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L'homme sans nom
155 abonnés
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3,0
Publiée le 8 juillet 2022
Je suis assez déçu par ce film dont j'attendais quand même mieux. Il faut déjà avouer que la réalisation est la grande réussite de ce film, avec de vrai trouvailles de mises en scènes et de narration. Les acteurs sont également tout à fait satisfaisant. Mais le scénario est, bien qu'intéressant, trop étiré en longueur et se perd dans les dédales qu'il a provoqué. Pourquoi ne pas avoir réduit le film en dessous des 2h ? Cela aurait évité une fin qui n'en finit plus, sinon de laisser les spectateurs dans la salle (moi compris) ! Dommage car malgré un rythme lent et une intrigue sans vrai suspense ni tension, Décision to leave reste plaisant.
Long, très long-métrage du grand réalisateur d'"Old Boy" et de "Mademoiselle", "Decision to Leave" est un polar élégant couplé à une histoire d'amour impossible mais inévitable. Le problème est que, cette fois, Park Chan-wook noie son récit sous différentes circonvolutions et répétitions qui finissent par endormir le spectateur le mieux attentionné. Certes, la mise en scène est toujours aussi belle, les mouvements de caméra toujours virtuoses mais cette virtuosité, au service d'un scénario cousu de fil blanc, lasse plus qu'elle ne captive. Les reconstitutions de chaque drame sont particulièrement impressionnantes et c'est à regret que l'on constate, peu à peu, l'égarement du cinéaste vis-à-vis de personnages pourtant admirablement interprétés.
Je veux d'abord souligner les points forts du film : excellents acteurs, qualité de la photo, subtilité de la relation qui se construit entre l'inspecteur et la suspecte, très beau final... Mais malgré tout cela j'ai eu des difficultés à accrocher vraiment au scénario (qui nous perd parfois dans ses dédales), j'ai constaté des longueurs, une saturation concernant les scènes avec téléphone portable...Et au bout d'une heure j'ai ressenti par moments de l'ennui, ça devenait trop long...
Donc, si je prends le couloir sur ma droite je serai obligé de faire le tour de la salle en passant devant tout le monde et je vais me faire remarquer, c'est gênant... Autre stratégie pour quitter la salle en douce, traverser l'allée où je me suis installé, c'est long mais direct... problème : je suis tout au fond de l'allée et comme il y a peu d'espace je vais déranger tous mes voisins pour gagner l'autre rive ! Je suis donc pris au piège et je dois supporter ce film sans queue ni tête jusqu'au générique de fin... on ne m'y reprendra plus :(
C'était nul de chez nul !! Des longueurs en veux-tu, en voilà et un scénario qui ne vole pas très haut. Un policier qui ne fait pas son job car attiré par une "suspecte" dans deux crimes...c'est fort, non ? En tout cas je me suis ennuyée et j'ai vraiment failli partir avant la fin, ce qui aurait été dommage puisque suicide il y a...
Un nouveau chef d'oeuvre de Park Chan-Wook (encore), l'un des plus grands cinéastes au monde nous livre un film différent de ce qu'il nous propose d'habitude. Ne vous attendez pas à des effusions de sangs, ce Décision to Leave est un film dont la violence est moins graphique (mais pas pour autant moins forte).
Les acteurs sont incroyables, le prix d'interprétation féminin de la sélection cannoise devait absolument revenir à Tang Wei. C'est un véritable scandale. Scénario un peu complexe certes, je suis retourné voir le film pour le percer à 100% car j'étais tellement bluffé par les acteurs et la mise en scène que malheureusement quelques détails m'ont échappés. Faites attention ! (ou retournez le voir). En tout cas tout est clair et expliqué, si après avoir vu le film il y a encore des zones d'ombres... retournez le voir, vous êtes passés à coté de quelque chose.
Chose que je vois rarement souligner mais le film est très drôle. Notamment dans la première partie. Park montre qu'il le sens de l'humour et qu'il est doué dans tous les registres.
Une enquête policière sans doute prétexte à observation des profondeurs et des méandres de l'âme humaine. Un film qui réserve un suspense jusqu'au bout. L'une des meilleures sorties de la saison qui démarre. Les acteurs sont parfaits.
Loin d'être du même niveau que Mademoiselle ( mais nettement mieux que Old boy). Même si la mise en scène est très belle et les acteurs au top, ça traîne en longueur...Trop porte aux nues du coup petite déception
En regardant les travaux de Park Chan-Wook et ses compatriotes Bong Joon-ho et Na Hong-jin, apparait ce penchant naturel pour la sédition, autant formaliste que narrative. Inutile d'énumérer les exemples précis, vous en trouverez à chaque recoins de leurs carrières respectives. Dans le cas de Decision to Leave comme pour ses prédécesseurs, c'est un challenge que le Park Chan-Wook pose à son audience.
Le synopsis intégré, attentes et idées préconçues échaufaudent la marche d'un thriller vénéneux qu'on imagine déjà largement éventé par notre vécu de spéctateur. Un conseil : rappelez-vous Old Boy ou Mademoiselle. Trente minutes plus tard, le cinéaste culte a éparpillé façon puzzle les évidences. Sans arrogance ni dédain, avec une simplicité qu'il dissimule derrière une pléthore d'idées de mise en scène. Pas de frime ni d'esbroufe, son moyen d'expression visuel est l'extension de ses écrits (il cosigne une fois de plus le scénario). Le language tiens, il ne sera question que de ça dans le film. Ce qui rapproche, ce qui éloigne, ce qui se passe de mots et ce qui échappe au lexique universel.
Rien de théorique, tout est là, à portée des yeux. Mais voit-on tout ce qui est à voir (ou comprendre) à travers l'excellent Park Hae-il ? Avec une Tang Wei ensorceleuse à souhait, on fait bien de se monter la tête puisque le récit n'aura de cesse de nous la retourner. Même un peu trop au cours de son dernier tiers, certains éléments de contexte demeurant légèrement nébuleux. S'il paye son tribut au Vertigo d'Hitchcock, c'est dans un jeu constant de reflets, superpositions, perspectives et déformations. De là naissent les zones troubles, incertaines, risquées et donc envoutantes. N'est-ce pas le terreau idéal pour faire pousser une histoire d'amour?
Entre des mains peu expertes, on se serait probablement retrouvés face à un thriller du samedi soir parfaitement oubliable. Avec un visionnaire accompli tel que Park Chan-Wook, on se retrouve face à quelque chose d'hybride, de sophistiqué mais difficilement compressible à un genre précis. Vraie enquête en spirale ? Fausse romance toxique ? En définitive, chacun aura sa réponse. Love in Translation.
Histoire d'enquêtes et d'obsessions, Park Chan-Wook nous propose une mise en scène soignée, mais pour un film au déroulé trop souvent déroutant et exagérément complexe pour nous embarquer réellement dans ce récit de plus de 2h.
Ou à trop vouloir en faire un exercice de style, on en perd la véracité des sentiments.
Un thriller romantico-policier qui pourrait être très bien si la mise en scène n’etait pas aussi démonstrativement léchée, parfaite, disant ”regardez comme c’est brillamment réalisé” et faisant ainsi du film un exercice de style trop froid et dénué d’émotion.
En fait j'ai confondu je pensais que c'était un film japonais dont j'adore le cinéma et pour le coup j'ai trouvé le film lent et ennuyeux et du mal à comprendre et rentrer dedans
film très travaillé, mais longuet et franchement abscons. Je ne me suis pas franchement ennuyé, mais j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire de passion tortueuse et destructrice. Ce film a des qualités mais n'est pas indispensable.