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Fêtons le cinéma
685 abonnés
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4,0
Publiée le 5 août 2024
The Sadness n’investit pas la ville de Taipei par hasard, mais se saisit du film de genre pour brosser le portrait de la capitale taïwanaise en synthétisant les représentations antérieures faites de celle-ci – nous retrouvons la séparation des amants telle que la concevait Taipei Story (Edward Yang, 1985), qui prend ici la forme d’un engrenage tragique rappelant Early Train from Taipei (Liang Zhefu, 1964), la noirceur et la violence de Xìngfú Chéngshì (Ho Wi-ding, 2018), la déambulation urbaine ouverte sur le surgissement du traumatisme et du cauchemar conçu par Super Citizen Ko (Wan Jen, 1994) – tout en les réactualisant à l’heure des crises sanitaires, de la pression sociale qui écrase les Chinois en leur imposant conformisme professionnel et régulation des passions domestiques. L’éruption de la folie traduit un débordement lui-même issu d’un trop plein que résume l’ouverture du long métrage, soit la nécessaire désunion des membres d’un couple contraints spoiler: d’abandonner le lit pour s’investir dans des taches désagréables . spoiler: Folie liée à un virus, Alvin, qui connecte deux parties du cerveau responsables respectivement du sexe et de l’agressivité, comprenons lesdites passions refoulées et réprimées par un gouvernement qui, littéralement, a perdu la tête (voir la séquence consacrée, hilarante) . L’intelligence du long métrage tient alors à son savant mélange d’horreur gore et de burlesque, occasionnant des moments de drôlerie rarement observés dans le genre, mais également à un goût pour le mauvais goût, à une délectation devant l’effroyable, à une autorisation de l’interdit en image – tout ce qui concerne les nouveau-nés ou l’œil de la pauvre Molly, par exemples – qui n’est pas sans thématiser la banalisation contemporaine de la violence en ville, aussitôt accomplie aussitôt relayée puis diffusée par les médias. La mise en scène néoréaliste, avec ses déambulations en scooter, se heurte à des scènes cannibales esthétisées à la démesure tour à tour singulière – spoiler: l’explosion de sang issue de la carotide tranchée de l’un des passagers du métro – et jouissive. The Sadness cultive ainsi l’oxymore en représentant la mort de ses amants pour lesquels les lits pleins d’odeurs légères mutent en tombeaux, déplore le règne de « la tristesse » chinoise sous l’aspect d’une orgie ensanglantée des plus mémorables. Une belle réussite !
Très gore ce film taïwanais ... un virus qui rend dingue, jusque là rien de très original, ce qui l est davantage c est la dimension très violente et spectaculaire de ces sanglantes séquences... quand au scénario pas grand chose à en dire, il ne fait que servir ce théâtre des horreurs... âmes sensibles s abstenir, seulement pour amateurs du genre.
Alors, l'affiche était belle mais le film est gore à outrance et sans raison apparente... je n'ai pas pu le finir, trop de sang trop de viols trop de dégoût
Oui c'est vraiment très très gore , peut-être .. C'est certainement le seul point positif de ce film qui n'est vraiment sûr côté... Pas de dialogues intéressants mise à part peut-être le couples qui remonte un peut la note . Je voulais le voir moi qui suis branché horreur, et bien 1 fois suffira rien d'exceptionnelle...
Pas bon du tout ce film, pourtant je suis un grand amateur du genre et je suis très indulgent pour les critiques des films d'horreur. Bref l'idée est bonne mais le dénouement de l'histoire laisse à désirer, voici quelques exemples : des passagers restés stoïques et immobile devant le massacre de leurs amis, dont l'actrice principale qui au lieu de fuir devant un meurtre sous ses yeux s'assis sur une chaise et contemple le spectacle. les gens qui au lieu de fuir devant les meurtres des infectés restent immobile en attendant leurs tours des acteurs peu mais vraiment très peu convaincants qui n'hésitent pas à regarder la camera de temps à autre . Ne perdez pas votre temps, je vous conseil l'excellent Dernier train pour bousan pour rester dans le même genre
Un gros navet! Le plus mauvais film de zombies que j'ai pu regarder! Scene de sexe entre zombies tres vulgaire, on a l'impression que le scenario a été écrit par des adolescents pas encore mature! A éviter de toute urgence
Interdit aux moins de 16 ans en France, “The Sadness” est un film d’horreur Taïwanais présenté en compétition au Festival du film fantastique de Gérardmer 2022. Le film post-Covid, présente une nation qui lutte depuis un an contre une pandémie mais qui baisse un jour la garde. C’est alors que le virus mute et transforme la population en mort-vivants assoiffés de sang. Sans véritables explications, le film exploite directement ses séquences gores et violentes. Chaque plan est l’occasion de faire augmenter le taux d'hémoglobine à l’écran. Sauf que voilà, faute d’un scénario plus épais que ses descriptions, on finit par s’ennuyer. Le casting, secondaire dans son intégralité, ne sauvera pas le film, tant il n’apporte finalement rien d’autre que de la figuration. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Tourné en express durant la crise du Covid, nul doute que cette dernière a largement influencé le scénario. De ce côté là l'approche est sympa, on y retrouve les types de comportements que l'on y a côtoyé par exemple. Pour le reste l'analyse s'arrêtera nette ici. Pourquoi ? Très simple, la suite n'est qu'une succession de scènes de boucherie extrêmement gores. C'est très régressif et ça peut plaire dans la mesure où la réalisation est plutôt bonne mais côté intrigue c'est niveau zéro, il faut y être prêt. En outre ce n'est pas trop mal joué et il y a toujours une certaine tension. Dommage que l'on perde le fond rapidement car la forme est plutôt bonne. À réserver aux amateurs d'hémoglobine.
"The sadness" recycle tout ce qu'on a pu voir dans une multitude de films d'infestation zombie ou variantes épidémiques. Il n'y a donc aucune surprise dans les mécanismes narratifs, on peut même dire qu'on est dans la banalité la plus totale du survival horrifique. "The sadness" se démarque en poussant le curseur du gore au maximum et effectivement c'est visuellement efficace. Mais tout ce sang et ces chaires déchiquetées jusqu'à l'outrance me font beaucoup moins d'effet que la simple scène où le héros de "Oldboy" se coupe la langue. C'est juste écœurant et c'est tout, ça ne génère aucun suspense, tension ou émotion, donc pour moi "The sadness" n'apporte rien de neuf au genre.
Sorte de mélange de film de zombies mixant 28 jours plus tard, The crazies et l'anticipation a la Contagion le fillm bien que divertissant manque de fond. Le film base son idée sur le fait qu'un couple séparé au moment du début de l'épidémie, doivent traverser la ville et les enfers qu'elle comporte, pour se retrouver, et c'est clairement inintéressant surtout le chemin parcouru par le mari, il aurait mieux valu occulté cette partie pour gagner en rythme. Très sanglant dans ses scènes, les effets sont plutôt bien gérés et le ton assez décalé permet au film de ne pas sombrer totalement dans le malsain et le dérangeant. Au final on es face à un divertissement horrifique de bonne facture qui aurait pût être nettement meilleur avec un scénario un peu plus aboutie et canalisé sur la survie d'un seul personnage.
The sadness a été vendu comme un film choc, éprouvant or s'il ne lésine pas sur les effets gores, le film reste assez sage en s'interdisant d'exposer aux yeux du spectateur l'insoutenable. Les pires scènes sont hors-champ, ce qui, par essence, l'adoucit considérablement. Critique envers le pouvoir politique, the sadness est avant tout une farce souvent très drôle, une sorte de film de zombie trash et de mauvais goût qui s'inspire beaucoup du Frissons de Cronenberg. Bourré de références cinématographiques, le film, plutôt de bonne facture niveau esthétique, tend parfois à la série Z, les auteurs en roue libre et les dialogues hilarants l'amenant presque du côté du burlesque. Parfaitement rythmé avec des situations déviantes tordantes et des personnages délirants, the sadness n'est pas le choc attendu ni un grand film de genre mais un bon divertissement parfaitement rythmé et généreux qui aurait pu être encore meilleur avec un scénario un peu plus étoffé et une fin moins convenue. Bref, sympathique et fun pour les amateurs d'hémoglobine et d'humour trash.
Franchement, ça fait le boulot. C'est pas très bien joué, les doublages sont mauvais et les bruitages presque inexistant, mais ça fait le boulot. C'est bien gore, tordu, c'est ce que j'attendais.
Rude! A ranger dans la catégorie des films chocs et malaisants (et parfois grotesques!), de type Hostel, Green Inferno, A serbian film...Ames sensibles s'abstenir, d'autant plus que le parallèle avec ce qu'on a pu vivre pendant 2 années de crise sanitaire est par moment "troublant"