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Votre avis sur Le Tigre et le Président ?
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traversay1
Paul Deschanel est resté comme le président de la République le plus ridicule de l'Histoire de France, avec sa chute d'un train en marche et sa démission après quelques mois de mandat. L'idée de le réhabiliter est excellente car peu de gens savent à quel point cet idéaliste était en avance sur son temps, avec le souhait de donner le droit de vote aux femmes, d'abolir la peine de mort ou encore de développer une amitié franco-allemande (en 1920 !). Autre intention rusée du film de Jean-Marc Peyrefitte : lui opposer la figure de Clemenceau, politicien roué et cynique, dont l'une des qualités premières était de savoir parfaitement orchestrer sa propre communication de "Père la Victoire." Tout cela était bel et bon, d'autant plus avec les excellents Jacques Gamblin et André Dussolier, pour ce combat à fleurets pas très mouchetés. Pourtant, malgré l'insertion de fausses bandes d'actualité sautillantes et la présence d'une poignée de scènes délectables, le film déçoit quelque peu car il est très déséquilibré au profit de Deschanel, alors que l'esprit de ce dernier commence à battre la campagne, ce qui donne lieu à des passages lunaires et loufoques qui ne convainquent guère. Ou alors, il aurait fallu verser totalement du côté de la farce, ce qui semble une tentation du film, mais pas complètement assumée, pour cause de volonté farouche de redonner crédit à ce pauvre président, maltraité par la postérité. Un film à la sauce Deschanel qui manque paradoxalement de goût.
Un massacre complet de l'Histoire qui va bien au-delà de la licence artistique permise. L'intrigue, avec en Clemenceau en Scapin renouvelé de Molière, est ridicule. Les propos des personnages sont truffés d'anachronismes, et les erreurs historiques manifestes se comptent par dizaines. Si encore c'était un songe du président-fou Deschanel, pourquoi pas, mais c'est présenté au premier degré. Tout n'est pas absolument mauvais, du jeu des acteurs à certaines scènes réussies, mais cette farce pseudo-historique ne convainc pas.
velocio
Paul Deschanel fut Président de la République du 18 février au 21 septembre 1920. Et il ne fut pas que cela ! Pourtant, vous ne connaissez probablement de lui que le fameux épisode de la chute du train. Pour tout vous dire, c'était mon cas. Le réalisateur Jean-Marc Peyrefitte a sans doute voulu, très sincèrement, mettre en lumière cet oublié de l'histoire, un homme présenté (mais tout cela est-il véridique ...?) comme ayant des dizaines d'années d'avance sur son temps : partisan de l'abolition totale de la peine de mort, du droit de vote pour les femmes, d'une certaine forme de revenu universel, de la reconnaissance des accidents du travail, etc., etc... Bonne idée, n'est-ce pas ! Le mettre en opposition avec Georges Clémenceau, une évidence ! Le faire sous forme de comédie, pourquoi pas ! Mais encore fallait-il rester dans des limites raisonnables et ne pas glisser dans une bouffonnerie inepte et indigeste. Si au moins, sachant que le rire est bon pour la santé, cela arrivait à contracter les zygomatiques des spectateurs, on pourrait se montrer indulgent, mais ce n'est pas du tout le cas : la scène la plus drôle du film, la seule, en fait,, elle se situe au tout début du film et elle est présente dans la bande-annonce. Il est vraiment dommage de gâter un tel sujet, qui aurait pu donner naissance à un film intéressant et quel calvaire pour le spectateur qui en arrive à avoir honte d'être dans une salle projetant un film d'un niveau aussi médiocre.
Des acteurs excellents, un Gamblin épatant , le tout avec une histoire intéressante, et pourtant le film est mauvais, hélas !
La faute au réalisateur qui tourne en rond dans son histoire.
Désespérément nous revoyons plusieurs fois les mêmes scènes.
Le réalisateur à bout de souffle, essaye de terminer son film et c'est alors une longue agonie pour le téléspectateur .
A voir uniquement pour la performance des acteurs.
La faute au réalisateur qui tourne en rond dans son histoire.
Désespérément nous revoyons plusieurs fois les mêmes scènes.
Le réalisateur à bout de souffle, essaye de terminer son film et c'est alors une longue agonie pour le téléspectateur .
A voir uniquement pour la performance des acteurs.
Long et endormissant, mal interprété, propice à travailler la respiration : inspirer longuement, souffler tout mais sans bruit, ou bien quitter la salle.
AZZZO
Une comédie politique ratée.
L'idée de réhabiliter le pauvre Paul Deschanel était pourtant intéressante. Après 1958, les Gaullistes, partisans d'une présidence forte, défendirent le nouveau pouvoir du chef de l'Etat en ridiculisant à coups d'anecdotes les présidences inutiles de Paul Deschanel et de Félix Faure.
Deschanel devint un mal-aimé de la mémoire collective. Et c'était injuste car son parcours politique n'était pas sans intérêt. Bon orateur, arriviste habile, il a gravi une à une les marches du pouvoir pour accéder à la fonction suprême de Président de la République. Il y avait donc matière à faire un bon film. Mais rien de tout cela dans le scénario de Jean-Marc Peyreffite ; la réhabilitation va trop loin en prêtant à Paul Deschanel des vertus qu'il n'a jamais eues et en le parant d'une aura visionnaire plus que discutable quand on connait l'ensemble de ses prises de position.
Surtout, le réalisateur le réhabilite aux dépends de Georges Clémenceau et d'Alexandre Millerand dont il maltraite la mémoire. Cette ré-écriture de l'histoire est choquante car ces deux personnalités politiques ont mille fois plus marqué l'histoire sociale de notre pays que le pauvre Deschanel. Cerise sur le gâteau : la multiplication des anachronismes.
C'est une grosse déception malgré la belle prestation de Jacques Gamblin. Ce film ne plaira qu'à ceux qui ne connaissent rien à cette période de l'histoire (c'est à dire 98 % des spectateurs, ce qui n'est pas si mal pour le réalisateur).
L'idée de réhabiliter le pauvre Paul Deschanel était pourtant intéressante. Après 1958, les Gaullistes, partisans d'une présidence forte, défendirent le nouveau pouvoir du chef de l'Etat en ridiculisant à coups d'anecdotes les présidences inutiles de Paul Deschanel et de Félix Faure.
Deschanel devint un mal-aimé de la mémoire collective. Et c'était injuste car son parcours politique n'était pas sans intérêt. Bon orateur, arriviste habile, il a gravi une à une les marches du pouvoir pour accéder à la fonction suprême de Président de la République. Il y avait donc matière à faire un bon film. Mais rien de tout cela dans le scénario de Jean-Marc Peyreffite ; la réhabilitation va trop loin en prêtant à Paul Deschanel des vertus qu'il n'a jamais eues et en le parant d'une aura visionnaire plus que discutable quand on connait l'ensemble de ses prises de position.
Surtout, le réalisateur le réhabilite aux dépends de Georges Clémenceau et d'Alexandre Millerand dont il maltraite la mémoire. Cette ré-écriture de l'histoire est choquante car ces deux personnalités politiques ont mille fois plus marqué l'histoire sociale de notre pays que le pauvre Deschanel. Cerise sur le gâteau : la multiplication des anachronismes.
C'est une grosse déception malgré la belle prestation de Jacques Gamblin. Ce film ne plaira qu'à ceux qui ne connaissent rien à cette période de l'histoire (c'est à dire 98 % des spectateurs, ce qui n'est pas si mal pour le réalisateur).
Le jeu des comédiens est trop appuyé et les seuls passages drôles sont ceux qui se sont déroulés tels quels dans l'Histoire avec un grand H. Je n'ai pas réussi à éprouver la moindre sympathie pour le président. Je me suis même longuement ennuyée à force de répétitions et de lourdeur des événements. Le décor et la mise en scène sont "grandioses" et justement, manquent d'imagination. On se lasse de tout ce foisonnement.
Fait historique connu et traité sur le ton de la comédie. Cet entre deux n'est malheureusement pas une réussite et donc l’intérêt très minime.
un Gamblin étincelant mais film décevant. réalisation décalée par rapport au sujet pourtant intéressant
Le sujet du film est intéressant : un président avec des idéaux en avance sur son temps qui se heurte à la politique politicienne. Jacques Gamblin est particulièrement crédible et émouvant dans ce rôle. J'ai moins accroché à la mise en scène parfois burlesque (mais qui ne parvient pourtant pas à décrocher des rires), aux choix trop appuyés sur les idées de Deschanel en avance sur son temps et qui paraissent évidentes aujourd'hui (droit de vote des femmes, etc) et dont certaines paraissent parfois un peu hors sujet pour 1919 (mais parlent aux spectateurs de 2022), et un Clemenceau très caricatural et dévalorisé.Le film me semble manquer de finesse, le réalisateur n'a pas osé choisir clairement entre le rire pur, l'émotion et l'empathie avec le personnage de Deschanel. Globalement assez déçu donc.
Mise en scène ridicule, très mauvaises interprétations, ce film m'a laissé et endormi, aucun intérêt
Mon Dieu quel film, film historique, film politique, film plein de correspondances....C'est merveilleusement écrit et les dialogues font à la fois rire et réfléchir..... Que d'esprit dans ce film, que d'ironie sur deux hommes Deschanel (Jacques Gamblin) et Clémenceau (le tigre) (André Dussolier)
que la politique va infléchir l'un et l'autre;.....Au fond dit le film, la politique est un jeu.....Et Deschanel un visionnaire, dont les idées survivent après lui, comme la lumière des étoiles après leur disparition...la politique doit changer le monde, et elle ne peut le faire qu'avec des hommes de talent, des rêveurs parfois, des poètes ou philosophes, des hommes intelligents et atypiques;;;;Sinon les choses n'avancent pas;;;.c'est ce que dit le film, avec beaucoup d'humour...Voir les conséquences désastreuses du Traité de Versailles (1920 ?) auquel Deschanel prévoit un sombre avenir.....Il n'avait pas tort, il voit l'Europe germano française se constituer, il Cite Hugo, on le traite de Don Quichotte, il a tort sur le moment, on se gausse, on le retrouve en pyjama dans la nature, mais In Fine c'est lui qui a raison, et largement......Le film est un petit bijou sur les destins et le hasard, certains hommes sont des moutons, d'autres sont des tigres, il faut que tous fasse alliance pour le bien du monde (cela tombe bien en ce moment)..Ce film est inépuisable, mais n'est pas un film d'action, dommage pour la jeunesse, qui a tant à apprendre..
N'hésitez pas , rendez-vous au cinéma avec le Tigre et le président, film merveilleusement interprété et ironique drôlement...Bref j'ai "kiffé" cet acte de cinéma à la recherche d'un temps perdu.... Précipitez vous
que la politique va infléchir l'un et l'autre;.....Au fond dit le film, la politique est un jeu.....Et Deschanel un visionnaire, dont les idées survivent après lui, comme la lumière des étoiles après leur disparition...la politique doit changer le monde, et elle ne peut le faire qu'avec des hommes de talent, des rêveurs parfois, des poètes ou philosophes, des hommes intelligents et atypiques;;;;Sinon les choses n'avancent pas;;;.c'est ce que dit le film, avec beaucoup d'humour...Voir les conséquences désastreuses du Traité de Versailles (1920 ?) auquel Deschanel prévoit un sombre avenir.....Il n'avait pas tort, il voit l'Europe germano française se constituer, il Cite Hugo, on le traite de Don Quichotte, il a tort sur le moment, on se gausse, on le retrouve en pyjama dans la nature, mais In Fine c'est lui qui a raison, et largement......Le film est un petit bijou sur les destins et le hasard, certains hommes sont des moutons, d'autres sont des tigres, il faut que tous fasse alliance pour le bien du monde (cela tombe bien en ce moment)..Ce film est inépuisable, mais n'est pas un film d'action, dommage pour la jeunesse, qui a tant à apprendre..
N'hésitez pas , rendez-vous au cinéma avec le Tigre et le président, film merveilleusement interprété et ironique drôlement...Bref j'ai "kiffé" cet acte de cinéma à la recherche d'un temps perdu.... Précipitez vous
Le problème du président Paul Deschanel est qu’il n’a pas laissé une marque indélébile dans l’histoire de France. Donc pour le rendre intéressant dans un film d’une heure et demi il faut un scénario vraiment solide. Or le principal défaut du long-métrage réside là. En effet, le réalisateur n’arrive pas à concocter une histoire captivante autour du court mandat présidentiel de Paul Deschanel. Il y avait pourtant cette improbable disparition suite à une chute de train. Mais l’intrigue qu’il concocte autour d’une potentielle rivalité entre Clémenceau et ce dernier ne fonctionne pas. André Dussollier parvient même à nous agacer par son inutilité et par un marmonnement constant. Celui-ci étant accentué par une pharamineuse moustache qui couvre sa bouche et donc forcément aussi ses paroles. Jacques Gamblin fait lui une proposition d’interprétation convaincante du président Deschanel et Il tient le film à lui tout seul. Mais l’Histoire étant ce qu’elle est, et donc sans la possibilité d’aller trop loin dans l’inventivité, cela ne mène nulle part au final. La mise en scène inventive de Jean-Marc Peyrefitte nous offre quelques séquences sympathiques sortant parfois le film de sa torpeur. Il est bien aidé par les prestations amusantes de Christian Hecq et Anna Mouglalis qui incarnent de bons seconds rôles. Pas désagréable à regarder, Le Tigre et le Président s’oublie pourtant bien vite, comme Paul Deschanel finalement.
L affiche Gamblin Dussolier me decide , sans hesiter , malgre une bande annonce type BD, sans beaucoup d attrait .
Meme Jacques Gamblin ne s en sort pas .
Le scenario reel mais sans epaisseur , la mise en scene ridicule , quel dommage.
A eviter meme si on aime ces 2 grands acteurs
Meme Jacques Gamblin ne s en sort pas .
Le scenario reel mais sans epaisseur , la mise en scene ridicule , quel dommage.
A eviter meme si on aime ces 2 grands acteurs
André Dussolier dans la peau de Clemenceau et Jacques Gamblin dans celle de Deschanel sont au sommet ! Un très beau film, à la fois drôle et prenant sur l'histoire de France. BRAVO !
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