Derniers Avis : Dogville - Page 20

Film social et psychologique décrivant une bourgade américaine comme il en relevait de nos petits villages hexagonaux du début du 20ème siècle : une petite communauté vivant en ostracisme depuis toujours qui dévoile sa bonté, son malheur, ses frustrations et son sadisme à l'arrivée d'une étrangère venant troubler l'ordre établi et les non-dits.
Nos ancêtres s'y seraient reconnus loin de l'anonymat des métropoles urbaines de nos générations. Un film qui démontre que la perversité est l'affaire de tous et non une affaire de classe...

Je dirais que l'originalité de ce film a savoir l'inexistence de décor augmente sans nul doute son attrait, l'imagination du spectateur est mise à contribution est cela est notable au vu de tous les navets passant au ciné... les acteurs sont pour la plupart très crédible même si mrs kidman s'impose au point de ne voir qu'elle. Comme Von trier nous avait habitué dans Dancer in the drak la descente aux enfer de Grace est très rapide et violente et la délectation de la fin vient à point nommé après près de 2h de calvaire sans nom. Ce film se regarde sans a priori comme un film inclassable, alliance ultime entre le théatre et le cinéma, où l'acteur se livre nu non pas à nous spectateur mais à une caméra et cela sans l'artifice du décor. Je conseille à tous de tenter l'expérience de l'anticonformisme que nous propose lars von trier et a votre tour de pouvoir juger cette oeuvre.

Il est d'enfer ce film!Intelligent, inventif.
Les acteurs assurent, en tête Nicole Kidman qui n'arrête pas de me surprendre .
Depuis son divorce elle a prouvé son talent et montré qu'elle est autre chose qu'une nouvelle potiche accrochée au bras de Tom "beurk" Cruise .

Le très novateur Lars Von Trier signe ici une interessante histoire, un drame sublimé par un éblouissant casting. L'on croit que l'on aura du mal au début, la mise en scène étant trop...innovante, et la magie du cinema fait le reste, même si le film pêche par sa longueur.

Et si un décor n'était qu'un élément secondaire, et si il était temps d'épurer le cinéma et d'arrêter de jeter de la poudre aux yeux, seulement s'attarder sur les personnages, qui sont le coeur du film. A travers un tableau noir où les maisons, les chiens sont délimités à la craie, que les portes doivent être imaginés et que l'humain est montré sous sa vraie nature, ce film nous embarque dans l'imaginaire malsain et enchanteur de Lars Von trier. Pari risqué mais rondement mené, car ce film est certes lent mais il s'en dégage une certaine poésie. Dans ce monde si naif et si innofensif aux premiers abords, le voile se lève sur une vérité cruelle où l'homme, n'est qu'un animal, en somme. Nicole Kidman joue brillament, elle arrive à nous transmettre une forte émotion qui nous appitoie sur son pauvre sort. Mais lorsque les rôles sont inversés, quelle jouissance de voir ce massacre... voilà ce qui dérange, La victime passe bourreau et notre côté dogvillien si cruel ressort. Un film dérangeant, long mais interressant. Prêt à vous confronter à votre nature profonde ?!...

Pour Dogville, La mise en scène de Lars Von Trier est comme toujours ingénieuse (les maisons dessinées sur le sol d'une scène de théatre et tout cela filmé avec une caméra à l'épaule)et l'interprétation est plus que remarquable,la brillante Nicole Kidman en tête.
Le sujet est fort, le film puissant!

La plus simple des mises en scène ne gache finalement rien au contenu d'un film. C'est son objet et ses composants humains qui en sont la plus vive trame. Dogville traduit la cruauté humaine, qui se révèle à nous derrière le masque de l'innocence. Cette cruauté qui finit même par gagner le coeur le plus pur, celui de Grace. Ce film est déroutant, et même très séduisant. Sa suite le sera moins, du fait de l'absence de la grande Kidman, mais également l'abandon de l'effet de surprise. Mais Lars Von Trier reste un maitre dans l'art de nous épater. Alors gageons que le dernier volet de cette "saga" nous séduise bien plus encore.

Lars Von TRIER prend son temps pour nous décrire une société qui, elle aussi, lentement, bascule dans le mépris profond.
Poignante réfléxion, insoutenable vision de notre propre société, Von TRIER réussit à nous faire voir nos démons qui nous habitent.
Ce n'est qu'une représentation limitée de la société mais "infiniment petit peut devenir infiniment dangereux"...

L'idée de base n'est pas inintéressante. Le scénario est plutôt bien fichu. L'interprétation est bonne. La réalisation est originale. Le décor est créatif (!).
Mais en ressort un ovni cinématographique pas nul, non, juste sans intérêt. Faire de l'art pour de l'art, ça tombe à plat. Bravo M. Von Triers, vous vous êtes bien étalé.

Un bon film, assez dur...
Qui nous montre l'une des terrible facette que l'on préfère ignorer chez l'homme.
Un film également original et innatendu avec un narrateur qui nous raconte l'histoire divisée en chapitres...
Un drame hors du commun!

Quel choc pour moi ! Au prime abord, j'étais complétement désabusé, il n'y a pas de décors, les gens ouvrent des portes imaginaires. Franchement, j'avais beaucoup de mal à rentrer dans le film, et petit à petit, ce côté théâtral me plaît, et je suis complétement submergé dedans. Mais une fois dedans, la haine commençait à m'envahir. Je suis impuissant, face au personnage Grace. Elle se fait exploiter ( mentalement et physiquement ), je suis spectateur de ces scènes atroces, et je ne peux pas l'aider. Je suis le personnage Tom. Tom le penseur, seul lui peut m'aider, seul lui arrivera peut être à sortir Grace de ce pétrin. cette ville qui semblait à priori inoffensive, avec "Dogville", ce proverbe prend tout son sens " il n'est pire eau que l'eau qui dort ". Et durant 3h, on se dit va t-elle s'en sortir.
Très bon film qui m'a beaucoup plus, mais je mets que 2 étoiles car certains détails m'on déplu, malgrè ça, "Dogville" est un film assez originale qui mérite d'être vu.

Après un court apprentissage à l'absence quasi-totale de décor, l'histoire de Grace, porté par une Nicole Kidman resplendissante, nous fait oublier la réalisation théatrale quelque peu abracadabrante. Lars Von Trier nous propose certe un film intéressant mais avec une démonstration un peu trop poussée des instincts humains à travers les villageois, une voix-off usante et un générique de fin pathétiquement hors-sujet sur la misère aux USA, d'ailleurs pourquoi que ce pays, alors que l'on aurait pu illustrer n'importe quel pays, Monsieur Von Trier, auriez-vous un gref contre un pays sans y avoir jamais les pieds déjà entammé dans "Dancer in the dark" ? Monsieur dit :"on parle des Etats-Unis, mais aussi de n'importe quelle petite ville dans le monde". Alors tout devient ambigue,dommageable et regréttable car beaucoup de spectateurs voit en tout ça une forte légitimisation de leur vision critique de ce pays . Ainsi le propos en devient lourd et nous éloigne du chef d'oeuvre tant annonçé.
Sans toutes ses reserves, j'aurais mis 3 étoiles.

Surtout ne partez pas au bout de 15 minutes, ce film est exceptionnel, toute l'humanité y est représentée dans ce qu'elle a de plus terrible : le vice, la cupidité, la méchanceté, le mensonge, la lacheté. Nicole Kidman y est exceptionnelle. Le décor, la narration, et cette caméra nerveuse de Lars Von Trier, très significative, déconcertent au début, mais on a vite fait d'être pris dans ce drame et on ne peut plus quitter Dogville jusqu'à la fin. Un film qui mérite une distinction !

Bien joué, bien réalisé, le concept de l'absence de décor ne dérange pas, l'histoire avance assez pour intéresser... Mais le message est absolument détestable, misanthrope, voyeur, gratuitement violent. Ecoeurant.

Une oeuvre tout bonnement extraordinaire de Lars Van Trier, magnifiée par la grande originalité des "décors" et de la mise en scène. Il semble que l'on ne pouvait proposer le rôle principal à une autre actrice que l'éblouissante Nicole Kidman. Toutefois, on regrettera que celle-ci ait fait faux bond au réalisateur pour un second et/ou troisième film, de cette trilogie. Il semble, en effet, que Nicole Kidman ait à nouveau préféré rejoindre les sirènes hollywoodiennes. Surtout ne pas manquer la fin de ce film, qui se réfère à l'impitoyable loi du Talion...