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    Dogville
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    353 critiques spectateurs

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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    100 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2024
    Œuvre majeure dans la filmographie de Lars von Trier, Dogville prend un parti pris radical de mise en scène, dans le sens où le décor est constitué de quelques éléments de mobilier, mais les rues et les maisons sont représentées par des traits tracés au sol, dans une pièce immense qui pourrait être une scène de théâtre. Dans la ville imaginaire de Dogville, ancienne cité minière où vit une petite communauté en vase clos, l’arrivée de Grace (Nicole Kidman), poursuivie par des gangsters, va bouleverser l’équilibre fragile du collectif. Malgré sa grande bonté et la pureté quasi-christique de son âme, l’arrivée de cette étrangère, dont le passé mystérieux est synonyme de danger, va éprouver chez les habitants les notions d’acceptation, d’identité, de bien et de mal. Et comme souvent chez le pessimiste cinéaste danois, la nature humaine va se révéler bien cruelle, pour ne pas dire monstrueuse. Avec un final tout à fait surprenant, qui met le spectateur dans une position forcément inconfortable. Avec une ribambelle de second rôle géniaux, dont Paul Bettany, Stellan Skarsgård, Ben Gazzara, Lauren Bacall, Patricia Clarkson, Zeljko Ivanek, Chloë Sevigny, Siobhan Fallon Hogan et James Caan.
    fred c
    fred c

    2 abonnés 332 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2024
    L'aspect théâtre il faut 10 min pour l'accepter, presque une forme de renoncement qui demande du courage pour pas quitter. Après, le découpage en chapitres, les têtes connues, la voix narrative, la prestation des acteurs et la connotation psychologique de l'histoire aident a accrocher. Mais dépasser le cap des 1H30 et tenter 3H dans ce format était un risque trop grand.
    Max Rss
    Max Rss

    195 abonnés 1 754 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Le film le plus radical de Lars Von Trier. De par sa longueur imposante (on pointe à 2h50 les mecs, ce n'est pas rien) mais aussi et surtout de par l'angle d'attaque adopté. On parle d'un film où le décor se limite à une scène sur laquelle sont tracées des lignes blanches pour délimiter les contours des maisons et des rues de Dogville. Ajoutez à cela un côté ouvertement théâtral. Il faut s'armer d'énormément de patience. On ne s'aventure pas là-dedans à la sauvette. J'ai beau réfléchir depuis un moment, je n'ai pas souvenir d'autres films imposant un traîtement aussi schizophrène à son personnage principal. En effet, pendant 1h25 précisément, Grace bénéficie de la sympathie des habitants de Dogville qui l'ont accepté parmi eux avant de, dans l'heure 25 suivante subir le courroux de ces gens d'une manière si brutale que l'on se demande si l'on est toujours en train de regarder le même film. Mais, comme Von Trier fait toujours (ou du moins souvent) les choses bien, il réserve à Grace un final qui va lui faire comprendre que, finalement, avec un poil de pouvoir entre les mains, elle ne vaut pas mieux que ceux qu'elle brocarde (et ça ne répond pas au schéma du oeil pour oeil et dent pour dent) et côtoie avec une certaine arrogance. D'ailleurs, Nicole Kidman est franchement épatante. Si le voyage vers Dogville eput être raide, voire très raide, je puis quand même vous assurer qu'il vaut le coup d'être fait.
    Président Bird
    Président Bird

    4 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    Un film assez difficile à regarder mais qui finit par fasciner et obséder, et est ultimement gratifiant. Le dispositif de mise-en-scène très abstrait et théâtral peut rebuter, mais il traduit bien une sensation d’enfermement mental. La mise en scène et la lumière se concentrent sur les acteurs, qui sont tous excellents. Paul Bettany est particulièrement passionnant, dans le rôle d’un écrivain incertain. La fin est superbe et modifie la perspective globale du film.
    Patjob
    Patjob

    33 abonnés 587 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2023
    Une œuvre immense et originale, par sa forme à ma connaissance sans précédent et sans équivalent dans l’histoire du cinéma. Lars Von Trier semble d’abord nous inviter à un jeu : la première image, une plongée verticale sur un plateau, évoque celui d’un jeu de société, sur lequel se déroulera l’action pendant près de trois heures, qui passent très (trop) vite tant se succèdent des situations symboliques et puissantes. Le parti-pris du cinéaste d’utiliser comme lieu de tournage ce seul plateau et quelques objets de décors nécessaires à l’histoire est plus que réussi ; en rien de temps, on oublie cet aspect tant l’on est pris par le propos ; le talent n’a pas besoin d’énormément de moyens. Sur ce plateau vont évoluer quelques archétypes du cinéma Américain : les gangsters et le « Parrain », la belle héroïne, les travailleurs des « Raisins de la colère » ; leur perversion par le cinéaste n’en sera que plus jouissive.
    « Dogville » est un film littéraire : les dialogues et le texte en voix off, écrits par le réalisateur lui-même, sont d’une richesse précieuse, non dénuée d’un humour distancié du meilleur effet. « Dogville » est aussi un film théâtral, par l’unité de lieu, le dispositif scénique (par exemple la cachette visible de Grace dans la « mine ») et le jeu des acteurs, tout à fait excellents d’ailleurs. « Dogville » est surtout un film de cinéma : la construction, le montage, le choix des plans (celui de Grace au milieu des pommes !), les éclairages et l’esthétique de l’image (on pense parfois à Vermeer et aux peintres flamands), les mouvements de caméra (ces zooms rapides sur un personnage qui font ressentir l’impact sur lui des propos tenus à l’instant), toute la grammaire cinématographique est au service du propos. Un propos très riche, principalement sur la nature humaine et les moteurs de son fonctionnement, qui débouchent sur l’exploitation du plus faible (par sa situation et non par sa personnalité propre) ; sur la lâcheté, qui fait présenter aux uns des actes par essence terribles avec de fausses justifications conjoncturelles, qui fait renoncer aux autres à l’engagement dès lors qu’il comporte un risque (le personnage de Tom est à cet égard le plus méprisable), qui pousse à trahir pour des intérêts dérisoires ; sur les pulsions de domination, en particulier de l’homme sur la femme.
    Le film est une succession de scènes mémorables (celle de l’ouverture des rideaux devant l’aveugle niant son infirmité, celle du chantage du petit garçon qui demande à être battu, etc...). Par la dernière image du chien dessiné qui s’incarne en chien réel, Lars Von Trier nous indique magnifiquement que son conte est la métaphore d’une réalité.
    Cette œuvre à la dimension mystique qui raconte un parcours Christique, celui de Grace (un prénom intentionnellement choisi) et un châtiment Divin, fait partie des trois chefs d’œuvre de Lars Von Trier et de ceux de l’Histoire du Cinéma.
    Starwealther
    Starwealther

    73 abonnés 1 176 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 décembre 2023
    Lars Von Trier fait du cinéma-théâtre, une ville est construite sans mur et en intérieur, une idée pas bête mais la photographie en pâtit énormément. C'est moche et c'est moche pendant 3 heures. Que d'ennui!! La présence de Nicole Kidman relève un peu le niveau mais c'est tout juste. Il faut avoir le moral pour aller au bout du film, il agit tel un somnifère ultra puissant. A regarder le week-end lorsque l'on est reposé sinon ce sera surement l'écran qui vous regardera et non vous qui le regarderez.
    GéDéon
    GéDéon

    84 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2023
    On peut tout aussi bien crier au génie qu’au foutage de gueule, mais ce film de Lars von Trier, sorti en 2003, reste complètement déroutant. Sur la forme, le parti pris très théâtral avec des décors épurés (uniquement composés de quelques mobiliers et d’un tracé à la craie sur une grande scène pour délimiter les parois des maisons) donne un cadre surréaliste auquel on finit toutefois par s’habituer. Cela permet de détacher le spectateur de tout artifice matériel pour mieux se consacrer au sujet de fond. Car c’est bien là que le réalisateur danois veut nous emmener. A savoir, la description de la nature humaine dans ce qu’elle contient de reluisant et de plus sombre. L’usage d’une narration en voix off devient ainsi totalement indispensable pour déchiffrer ce drame psychologique effroyable porté par une impeccable Nicole Kidman. Bref, une œuvre absolument hors-sol que l’on peut aussi bien détester qu’apprécier, mais qui mérite d’être vue.
    Catherine C.
    Catherine C.

    7 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2023
    Le film de Lars von Trier bénéficie d’une mise en scène bluffante dans des décors minimalistes. Les maisons sont juste délimitées par des traits au sol, pas de murs, pas de porte, juste des chaises ou lits. La petite ville tient donc dans une surface réduite, comme au théâtre. Les dialogues sont peu nombreux et un narrateur nous informe sur les questionnements, les doutes des différents personnages. Mais le film est d’une cruauté sidérante alors qu’on pourrait donner le bon dieu sans confession à tous les protagonistes. Les acteurs sont brillants, à commencer par Nicole Kidman qui oscille entre fragilité et noirceur. Un grand film bien qu’un peu long.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2023
    Mais quel film je viens de voir ? Dogville est un OVNI, j'avais lancé le film complètement au pif car j'ai beaucoup aimé The House That Jack Built et Melancholia de Lars Von Trier. Et dans Dogville, on retrouve sa volonté de choquer le spectateur. Déjà avec la forme très "brute de décoffrage" du film : aucun décors qu'une simple scène avec des acteurs et en plus très peu de musique et des mouvements de caméra assez basiques. C'est d'ailleurs le seul défaut du film, c'est vrai que tout ça + les quasi 3h de film peuvent rendre le film un peu barbant et je suis sur que plein n'accrochent pas à cause de ça. Mais rien que pour le propos de Dogville, je lui pardonne complètement ce défaut. Car Von Trier arrivé ici à nous faire ressentir un malaise palpable devant ce village faussement accueillant, qui est surtout une belle satire de la société à une plus petite échelle. [Spoilers/] Une société dans laquelle on se met des œillères pour ne pas voir le mal qu'on peut parfois faire aux femmes, bien représenté ici par Nicole Kidman qui signe une excellente prestation, passant de la petite fille sauvée, puis de la prisonnière du village. A ce titre, même si Lars Von Trier est souvent décrié comme un simple provocateur un peu sadique, je pense que son envie de filmer des scènes chocs comme des viols n'est en fait que sa volonté de nous confronter à ses évènements, justement pour qu'on ait conscience que ça puisse arriver et que nous ne faisions pas les mêmes erreurs que Dogville. Cette oeuvre est à mon sens bien plus féministe qu'elle pourrait le sembler, même si la fin est très pessimiste et laisse présager que l'humanité est pourrie et ne fait au final que renverser le mal qu'elle a subi sur quelqu'un d'autre. En plus de ça, j'aime beaucoup l'idée d'avoir utilisé un simple plateau comme décor car cela fait ressentir le village comme un lieu où il n'y a aucun secret, où Grâce se fait abuser à ciel ouvert, et pourtant tout le monde a toujours les yeux détournés de ces scènes. Une belle métaphore selon moi, [spoilers/] Dogville est un film un peu long et pas toujours super bien rythmé mais Lars Von Trier a encore réussir à y glisser un sous-texte passionnant et choquant qui suffit à lui seule le visionnage de cette oeuvre unique. Je ne peux que recommander.
    Geoffroy
    Geoffroy

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Dogville est un film à thèse, je dirais même un film religieux, alors je le traiterais selon ce biais.

    Pour commencer, je rejoins la plupart des critiques sur l'intérêt formel de l'œuvre, dont le principe demeure peu exploité (hors la perception accrue de la promiscuité qu'entretiennent le trivial et l'horreur, mais cela n'importe quel film plus modeste dans ses dogmes eut pu le montrer).
    La lenteur, l'hébétude des dialogues, le scrupule puritain tournicotant sa niaiserie autour de situations pourtant lisibles comme un coup de trique. Le latin, le catholique a de quoi s'impatienter face à un si bel étal du pôle opposé. A cela viennent s'ajouter les invraisemblances, les attitudes incohérentes (le Tom qui prétend aimer la dame, mais qui ne bronche pas pendant qu'elle se fait violer à répétition ; ou bien qui commence par à vouloir éduquer son village à sa philosophie ailée, pour finalement aider tout naturellement Grace à pousser le boulet qu'ils lui ont attaché au pied le plus naturellement du monde) ou simplement irréelles, quand ce n'est pas les deux (gamin pervers d'un vice adulte, que personne n'aurait remarqué pas même sa mère ; ou bien facilité à considérer plausible qu'une femme comme Grace puisse avoir envie de se taper un grand dégueulasse comme Chuck au point de l'entreprendre en premier, etc). Tout cet enchaînement un peu con ne servant qu'à gonfler artificiellement l';horreur et le sordide d'une situation entourant ce qui semble être au premier abord la thèse principale du film, à savoir qu'il y aurait une humanité irrécupérable en ce monde à laquelle même la plus servile générosité ne pourrait venir à bout.
    Mais ce n'est pas tout à fait ça. Il faut encore rajouter : .. et au contraire, ne ferait que l'exaspérer.

    Sur ce point, là encore, le traitement psychologique de LVT sonne souvent faux, aussi je ne retiendrai pas grand-chose de l'intrigue pour mon explication - celle-ci fautant trop souvent avec le crédible - mais à l'effet démontré puisque c'est ici que réside l'intention. Car le nœud de Dogville tient tout entier dans le personnage de Grace, éponyme du mystère vivant ayant occasionné, entre autres, la fracture entre catholiques et protestants. Pour faire simple, le catholique considère que tout le monde est appelé à la sainteté, quand le protestant (à l'origine) estime qu'il y a des élus prédestinés et que le Salut n'est pas accessible à tous, la vie en étant le révélateur (d'où la tendance par exemple aux USA de rechercher les biens matériels et la position sociale afin de se prouver son élection par les bienfaits de la providence).
    Grâce incarne la vision puritaine, ancêtre du progressisme et de sa descendance (ces mots en isme qui pullulent de nos jours dans l'espace de la pensée, avec beaucoup de sang sur les lèvres), qui vient ici jeter son dévolu sur un village isolé, pauvre et arriéré certainement. Elle est ce sentiment condescendant sur les «populations défavorisées» ; elle est aussi la victimisation du coupable et la culpabilisation de la victime, qu'a suffisamment épinglé (en vain) Dostoïevski dans ses livres ; elle est cette méconnaissance de l'humain, cette présence vampirisante, attisante de complaisance, de flatterie ou de servilité derrière un sacrifice stérile car sans joie, qui par sa niaiserie et son indifférence bornée va pousser peu à peu cette masse sombre et indolente de Dogville sur la pente de passions vengeresses, impudentes et tyranniques, tandis que Grace sombrera dans une sorte de déni qui lui refroidira peu à peu le cœur. Elle est cette morale arrosant de son «bien» l'arbre du mal.
    Ce n'est pas la première fois que LVT met en scène une héroïne assumant radicalement la posture sacrificielle. C'est même une obsession chez lui, selon le diptyque classique attirance/répulsion. Mais si précédemment, comme dans Dancer in the Dark (j'ai moins de souvenir pour Breaking the Waves), l'espérance maintenait coûte que coûte la balance positive, et la rationalité cédait un instant devant la foi (le sacrifice étant consommé), ici tout ne fait que s'effondrer jusqu'à la haine finale et exterminatrice : je n'ai pu les changer, alors je dois les détruire, car ils ne sont pas tels que je pensais les recréer, et ne correspondent pas à mon modèle d'humanité.
    Une façon d'effacer ses propres traces..

    S';il y a une thèse à lire ici, c'est la condamnation de la grâce protestante, dont le marteau à notre époque s'abat évidemment sur le progressisme, son avatar (les deux s'en remettant à la puissance supérieure pour accomplir la sale besogne, l'un par le politique, l'autre par Dieu lui-même). Pour ce qui est de Grace, les soudards de son père mafieux s'en chargeront. Elle tuera tout de même de ses mains celui auquel elle aura le plus promis, et le moins donné. L'affront le moins avouable devant fort logiquement être plus chèrement expié. Tout cela arrivant bien entendu sans trop d'effort, sans que son innocence ne s'ombre d'un scrupule sitôt le pouvoir en mains (révolution) : le système de valeur qui l'avait habitée jusqu'ici dans sa quête de poser en Christ sauveur, la fit agir en ange exterminateur (le destin de tout dieu sans croix). «Qui fait l'ange fait la bête» disait Pascal. C'est moins long et plus imagé à dire que 2h40 de pellicule sans décor, mais enfin chacun part d'où il peut..

    On retiendra enfin le seul rescapé du massacre. Le chien, Moïse (Noé eut été plus adéquat). Une bête quoi, un animal. Sauvé de l'universelle exécration. La forme vers laquelle tous les idéalistes de gauche finissent par adresser leurs derniers sentiments, après s'être dégoûté de l'humanité. Ceci juste en clin d'œil, l'intérêt principal de ce dénouement se trouvant davantage dans l'apparition finale du chien qui était resté jusqu'ici à l'état de dessin sur le sol, à l'égal des fleurs et des murs. Après avoir traîné son murmure tout le long du film, le dogme formel faisait enfin jouer ses clés. Un piaulement échappé comme d'une trappe invisible leur parvient. Les voilà penchés sur sa surface miséreuse. Alors qu'un des truands s'apprête à l'abattre, Grace s'interpose et sauve Moïse (rechute dans l'ancienne posture, ou penchant décrit plus haut). Par ce geste tout puissant auquel nulle volonté ne peut s'opposer désormais, le chien est admis au rang des élus - pas dans l'autre vie, dès ici : il peut donc apparaître dans la puissance de l'Etre dont vient d'être évincé le village portant son nom. Le voilà qui montre les crocs et qui aboie...

    Bref, contre toute attente (et peut-être contre ses intentions-mêmes !), LVT nous livre donc un conte tranchant en faveur de la vision catholique sur ce point, l'horreur de l'autre vision constituant la seule démonstration édifiante qu'il y aurait à retenir de ce film bien long à accoucher.
    Joce2012
    Joce2012

    202 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2023
    Film encore avec plein de messages mais c'est aspect théâtral de la ville m'a un peu dérangé très belle interprétation de Nicole Kidman
    fynna33
    fynna33

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juillet 2023
    un chef d œuvre....un film complètement iconoclaste et...monimaliste , pourtant on ne s ennuie jamais ..quel talent!
    Jean J
    Jean J

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2023
    Avec son décor minimaliste et sa mise en scène théâtrale, Lars Von Trier met l'accent sur les performances des acteurs, en particulier celle de Nicole Kidman. Dogville est une œuvre puissante qui expose la cruauté de l'homme de manière brutale, poussant les spectateurs à se confronter à leurs propres limites.
    Kurisuteru
    Kurisuteru

    13 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2023
    UN OVNI de notre cher lars qui encore une fois surprend le "client".
    Lors du premier visionnage, la nudité des scènes comprises dans le packaging de la violence du scénar m'a claqué au sol.
    AMES SENSIBLES S'ABTENIR.
    TimTim Le cinéphile
    TimTim Le cinéphile

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    Trier mise encore une fois sur un scénario original et qui change de la grosse production américaine habituelle. En voilà de l'idée, un scénario qui, à première vue peut paraitre simpliste mais qui au fil du film se révèle être un coup de génie de part ce décor inhabituel. Lars Von Trier nous en fait voir de toutes les couleurs tout en restant dans un décor minimaliste mais qui au final se révèle être un huit clos intelligent, et vachement bien ficelé. Et ce final, qui nous fait comprendre tout le film, je le trouve impressionnant et imprévisible. Alors ce film n'est pas pour tout le monde et en séduira qu'une minorité, mais cette minorité saura que ce film est un chef d'oeuvre réussi et assumé.
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