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Stéphane R
24 abonnés
348 critiques
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4,5
Publiée le 23 avril 2023
Enfin un très bon film de Rebecca Zlotowski, tout en finesse, sur un vrai sujet, la complexité de la recomposition familiale, du rôle de parent à conjuguer avec celui d'amant, quand les histoires se succèdent et ne se recoupent pas. L'interprétation est au diapason, toujours juste
Mise en scène élégante, sans fioritures, jeu des acteurs impeccable, V.Efira emporte tout sur son passage et le scénario tient la route, même si qqes plans finaux sont superflus ( le déménagement ?). Cela aurait pu être une énième comédie romantique, mais le choix d'une fin plus crédible rend le film attachant. Belle bande son qui donne parfois une ambiance irréelle, mais assumée. J'aurais intitulé ce film: "une femme désirante", titre plus Truffaldien, comme ces fondus à l'ouverture / fermeture...
Pas convaincue par ce film. Je n'ai pas trouvé plausible l'histoire de cette femme ; Pourquoi à 40 ans, ne peut-elle pas avoir d'enfants ? Cela se voit de plus en plus. Pourquoi Ali retourne vers sa femme ? Pourquoi une aussi charmante femme est seule à la fin du film ? Où est passé le collègue professeur sympa ? Bref, je n'ai pas "marché" tout en étant intéressée par les acteurs, les scènes de rue parisienne et de groupes d'amis. Donc un certain charme et un choix de musique intéressant.
Film bouleversant. On est sous le charme de la plastique de Virginie Efira puis, petit-à-petit, le film plonge dans l'intime et les réflexions philosophiques sur l'amour, la maternité, la famille. C'est admirablement rendu par Virginie qui, souvent, sans rien dire, au travers d'un simple regard, nous fait passer du sourire aux larmes, de la tristesse à la joie. Que d'émotions ! Qu'est-ce qu'être une mère ou un père, est-ce simplement lié au sang qui coule dans les veines, la maternité peut elle se manifester autrement ? Bravo pour tant de talent !
Et bien, j'adore les deux acteurs. Mais alors le film, que c'est long. On attend que ça démarre mais rien ne vient. Pas de dialogue, pas d'émotions. Pour ma part j'ai regardé ma montre vraiment très souvent.
Critiques professionnels achetés ou quoi ? Ce film ne mérite sûrement pas cet avalanche d'étoiles. Totalement artificiel, dans un monde irréel où tout est beau, gentil. Que de bons sentiments ! Pénible. Les deux acteurs méritent mieux que leurs ébats même bien filmés .
Un film bouleversants sur la façon sur l'amour et sur comment on peut s'aimer quand on a déjà des Enfants. Virginie Efira et Roshdy Zem sont beaux et touchants. J'ai beaucoup aimé la simplicité avec laquelle on avance dans ce film. Et enfin un film qui nous promet qu'on peut être fort dans la vie. Un film plein d'espoir.
Ce film de Rebecca Zlotowki est pas mal du tout, je me suis imaginé dans le personnage, je ne vous dirais pas lequel et c'est peut etre car ce film est tiré d'un roman qu'il est aussi précis, aussi juste. Nous avons une Virginie Efira au sommet de sa carrière qui joue le role de la belle mère avec merveille, elle m'a émeut, elle m'a touché. 3,5/5 pour ma part
Un film d'amour, de désirs, d'une femme en manque d'enfant. Film vraiment long, un peu nébuleux avec des personnages imprécis qui complexifie le propos. Efira pas toujours à son avantage. Ne mérite ni les éloges ni les reproches des détracteurs. Son meilleur rôle ? pas certain du tout. Bande son sans grande coerance. Film que l'on peut ne pas voir, sans risque de faire une méprise.
La réflexion menée par Les Enfants des autres sur la maternité se distingue par l’intelligence avec laquelle elle ne se cantonne pas à l’ancrage familial immédiat de Rachel mais s’inscrit dans un microcosme religieux ainsi que dans un corps de métier ici raccordé à son essence : l’École. Car sous le vernis comique revendiqué, qui n’est pas toujours du meilleur effet tant le mélange des tons souffre de dissonances malheureuses, se voient à terme invalidées l’idée de bonheur par recomposition familiale et l’idée de bonheur par procuration.
Notre personnage principal représente constamment une transition, un soutien sans disposer de place à soi dans les foyers visités : confidente de la sœur et tante dévouée du nouveau-né, figure maternelle qui remplit une série de tâches quotidiennes sans disposer d’un statut qui assoie sa légitimé à être là. Il n’y a que dans son appartenance à des communautés, au sein desquels partage et transmission gratuits sont de rigueur, qu’elle peut s’épanouir : le cadre scolaire, en dépit de la distance qu’elle établit avec les cours – portable à la main – et avec les nombreuses réunions – portable caché sous la table –, donne une légitimité et une reconnaissance aux fonctions et aux qualités humaines de Rachel. L’épilogue, que nous ne révèlerons pas ici, offre au long métrage une puissance jusqu’alors esquissée qui nous emporte et nous ravit. L’enseignement comme maternité symbolique qui ne met pas l’enfant au monde mais le met dans le monde.
Et si l’œuvre pâtit d’une légèreté lourdingue, elle s’illumine quand apparaît Virginie Efira, parfaite une fois de plus.
Dans «Les Enfants des autres» présenter au dernier Festival de Venise, la réalisatrice Rebecca Zlotowski questionne le rôle de la belle-mère dans les familles recomposées et les rapports qu’elle entretiennent avec la progéniture de leurs compagnons. D’un sujet qui aurait pu tomber dans le pateau, la réalisatrice de «Planétarium» fait volé en éclat tout les stéréotypes sur ce rôle là, et offre aux spectateurs un film tendre et sensible. Virginie Efira qui en est la tête d’affiche offre une composition troublante de sincérité. r L’un de ses meilleurs rôles dramatiques et confirme son statut de vedette tandis que Rebecca Zlotowski s’impose comme une cinéaste à la filmographie éclectique.
Excellent film, à la mise en scène belle et travaillée, au récit passionnant et traité intelligemment, au rythme et à l'émotion parfaite. Virginie Efira crève l'écran.
Ce film met parfaitement en exergue la place au combien difficile de « beau parent » toujours un pied dedans et un pied dehors, toujours de près ou de loin sur la sellette, le lien avec l’enfant ne dépendant que de la pérennité du couple … Interprétation magistrate de Efira et Zem