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rocky6
30 abonnés
1 719 critiques
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4,5
Publiée le 26 juin 2023
Un film vu à sa sortie et revu avec énormément de plaisir aujourd'hui. Le film n'a rien perdu de sa force. C'est la "chute libre" d'un homme ordinaire, pris dans une sorte d'engrenage. Michael Douglas y est magistral. Il incarne à la perfection ce citoyen américain qui pète un câble et décide de rentrer chez son ex femme pour y souhaiter l'anniversaire de sa fille. Dans le même temps un policier (Robert Duvall) qui vit sa dernière journée de travail avant la pension va essayer de l'arrêter. Robert Duvall livre aussi une excellente interprétation. Le film est prenant du début à la fin et nous offre quelques scènes devenues cultes (la séquence dans le fast-food est géniale). Bref un excellent film à voir ou revoir sans hésiter.
Un film qui continue a faire couler beaucoup d'encre. On parle d'un film à thèse "raciste", un film "reac", ... mais l'interprétation magistrale de Douglas montre autre chose, montre un type de citoyen auquel nous refusons de croire. Il s'agit de l'homme qui a atteint l'impasse, le coin où les formules du bonheur et de la réussite ne fonctionne plus, le coin où l'on commence à devenir un marginal, puis une simple statistique. Il est vrai que la mise en scène de Schumacher ne laisse pas transparaître tout ça, mais Douglas y arrive, et on y voit un homme qui enchaîne les agressions et les invectives xénophobes (on peut très bien avoir un personnage principal xénophobe dans un film qui ne l'est pas) tout en gardant dans un coin de sa tête l'idée d'être, encore, quelqu'un de bien. Car sa violence et sa xénophobie découlent d'une peur viscérale du changement, du temps qui transforme les rêves en regrets. Ca ne lui donne pas d'excuse, spoiler: sa transformation en criminel est irréversible , mais le film réussit à faire poser au spectateur la question : "suis-je assez loin de D-Fens ?".
On ne peut qu'être en empathie (du moins dans la premiere partie du film) avec ce personnage qui disjoncte et qui est agressé de toute part. Les travers de la société (toujours d'actualité) sont fortement stéréotypés mais n'en demeurent pas moins réalistes. Michael Douglas est une nouvelle fois parfait dans son rôle et porte quasiment a lui tout seul cette histoire d'un homme qui perd le contrôle et dont le destin semble irréversible.
Vu à sa sortie en salle. Dans mon souvenir, c’était un film un peu bourrin ; mais plus de vingt ans après, je suis étonnement surpris d’avoir été capté. « Chute Libre » dénonce le rêve américain. Ou plus précisément, un rêve américain qui n’existe plus, qui n’est plus d’actualité.
A travers les pérégrinations de Foster D-Fens ce sont tous les maux de la société U.S qui sont montrés du doigt (racisme, surconsommation, économie, égoïsme etc...) II en faut peu pour disjoncter, surtout aux U.S A où le moindre quidam comme D-Fens possède une arme. Il y a peu, un perturbé du bulbe avait passé ses nerfs dans un quartier asiatique.
« Chute Libre » ne concerne plus nécessairement la société américaine, avec le temps, le film s’adresse malheureusement aussi à toutes les sociétés où la violence semble être le langage universel accessible à tous !
On peut penser que « Chute Libre » est du cinéma réaliste. Mais on peut aussi penser que « Chute Libre » est tout simplement du bon cinéma. On peut également délirer sur « Chute Libre » : comparer le récit à un jeu vidéo ! Si on réfléchit bien, tout en s’amusant ou en exagérant, D-Fens (jeux de mots ?!) améliore son score en armes ; plus il avance, plus il accumule des armes puissantes. Il commence par une batte de baseball, un couteau, un sac d’armes d’assaut et même un lance-roquette ! Comme si le personnage, interprété par un Michael Douglas impressionnant de froideur, gagnait des boss ! Robert Duvall est crédible dans son rôle de flic à la retraite. Peut lui chaut de rempiler puisqu'il parle de prolonger !
Un film intéressant, qui 'a de suite intrigué quand j'ais visionné les extraits du fast-food et de la boutique coréenne, car oui le film ne se veut pas humoristique mais la violence dans ce dernier l'est parfois. Voila ici une version réussie de Désaxé, un film que j'avais détésté, Michael Douglas nous livre un personnage qui explose et se rebelle sur la société actuelle, et je dit actuelle parce qu'aujourd'hui elle n'a pas changer, c'est vrai il trouve trop cher un Coca 33cl à 85cents, qu'est-ce qu'il dirait aujourd'hui ? Tout le long du film ont est avec lui et contre lui en même temps, une sensation spéciale mise en parallèle avec le dernier jour avant la retraite d'un flic qui prend très à coeur l'enquête, un moyen permettant de ne pas toujours être du côté du méchant, enfin "du méchant", est-ce que dans ce film Michael Douglas est méchant ? Je crois juste que c'est un homme dérangé qui a finit par craquer face a ce qui l'entourait.
Joel Schumacher nous plonge de plein fouet au cœur de la tourmente de ce type, une virée en enfer qui va être décisive pour lui. Brillamment interprété par Michael Douglas, au côté de Robert Duvall, la mise en scène et l’intrigue retiennent en haleine du début à la fin, on en décroche pas ! A noter enfin, que le chanteur Disiz la Peste s’est très largement inspiré du film pour les paroles et son clip : « J'pète les plombs » Joël Schumacher fait exprès d'accentuer la caricature,que ce soit dans l'ineptie de l'auto-défense à outrance,ou dans les excès racistes coutumiers de cette cité cosmopolite qu'est L.A.Dommage qu'il ne pousse pas sa démarche à l'extrême,avec une vraie critique de l'individualisme forcené.Robert Duvall,en flic intègre et méticuleux,incarne le seul garant d'une sécurité illusoire.Un défouloir maladroit,mais suffisamment jouissif pour rester fameux dans le genre "pétage de plombs". Un films qui nesf pas bon dd mettre entre toute les mains et tous les yeux violence au rendez vous.
Un film très intéressant qui dresse sans avoir l'air une critique sous-jacente du modèle de société libéral. reste ambiguë sur la personnalité du personnage principal dont on dirait qu'"il a tort d'avoir raison, ou bien alors que de toute manière le système finit toujours par vaincre les individus qui l'empêchent de fonctionner tel la majorité l'accepte. Alors on leur trouve une faiblesse, comme ici ce coté caractériel qui sera bien appuyé par sa propre ex-femme qui ne cherchera jamais à le défendre alors qu'ils s'étaient tout de même choisis.
Entre Polar, Revenge Movie et film d'action sur la lente folie d'un homme a priori normal. une oeuvre redoutable, qui n'a pas pris une ride, qui est toujours aussi efficace avec deux très bons acteurs.
Photographie, acteurs , idée de scénario très bon mais beaucoup de maladresse dans la mise en scène. Chute Libre est un film qui veut nous amener à réfléchir sur la société capitaliste qui n'a d'autre projet que d'asservir tout un chacun, il met en lumière la folie sous le "plan de l'empathie" et rare sont les films de cette époque qui savent prendre un tel virage à 180°. Cependant la mise en scène va nous enlever le pain de la bouche. Elle est trop appuyé comme si on s'adressait à spectateurs incapables de réfléchir par eux même. Du coup, le film n'amène qu'un seul et unique point de vue et tout est fait pour y adhérer. spoiler: Par exemple, le flic qui fait mine de s'intéresser aux fous car sa femme en est effectué, qui serait doué, d'une soit disant, d'empathie, on y croit guère mais pourquoi pas. Puis question enquête, c'est vraiment la plus simple du monde donc il y a vraiment pas de quoi s'en vanter à la fin, d'autant plus que le fou laisse énormément d'indices croustillant derrière lui . Les scènes sont grotesques , souvent caricaturales et la fin est tellement téléphoné qu'on est content que ça se termine. En somme un film sympa à regarder mais qui laissera sur leur fin les cinéphiles animés par des réflexions sur la sociologie ou la psychologie humaine .
Jamais revu depuis sa sortie en salles en 1993 (présenté à Cannes en compétition officielle). Un film beaucoup plus profond que dans mon souvenir, et toujours d'actualité. Michael Douglas est formidable, l’un de ses meilleurs rôles. Et sans doute le meilleur film de Joel Schumacher.
Globalement un bon film. D'abord, une incroyable mise en scène vraiment de très haut niveau. Ensuite, une prestation de Michaël Douglas exceptionnelle, dans cette histoire de pétage de plomb d'une homme, à la base ordinaire, se transformant en robocop justicier quand les obstacles se dressent sur sa route, sa route étant simplement d'aller fêter l'anniversaire de sa petite fille, ce que refuse sa femme divorcée, tout partant d'un invraisemblable embouteillage l'empêchant d'arriver. La morale finit par être sauve, mais cette explosion de violence est tout de même le reflet d'une société égoïste qui se replie sur elle même : quelque part effrayant. Vraiment à voir.
Télérama déteste Schumacher et donc ce film pour de mauvaises raisons. Ce n'est pas une apologie de l'auto défense mais la description sociologique de la descente aux enfers d'un cadre au chômage divorcé qui sait qu'il est foutu. Le film en fait une serie de sketches illustrant les maux de l'Amérique et l'habillant en enquête policière. Douglas et Duvall sont superbes tous les deux et se rencontrent dans un cercle rouge final inévitable. Prenant du début à la fin.
Le film est complètement dans la lignée du piège de cristal. Il est aussi représentant de l’envers du décor. Tout ce que l’on offre aux gens et qu’ils ne peuvent s’offrir. Le point d’orgue est évidemment l’homme économiquement viable. Et ce que l’homme ici ne peut plus s’offrir c’est sa famille. Ce que tous les autres ont et que lui a perdu. C’est justement un homme complètement perdu qui est au centre de ce film haletant et angoissant aussi. Excellent.
Critique de la société américaine, tout est parfait, le scénario, les dialogues, les mouvements de caméra, les acteurs, rien à redire, chef-d'oeuvre du genre.