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cinono1
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2 054 critiques
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3,5
Publiée le 1 juillet 2022
Park Chan Wook réalise un film flamboyant mais dans lequel il est difficile de se retrouver. Si les scènes sont souvent impressionnantes, les personnages ont plus de mal à être développé, on comprend mal l'attrait de ces deux êtres, ainsi que leurs motivations. On reste épaté par certains passages, dont un final marquant, mais on aurait aimé des personnages plus travaillés
Femme fatale et double enquête : Decision to leave est une sorte de film noir au goût de drame passionnel mais revu et corrigé par le style de Park Chan-Wook. L'intrigue, sans être opaque, comporte son lot de situations à peine expliquées, mais semble avant tout servir de prétexte pour faire étinceler la mise en scène du cinéaste coréen. Vous préférez la montagne ou la mer ? Qu'importe, Park cale des scènes jouissives dans ces deux environnements, notamment au début et à la fin du film et leur impact sur la rétine est primordial. Évidemment, se profile la question de la forme qui prendrait largement le pas sur le fond mais une fois le parti pris assimilé, pourquoi ne pas se laisser aller au plaisir de ne pas tout comprendre, de manière à être plus ou moins connecté avec son principal personnage masculin, largement dépassé par les événements et le rythme élevé de ses battements de cœur ? La veuve noire qui le fait fondre, fascinante comme une Kim Novak chinoise, interprétée par la vénéneuse Tang Wei, est en effet de celles qui sont susceptibles de donner quelques sueurs froides. Cependant pudique dans ses épanchements sentimentaux (cela change de l'ordinaire cinématographique), le film marque aussi pleinement par son sens de l'humour qui vire parfois à l'absurde. Decision to leave est un exercice de style, certes, mais tellement brillant qu'on en oublie de regarder de plus près les incohérences ou les imprécisions de son récit.
Prix de la mise en scène mérité, esthétisme et atmosphère bien rendue. L'intrigue reste toutefois complexe, le rythme assez lent pour une durée trop longue. Film bavard aussi avec des scènes qui laissent perplexe sur leur intérêt. Impression mitigée et déception quand même pour quelqu'un qui nous a habitué à mieux.
L'histoire prend son temps pour se mettre en place, doucement, subrepticement, puis le tension se met en place, tout aussi lancinante, puis les rebondissements et les révélations qui s'accumulent de plus en plus tout ça grâce à un scénario une fois de plus implacable, dense et complexe mais sans jamais perdre le fil pour le spectateur. On reconnaît dans ce récit alambiqué mais linéaire le style très coréen des thrillers machiavéliques, et le penchant pour les amours non moins compliquées du réalisateur. Par contre, le réalisateur surprend cette fois avec une économie de scènes plus ou moins chocs, cela n'empêche pas le réalisateur d'instiller des passages d'une sensualité non feinte et subtile. L'intrigue sur le fond fini un peu par nous perdre vers la fin, notamment sur les tenants et aboutissants, sur le pourquoi du comment des actions de cette épouse mante religieuse. Mais Park Chan-Wook nous tient en haleine de bout en bout grâce à une réalisation toujours aussi stimulante et créative jouant avec le temps et le montage de façon judicieuse. A voit et à conseiller. Site : Selenie
Hyper déçue! Je l'attendais avec impatience car j'ai adoré ses films précédents! ( Old boy, Mademoiselle, Stoker) Celui-ci est beaucoup trop long! Toutes les scènes traînent longueur ce qui me perd totalement. Tu perds le fil de l'histoire car tu t'endors.
Il ne sera bien heureusement plus possible de faire un chef d'œuvre intemporel qu'un film comme Old boy qui a lui seul a permis au cinéma sud coréen d'être celui qu'il est aujourd'hui, ce film était et est toujours ce qu'on pourrait appeler le pur dépassement de fonction. Donc forcément nous ne pourrons jamais voir mieux de ce réalisateur mais tout comme son avant dernier, Mademoselle, sa récompense de meilleur réalisateur (ils appellent ce "prix de la mise en scène" est loin d'être usurpé lui qui aurait dû avoir la palme d'or avec le 1er film précité. Si on aime Hitchcock et je ne vois pas comment un cinéphile ou quelqu'un aimant seulement un tantinet le cinéma ne pourrait pas se régaler devant Décision to leave. A une époque où le cinéma a une influence et une affluence qui s'amenuise malheureusement de plus en plus, qu'est-ce qu'il est bon de voir enfin un film à la hauteur dans une salle de cinéma. Ne cherchez pas à comprendre le pourquoi du comment de ... Allez le voir!!!!
La caméra est certes virtuose, mais elle se complait dans un scénario embrouillé pour perdre à la fois le spectateur, mais aussi l'émotion que mériterait les personnages si sensibles. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Manque total de chair.
Park Chan-Wook est de retour avec Decision to leave, présenté cette année au festival de Cannes. Cette funeste romance entre un policier et une suspect dans une enquête de meurtre permet au réalisateur coréen de déployer son immense talent de mise en scène. Son style est reconnaissable entre mille : le réalisateur manie le mouvement comme personne. Palette chromatique parfois rugueuse, parfois veloutée. L’intrigue de Decision to leave se déploie au sommet des montagnes et au bord de la mer. De Basic Instinct, il conserve l’érotisme de cette liaison interdite, sans hésiter à lui faire prendre une tournure plus romantique. Entre le tueur et l’amoureux, qui est le plus dangereux ? (lire la suite sur cultureauxtrousses.com)
Chaque film de Park Can Wook semble n'avoir aucun rapport avec les précédents. Ce réalisateur coréen, loin d'explorer toujours le même sillon, explore des genres différents et c'est tzant mieux. Régalé par son précédent opus "Mademoiselle", foisonnat de surprises scénaristiques et de trouvailles visuelles, je venais voir "Decision to leave" en toute confiance,malgré des échos cannois mitigés. Las ! Très vite, une torpeur s'est emparée de moi et ne m'a pas quittée pendant ces loooooongues 2h18. La situation vite mise en place (un flic rencontre la femme d'un homme trouvé mort au bas d'une montagne ; très vite, son instinct lui dit qu'elle, une chinoise immigrée, est coupable de ce qu'il pense être un meurtre ; mais il se sent aussi attiré par elle, et elle aussi. Manipulation, amour vrai ?), ça patine sec et on n'arrive pas vraiment à s'attacher à l'un ou l'autre des personnages. Alors, oui, bien sûr, Pak Chan Wook sait filmer, mais c'est vain, parce que le film ne raconte rien. C'est un film noir avec des motifs qu'on a déjà vus 50 fois ailleurs, mais qui ne renouvelle aucun de ces motifs, si ce n'est, peut-être, à la fin, mais comme on est déjà largué par l'ennui depuis longtemps, c'est trop tard. La seule bonne decision to leave, devrait être celle du spectateur, de quitter la salle au lieu de s'infliger ce pensum languissant.
Le film est sublime dans sa photographie et lumière avec des prises de vues innovantes et une façon de filmer la nature très singulière à Park Chan-Wook que ce soit en milieu urbain, à la montagne ou à la mer. Les émotions ressenties par les protagonistes sont prenantes aux tripes et les détails méritent d'aller voir et revoir ce nouveau projet du maître de la vengeance.
"Decision to Leave" prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes est un drame policier très moyen dans l'ensemble . En effet le temps m'a paru long parfois surtout au démarrage et une fin interminable et décevante selon moi, le scénario et l'histoire est confuse , je n'ai pas tout saisie malheureusement, évidement le réalisateur coréen Park Chan-wook maitrise son sujet avec certaines fulgurances et des comédiens à l'aise dans leur rôle , c'est tout de même la déception qui l'emporte au final dans un film dispensable.
On ne partage pas (du tout) l'engouement provoqué par le dernier Park Chan-Wook, ce Decision to Leave nous ayant passablement ennuyé, la faute à une intrigue vide, dont on a bien du mal à cerner les enjeux, qui ne ressemble pas à ce que le réalisateur a l'habitude de nous faire savourer. On se rappelle encore des twists monumentaux de Mademoiselle ou de l'ambiance poisseuse à souhaits de Old Boy, et devant cette projection de Cannes qui affichait complet, on a constaté les nombres de spectateurs filer lors des scènes de dialogues qui s'éternisent sans qu'on en comprenne le besoin narratif. On a aussi cherché durant deux heures où pouvait bien se trouver l'ambiance de thriller pesante et bien construite, et surtout le twist (ou même un quelconque petit élément inattendu) "made in Chan-Wook" (une valeur sûre), avant de comprendre trop tard qu'on pouvait oublier ces deux caractéristiques, au profit d'un rythme ronflant et bavard, d'une intrigue creuse et sans aucune surprise (on connaît la fin dès le début, et on ne sort jamais des rails). Ceci dit, les finitions techniques restent soignées, donc vous n'aurez pas (au moins) à vous plaindre de la mise en scène, les plans étant bien construits, les acteurs étant bons, la musique réussie. La partie technique tente à elle seule de nous faire oublier le vide causé par l'absence d'enjeux solides, et elle n'y parvient pas vraiment, on s'en rend bien compte quand on regarde sa montre pour la vingtième fois et qu'un groupe de spectateurs nous demande de nous lever pour s'éclipser... On déplore de n'avoir pas été embarqué par cette dernière mouture de ce réalisateur qui a su nous fasciner par le passé. Sans rancune, on attend déjà le prochain avec impatience !
PCW nous propose une intrigue policière psychologique, particulièrement embrouillée, en rupture avec son style, dont on peine, même avec la meilleure volonté, à suivre les circonvolutions.
Il faudra, pour de nombreux spectateurs, revoir le film ( j'en ai fait l'expérience) pour comprendre en détail toutes les subtilités de l'intrigue.
Le dernier opus du réalisateur de "old boy", presente malgré tout une belle photo, des plans très bien construits et un scénario malin (si l'on est parvenu à le décoder).
Plus que le scénario alambiqué, le défaut narratif de "décision.." provient essentiellement du parti pris du montage, usant et abusant des fausses pistes, egarant le spectateur distrait et qui finit même par lasser jusqu'au spectateur le plus attentif, au point qu'il peut même lâcher prise et se désintéresser de l'intrigue lors de la première vision.
Le casting des deux rôles principaux, ne nous aide guère à maintenir une grande attention, pourtant indispensable jusqu'à la fin, pour ne pas devoir utiliser une boussole au sortir de la salle.
Le manque de charisme de l'actrice principale, particulièrement, constitue une barrière franchement dommageable à la cohérence de l'intrigue et à l'adhésion aux tourments éprouvés par son vis à vis.
" décision to leave" m'a semblé devoir être rangé plutôt dans la catégorie du cinéma d'auteur que dans celle destinée avant tout au grand public qui risque d'etre dérouté.
Avec son dernier opus, le réalisateur Coreen ne bouleverse pas ma préférence dans sa filmographie : " old boy" me parait toujours être sa meilleure réussite.
Le conseil que j'adresse au futur spectateur qui découvrirait " Decision to leave", c'est d'être particulièrement attentif dans la seconde partie et plus particulièrement dans la dernière demi-heure, qui ne pardonne pas un seul instant de relâchement, si l'on veut espérer saisir integralement les ultimes ressorts scénaristiques.
La morale du film pourrait être résumée par cette citation tirée de l'oeuvre de Jean de La Fontaine :" Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut dire :" adieu prudence ".
Dans ce dernier opus de Park Chan-Wook, tout est beau. La mise en scène est brillante, le scénario retors à souhait (pour peu qu'on arrive à suivre ses méandres jusqu'à la fin du film), l'image sublime, les acteurs et actrices formidables.
Et pourtant, par une sorte d'effet de magie noire, le film n'est pas exceptionnel, sans que l'on puisse bien comprendre ce qui manque : l'étincelle de l'émotion, un supplément d'âme ? Le vertige amoureux et sensuel qui m'avait saisi lors de la vision de Mademoiselle est ici totalement absent.
Mais malgré ces réserves, il faut quand même encourager les spectateurs à aller voir la dernière livraison du réalisateur de Old boy, car on y voit des effets et des idées qu'on a jamais vus ailleurs. Un exemple saisissant : le monde vu de l'intérieur d'un smartphone. C'est tout bête, mais l'effet est immédiatement surprenant. Le coréen est ainsi : il invente et survole son art, quitte à laisser parfois les enjeux narratifs de son film au bord du chemin.