle claque ! J’ai été vraiment surpris et ému, par la qualité du jeu d’acteur d’Eden orchestré parfaitement par le réalisateur Lukas Dhont. Comment arriver à rendre une fiction aussi belle que dure, car oui c’est horrible, les ados sont comme ça entre eux, et la féminité de ces 2 ados leur relation caché, est tout simplement parfaitement illustré ici comme elle pourrait se passer.. La chute qui arrive assez vite dans le film est autant plus dure que plausible. Un chef d’œuvre, tout simplement, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corp, merci !
Sensible et poignant, Close en veut à vos glandes lacrimales. Lukas Dhont réussit à livrer un film sur le non-dit, où les silences parlent plus que les mots. Une bouffée d'air dans une industrie du cinéma devenue souvent bruyante et bavarde, sans avoir pourtant rien à dire. Le film ne parle pas tant de masculinité, certainement pas d'homosexualité, il parle d'abord et surtout du manque et de sa cruauté qui fait souffrir à tout âge. Porté par le jeune Eden Dambrine, dont le simple regard bleu pétillant suffit à vous bouleverser, Close ne laissera personne indifférent et donne une certaine leçon au cinéma français : malgré le peu de moyen et de main d'oeuvre par rapport à son illustre voisin, le cinéma belge est capable de produire d'inestimables trésors comme on en fait peu dans l'hexagone. Petite cerise sur le gateau : la présence d'une Emilie Dequenne très touchante, et celle (trop fugace) de Léa Drucker.
Porté par ses deux formidables jeunes acteurs éclatant de sincérité, le film touche en plein cœur pratiquement de la première à la dernière minute. La remarquable mise en scène, la caméra qui filme à hauteur des garçons, les gros plans, l'utilisation de la lumière et la finesse d'un scénario qui évite le piège du pathos font de "Close" un film bouleversant. À ne pas manquer!
Émouvant, Grâce, Actrices et Acteurs juste belle direction !! Cela fait du bien de voir la sensibilité de l'écriture et de la réalisation ! Merci !! Mikaël wattincourt