Richard Brumère dit "La Brume" est une légende des services secrets français. Passé sous les radars pendant des années après avoir négocié l’immunité pour son fils caché, ce dernier est contraint de revenir en France pour le sauver d’une opération mafieuse…
Le Dernier Mercenaire (2021) se veut être un hommage aux comédies d’action française 80’s, avec un JCVD en tête d’affiche. L’ennui, c’est que le film s’avère ridicule du début à la fin. Lourdingue tant dans le fond que dans la forme, à tel point qu’au bout d’une heure de film, persuadé que l’on approche de la fin, on ose enfin jeter un œil à notre montre pour découvrir méduser, que notre calvaire est loin d’être terminé.
Un scénario bordélico-foutraque, écrit à la truelle et pour un résultat bien trop long pour ce qu’il a à nous raconter (pêle-mêle, il y est question de barbouzes, d’un ersatz horripilant de Tony Montana, d’un agent des services secrets cocu, d’un ministère corrompu, de Big Mac (pas le hamburger mais une technologie top secret) ou encore d’un fils caché). Un merdier pas croyable qui manque de consistance et surtout, de cohérence.
En réalité, le film n’est qu’un prétexte fallacieux pour mettre en scène Jean-Claude Van Damme à travers une autodérision poussée à son paroxysme (j’ose à peine imaginer le brainstorming qu’il leur a fallu pour pondre ce scénario débilisant, cherchant par tous les moyens à déguiser JCVD, allant jusqu’à le travestir en femme et lui faire débiter des répliques "aware" à deux balles). Bêtement étirée sur près de 2h, le film fini rapidement par devenir non seulement fatiguant mais particulièrement irritant. L’ensemble du casting n’ayant aucune cohérence, on se retrouve en première ligne avec Patrick Timsit, Eric Judor, Alban Ivanov (Les Segpa - 2022) ou encore Miou-Miou et en arrière-plan, Djimo (Les Méchants - 2021), Assa Sylla (Bande de filles - 2014) & Nassim Lyes (En passant pécho - 2021).
Il n’y a décidément rien qui va dans cette comédie, c’est à la fois navrant et gênant. C’est assez ahurissant de voir comment David Charhon (De l'autre côté du périph - 2012) a bâclé son film et gâché l’opportunité qu’il lui était faite, de diriger JCVD dans une comédie d’action.
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