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    The Sadness
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    2,8
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    130 critiques spectateurs

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    Alice025
    Alice025

    1 660 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Le film est réputé pour être gore, on sait donc dans quoi on s'engage en allant le voir : voir de l'hémoglobine et on est servi ! Certes, l'histoire n'est pas super travaillée (un couple séparé par la distance qui tente de se retrouver dans un monde qui bascule dans le chaos) , mais on y va pas pour voir un scénario approfondi, plus pour le divertissement d'horreur.
    Le virus transforme les habitants en vraies bêtes sanguinaires qui veulent assouvir leurs pulsions violentes et sexuelles. Alors oui, ça choque, c'est dégueulasse mais cela montre surtout les côtés les plus sombres et noirs et l'être humain. Petit film taïwanais sorti de nulle part mais doté d'une folie qui marquera les esprits !

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    RedArrow
    RedArrow

    1 661 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2022
    Il aurait peut-être mieux valu écouter les cris d'alarme scientifiques ! Dans une société fatiguée par une situation pandémique qui n'a que trop duré à ses yeux, un virus grippal se met à muter du jour au lendemain pour transformer la population en enragés désinhibés de tout semblant de moralité, prêts à suivre leurs bas-instincts les plus malsains. Dans la folie furieuse qui s'empare du pays, un jeune couple va tout faire pour se retrouver...

    Sans trop s'avancer, "The Sadness" fait sans doute figure de parfait favori pour le titre de la boucherie de l'année !

    Réalisé par le canadien Rob Jabbaz, ce long-métrage taïwanais ne s'embarrasse clairement pas de gants pour déchaîner la fureur la plus dépravée des tares refoulées de notre monde civilisé. Dans ce qui pourrait s'apparenter à un "The Crazies" boosté par les représentations imaginatives d'un tsunami de déviances bestiales et sanguinaires (mentions spéciales au passage intense du métro et à une séquence bien ignoble d'ordre... disons... oculaire), "The Sadness" saura satisfaire les amoureux du genre par son audace généreuse et débridée en la matière tout en tapant sur à peu près tout ce qui bouge dans ce qu'il entend dénoncer comme travers sociétaux.
    Conspirationnistes du Net confortant la population dans ses positions simplistes, comportements masculins toxiques déboussolés par le statut de la femme moderne, jeunes zombifiés par les écrans ou encore représentants politiques déconnectés des attentes du peuple (les autorités chinoises sont plus particulièrement visées au vu de la situation avec Taïwan), Rob Jabbaz n'épargne rien ni personne, quitte même à sombrer dans un nihilisme jusqu'au-boutiste dans sa dernière partie où, malgré encore de belles idées, le film perd de sa force en se focalisant trop longtemps sur un nombre restreint de personnages, notamment son couple vedette hélas pas aussi fort que souhaité. Outre un déroulement global qui ne surprendra que les spectateurs les plus néophytes (on évolue en terrain archi-connu de ce côté-là), ces deux protagonistes principaux assez fades, seulement guidés dans les événements par la voie facile de sentiments trop vite définis, seront effectivement le gros point noir du film, même si quelques situations toujours bien senties viendront faire la part belle à l'héroïne interprétée par Regina Lei.

    Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, rares sont aujourd'hui les films de ce type, surtout pour les amateurs les plus blasés, qui sont aussi bien portés par l'énergie tonitruante et primitive de la folie qu'ils mettent en scène. Au-delà de ses imperfections, "The Sadness" aura ouvert une porte sur le pire de l'humanité par les tableaux les plus monstrueux qui puissent en découler, où le prétexte d'un virus n'est finalement qu'un des nombreux détonateurs à cette rage irrationnelle, étouffée et rampante dans l'ombre du quotidien...
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    183 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Un excellent film d'horreur perturbant vu notre situation sanitaire, très sanglant (on s'approche des limites portées par Brain dead). Si l'histoire demeure conventionnelle, 2 amoureux qui cherchent à se retrouver dans ce chaos, les effets gore sont spectaculaires...
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    526 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2022
    Chanceux sont les spectateurs à pouvoir découvrir The Sadness au cinéma. Sans le concours d'ESC Films (d'ordinaire polarisée sur les éditions vidéos), on aurait jamais découvert le long-métrage ultra-violent de Robert Jabbaz. Ce n'est pas une supposition. Lisez le résumé, regardez le genre. L'œuvre est un repoussoir à exploitants non seulement en période pandémique mais surtout au moment où la fréquentation en salles est encore loin de retrouver son niveau d'il y a trois ans (premier trimestre 2022 en recul de + de 30 % par rapport à 2019 sur le même cycle). Contrairement à d'autres productions moins sulfureuses (The Green Knight, au hasard), le shoot horrifique sur fond d'épidémie a pourtant trouvé preneur. À regarder la passion et le dévouement dont a fait preuve le distributeur français, nul doute que le film devait être spécial. Il l'est à sa façon, oui.

    The Sadness est hautement conscient du contexte dans lequel il sort pour la simple et bonne raison qu'il a justement été conçu en réponse à la crise du Coronavirus. Opportuniste, Robert Jabbaz ? Le réalisateur et scénariste assume à fond, prenant un pied pas possible à envoyer politiciens et citoyens de toute obédience à l'abattoir. Le virus déclenche des crises de "desinhibition" (tendance barbare) faisant passer l'homme au statut d'animal asocial, Jabbaz s'amuse donc à condamner chaque havre de paix en haut lieu de dépravation. Amateurs de viandes sur les murs, vous pourriez bien atteindre le stade de l'indigestion. Sans être aussi trash qu'un Salò ou les 120 Journées de Sodome, l'usine à viols et saucissonages soulève le cœur sans se départir d'une ironie...mordante. Jusqu'à un dernier acte creusant davantage sa dimension nihiliste. Dérangeant (allez oublier le visage de Tzu-Chiang Wang), écœurant mais raisonnablement fun. Pas plus, hélas.

    Pourquoi donc s'embarrasser d'une double-narration quand l'une ne trouve d'intérêt qu'aux deux extrémités du récit ? Du reste, la portion consacrée à Jim renvoie à un ascenseur émotionnel entre indifférence et ennui. Jabbaz s'acharne à la faire ponctuer le vrai cœur palpitant du film (à savoir Kat), ce qui à l'inverse occasionne plusieurs trous d'air pendant le déroulé. Pire, cela met encore plus en lumière la banalité de l'histoire. Dans un registre proche, 28 semaines plus tard me semble plus puissant dans sa progression et ses points d'orgue. Il faut croire que le genre n'a plus connu ce type de déflagration, d'où l'entrain à proposer The Sadness comme une vraie expérience de cinéma. Ce qu'il est, indubitablement. Mais pas aussi fort qu'espéré.
    DamienReloaded
    DamienReloaded

    28 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2022
    Une affiche magnifique, un titre intriguant, il n'en fallait pas plus pour jeter mon dévolu sur cet ovni taïwanais passé inaperçu en salles. D'une violence inouïe, dépassant parfois le cadre du malsain, le film résonne avec notre actualité et retranscrit parfaitement l'hystérie qui intervient lors d'une pandémie. Distillant un regard sociétal acerbe, The Sadness n'est pas qu'un simple film gore, et constitue une véritable proposition cinématographique.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juin 2022
    "The Sadness" est un film gore... Et c'est tout ! En dehors de ses nombreuses scènes chargées en hémoglobine, le film est vide, cruellement vide. Le gore pur et dur ce fait rare sur nos écrans ces dernières années et c'est avec un plaisir malsain et assumé que je me suis penché sur ce long métrage taïwanais dont j'ai entendu les mérites. Mais du gore pour du gore, on en fait vite le tour d'autant plus que les scènes en question finissent vite par se suivre et se ressembler.


    Peut-être suis-je trop habitué et/ou blasé par ce genre de films mais je n'y est rien de trouvé de irrévérencieux ; pas d'ambiance malsaine, de passages réellement choquants, etc... Même la légèreté de certains moments m'a à peine arraché un sourire.


    Bref, aucun intérêt...
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 juillet 2022
    Ce film est à éviter. spoiler: Tout le monde ou se transforme en monstre sadique ou meurt à la fin
    . La réalisation est décevante. Sur certaines scènes, on a vraiment l'impression que c'est de l'amateurisme. Les bonnes idées sont mal exploitées (le démarrage en trombe de l'épidémie dans un quartier); les effets spéciaux (les maquillages au latex ou sanguinolents) sont aléatoires, souvent grotesques, tape-à-l'oeil . Le pire dans ce film, je vais vous dire, c'est qu'au bout d'un moment, eh bien on n'y croit plus ; oui, tout simplement : on n'y croit plus! On n'est plus dedans, tout l'effet frayeur tombe à l'eau à force de surenchère ; quant au rythme, aïe! Ca jure! On a des casses de rythme multiples. Par contre l'enchaînement des scènes est plutôt bien imaginée. La scène du métro est pas mal mais l'action est un peu longuette à arriver... On est surpris par le manque patent de réactions du public ; ok je veux bien qu'on soit "figé" par la peur, mais à ce point! C'est vraiment n'importe quoi. Ok, les transformés sadiques obtiennent une force surhumaine à la Hulk (un grand n'importe quoi, en passant) mais y a quelques chose de vraiment, totalement grotesque dans ces fights entre humains, faiblards, et contaminés fou furieux (encore que ça pourrait être pire car il y a toujours une dimension grotesque qui confine à l'humour: ça n'est pas des fous au ton grave mais des fous qui s'amusent à détruire). Alors soit, il faut prendre le film comme ça, comme une plaisanterie, sans doute. Non, le problème c'est la fin, qui est nulle, archi-nulle. spoiler: D'abord, on fait parler le docteur comme un débile pour justifier son meurtre parce qu'il a été infanticide. Ensuite on sacrifie l'héroïne, la seule immunisée des lieux, avec quelques coups de mitraillette entendus hors cadre alors que tombe le générique de fin). Sans parler de l'échange irréaliste avec son mec débilisé. A chier.
    On n'aboutit à rien, il n'y a pas vraiment de thrill progressif réellement prenant, à part la première scène spoiler: de confrontation du copain (mais ça ne dure pas longtemps) et la poursuite des filles par le sadique du wagon
    (mais ce rapport est entrecoupé d'autres scènes, destinées à faire progresser ce qu'on ose à peine appeler l'histoire). Voilà ce que je dirais de ce film : il manque de suivi dans sa progression. Cette histoire de couple qui se cherche, avec la fille qui perd stupidement son portable ou qui ne semble pas savoir l'utiliser, bon au départ on se dit pourquoi pas, et puis on se demande pour finir à quoi ça rime. Ça splitte le récit en deux côtés et rapidement, on a l'impression qu'il n'y a même plus de tension réelle entre les deux. C'est donc raté. Il y a bien quelques scènes drôles, dégueu et un peu surprenantes, mais rien de franchement nouveau ni d'une qualité remarquable. Le gore est exagéré, avec des scènes où ça pisse le liquide rouge foncé, des victimes qui n'arrêtent pas de gueuler quand elles subissent des atrocités alors que, logiquement, elles devraient plutôt perdre connaissance ou émettre d'autres réactions... C'est pas très crédible tout ça. Ça fait film taïwanais un peu dans la dèche, malgré donc quelques séquences vaguement marquantes, gâchées par leur traitement loufoque.
    Patrick Bateman
    Patrick Bateman

    32 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2022
    Si on se demande à partir de quel degré de violence un film est interdit au moins de 16 ans, il suffit de regarder The Sadness pour avoir la réponse. Rarement on a été aussi loin dans le gore! On se croirait revenu au temps des Braindead et autres prods ‘troma’, l'humour en moins! Le scénario très à la mode du moment, où un virus décime la population dans laquelle un jeune couple tente de survivre n’est pas bien original mais sincèrement, on s’en moque! Attention âmes sensibles ca va saigner et de bien des façons. L’originalité du virus est qu’il rend les victimes totalement sadiques, malsaines et ou tuer ne leurs suffit pas, il faut encore aller plus loin dans les souffrances et les tortures administrées aux pauvres malheureux tombés entre leurs mains! Après, la scène de l'œil crevé (et de sa suite) est peut-être de trop mais il fallait oser! En définitif, ne cherchez pas de double lecture ou de résonance philosophique quelconque, The Sadness est un film hyper violent, bourré d’hémoglobine, et de scènes très dures pour le plaisir des amateurs du genre. Rien d’autre que ça et c’est déjà pas mal.
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    259 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    Un petit film taiwanais petit budget tourné à vitesse grand v en 1 mois pendant la pandémie pour un résultat vraiment barré. Une pandémie de la connerie, il deviennent fou, lubrique, pervers, sadique, violeur et cannibale. Et oui tout ça à voir uniquement sur grand écran pour tester vos limites (sur petit écran aucun intérêt ). vous adorerez si vous êtes un fan de pure gore, à la limite du porn horror Japonnais avec ces litres indécents d'hémoglobines et de chairs arrachées avec quelques scènes d'orgies (érotique). Cinq étoiles pour la rareté et le courage des distributeurs de pouvoir voir ce genre de film underground en salle, même si je l'avoue on rigole plus que l'on a peur, difficile dit croire tellement tout est exagérer et sans vraiment de limite dans l'infamie (voir où il met son sex et ce qu'il met dans la poubelle). C'est fun, bien joué et bien tourné par ce jeune réalisateur canadien.
    Climax
    Climax

    5 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Un film gore avec la bonne dose d'hémoglobine meme si c'est pas du tout crédible dans certains meurtres, il y a beau avoir la musique et les bruitages qui font un peu peur, on est plus dans le film d'horreur. on retiendra la séquence dans le métro, qui impressionne meme si il y avait une pression beaucoup plus forte dans "dernier train pour Busan". le reste sonne assez vide, c'est même un peu ennuyant tellement le réalisateur ne prend pas le temps de faire de petits moments comiques pour faire redescendre la pression ou faire monter le suspense, on passe très rapidement du calme au Gore et ça lasse à un moment.
    elriad
    elriad

    430 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2022
    L'overdose de gore dans les scènes qui se succèdent font que le rire l'emporte sur la frayeur, et l'ennui sur le suspense. La volonté de vouloir rivaliser dans le mauvais goût au mépris d'une scénographie évolutive, associé à un budget qui semble limité, des effets spéciaux moyens et des acteurs sans grand charisme font que " The Sadness " se déroule sans retenir vraiment l'adhésion du spectateur...
    selenie
    selenie

    6 206 abonnés 6 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Voici un énième film qui surfe sur la pandémie pour donner une variation tragique et trash d'une éventuelle mutation du virus, il ne s'agit pas d'une histoire de morts-vivants puisque la métamorphose ne se fait pas par une blessure ou la mort mais bien par un simple virus qui éveille nos sens les plus primaires et les plus bestiaux. C'est là la vraie bonne idée. Néanmoins, on aurait aimé sans doute que la conscience ainsi "ouverte" des contaminés aient plus d'impact ou de réaction dans le déroulement du récit. Le soucis est qu'on sent que le réalisateur a dû hésiter de nombreuses fois avant de choisir un angle de vue, à savoir rester dans un surréalisme "réaliste" ou aller vers un fantastique outrancier ?! Pour la crédibilité des massacres on est bluffé par la qualité des maquillages et des effets visuels qui rajoutent finalement à l'horreur, par contre dans le côté too much on tique sur certaines séquences où les flots d'hémoglobine sont invraisemblables façon geyser de sang. Mais ATTENTION ! Film ultra-violent à éviter à ceux qui n'ont pas l'habitude de ce genre de film.
    Site : Selenie
    pfloyd1
    pfloyd1

    128 abonnés 2 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2023
    Un film choc...cela dépend pour qui car aujourd'hui nos petites tête sont malheureusement habitués à toutes sortes d'horreurs via Youtube et compagnie. The sadness reprend un scenario déjà vu mais qui fonctionne: quand un virus rend les gens fous et obsédés. Situations sexuelles subjectives cocasses, scenes gore, beaucoup de sang, panique générale, bref la tension monte alors qu'un jeune couple séparé tente de se retrouver dans la ville parmi la folie générale. Belle réalisation avec peu de temps morts, les acteurs sont convaincants et "attachants". Seul bémols, une fin un peu décevante qui a tendance à retomber comme un soufflet ...Le spectacle est bien présent, tenant toutes ses promesses mais à part une fin qui casse un peu le rythme du film, j’enlève une demie étoile.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2022
    C’est la première réalisation du Canadien Rob Jabbaz qui vit à Taïwan depuis l’âge de 25 ans. The Sadness a été sélectionné au Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2022.

    Ce n'est pas facile d'avoir la réputation du film le plus violent de l'année. Alors est-ce que cette étiquette que porte The Sadness est méritée ? Pour faire bref, la réponse est oui. Plus généralement, on peut voir des films plus violents, mais ils ne passent pas par la case cinéma. Cette œuvre taïwanaise se démarque donc par son passage en salle en étant interdit aux moins de 16 ans avec avertissement.

    Le cinéma gore est un style qui marche plutôt bien en underground. La rareté de le voir en salle fait que The Sadness est un petit événement. Ce film est violent. Même si pendant les 10 premières minutes, il ne se passe pas grand-chose, quand l'horreur arrive, il va être sans pitié. Pour vous faire une idée, la première scène horrifique commence avec un visage brûlé à l'huile bouillante puis arrachée avec les mains. Il y aura ensuite beaucoup de morts, d'acte de torture, de cannibalisme, et même de viol. Pour ce dernier acte, on ne va pas voir les images directement, car ce n'est pas dans la culture asiatique, mais ce sera des contrechamps qui sont quand même évocateurs. Attention donc, âme sensible à s'abstenir, car ce n'est pas tout le monde qui pourrait le terminer.

    Malheureusement, on en vient par moments à l'excès de gore. Cela est acceptable pour des comédies horrifiques, car il y a un côté amusant à voir cela. En revanche, dans The Sadness, ce n'est pas le but recherché. Alors voire autant d’hémoglobine devient un peu ridicule. Dommage, car ça casse l’atmosphère. Heureusement, ça ne va pas se reproduire trop souvent.

    La base de l’histoire est bien trouvée. Le scénario surfe sur la vague de la pandémie avec une relecture du mythe du zombie. Les premières minutes font penser à ce qui nous est arrivé avec le Covid. Ce clin d'œil permet de s'immerger facilement dans l'histoire. Une fois qu'on est lancé par contre on fait du surplace. Le but est d'enchaîner du sanglant et non de faire avancer l’histoire. C'est dommage, car la fin de The Sadness, on a un goût d’inachevé. Ce sont toutes ces petites approximations qui empêchent ce film horrifique de rentrer dans les mémoires.
    Estonius
    Estonius

    3 306 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2023
    C'est un film gore et critiquer son côté gore est aussi intelligent que de critiquer la nudité sur une plage naturiste. Alors c'est vrai qu'en terme de gore on est servi, boucherie, viols, et sadisme sont au rendez-vous et ça n'arrête pas, on frôle même l'overdose. Bizarrement le film est émaillé de propos intelligents qu'on aurait aimé voir davantage développés, ainsi l'inconnu du métro nous explique fort pertinemment que le simple fait de parler à une femme peut s'assimiler à du harcèlement sexuel, que les gens ont perdu le sens de la lecture… Regarder ce film est un plaisir coupable, pourtant il a ses limites, d'une part certaines scènes sont peu lisibles, ensuite le scénario est trop minimaliste et puis surtout qu'est-ce que c'est que cette fin, avec un changement de ton dans lequel la belle Regina Lei nous impose une pudeur complétement déplacée dans ce contexte. Pas un grand film, des défauts mais on passe quand même un bon moment.
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