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Bernard M
25 abonnés
461 critiques
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3,0
Publiée le 19 octobre 2022
Un film assez bien fait :l'l'histoire tient la rampe et il y a une certaine authenticité dans " ces enfants des autres" dans lesquels certaines femmes qui n'ont pu avoir d'enfants se réfugient avec amour...trop peut-être! Les acteurs jouent justes et le couple Roschdy Zem -Virginie Efira sont excellents. Certes parfois le film manque un peu d'air et on aurait pu nous offrir quelques extérieurs en plus, les gros plans sont parfois étriqués: des défauts qui tiennent plus à la forme qu'au fond du sujet .L'épilogue reste incomplet et boîteux. mais l'impression dominante reste bonne
En 2022, Rebecca Zlotowski signe son cinquième long-métrage en abordant le sujet de la maternité et le désir d’avoir un enfant. Porté par une rayonnante Virginie Efira, ce film évoque intelligemment la place de la belle-mère dans une famille recomposée. Si le thème est abordé sans surcharge dramatique, l’excès de compassion pour l’héroïne finit par aplanir les émotions. Tout semble lisse et prévisible malgré la profondeur du sujet abordé bien ancré dans l’air du temps. Bref, le portrait sincère mais sans éclat d’une femme seule ayant besoin de pétrir d’amour un être cher.
Presqu'un mois après avoir visionné ce film une phrase me reste : "On va pas toujours s'excuser à la place des hommes"... Une relation d'amour très sensuelle, la complicité puis le lien supplémentaire qui naît grâce à l'enfant.... l'enfant de l'autre. Et cette femme solitaire cherche sa place, mais quelle place lui est véritablement laissée. Virginie Efira est encore parfaite dans ce rôle : elle est peut-être malheureuse mais elle est digne. Professeur, elle est encore là, celle qui s'occupe des enfants des autres , quitte à s'oublier. Même si ce n'est pas le seul sujet du film, il aborde aussi le renoncement de porter un enfant et permet d'énoncer le refus des diktats sociétaux : le destin d'une femme n'est pas forcément celui de la maternité. Une femme peut s'épanouir pour d'autres vies que celle de mère, celle qui fait naître l'enfant. Il faut juste respecter le choix de chacune, ne pas juger . Rachel a 40 ans et elle aurait du pouvoir être heureuse dans ce rôle d'amante, de compagne, aimer maternellement cette fillette et être accueillie dans leurs vies. Un femme peut être capable d'amour maternel sans enfanter. "On va pas toujours s'excuser à la place des hommes"... parceque ce film c'est aussi une complicité entre ces femmes. Femmes blessées, meurtries, malades, seules... Hormis l'intérêt de ces sujets il y a quelques faiblesses scénaristiques avec des éléments inutiles et traités trop superficiellement.
Les acteurs sont bons. Malheureusement on passe plus de temps sur les amours dénudés du couple que sur le sujet du titre les relatioins avec les enfants des autres DOMMAGE.
à aucun moment on croit que effira est prof, le film est niais, on dirait une pub, la musique est basique, à part 2 3 plans rien de cinématographique, le ton des dialogues est robotique. Décevant...
Film parlant, concernant la difficulté de prendre place auprès de l'enfant d'une tierce personne et des enjeux qui en découlent. Virginie Efira est exceptionnelle en femme libre, touchante dans sa problématique de son envie de maternité et d'une justesse incroyable, loin des clichés de mère et belle mère qui se battent pour le même homme.
Ce film pose le question de la relation d'un lorsque l'enfant s'y intègre, et est nullement le nôtre. Il montre l'investissement, le risque de vouloir s'unir comme une famille, et y prendre goût. La justesse de chacune des émotions est forte, juste. On retrouve la mise en question de la place au sein de cette relation, du rejet de l'enfant, à son acceptation. Il pointe aussi le sujet du couple perdu, qui fait souffrir l'autre. c'est un film vrai.
Le thème est bien aborder et soulève en finesse tout un tas de questions. Ajoutez une prestation dingue de Virginie Effira qui est vraiment juste, Roshdi Zem convainquant et vous avez passé un super moment !
Très beau film, sensible, émouvant. Très juste. Début sans intérêt (rencontre amoureuse banale) mais le film devient ensuite beaucoup plus profond avec des questions plus larges que l’attachement aux enfants des autres mais plus globalement sur l’accomplissement des femmes qui n’ont pas d’enfant. Roshdy Zem très juste, on comprend ses revirements même s’ils sont égoïstes. La fin évite la facilité du conte de fée et élargit le sujet à l’impact qu’un adulte peut avoir dans la vie d’un enfant même si ce n’est pas le sien (en tant que professeur par exemple).
Résumé à la con : Alors qu’elle n’a jamais procréé, une toute jeune quarantenaire tombe éperdument amoureuse d’un mec qui lui a déjà une gosse bien trop mignonne pour être honnête. Notre héroïne trouvera-t-elle sa place entre les doutes et l’attachement?
L’avis cool : Eh oui, double dose de Virginie Efira en deux jours. On est comme ça chez Desflims, on fait dans la générosité. Aujourd’hui, on vous propose un magnifique portrait d’une femme ancrée dans son époque qui s’interroge sur ce qu’elle va bien pouvoir laisser au monde, servi par un duo d’interprètes au sommet de leur art. Les turpitudes d’une histoire d’amour hyper réaliste à équations multiples teintée d’une telle bienveillance que cela pourrait presque sembler trop beau pour être vrai. On s’identifie pourtant à ces personnages et aux tourments de cette histoire délivrée tout en finesse qui n’est jamais manichéenne ni ne tombe dans le pathos un seul instant.
L’avis moins cool : Ce qui nous chagrine un peu dans cette histoire, sera peut-être un détail pour vous mais pour nous ça veut dire beaucoup. On a constaté un petit manque de congruence entre le fond et la forme. Il existe un vrai contraste entre la modernité du propos qui traite de la famille recomposée, plus précisément de la figure de beau-parent et la forme un peu datée d’une mise en scène hommage au cinéma d’antan. Bien que le choix artistique soit tout à fait respectable, les transitions des différentes scènes entrecoupées d’ouvertures et fermetures d’iris sont parmi les rares éléments qui nous laissent un peu sur le côté.
D’autres histoires d’amour et de parentalité peu ordinaire : JUNO, 2008 - Jason Reitman J'AI TUÉ MA MÈRE, 2009 - Xavier Dolan
Pour plus de billets d’humour, c’est sur l’insta @Desflims
Je me suis beaucoup ennuyée, au point même de penser à partir au bout d'une heure...où il ne se passe rien. je n'ai pas aimé le côté voyeuriste, qu'est-ce que l'image des corps nus de femmes apporte à l'histoire? Pourquoi toute cette lenteur? Certaines pistes non exploitées m'ont laissée sur ma faim. Quid de la relation éclair avec le collègue prof? Pourquoi ne pas exploiter la rencontre dans le parc, où l'ambiguïté sur le landau et l'enfant qui s'y trouve pouvait être intéressante, dans le développement dramatique de l'histoire? Ce que j'ai, aimé : le jeu des acteurs, où les gros plans prennent tout leur sens, car ils sont particulièrement expressifs, bravo à eux, ils portent le film à bout de bras, mais hélas, cela ne suffit pas. Virginie Efira est une merveilleuse actrice, que j'ai beaucoup aimée dans en attendant Bojangles et dans Revoir Paris. Réalisateur et trices, ne gaspillez pas son talent!!! Merci.
Enorme coup de coeur pour ce film où Virginie Efira est époustouflante. Elle y incarne une prof tombant amoureuse d'Ali (Roschdy Zem) mais qui va devoir composer avec la petite fille de celui-ci. Rarement au cinéma l'image de la belle-mère aura été représentée de manière aussi juste. Si la première partie est plutôt légère avec cette idylle naissante, la suite est particulièrement troublante lorsque l'on voit l'affection nouée avec cette belle-fille. Roschdy Zem n'est pas en reste non plus dans un registre d'homme mûr mais dégageant une tendresse mêlée de virilité. Le résultat de tout cela donne un superbe portrait de femme moderne particulièrement touchante dans son désir d'enfanter mais surtout d'aimer. Magnifique. Bravo à la réalisatrice Rebecca Zlotowski pour son cinquième long-métrage!
C’est une réalisation de Rebecca Zlotowski, la créatrice de la série Les Sauvages sur Canal+. Les Enfants des autres a été sélectionné à la Mostra de Venise 2022.
A chacun de ses films, Virginie Efira donne envie de se précipiter en salle. Son duo avec Roschdy Zem fait saliver d'avance. Pris dans une histoire d'amour, les deux vont devoir faire avec un paramètre, celui des enfants.
Nous sommes face à un drame poignant. La thématique abordée est puissante. Cette femme va devoir se faire à l'idée que sa maternité devra passer par les autres. Que ce soit avec la fille de son compagnon ou encore ses élèves. On va voir que la force de l'amour est plus puissant que le sang. Malgré tout, cela ne va jamais être simple. La triste réalité du “lien indirect” refait forcément surface. Un combat interne pour Rachel devant accepter cette situation.
Le développement de ses relations avec ce paradigme est passionnant. Au-delà de voir comment elle gère l’appel de son horloge biologique, il y aura la romance qu'elle vit avec ce père célibataire. On voit comment la fille va changer beaucoup de chose. Cela va créer un nouveau besoin chez Rachel. On vibre au rythme de cet amour.
Virginie Efira et Roschdy Zem sont géniaux. On va plus voir Virginie Efira mais Roschdy Zem n'a pas à rougir de sa performance. L'harmonie entre eux est parfaite. La toute jeune Callie Ferreira-Goncalves est impressionnant par l’émotion authentique qu’elle transporte.
Je m'attendais à plus triste (quel est donc l'avis que j'ai lu qui m'a fait penser ça 🤔). Virginie Efira est remarquable à tous les niveaux. Je pense déjà aux Césars Fière que des femmes portent si bien à l'écran la vie de beaucoup d'autres, mine de rien.... Et en ce sens, mille merci à Rebecca.Zlotowski , surtout pour l'épilogue hyper bien choisi qui va booster mon week-end malgré cette pluie. Et aussi pour cette bande musicale de dingue (est ce que ça existe un César pour ça aussi ? 😜😂).