Votre avis sur Esther 2 : Les Origines ?
3,0
Publiée le 17 août 2022
Ayant été très agréablement surpris par le premier et l'ayant même revu avant de regarder celui-ci, j'attendais sa suite, réalisée cette fois par William Brent Bell, avec une certaine impatience, tout en n'en attendant rien pour autant. Effectivement, je voyais mal ce qu'il y aurait à raconter de plus, même en faisant un préquel. Mais, tout comme le premier, j'en suis finalement agréablement surpris ! Bon, alors évidemment, le film ne surpasse pas le premier et il est encore moins excellent mais il reste malgré tout un divertissement honnête. On retrouve donc Esther à l'hôpital psychiatrique en Estonie mais elle réussi à s'en échapper et à se faire passer pour une petite fille américaine disparue, allant alors dans la famille de cette dernière. Pendant toute la première partie chez la famille, on se dit alors rebelote, rien de nouveau à l'horizon. Et c'est effectivement le cas puisque nous retrouvons les manigances d'Esther pour se faire accepter ; comme dans le premier film, elle drague le père tandis que la mère a de plus en plus de soupçons. Néanmoins, c'est encore plus vicieux que dans le premier film puisqu'elle se fait passer ici pour la petite fille disparue et joue ainsi énormément sur les sentiments des parents. Le film me rappelle d'ailleurs l'histoire vraie de Frédéric Bourdin qui a réussi à infiltrer une famille américaine, avec un passé tout aussi douteux, en se faisant passer pour leur enfant disparu. Parce-que oui, c'est là où le film devient intéressant ! Sans en dire trop pour ne pas spoiler, la famille dans laquelle Esther s'est infiltrée n'est pas très nette non plus et c'est donc là que le film se différencie du premier, apportant alors une histoire différente. Et c'est certes un peu tiré par les cheveux par moments mais ça vaut le détour tellement tout est gros justement. Concernant les acteurs, nous retrouvons Isabelle Fuhrman qui a vieillit mais qui reste toujours crédible dans le rôle (même si la différence est notable entre les deux films, évidemment), Julia Stiles, Rossif Sutherland et Matthew Finlan qui jouent bien. "Esther 2 : Les Origines" n'était donc pas indispensable mais n'est pas non plus dénué d'intérêt !
1,5
Publiée le 17 août 2022
C'est vraiment digne d'un téléfilm M6 de seconde partie de soirée, dans le jeu d'acteur (mention spéciale au frère, le Chalamet de Wish), le scénario, les décors. Le film commence à l'asile et déjà on y croit pas une seconde à son évasion. Tout aussi facilement, elle prend la place d'une fille disparue de retour dans sa famille, sans question, sans examen.

Au bout d'une heure GROS TWIST aussi imprévisible qu'improbable. Le film devient WTF et intéressant mais la fin est expédiée et bâclée.

Le 1 n'était pas un grand film mais était quand même meilleur que cette série B.
3,0
Publiée le 17 août 2022
Le film souffre de consistance.
Esther, interprétée par la même actrice 13 ans après, est une copie conforme du film de 2009.
L’idée d’un nouveau film avec ce personnage est envoutant, d’autant que le personnage reste délicieux, mais, outre le format de 1h30 (contre 2h pour le premier), le film manque d’éléments horrifiques.
Dans le premier, la famille était grande, elle impliquait deux enfants, il y a avait quantité de personnages extérieurs, et les méfaits d’Esther étaient étendus, que ce soit pour le côté subjectif comme pour le côté visuel, là, dans un espace confiné, avec moins de personnages, les possibilités sont amoindries, tassées, plus convenues: Le film n’est jamais poussé à l’extrême malgré l’apparence infantile de la psychopathe et se retient cruellement dans son contenu.
D’autant que la direction prise, totalement inattendue (elle semblait au pré-abord suivre la même direction que le premier), était très bienvenue et avait un potentiel certain, potentiel gâchée par le manque de personnages, de lieux, et donc de péripéties, de possibilités.
Le film reste dans les clous, ne prend aucun risque, balance ses ester-eggs, des explications par-ci-par-là à certains éléments du premier, apporte quelques réponses à des questions pas forcément posées, et s’achève sur un goût oubliable.
L’original est un classique dérangeant à ne manquer sous aucun prétexte, cette origin-story est quelconque et peut être vue une fois (gratuitement), ou pas.

Une idée de base très intéressante, mais mal nourrie.
2,0
Publiée le 17 août 2022
Le premier Esther reste un très bon souvenir, celui d'un film original et flippant avec une scène finale particulièrement malsaine et mémorable. Je n'attendais rien de ce préquel et je n'ai pas été déçu : je n'ai rien eu. Un deuxième volet sans aucun intérêt qui est une photocopie du premier mais en moins bien. Si vous avez aimé Esther : abstenez-vous, si vous ne l'avez pas vu : préférez l'original à la copie, qui ressemble même plus à une contrefaçon grossière.
4,0
Publiée le 28 août 2022
Je suis un fan d'Esther 1, j'adore ce film. Depuis tout ce temps, je me demandais "est ce qu'un jour, il y aura Esther 2 ????" et bien, le voici, comme quoi la patience...

Qu'est-ce que je pense de ce second film ? Déjà, il nous permet de comprendre certaines choses et de répondre aux questions que je me posais suite au 1er.

Il est vrai que, quand j'ai regardé le premier, je me posais des tonnes des questions "pourquoi ?" "comment ?" "quand ?" et dans cette suite, nous avons enfin nos réponses. C'est déjà un point intéressant pour les fans comme moi. Quand j'ai su qu'il y allait y avoir un second, j'avais vraiment peur qu'il change l'actrice principale d'Esther (Isabelle Fuhrman) et ce n'est pas le cas, alors je suis très content de la revoir ici, de plus, elle est toujours aussi psychopathe et ça, on adore. (enfin moi, j'adore) Je dirais même qu'elle est plus psychopathe dans cette suite. Nous apprenons sa manière de faire, qu'elle utilise très bien le fait que ce soit une petite fille mignonne, elle attendrit, etc, qui était aussi utilisé dans le premier, mais beaucoup moins, ici, c'est bien mieux exploité & je suis content que le personnage soit resté exactement comme dans le premier niveau caractère, j'adore ses petites crises de nerfs et le fait qu'elle joue la petite fille mignonne, j'avais vraiment peur qu'elle perde ce côté-là.

Personnellement, j'ai adoré cette suite et je suis pas du tout déçu. C'est pour moi une bonne suite et surtout quand je vois la suite de certains films... Celui-ci s'en sort très bien.

Étant un amateur de film d'horreur/de frisson, je suis plutôt content de voir qu'il en reste encore ! Je vote quand même une étoile au-dessous du premier, car il est tout de même un peu moins bien, c'est peut-être la nostalgie qui parle, je ne sais pas, mais ça reste un superbe film.
1,5
Publiée le 17 août 2022
Qui aurait cru revoir la frimousse de la petite Esther sur un écran de cinéma treize ans après le film ayant révélé sa véritable nature grâce à un twist final rentré dans les mémoires ? Dans un prequel qui plus est ? Avec la même Isabelle Furhman aujourd'hui âgée de vingt-cinq ans ? Personne sans doute. Mais, miracle du cinéma oblige, nous voilà à découvrir les événements en amont de l'adoption de l'usurpatrice psychopathe atteint d'une forme particulière de nanisme par une gentille famille américaine en 2009...
De l'aveu même de la comédienne, ce projet de prequel est né du retentissement autour d'une affaire de 2013 aux États-Unis très proche de l'histoire du film de Jaume Collet-Serra (une enfant de neuf ans soupçonnée d'être une adulte par ses parents adoptifs) et dont les médias du monde entier se sont évidemment emparés en en soulignant les similarités, preuve qu'"Esther" et le fameux twist sur sa petite héroïne malfaisante entretiennent toujours une forme de fascination sordide dans l'inconscient collectif bien des années après sa sortie.
Par l'odeur alléché de nouveaux dollars à amasser, des producteurs ont donc cru bon de ramener Esther sur le devant de la scène sous prétexte de nous dévoiler les origines du personnage. Seulement avec une actrice désormais adulte (et dont il aurait très difficile de faire oublier le visage marquant), le pari semblait impossible. "Pas grave, si on a réussi à faire croire qu'une petite fille de douze ans en avait trente-trois, on peut bien faire l'inverse, non ?" se sont-ils apparemment dits. Ainsi, par l'intermédiaire d'artifices artisanaux (l'actrice est filmée essentiellement par des plans s'arrêtant à sa taille, doublée par une enfant lorsqu'on la voit en intégralité de dos, éclairée de manière à faire paraître son visage plus lisse, etc), une Esther censée être plus jeune de quelques années par rapport à celle de 2009 a pu voir le jour en 2022. Bien sûr, si vous venez de revoir le premier film avant celui-ci (comme l'auteur de ces lignes), le subterfuge est flagrant, on s'amuse même à déceler toutes les astuces de mise en scène en ce sens mais, à vrai dire, "Esther 2: Les Origines" est tellement plus risible sur d'autres aspects en termes de crédibilité qu'on peut se permettre de fermer les yeux là-dessus et accepter cette jeune-Esther-qui-ne-le-paraît-pas-tant-que-ça plutôt facilement.

Dans un univers grisâtre flouté à faire piquer les yeux, le film nous ramène donc comme promis à une Esther encore internée en Estonie et qui va s'évader pour, cette fois, prendre l'identité de l'enfant disparue d'une famille américaine.
Même si elle n'est guère surprenante, de la découverte de l'asile à l'arrivée de la "petite fille" dans la famille, la première partie de "Esther 2: Les Origines" n'est pas désagréable, rappelant assez bien le caractère déterminé et sans pitié de sa psychopathe tout en jouant avec le statut d'adulte aujourd'hui connu derrière les traits poupons d'Esther.
Mais, et quelque part c'est une chose louable, le film va vouloir éviter d'être une simple redite du précédent et va tenter un énorme coup de poker pour casser la dynamique identique dans laquelle il semblait vouloir s'embarquer avec l'intégration d'Esther au sein de cette famille. Écho délibéré à l'impact de la surprise finale du premier film, ce retournement de situation n'est pas si bête dans l'idée, allant sur un terrain susceptible de fragiliser Esther elle-même sur son propre mode opératoire, mais on le voit arriver à des kilomètres (du moins, dans la direction où il va naître par opposition au précédent) et, que ce soit dans sa révélation ou les conséquences qui s'ensuivent, son exécution est juste catastrophique.
Là où des rapports de force particulièrement vicieux auraient pu naître de ce nouvel état de fait, William Brent Bell et son scénariste David Coggeshall (les auteurs du précédent sont seulement à l'origine de cette histoire) se contenteront toujours du minimum, tirant sur des ficelles à chaque fois plus grossières les unes que les autres, rendant leurs personnages au mieux improbables au pire totalement stupides (le père est une andouille de concours), et, c'est peut-être la pire insulte qu'on puisse faire à ce prequel, jusqu'à faire perdre une partie de son aura si particulière à Esther en la noyant dans un conflit toujours plus inintéressant. Incapable de tirer quoi que ce soit de fou de cette situation, Bell préférera expédier rapidement le tout dans un affrontement final encore plus vain que le reste (et dont les contours ont en plus déjà été évoqués dans le film de Collet-Serra), comme un dernier coup de pelle sur le retour d'Esther enterré dans l'inutilité la plus totale.

Déjà incapable de donner une suite un tant soit peu correcte à ce qui était considéré comme son film le moins mauvais ("The Boy"), le nom de William Brent Bell aura donc réussi le tour de force d'être associé à une autre ratée d'un film bien plus réussi que toutes ses œuvres, en partie grâce au don naturel du bonhomme de rendre insipide tout ce qui peut se passer devant sa caméra. Et, on le répète, le rebondissement autour duquel s'articule "Esther 2: Les Origines" n'était pas si mal pensé dans le fond mais l'addition d'une écriture incapable d'en exploiter le potentiel sinon par l'exagération la plus ridicule et d'une mise en scène dépourvue de la moindre audace auront hélas transformé le plaisir de retrouver Esther et sa comédienne (toujours excellente) en un sentiment de rendez-vous manqué qui perdure bien au-delà du générique de fin. À oublier.
3,0
Publiée le 17 août 2022
Esther 2 : Les origines n'est pas mauvais. Franchement, je m'attendais à pire mais la fin n'est pas si mal. L'actrice est toujours aussi psychopathe et folle et c'est ça qui donne son charme au film, car Esther ne change pas au fil des années. C'était un bon moment.
3,0
Publiée le 21 août 2022
"Esther 2 : Les Origines" qui va sans doute faire un bide au box office est une suite qui se regarde . En effet même si l'ensemble sent le réchauffé, que j'ai trouvé l'histoire incohérente et que l'actrice principale Isabelle Fuhrman (Esther) a pris 13 ans depuis le premier volet et que son rôle est peu crédible du coup, l'ensemble se regarde tout de même avec des moments haletants avec quelques rebondissements qui tient en haleine de bout en bout.
2,0
Publiée le 21 août 2022
Un volet légèrement répétitif (un enfant regretté, une mère qui s'oppose et doute, un père aveugle pour lequel elle a un béguin et un frère suspicieux dans les pattes...), finalement, ce film ne nous apprend rien de plus, même s'il parvient malgré tout à éviter un total copié/collé. Quant à Esther, elle est d'une stupidité sur ce coup ! Et elle n'était déjà pas à son premier coup (meurtre) malgré la proposition d'une origine, et sans compter la famille qui suivra encore plus tard (coucou au premier film.).

Par contre, pour l'asile et sa biographie, on était déjà au courant de tout... C'est justement comment elle en était arrivée là (son histoire personnelle) que j'aurais aimé réellement découvrir... Car là, certes, nous avons des origines, mais ce sont plutôt les origines de son image en "Esther" que de la réelle tarée qui se cache derrière cette façade justement. Du coup, après ce film, on pourrait presque encore en refaire un autre et vrai préquel pour réellement approfondir le personnage.

Enfin bref, c'est pour moi une petite déception. Une suite tardive dont on aurait peut-être pu se passer au bout du compte, bien que l'idée de ce film "d'enfants tueurs" reste toujours un minimum sympa à regarder.
3,5
Publiée le 9 septembre 2022
Cette suite n'était pas forcément nécessaire mais étant donné que j'avais beaucoup apprécié le premier, je me suis laissé tenter. Esther revient ! Mon dieu quel cauchemar le premier... J'avais beaucoup aimé. Personnellement je trouve ce deuxième film plutôt réussi. Le personnage principal n'a pas vraiment changé au fil de toutes ces années (merci aussi au maquillage) ce qui laisse le côté crédible à l'actrice. C'est efficace, le retournement de situation vers le milieu est très sympathique, utile pour éviter de faire un copié collé du précédant. Bon rythme, quelques scènes angoissantes et un dénouement satisfaisant. Je recommande !
2,0
Publiée le 21 août 2022
En 2009 Jaume Collet-Serra signait un thriller horrifique très efficace, bien réalisé et porté par un casting solide. De prime abord ce prequel interpelle, l'ingéniosité d' Esther était de présenter une femme adulte à l'apparence enfantine ce qui lui permettait d'effectuer ses méfaits avec fourberies, seulement en 2009 Isabelle Fuhrman avait 12ans ce qui collait parfaitement au personnage, maintenant elle en a 25 et clairement sa se voit ! Ce qui est ironique dans la mesure où elle devrait paraître plus jeune encore que le 1et volet, a aucun moment on ne voit une enfant, elle a beau être grimé avec ses fameuses couettes les traits du visage ne mentent pas. Passer ce détail fâcheux qui casse l'immersion et la vraisemblance du projet, le scénario se contente de jouer sur les plates-bandes de l'original avec beaucoup moins de subtilité et de maîtrise, clairement l'ensemble fait penser à un téléfilm bas de gamme n'ayant rien de plus à proposer ni même de savoir comment faire évoluer son personnage principal, dont de toute façon on connait l'issue finale. Pour résumer cette suite est clairement dispensable et possède tout les ingrédients de la suite lowcost sans intérêts.
3,0
Publiée le 19 août 2022
Après le succès du premier film "Esther" en 2009, nous revoici en compagnie de cette femme de 30 ans qui en paraît 10 à peine (elle est atteinte de panhypopituitarisme).
Cette maladie rare a joué sur son psychique, on peut clairement dire que c'est une véritable détraquée mentale !!
Ce second épisode est en fait un préquel du premier opus, mais les codes restes inchangés : cette fillette/femme ne trouve pas sa place dans ce monde et n'hésite pas à répandre la terreur autour d'elle !
Je n'avais pas vu le premier volet de ce thriller horrifique, je reconnais avoir assez apprécié ce long-métrage pas si effrayant que ça au final, mais bougrement malsain et pervers.
Quand un numéro 2 donne envie de découvrir le numéro 1, c'est plutôt bon signe quant à la qualité et l'originalité de l'oeuvre au sens large.
Diabolique et relativement ensorcelant.
Site CINEMADOURG.free.fr
2,0
Publiée le 21 août 2022
Bidon ... une bien pâle copie du premier, en moins bien, sans aucune surprises, avec des acteurs très moyens ...
3,0
Publiée le 21 août 2022
Surprenant retour pour Esther...plus d'une décennie après.
Surprenant aussi ce choix de casting. Isabelle Fuhrman reprend son rôle, treize ans après, et Julia Stiles retrouve un rôle proche celui qu'elle tenait dans le remake de "The Omen"...en tout cas, dans la premier moitié.
Car, le film vaut principalement pour son second segment qui tend à s'éloigner de la suite bancale et convenue comme c'est souvent le cas. Sans grand frisson, ce nouveau film apporte finalement un brin d'originalité sur bien des aspects, et dans le cinéma de genre, c'est déjà pas si mal.
4,0
Publiée le 25 août 2022
Tout à fait dans la lignée du premier film. Assez fun, le personnage d’Esther est intéressant mais aurait pu être encore d’avantage creusé. On ne s’ennuie pas en tout cas.
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