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cinéman
40 abonnés
806 critiques
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3,0
Publiée le 11 septembre 2024
Entre polar et romance interdite. Pas toujours facile de suivre l'intrigue, mais ce film coréen possède un certain charme, sans doute grâce à la présence de la jolie Lee Jung-hyun, à une mise en scène impeccable et à une belle interprétation. Dommage toutefois que les mobiles des deux protagonistes restent peu évidents, à moins de revoir le film... ce qui n'est pas une mince affaire vu qu'il est assez long et et assez lent.
«Décision to leave » est un véritable chef-d’œuvre. Chaque détail du film est travaillé à la perfection, du scénario à la réalisation, en passant par la mise en scène et la cinématographie. L'actrice Tang Wei est tout simplement phénoménale dans ce film. Sa performance est à couper le souffle, elle apporte une profondeur et une émotion incroyables à son personnage. Dans le long métrage on ressent véritablement la connexion entre les deux personnages et leur relation est poignante. On peut remercier Park Chan-wook pour cette scène finale magnifique qui laisse une impression durable. Le cinéma coréen ne cesse de nous impressionner !
Par l'excellent réalisateur de MADEMOISELLE et OLD BOY
Decision to leave est un film noir alliant thriller policier, romance et psychologie. Il a valu à Chan-Wook le prix de la mise en scène à Cannes. Amplement mérité!
Une chose est claire, c'est pas un film grand public. Le rythme est d'une telle lenteur que seuls les cinéphiles résistent à l'envie de voir autre chose.
Mais la lenteur se justifie par la faiblesse de la tension dramatique qui alimente parallèlement le thriller. On ressent très bien dans l'intention de réalisation une envie de révéler les vérités de façon parcimonieuse. Ça vaut au film sa lenteur mais une lenteur narrative qui met en perspective toute la beauté technique du film.
Les personnages sont très bien construits. Ils sont attachants. Autant le protagoniste que la deuteragoniste, qui signe autant une veuve noire qu'une femme vulnérable à protéger.
Et en perspective de cette romance à risque, la beauté des images savamment composées. Chaque plan est une peinture ; une fresque murale précise, concise, millimétrée et parfaitement maîtrisée. Dans le respect des lignes directrices.
On aurait dit un film académique destiné à enseigner le cinéma à des étudiants.
Je le recommande vivement pour ce qu'on peut en tirer notamment comme leçons de cinéma. Plaisir narratif, je sais pas mais plaisir visuel ça c'est certain.
Fan de cinéma coréen c’était mon premier film de ce réalisateur. Disons d’emblée que j’ai hésité plusieurs fois à prendre la « decision to leave » tant les acteurs étaient bavards, les dialogues inconsistants, le scénario complexe et des situations quelquefois narcotiques. Sachant que les acteurs asiatiques ne sont pas aussi expressifs que les italiens, il ressortait quand même des attitudes un peu fades. Le film est toutefois sauvé par la mise en scène originale qui colle le spectateur dans les scènes avec l’incrustation appuyée des personnages, les angles de vue décalés sur les smartphones, le montage judicieux et les cadrages atypiques.
J'ai découvert Park Chan Wook avec Old Boy à l'âge de 16 ans. Ce fut une véritable claque pour moi à mon âge. J'ai donc commencé à m'intéresser à ce réalisateur en regardant JSA et Sympathy for Mr Vengeance.
Puis vint Lady Vengeance : 2e claque. En revoyant Old Boy dans le même temps, j'ai compris que mes goûts évoluaient et que je préférais largement Lady vengeance en termes de construction de récit, avec une réalisation plus "sobre".
Arriva ensuite Thirst (après l'anecdotique "Je suis une cyborg"), avec toujours cette sensation que le réalisateur évolue, maîtrise de mieux mieux les dialogues, le récit et le fil d'une histoire.
Mais j'ai commencé à me détourner un peu du réalisateur avec Stoker, film que je n'avais pas aimé.
Pourtant, après avoir raté Mademoiselle, j'ai décidé de visionner Decision to leave, seulement 2 ans après sa sortie. Je ne pensais pas que cela pouvait être possible, mais Decision to Leave fut une véritable révélation.
C'est simple, j'ai l'impression que mes goûts évoluent dans le même sens que les films de Pak Chan Wook. Decision to leave a une narration beaucoup plus posée et subtile, avec moins de violence ("gratuite"?), avec des émotions plus précises et moins exubérantes, mais avec une force aussi puissante qu'Old Boy, Lady vengeance ou JSA. Bref, c'est un chef d'oeuvre.
Je regrette de ne pas l'avoir vu au cinéma.
Après cette révélation, je me suis juré de ne plus manquer une sortie cinéma de ce réalisateur (en me disant que Stoker n'est qu'une erreur de parcours), et je cours regarder Mademoiselle.
Et bah c’est validé l’équipe! J’ai ADORÉ, Park Chan-Wook est tellement fort, quel réalisateur, et il le prouve encore une fois avec ce fameux « Decision to Leave », l’histoire d’un enquêteur qui tombe amoureux de la principale suspecte de la mort de son mari. Rien de très haut comme début d’histoire mais c’est la maîtrise de PCW pour élargir et développer la relation des deux protagonistes qui fait que c’est une réussite de main de maître. L’attachement de Hae-Jun envers Seo-Rae est plus profond que ça, il va jusqu’à trahir ses propres valeurs, son éthique professionnelle en l’innocentant. Par refus que sa vie parte en chute libre, il décide de partir emménager avec sa femme mais son passé le suivra quand même, il ne peut oublier Seo-Rae et faire l’impasse avec ces sentiments, c’est là que le nom du film prend tout son sens, Hae-Jun refuse de prendre la décision de partir, de quitter Seo-Rae, où qu’il soit. Réalisation, mise en scène, musiques… tout y est, nous sommes sur un véritable poème d’amour à la fois macabre mais tellement magnifique, c’était beau. J’ai adoré l’actrice Tang Wei, elle joue à merveille Seo-Rae. Un grand film pleins de messages.
Très bon film, un scénario qui commence doucement mais qui prend tout son sens, une histoire d'amour et de meurtre, avec une relation entre deux personnages que je trouve très intéressante. Je recommande !
Un film complexe qui ne peut pas être commenté sans un deuxième, voire un troisième visionnage.... Et comme je ne l'ai vu qu'une seule fois, mais avec quatre ami.es, voici la synthèse de ces 5 avis : - Mise en scène splendide, avec un petit trop de flash-back sur des personnages qui se ressemblent physiquement... Bonjour, le brouillard "injecté" dans le pauvre cerveau du spectateur... - des images riches, insolites, beaucoup de jeux de lumière et de miroirs... qui ajoutent à la mise en confusion du spectateur, - des acteurs sobres, efficaces, qui magnifient l'ambiguïté des deux héros et qui nous plongent bien dans une société coréenne "bien propre sur elle", ordonnée par les smartphones, mais qui ne peut pas mettre sous le tapis les arnaques financières, les maffias ... et l'ostracisme anti-chinois...
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes, mais surtout prix du scénario, car Park Chan-wook et sa scénariste Chung Seo-kyung nous ont concoctés une intrigue complexe, sans être tortueuse, qui se renouvelle régulièrement, sans permettre au spectateur de deviner ce qui va suivre. Jusqu'au final mémorable et d'anthologie, mais surtout d'une tristesse infinie.
L'intrigue est en suspension, portée par nos deux acteurs principaux, Park Hae-il et Tang Wei. Intrigue où un policier enquête sur la mort d'un mari, découvert par sa femme (Tang Wei), deux fois à deux ans d'intervalle : ses maris meurent donc. Le policier retrouve cette même femme pour chacune des enquêtes. Ce n'est pas divulgacher le film que d'indiquer cette information, car le film est dans la relation entre cette femme et le policier, relation directe ou indirecte, lui réalisant son travail en professionnel, elle intrigante ou pas, qui semble avoir des sujets en dehors de ses mariages, mais qui aussi perturbe notre policier.
Park Chan-wook emballe ce scénario avec une esthétique de téléfilm, ce qui rend le film encore plus impressionnant. Le style visuel est assez direct et nous parait peu expérimental. L'éclairage est plutôt fonctionnel visant à une clarté et une visibilité optimales, ce qui est compréhensible compte tenu de la richesse de l'intrigue. Le ratio image est par contre en 2:35.
Enquête policière et histoires d'amour découpées en de multiples scènes ou histoires pour constituer un puzzle qui agrège le tout. Au-delà de la richesse de son scénario, les interprétations toutes en subtilités de Park Hae-il et Tang Wei procurent une densité magnétique au film.
Le film m'a déçu. Il y avait de quoi faire mieux. L'intrigue est bien posée mais après je ne la trouve pas très bien exploitée. Les personnages sont assez froids et on ne s'attache pas du tout à eux
Rythme lancinant...atmosphère entre faux thriller et vraie romance...interprétation délicate...touches d'humour...enquête à rebondissements...mise en scène habile, intelligente, esthétique...au service d'un scénario plombé par le "pourquoi" final qui ne peut manquer de nous monter aux lèvres devant les agissements déroutants et les motivations obscures de l'héroïne. Un tableau élégant qui manque de consistance. Dommage...
A force de mélanger réel et scènes imaginées par les personnages, le réalisateur nous fait complètement perdre le fil et nous endort avec un film trop long dans lequel chaque scène est trop longue...bref, probablement pour un public assez restreint...
Decision to leave, est un chef-d'œuvre c'est un film, magnifique complexe et bouleversant qui explore les thèmes de l'amour, de la mort et de la culpabilité. Le film est construit de manière magistral Park Chan prends le temps de développer ces personnages et l'intrigue. Les signes d'enquête sont extrêmement bien réalisé et le suspense est maintenu jusqu'à la fin.