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traversay1
3 645 abonnés
4 878 critiques
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4,0
Publiée le 16 septembre 2022
Il ne faut pas céder à la tentation de comparer Revoir Paris et Les enfants des autres, sous prétexte que Virginie Efira y a la tête d'affiche et que Alice Winocour et Rebecca Zlotowski figurent parmi les plus brillantes réalisatrices du cinéma français, toutes les deux de la même génération, autour de la quarantaine. Les deux films ne se ressemblent pas dans leurs thématiques mais ce sont des portraits de femme dessinés avec une grande délicatesse et subtilité. Dans le cas de Les enfants des autres, le sujet semble simple de prime abord - la nouvelle amie de papa va t-elle s'entendre avec la petite fille de ce dernier- mais il est bien plus complexe et rejoint notamment la question de savoir si une femme est vraiment accomplie si elle n'a pas donné la vie. La réponse est oui, évidemment, mais elle est avant tout une affaire intime et personnelle comme le montre le film avec finesse, y compris dans ses interstices narratifs (la famille de l'héroïne, son métier de professeure ...). La réussite de Les enfants des autres tient à un mélange bien dosé entre romanesque (il s'agit quand même d'une histoire d'amour) et de réalisme au quotidien, avec le sens très sûr de Rebecca Zlotowski pour évoquer la fausse lenteur du temps, alors que l'horloge biologique ne cesse de tourner. Inutile de faire l'éloge de Virginie Efira, jamais prise en défaut pour camper un personnage à facettes contradictoires alors que le seul regret, peut-être, concerne Roschdy Zem qui n'a pas énormément d'espace pour exprimer son immense talent. Mais cela n'empêche pas que l'alchimie de couple entre les deux fonctionne à merveille.
Le seul titre « Les enfants des autres » pourra évoquer pour le cinéphile quelque chose comme « Pupille » (2018) ou « La vraie famille » (2020). Le registre ne sera toutefois pas vraiment le même cette fois-ci même s’il peut y avoir quelques corrélations (inspirations qui sait ?). On aura donc cette fois-ci une femme en manque de maternité que la Nature (ou Dieu puisque la réalisatrice a placé quelques éléments du Judaïsme) ne lui a pas permis de mener et dont la médecine lui laisse très peu d’espoir maintenant qu’elle a avancé en âge. Elle se raccroche à Leila (4 ans) la fille de son compagnon et à Kevin (16 ans), un élève à la dérive et en mal d’orientation de l’établissement scolaire où elle enseigne. Dans le déroulé du scénario, naitra le bébé (grossesse pas spécialement voulue mais acceptée) de sa sœur. Ça fait trois enfants dans son entourage mais ça reste les enfants des autres, bien nommés. On aura donc là le cœur du scénario. Les interactions, les actions, les attentions... comme une mère qu'elle aurait voulu être mais avec, à regret, toute la distance nécessaire car ce sont les enfants des autres (dans « La vraie famille », l’héroïne avait du mal à accepter et tenir cette distance). Voilà, voilà... Le thème est assez facile à résumer. Le film lui ne laisse pas un souvenir impérissable. Un sujet est posé mais traité tranquillement sans chercher à pousser une quelconque démonstration sociale ni tomber dans le psychodrame. Scènes de la vie quotidienne, au contact des enfants des autres... Je me répète, comme le fil conducteur de ce film finalement.
Le thème est intéressant, les acteurs surtout Efira font ce qu'ils peuvent mais un film sans un bon scénario ça ne peut pas marcher. Or ici le scénario est décousu, erratique avec de nombreuses digressions inutiles. Et puis il y a (spoiler) le changement de position de Ali (Zem) qui d'un seul coup sans que rien n'ait laissé entrevoir jusque là ses états d'âme, décide de se remettre avec son ex femme, rompant donc avec Rachel Efira. Totalement inexpliqué. Jusqu'à cet épilogue censé mettre un point d'orgue au film ... Rachel retrouve Dylan devenu barman. Pourquoi avoir choisi cet épilogue qui n'éclaire en rien le film ? Avec un tel mauvais scénario le film ne peut qu'être mauvais. Grands doutes sur les critiques presse qui ont attribué un 5 et même un 4 à pareil ratage.
Pas vraiment convaincu par ce drame lié à la difficulté de vivre (et de s'attacher) avec les enfants des autres. Le duo Virginie Efira / Roschdy Zem fonctionne (sans surprise) plutôt bien, c'est du côté du scénario que ce film pêche un peu en ne proposant rien de réellement abouti. Ce n'est pas mauvais en soi, mais l'émotion ne passe pas, on assiste à un enchaînement de moments familiaux plus ou moins intéressants, mais sans en être ni affecté, ni ravi. Mention spéciale tout de même au rayon de soleil de cette oeuvre : la petite Leila (Callie Ferreira-Goncalves) véritablement craquante à chacune de ses apparitions à l'image. Maigrelet et même légèrement plombant sur le final. Site CINEMADOURG.free.fr
Rébecca Zlotowski est encore une fois très surévaluée pour un film qui ne dépasse pas la qualité moyenne d'une série télévisée de chaîne TNT. Elle a heureusement fait le choix d'un duo d'acteurs remarquables pour des rôles sans véritable relief eu égard à un scénario plus que pauvre. Tout est dans le titre et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne se perd pas en rebondissements... On imagine très bien que le sujet des" enfants des autres" est un des thèmes principaux des conversations des bobos du dixième arrondissement, mais n'aurait-il pas fallu trouver quelque twist de scénario pour éviter l'ennui du spectateur ? On se consolera en admirant la plastique agréable de Virginie Efira, filmée sous toutes - vraiment toutes - les coutures...mais ça doit être la deuxième ou troisième fois cette année.
Tout le monde connaît le cinéma de Rebecca Zlotowski, du moins par le truchement des courts métrages que dévoile chaque année la chaîne de magasins Intermarché et dont elle est la magicienne. C'est délicieusement mis en scène et délicatement filmé. Est ce que ce style bien à elle fonctionne toujours passée au long métrage ? Pas si sûr avec cette proposition, dont le sujet central est le questionnement d'une femme de 40 ans (Virginie Efira) sur son envie d'enfant alors qu'elle vit par procuration des joies de maman avec un nouveau compagnon (Roschdy Zem) Est ce moi mâle, blanc, non reproducteur qui n'ai pas su accueillir ce film ? ou bien est ce que le film a failli à rendre universel son propos ? Etant accompagné d'une amie directement concernée par le sujet et auquel le film n'a fait ni chaud ni froid, je pencherai pour la seconde hypothèse... Car des jolies images, des jolies dialogues et des jolies musiques ne suffisent pas à servir la gravité du propos (Rebecca Zlotowski qui était interviewée avant cette avant-première semblait très militante dans son choix de filmer ce sujet). De plus, ayant vu et beaucoup aimé le dernier Emmanuel Mouret avec Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne sur un sujet aussi intime et aussi casse-gueule...mais filmé haut la main, je pense que Rebecca Zlotowski a pêché par manque de modernité. Le film fait un peu "vieux" ( comme si on était revenu au cinéma de Diane Kurys et aux années 80 ) et même parfois "ringard" (des effets "roman photo" et "ouverture et fermeture manuelle d'obturateur façon film de Chaplin... un peu lourds et qui ne servent pas le récit) On se sent également rapidement exclu de l'histoire de Rachel qui est régulièrement ramenée à sa judéité (scènes de synagogues, de visites de tombes) ce qui rend difficile l'immersion et encore plus l'universalité du sujet, même si on comprend (si on dispose d'un minimum de culture religieuse) l'importance fondamentale du lien à la mère dans la transmission pour la religion juive. Au final, le film convînt dans sa forme et son exécution mais semble s'être perdu en route avec son sujet. Allez le voir et vous me partagerez vos opinions.
Pendant une heure j'ai attendu que le film démarre... sans succès... puis j'ai attendu qu'il se termine... sans plus de succès. Invraisemblable et creux... aucun intérêt ! On ne sait pas ce que la réalisatrice veut faire passer comme message. Les personnages n'ont aucune consistence et aucune constance. Mais que sont allés faire Roshdi et Virginie dans cette galère ??
Voilà un film recommandé chaudement par la critique qui est, à mes yeux, un ratage complet.
Si le sujet de départ est intéressant ( une femme, en raison des circonstances de la vie, ne parvient pas à avoir d'enfant), son traitement ne l'est pas du tout.
Le reproche majeur que je ferais à " les enfants des autres" est son absence de scénario et des dialogues d'une banalité confondante.
La première heure est calamiteuse. J'aurais alors même pu quitter la salle, mais je me suis accroché. Seul l'épilogue est pour le coup, lui, très réussi : ça m'a paru très maigre.
C'est honteux Très mauvais a tout point de vue : scénario qualité du jeux d'acteurs aucun rymtne. Clairement c'est décousu et très maladroit voire naïf. Non seulement le film n'est pas intéressant mais c'est surtout le manque de cohérence entre chaque scène qui est perturbant... On dirait que le réalisateur s'est fait plaisir sans penser au spectateur. J'ai été avec mes parents qui se sont ennuyé aussi. Par ailleurs on est obligé de voir Virginie Efira nue constamment ? Ça apporte rien c'est pathétique...
Le seul point fort (car faut vraiment chercher..) c'est la musique. Sans la musique je serai parti au bout de 10 minutes....
Rebecca Zlotowski parvient avec ce film à ce qu'elle a toujours voulu être : une réalisatrice de grosse audience et de gros coups. Son sujet rassembleur est éminemment télévisuel et s'adapterait mieux au petit qu'au grand écran. Les comédiens sont impeccables. Rien à dire sur l'interprétation. Ce qui ne va pas, c'est ce sujet faussement personnel et cette mise en scène impersonnelle qui s'imbriquent mal l'un dans l'autre. Résultat : un film moyen où il y a du bon mais aussi du mauvais et dans lequel le spectateur n'est jamais pleinement satisfait.
Le sujet de la belle-mère est traité avec finesse, avec nuances. La mise en scène est irréprochable, Virginie Efira très juste, un peu trop souriante peut-être. Malgré ses qualités, j'ai trouvé cette comédie un peu insipide. Sans doute un scénario trop plan-plan.
Je voulais tellement regarder ce film que j'en attendais peu être trop et du coup forcément déçu, je n'ai pas aimé du tout et à aucun moment, je ne suis rentrée dans le film et Virginie Effira comme dans revoir Paris m'a vite insupporté hélas et dommage pour moi, j'ai même été à 2 doigts de quitter la salle bref ça m'apprendra, même Roschdy Zem que j'adore m'a lassé très vite
Encore un film avec Virgina Efira, pas mauvaise, toujours juste, sympathique mais pas très passionnante. Quant au film, aucun intérêt, pas de scénario, aucun conflit, une vision idéalisée de la belle mère dans un monde où tout le monde est gentil et s'aime. Vision bisounours de Zlotowski, qui après plusieurs bides, semble vouloir attirer le public en truffant sa BO de tubes Chéri FM. Pas sûr que ça suive, malgré une presse élogieuse et déconnectée des réalités.
Je ne recommande absolument pas Les Enfants des autres. Je ne comprends pas pourquoi Rebecca Zlotowski bénéficie d'une telle aura critique. Un ramassis de nunucheries (on y abêtit les enfants de "Ma chérie" et autres "Mon coeur" toutes les 10mn!). Un filmage de série télé dont le seul titre de gloire risque d'être d'avoir enfin réussi à déshabiller Roschdy Zem. A vous dégoûter du cinéma français (dont je suis un des plus ardents défenseurs). Virginie Efira s'abîme de film en film (Benedetta, Adieu les cons, Don Juan). Bon courage!