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Monika G
2 abonnés
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3,0
Publiée le 23 août 2022
Basic Instinct revu et corrigé par le style de Park Chan-Wook. La veuve noire qui seduit l'enqueteur, fascinante , personage bien construit meme si sans le charme au gout européen, pudique et misterieuse. Brillantissime exercice de style, on sors du film comme apres avoir vu une epopée du Mahabharata
Donc, si je prends le couloir sur ma droite je serai obligé de faire le tour de la salle en passant devant tout le monde et je vais me faire remarquer, c'est gênant... Autre stratégie pour quitter la salle en douce, traverser l'allée où je me suis installé, c'est long mais direct... problème : je suis tout au fond de l'allée et comme il y a peu d'espace je vais déranger tous mes voisins pour gagner l'autre rive ! Je suis donc pris au piège et je dois supporter ce film sans queue ni tête jusqu'au générique de fin... on ne m'y reprendra plus :(
Six ans après la sortie de Mademoiselle, Park Chan-wook livre un nouveau long métrage réussi. Décision to leave nous embarque pleinement dans son intrigue policière et romantique, où des sentiments teintés de sarcasmes prennent le pas sur l'enquête. Le film à rebondissements doit son succès à un jeu d'acteurs époustouflant, une beauté et une juste composition de ses plans ainsi qu'une dose maîtrisée de burlesque. Seule frustration – quoique logique dans le scénario –, l'intrigante Seo-rae ne nous aura pas livré tous ses secrets.
Le talent de Park Chan-Wook n'est plus à démontrer. Ses scénarios sont d'une finesse rare et son traitement de l'image donne une beauté unique à ses oeuvres. Il en est de même pour ce nouveau film avec des séquences magistrales et un travail subtil sur la couleur, malgré un scénario complexe qui risque malheureusement de laisser quelques spectateurs sur le carreau. Park Chan-Wook rend hommage au cinéma d'Alfred Hitchcock en réalisant un vertigo moderne où il faut prêter une grande attention aux détails nourrissant l'intrigue ainsi qu'aux multiples clins d'oeil à l'oeuvre du grand Alfred. Brillant.
De Park Chan-Wook (2022). Le réalisateur de Mademoiselle (datant de 2016) nous livre un film que je juge alambiqué où on se perd facilement. Sur un histoire de meurtre voire au départ d'un accident, le réalisateur livre un méli mélo où la trame de l'enquête policière est supplantée par une trame amoureuse entre les deux protagonistes qui en devient obsessionnelle. En cela le film pourrait faire penser à un vieux film de 1959 de Sur Hitchcock à savoir Vertigo. Malheureusement le film manque de fluidité et nous éloigne de la profondeur du sentiment qui lie les deux protagonistes. En effet, le film est souvent compliqué à suivre et cela nuit à la force de ce qui lie les deux protagonistes . En cela j'e trouve dommage . Plus de légèreté dans le traitement de cette relation humaine aurait certainement été profitable et à la natation et au but recherché. Sans oublier la fin du film ce qui semble une métaphore et qui pourtant rajoute un peu de la confusion. Avec Tang Wei, Park Hae-il, Go Kyung-pyo.
Probablement le meilleur film de Park Chan-Wook avec Mademoiselle. Plus décousu, plus profond et plus abstrait qu'un film comme stoker mais aussi moins tape à l'oeil que certains de ses films précédents , decison to leave se place à la croisée de différents genres qui confère à son film une dimension bien plus fascinante que ses films précédents. Les astuces narratives qui peuvent être parfois agaçantes chez Park Chan-Wook sont ici plus intéressantes car moins factuelles et plus métaphysiques. Un film noir fascinant doublé d'une esthétique magnifique.
On n’avait pas vu l’un des plus grands auteurs sud-coréens nous proposer une œuvre de son cru depuis plus de cinq ans. Cette œuvre s’intitulait « Mademoiselle » et il s’agit bien sûr du grand Park Chan-Wok, l’auteur de l’inoubliable « Old Boy », primé à Cannes. Et il revient par la grande porte puisque son dernier film, « Decision to leave » a également été sélectionné par le plus prestigieux festival de cinéma du monde où il y a remporté un Prix de la mise en scène on ne peut plus mérité. En effet, virtuose, renversante et magistrale, la réalisation du cinéaste emporte tous les suffrages et montre la totale maîtrise esthétique et technique du cinéaste. Chaque plan du film est travaillé, réfléchi et adapté à son sujet. Park Chan-Wok nous en met donc plein la vue avec cet exercice de style hitchcockien de haute volée que certains pourront trouver peut-être vain et superficiel mais qui régale le spectateur du début à la fin et transpire l’amour du cinéma à chaque minute.
La virtuosité de la mise en scène de cet illustre réalisateur trouve son apogée ici grâce à un script qui lui permet de laisser libre cours à sa soif excitante de cinéma. Une idée par plan ou presque et des moments de grâce visuelle à n’en plus finir sans pour autant sombrer dans une mise en scène prétentieuse, nombriliste et consciente de ses effets. Non, « Decision to leave » c’est la personnification de l’art de la réalisation en cent quarante minutes, un cours de mise en scène presque. L’intrigue, faite de faux-semblants, de manipulation et de chausse-trappes a toujours une longueur d’avance sur le spectateur, prenant un malin plaisir à le bousculer et lui faire rebattre les cartes. On pourra certes admettre qu’elle est parfois inutilement tarabiscotée et que le cinéaste semble parfois s’y perdre avec nous car, en bout de course, il semble perdurer quelques zones d’ombres. Et le film en lui-même demande beaucoup (trop) de la participation du spectateur qui peut avoir du mal à s’y retrouver, notamment les vingt premières minutes.
Cependant, c’est le prix à payer d’un cinéma magistral, intense et exigeant devrait-on se dire! La distribution se met au diapason du cinéaste et se prête admirablement bien à ce jeu de dupes où femme fatale, détective amoureux, trahison et arnaque se taillent la part belle dans une sorte de polar fait de suspense romantique et au goût à la fois moderne et suranné. Il y a même quelques saillies humoristiques qui passent plutôt bien et un tempo qui ne faiblit jamais alors que le film est plutôt long. L’attention du spectateur est toujours tenue en éveil par des rebondissements ou des informations et détails à soumettre à ce puzzle mental presque ludique. Ici le cinéma manque peut-être de profondeur au point de paraître joliment superficiel et ostentatoire tout en nous galvanisant par son scénario retors et ses images léchées dont la création et la juxtaposition cristallisent l’essence du cinéma.
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Voilà un film que vous regretterez. Soit de ne pas l'avoir vu. Soit de son climat, de son ambiance, de son intelligence et de sa poésie au générique de fin!
Le dernier film de Park Chan-wook déstabilise énormément - une fois n'est pas coutume pour le réalisateur - par sa proposition alambiquée : associer le drame conjugal avec le polar, mettre en corrélation les points communs entre les deux genres (surtout le rapport à la vérité) et construire une intrigue à partir de tout ça.
Le fil directeur de Decision to Leave est compliqué à suivre dès lors que l'on décroche à la moindre seconde, et encore. La confusion règne dans ce scénario multipliant les personnages et les sous-intrigues parfois peu emballantes, quand elles ne sont pas parfois totalement abscons. Étant défenseur du cinéaste, les reproches portés à son égard - ce côté gratuitement excessif - trouvent finalement leur écho en moi pour la première fois.
spoiler: À mon sens le bouchon a été poussé définitivement trop loin lors de cette scène de suicide face à laquelle je ne me suis senti nullement investi à cause de la singularité de la mise en forme qui bascule presque dans le surréalisme et la déconnection avec les protagonistes.
Déconnecté est le bon mot pour décrire ma relation avec Decision to Leave. Chaque fois que j'avais l'occasion de rentrer dedans je me suis retrouvé repoussé voir exclu par une nouvelle pirouette scénaristique imprécise et maladroite, un comble venant du metteur en scèbe du brillant Mademoiselle qui savait complexifier son intrigue sans jamais partir dans des effets grandguignolesques. Dieu seul sait que je n'aime pas jouer au jeu des comparaisons mais mon habituelle admiration pour Park Chan-wook en prend un coup.
Ce n'est pas ma première déception du cinéaste, mais c'est actuellement ma plus grande. Il est difficile d'apprécier un visionnage à la fois abscons et trop lisse, et c'est là où pèche Decision to Leave. Le mensonge et la vérite ne sont finalement que des thématiques annexes qui sont à peine exploitées, gâchant le potentiel d'un polar révolutionnaire comme il a été vendu. 5 ans d'attente après le formidable Mademoiselle méritait un meilleur présent que ce produit hautement difforme et décevant.
Un film difficilement compréhensible et vraiment ennuyeux, sans rythme. On a l'impression que Park Chan Wook, autre fois bien plus inspiré, se regarde ici filmer. À éviter vraiment !
La mise en scène, primée à Cannes, est très brillante. Park alterne des plans surprenants et originaux : le jeu sur les reflets qui font se superposer trois images, les plans dont nous ne comprenons le sens qu’en comprenant au plan suivant de qui ils constituaient le regard, … Le montage et le découpage du film créent des interrogations et par conséquent de l’attention chez le spectateur et génèrent un intérêt constant pour le film. Le revers de la médaille, c’est que cette recherche formelle semble l’emporter sur le sujet qu’elle est censée servir, et qu’elle constitue même un obstacle à la compréhension d’une histoire complexe, qu’elle rend alambiquée. Le scénario comprend des idées remarquables et des rebondissements surprenants (avec une utilisation ingénieuse de l’omniprésence de la technologie téléphonique) ; il laisse en même temps quelques trous d’ombre et certains doutes sur la cohérence comportementale des protagonistes. Le plus important du film est alors la fascination empreinte de mystère qu’exerce la suspecte sur l’enquêteur, une forme du sentiment amoureux souvent abordée au cinéma, transcendée ici dans un puissant et mémorable final.
J' ai trouvé ce film super, pas de longueur, toujours une intrigue, des scènes de bagarres à la coréenne et pour moi je ne me suis pas ennuyée jusqu'à la fin on se demande comment va se finir ce film,