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    Chute libre
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    Michael R
    Michael R

    97 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2024
    À sa sortie Chute Libre le dérangeait à cause de son personnage ambigu, là où je recherchais le héros américain. Las. Après m'avoir revu, il apparaît que Schumacher a livré un véritable chef d'œuvre qui résonne étrangement aujourd'hui. Michaël Douglas campe un Americain moyen qui va sombrer peu à peu face aux aberrations de son époque et basculer en sociopath jusqu'au point de non retour. Autant son discours attire l'empathie, car ses critiques et analyses sonnent justes (souvent réac OK mais pas que), autant ses actions et notamment vis à vis de son ex femme provoquent un profond dégoût. Cette ambivalence est le nerf du film, avec une tension et des explosions de violences que Schumacher manie avec brio (certaines scènes sont cultes comme celle dans le Fast food). Chute Libre c'est l'instantané d'une Amérique malade, qui scotche par son rythme, son interprétation et son parti pris. A revoir d'urgence.
    Maximus G
    Maximus G

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Joël Schumacher nous entraîne dans les profondeurs de Los Angeles, une ville gangrenée par l'insécurité, et, à travers elle, nous offre un miroir de la déliquescence de la société américaine. Le personnage de William Foster, alias « D-FENS », magnifiquement interprété par Michael Douglas, incarne un homme perdu, broyé par les rouages d'un système économique et financier déshumanisé. Au fil de ses errances, il sombre progressivement dans une spirale de violence, atteignant le paroxysme de ses actions destructrices.
    Ce film évoque immanquablement le cycle de l'absurde tel qu'exprimé par Albert Camus dans quatre de ses œuvres majeures : le roman L'Étranger et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942), ainsi que les pièces Caligula et Le Malentendu (1944). Selon l'analyse camusienne, l'Homme, en renonçant à toute forme de croyance transcendante, prend conscience que son existence est faite d'actes répétitifs, vidés de sens. La certitude de la mort renforce ce sentiment d'inutilité de l'existence. L'absurde, chez Camus, est ce ressenti de l'Homme face à l'absence de sens dans l'univers, une prise de conscience douloureuse de son isolement dans un monde qui lui échappe. Dès lors, se pose la question de la légitimité non seulement du suicide, mais aussi du meurtre.
    Face à Foster, l'inspecteur interprété avec finesse par Robert Duvall incarne l'antagoniste. Là où Foster s'enfonce dans la désillusion, l'inspecteur parvient, grâce à ses croyances et à sa résilience, à affronter les épreuves personnelles qui jalonnent sa vie.
    Chute libre est une œuvre marquante qui invite le spectateur à une réflexion profonde sur la condition humaine, et sur le sens que chacun peut donner à sa propre existence dans une société dominée par un système productiviste, où l'Homme n'est plus au centre, contrairement aux idéaux humanistes prônés par les philosophes

    Vous pouvez retrouver l'intégralité de mes critiques de films sur les pages Facebook Cin&series Timeless et Instagram @cineseriestimeless.
    Ricco92
    Ricco92

    206 abonnés 2 125 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2024
    Quand on évoque Joel Schumacher, les premières pensées tournent généralement vers sa vision très contestable du chevalier noir dans Batman Forever et surtout Batman & Robin. Cependant, il ne faudrait pas oublier que sa carrière contient de nombreux bons films et surtout une œuvre qui pouvait être considérée comme une description extrêmement juste de la folie que pouvait découler de la société américaine moderne : Chute libre ! Ce dernier est effectivement une œuvre très marquante montrant comment les petites contrariétés de vie capitaliste pouvait faire vriller une personne psychologiquement fragile spoiler: (les embouteillages, les prix trop élevés, l’insécurité, la publicité mensongère, le mépris de classe, les échecs de la vie privée…)
    : il n’est ainsi pas étonnant que Disiz la Peste ait choisit d’appeler J’pète les plombs sa chanson clairement inspirée de ce long-métrage. En pointant tous ces désagréments quotidiens, Schumacher peut amener un spectateur lambda à se retrouver dans ce personnage de psychopathe interprété par un incroyable Michael Douglas. Dans ce qui est certainement son meilleur film, le cinéaste a réussi à retranscrire la violence latente du Los Angeles de cette époque (le tournage eut lieu pendant les émeutes liées à l’affaire Rodney King) et signe un mélange de critique sociale et de polar très prenant. Une œuvre originale faisant éclater comme rarement les travers du monde actuel !
    Cineseba
    Cineseba

    41 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2024
    « Je me souviens bien avoir été surpris par la coiffure militaire de Michael Douglas, célèbre pour ses rôles dans « À la poursuite du diamant vert », « Liaison fatale » et « La guerre des Roses ». En découvrant l’affiche du film « Chute libre », j’ai également été frappé par son costume chic et sobre d’homme d’affaires : pantalon et cravate noirs, chemise blanche. Michael Douglas joue le rôle d’un citoyen américain accablé par les pressions de la vie moderne, qui finit par craquer et décide de rentrer chez son ex-femme pour célébrer l’anniversaire de sa fille, alors qu’il n’en avait pas le droit en raison d’une mesure d’éloignement. Tout semble l’accabler tout le temps !

    Dès le générique, on ressent déjà une pression sociétale intense peser sur le personnage. La progression de sa descente dans la folie est magistralement orchestrée. Chaque situation défavorable s’accumule, créant une bombe à retardement inquiétante ! Comme le dit Marshall Rosenberg : « La frustration est le résultat des besoins non satisfaits. » Déjà dégoûté par la société de consommation, le chômage et le divorce, ce personnage n’avait aucune possibilité d’exprimer ses besoins.

    La différence entre la publicité du restaurant type McDonald’s et la réalité est flagrante dans notre société ! La séquence où le personnage pète ses plombs dans un restaurant en critiquant la publicité mensongère d’un hamburger est mémorable, époustouflante ! La critique de la société de consommation y est extrêmement percutante !

    Le terme « économiquement viable » utilisé dans le film est frappant. Les propos du personnage : « J’ai perdu mon travail. Enfin, je l’ai perdu. C’est lui qui m’a perdu. Je suis obsolète. Je ne suis pas économiquement viable. Je n’arrive même pas à nourrir ma fille » sont déchirants et révoltants à la fois. Cela reflète les effets pervers d’une société capitaliste, consommatrice et administrative, inadaptée aux besoins des individus issus des milieux populaires.

    Ce qui est intéressant, c’est que le nom du personnage, William Foster, n’est dévoilé qu’au milieu du film, sans doute pour nous intriguer par son identité anonyme et amplifier le mystère autour de ce personnage !

    « Chute libre » est une critique sociale incisive des conditions de vie dans une société marquée par les inégalités, où les privilèges des riches (golf, chirurgie esthétique) contrastent avec les luttes des plus démunis.

    J’ai adoré ce film, saisissant du début à la fin, et je le recommande vivement à ceux qui cherchent une réflexion profonde sur les dysfonctionnements de notre société moderne. »
    LapinoFurioso
    LapinoFurioso

    2 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2024
    Avec Chute libre, on suite la folle course d'un homme à bout qui décide de se rebeller contre une société qui écrase les hommes. Fini de suivre les stupides règles de bienséance, de se faire marcher dessus par les petites frappes, d'être malmené par les corporations et les managers.

    D-Fens, incarné par un superbe Michael Douglas, est en apparence un américain moyen, costume de salary man. Il se révélera en être un peu autrement au cours de l'enquête menée sur celui-ci. Il désire reprendre le contrôle de sa vie et récupérer la vie qu'il avait avant, auprès de sa femme et de sa fille.

    Le film ne montre rien de choquant ou de trop violent à l'écran, mais une tension s'installe au fil du récit, à savoir jusqu'où va aller cette virée mortifère et jusqu'où cet homme sera prêt à aller.

    En parallèle, on suit un flic à la veille de sa retraite, qui mène l'enquête et fait le liens entre les différents délits et crimes étranges qui surgissent dans la ville dont le dénominateur commun est D-fens.

    Un film brillant sur les travers de la société américaine, qui reste culte des décennies après et un tas d'hommages et de références faite à ce personnage.
    Fred B.
    Fred B.

    10 abonnés 692 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Vu le 19/03/2024.
    Un film assez particulier dans le sens qu'il est un peu bizarre. On a un américain ordinaire en apparence mais qui cache de grosses séquelles psychologiques cachées en lui et qui vont se révéler tout au long du film. On nous présente le film comme étant un pétage de plomb d'un individu ordinaire, détruit moralement par son divorce et son licenciement mais perso, je ne pense pas que n'importe qui puisse tomber aussi bas que William Foster (joué par Michael Douglas), personnage dont on apprend le nom qu'au milieu du film... Car le personnage est quand même atteint de désordres psychologiques qui justement l'ont fait perdre son mariage et même si le film veut nous le présenter comme une victime du système, je n'adhère pas trop à cette idée.
    Pourquoi le coréen dans la première scène dans la supérette serait responsable de la hausse des prix? Il n'y est pour rien, il ne va pas vendre la canette de coca 50 cents quand lui la paye 60 à son fournisseur, non?
    Bon, si la scène avec le gang ne m'a pas trop ému vu que je ne suis pas fan du tout de la racaille, j'ai été choqué plus par la mort du vieux golfeur en fin de film. Foster choisit de passer par un terrain privé et cause la mort du vieux par crise cardiaque: les règles sont faites pour être contournées? donc chacun fait ce qu'il veut? pareil quand il rentre dans le Whammy Burger, y'a une heure à respecter mais le pekin moyen décide de faire ce qu'il veut? si plus personne ne respecte les règles, ou va la société ? et vu le malade que c'est, il me semble tout à fait cohérent que sa femme Elizabeth « Beth » (joué par la délicieuse Barbara Hershey) ne veuille plus en entendre parler pour se protéger et protéger sa fille.
    Quand à l'autre protagoniste du film, l'inspecteur Martin Prendergast (joué par le toujours excellent Robert Duvall), il représente l'autre partie de la société, celle qui obéit aux règles, peut-etre un peu trop au point de se faire pourrir la vie par sa propre femme, qui est un boulet fini. Finalement, au milieu de tout ça, le personnage le plus intéressant pour moi reste le détective Sandra (jouée par l'excellente Rachel Ticotin, vue dans "Total Recall"), elle représente une joie de vivre et elle reste sensée et raisonnée tout au long du film, permettant même à Prendergast, de respirer un peu et de finalement reporter sa retraite
    Ismael
    Ismael

    76 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2024
    Peu de films à ma connaissance sont aussi controversés que Chute libre et c'est déjà une première indication positive. Je crois qu'il n'existe pas beaucoup d'oeuvres sur lesquelles les avis divergent à ce point et les commentaires partent autant dans tous les sens. Je me souviens même d'un célèbre hebdomadaire télé qui avait encensé le film à sa sortie avant de complètement retourner sa veste quelques mois plus tard au moment de son passage à la télévision. Les films qui subissent ce type de traitement sont assez rares et 30 ans après sa sortie, force est de constater que Chute Libre reste plus brûlant et plus clivant que jamais. Ce qui est évidemment tout à son honneur.

    Quand au personnage principal du film, cet homme ordinaire "chutant librement" en plein centre ville d'une grande métropole américaine, on a tout raconté sur lui aussi, sans d'avantage parvenir à le cerner et s'en est d'autant plus fascinant.
    Commençons donc par lui puisque il est l incarnation même du film et sa raison d'être. J'ai souvent lu qu'il serait en "burn out", terme qui ne s'employait pas à l'époque et qui ne semble d'ailleurs pas vraiment pertinent, puisque il ne travaille pas et ne fait rien de ses journées depuis au moins quelques mois. On l'a décrit aussi comme un justicier, mais alors de quoi exactement, de quelle cause ? Peu crédible à fortiori surtout quand il ne cesse de répéter qu'il veut "juste rentrer chez lui". On l'a également traité de psychopathe, mais absolument rien n'atteste finalement d"une quelconque maladie mentale chez lui.
    On l'a enfin et c'est plus regrettable , souvent décrit comme une sorte de facho, voir même un raciste. Ça ne tient pas non plus. Certes on le voit manifester un comportement hostile envers les étrangers, les pauvres et la fameuse "racaille" chère à certains politiques, mais il n'est pas mieux disposé à l'égard des riches golfeurs, des chirurgiens esthétiques ou même des braves employés-un peu psychorigides certes- d'un fast food. Enfin la scène la plus forte du film, celle avec le néo-nazi, ferme de toute façon définitivement la porte à cette hypothèse.

    En vérité William Foster, puisque c'est son nom, est un monsieur tout le monde....qui ne ressemble à personne.
    Le fait que le comportement du personnage soit invraisemblable, voir irréel (je n'ai jamais entendu parler d'aucun fait divers similaire dans la vraie vie) joue paradoxalement en la faveur du film. Ce dernier cesse alors d'être l'éternelle histoire de celui qui se bat, seul contre tous, pour une cause, une idéologie ou un message quelconque et prend une dimension plus abstraite et diffuse. Notre héros n'est plus alors un homme au comportement cohérent (même extrême et clivant), mais une sorte de catalyseur ou d'éponge absorbante de ce que nous subissons tous en interfaçant avec le monde extérieur.

    La clé du film c'est peut être de ne pas trop se focaliser sur le personnage principal, mais de le voir plutôt comme un produit de tout ce qui l'entoure. Une des premières choses qui frappe dans Chute libre c'est à quel point tous les personnages croisés, à l'exception notable du policier sympathique joué par Robert Duvall, sont désagréables. Quel que soit leur sexe, leur origine ethnique ou leur position sociale d'ailleurs. Tout au long du film, l'agressivité , l'impatience, la brutalité et la mesquinerie règnent en maître. On a vraiment l'impression d'une virée en enfer (ce que les premières minutes du film soulignent trés bien). A moins que ça ne soit le monde extérieur tel qu'il est perçu par son personnage.

    Perception, voilà le mot est lâché et le film commence maintenant à nous montrer son vrai visage. Car rien ne va dans la vie pour ce pauvre William Foster, visiblement né sous une mauvaise étoile. Mais en réalité rien ne semble aller pour personne. Tout le monde semble souffir dans le film, même pour les poissons empoisonnés aux hydrocarbures, comme le souligne trés justement le personnage incarné par Robert Duvall à la fin . Ce dernier ne s'en tire d'ailleurs objectivement pas beaucoup mieux, il est vieillissant, encore plus cabossé par la vie que le "héros" et de surcroît plutôt maltraité par sa femme ses collègues et sa hiérarchie. Pourtant il va devenir l'antithèse du héros, car il prend sur lui et se raccroche toujours à quelquechose. Ce quelque-chose fini par être William Foster, cet homme qui lui ressemble beaucoup finalement et c'est toute la tragédie du film. A son contact , il retrouve un sens à sa vie, alors que l'autre homme l'a perdu. C'est peut être ça le sujet du film: comment au sein de ce chaos, de ce "brouillard sanglant" pour citer Houellebecq, parvient-on à trouver du sens et à continuer à ;avancer ?

    J'entends assez souvent qu'il serait impossible de produire et réaliser un film comme Chute Libre aujourd'hui . C'est probablement vrai et je vois mal quel meilleur compliment on pourrait lui faire.
    Si un chef d'oeuvre c'est censé être un film beau, classieux et élégant, Chute Libre en est le double maléfique parfait. Cabossé, foutraque, désespéré, voir même pourri de l'intérieur, c'est pourtant un film qui perdure dans les esprits et qui semble même en voie acquérir un statut culte . Un film qui résiste au passage du temps et semble finalement plus actuel que jamais . De là à parler d'avant garde il n'y a qu'un pas que je franchis pour ma part sans la moindre hésitation.
    Le foutoir du bis
    Le foutoir du bis

    51 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    Le meilleur film de Joel Schumacher et de loin ! Une réalisation incroyable au service d'un drame satirique sur un homme qui perd foi en l'humanité.
    Ambiance poisseuse, pesante et un Michael Douglas en très grande forme.
    L'histoire d'un type qui veut simplement "rentrer chez lui". Incroyable, une grande claque !
    Ced Prat
    Ced Prat

    61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    Je ne sais pas pourquoi j'ai autant attendu pour le voir (30 ans quand même). Peut-être l'impression que connaître l'histoire m'ôterait l'effet de surprise ? Et bien même comme ça, le film m'a pris. On sent Michael Douglas qui bascule peu à peu en psychopathe. Sa performance est géniale
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2023
    On se prend une petite claque en regardant ce film pur la première fois, voire même une deuxième petite en le revoyant quelques années plus tard. Au travers du personnage central incarné par M. Douglas, le réalisateur J. Schumacher dresse un constat amer de la société américaine et de la vie en générale. Bien sur il y a la personnalité ultra-rigide du personnage, avec sa coupe en brosse, sa chemise blanche et sa cravate qu'il ne quittera pas et ses stylos bien rangés, qu'on ne peut ignorer. Mais c'est bien les travers de notre société qui sont décrits: les heures interminables passées dans les bouchons, la malbouffe, l'administration déclinante, les gangs, et les relations sociales. Bref ce film, basé sur un scénario simple et efficace fonctionne parfaitement. A voir.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    107 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2023
    Une illustration de ce qui arrive quand quand toutes les sources de frustration se cristallisent en un moment critique; Michaël Douglas campe un quadragénaire lambda qui n'arrive plus à faire face à toutes les contrariétés qu'il subit. Tout lui échappe et rien ne se concrétise. Tous les aspects de sa vie, et qui définissent notre identité, sont réduits en cendres les uns après les autres. La catalyseur ultime, en cette longue journée, sera l'anniversaire de sa fille qu'il ne peut plus voir seul. Une dernière goutte, et c'est le vase qui déborde et nous fait découvrir le Los Angeles des années 90: quartiers riches, quartiers pauvres, travailleurs, gangs... Tout y passe. L'engrenage est simple mais efficace et somme toute assez plausible. Qu'en dirait-on maintenant, dans la décennie 2020 ?
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    151 abonnés 944 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    Joël Schumacher n'a pas fait que du mal au cinéma (Batman et Robin, Batman Forever notamment). Chute Libre est vraiment un excellent film atypique. Une scène d'intro memorable pour une fin parfaite également et Machael Douglas et Robert Duvall qui se lâchent. Le scénario est excellent que l'on retiendra plus que la mise en scène, assez classique. Schumacher propose malgré tout quelques séquences intéressantes. L'ensemble produit un excellent divertissement.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    195 abonnés 2 827 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    Chute Libre fête ses 30 ans, l'occasion pour moi de me replonger dans cette œuvre saisissante, inflexible, exutoire, découverte en salle et le constat fait que le film pourrait ressortir en salle en 2023, il n'en paraîtrait pas moins moderne. Joel Schumacher signait là l'œuvre de sa vie; Celle qui lui attira toute l'attention sur sa drôle de carrière.
    Philippe C
    Philippe C

    92 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2023
    histoire d'un pétage de plombs chez un américain moyen, cadre, faisant suite à un divorce conflictuel et un licenciement qu'il a tenu secret. A partir d'une situation banale, un embouteillage sous un soleil de plomb, l'homme obsédé par le besoin de souhaiter l'anniversaire de sa jeune fille enchaîne une spirale infernale de violence. En regard, un vieux flic qui part le jour même à la retraite, cantonné à des tâches bureautiques pour complaire à sa femme tyrannique, vas déployer tous ses talents pour identifier et tenter d'enrayer la dérive et relancer sa vie.
    le film qui pose bien le problème de la violence aux USA a bien vieilli, et les problèmes dénoncés restent toujours là.
    Bons acteurs, dont excellent Michael Douglas, bon rythme, bonne mise en scène, bon spectacle, bon film
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    56 abonnés 760 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    Le portrait de Schumacher n'a pas vieilli, et la vie quotidienne à L.A. semblait déjà pas simple, dans pourtant une région moins conservatrice que le middle-west. Voilà un pétage de plomb en règle - aujourd'hui on dit un burnout ça fait plus soft et renvoie la responsabilité sur quelqu'un d'autre- , le scénario évoque des épisodes du style des Nouveaux sauvages et le parcours meurtrier de de L'adversaire.
    C'est pas subtil, mais la circulation libre des armes aux USA est une réalité que l'on peine à imaginer en Europe.
    Est intéressant le parallèle entre deux vies d'hommes blancs bien ordinaires voire passables, et du dialogue impossible entre deux pères spoiler: qui ont chacun à leur manière perdu leur fille:
    les deux acteurs sont convaincants dans ce "walk-movie" sanguinolant: Douglas le fils et Duval le vétéran.
    L.A. découvert à pied fait se rencontrer des mondes qui ne se côtoient pas quand on est en voiture.
    TV2 vo - novembre 23
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