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    Le Parrain, 2e partie
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    4,5
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    642 critiques spectateurs

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    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2016
    Suite à l'immense succès du Parrain, Francis Ford Coppola met d'abord en scène Conversation secrète avant de se lancer dans la suite de la saga sur la famille Corleone (ce qui lui permettra de faire coup double en 1974/1975, obtenant d'abord la palme d'or pour le premier, puis 6 oscars dont meilleur film et réalisateur pour le second quelques mois plus tard).

    Garde tes amis près de toi et tes ennemis plus près encore

    C'est encore vérifié dans cette seconde partie du Parrain où Coppola met à nouveau la barre très haute, livrant un somptueux opéra sanglant tout en sachant s'éloigner du premier opus pour continuer à approfondir les personnages et thématiques. Ici, c'est à la fois une suite et un retour en arrière, Le parrain du Nouvel Hollywood décrit deux générations, tandis que Michael (Al Pacino, toujours grandiose) poursuit son ascension dans le pouvoir et sa déchéance dans la solitude, la trahison et la cruauté. Il s’intéresse aussi à l'histoire de son père (De Niro, fabuleux dans un style très proche de Brando), né à Corleone au début du siècle, où une vendetta sanglante fit de lui un orphelin et un émigrant pour Ellis Island, puis on va suivre son ascension et sa prise de pouvoir sans remord.

    D'ailleurs, dès cette première séquence au début du siècle en Sicile, puis l'arrivée sur le nouveau continent, le ton est donné et Coppola livre déjà un modèle du genre. Il alterne entre les deux époques et c'est là l'une des principales réussites de ce volet, tant il arrive à en capter chacune des spécificités et les différences entre l'Amérique du début du siècle et celui des années 1950. La construction du récit (toujours un bijou d'écriture) est remarquable, il passe d'une époque à l'autre avec aisance tandis qu'il continue de dresser de fascinants portraits de personnages, tant Michael Corleone, d'une froideur extrême et dont la violente et l'implacable ascension le renfermera sur lui-même et sa solitude, que son père, jeune immigrant qui se fera peu à peu une place importante à New York.

    La violence est toujours au coeur du récit, que ce soit dans les personnages où la façon dont Coppola montre qu'elle a suivi partout cette famille, de la Sicile jusqu'aux USA. Ici, c'est à nouveau la violence qui permet de régler les problèmes, une violence physique mais aussi morale, notamment autour du personnage de Pacino et de ses rapports avec ses frères, soeurs et sa femme. Coppola met en avant comment Vito Corleone a construit son empire autour de sa famille tandis que Michael l'a détruit peu à peu et c'est là que la tragédie prend acte, dans la rupture et la coupure des liens familiaux plus que dans le monde du crime, de la corruption et de la violence. C'est d'ailleurs là que le film est aussi remarquable, il fait ressortir toute la tragédie et l'émotion des liens entre Michael et Kay (campé par une, comme toujours, formidable Diane Keaton). Les traditions, les bals, les réunions de famille, la descendance, tout cela est encore mis en avant par Coppola, où l'honneur et la famille sont au centre du récit.

    L'immersion au coeur du crime organisé est toujours totalement prenante tant ce second volet dégage une immense puissance. Chaque plan, chaque dialogue, tout le travail sur les lumières (remarquable, notamment dans les différences entre les deux époques), tout semble si parfait, si millimétré et se rapprocher de la perfection. Chaque seconde est riche en émotion et profondeur tandis que Coppola met en place une atmosphère aussi fascinante que tragique et même mélancolique, dont il en fait ressortir toute la complexité, l'émotion et la force. Les acteurs sont toujours, à ce point, formidables (en plus de ceux déjà cités, Robert Duvall est, lui aussi comme d'habitude, excellent), tandis que la belle bande-originale ainsi que la parfaite reconstitution, ne font que favoriser l'immersion. Coppola, et Puzo débordent d'idées et rendent plusieurs scènes marquantes, à l'image du souvenir de famille, des premiers pas de Vito Corleone dans le crime ou les plans sur un Pacino de plus en plus puissant et seul.

    Avec les deux premiers opus du Parrain, Coppola livre deux actes d'une tragédie qui ne font qu'un, deux actes où il en fait ressortir toute la complexité, l'émotion et la puissance, tout en dressant d'implacables tableaux de personnages dans un milieu gangréné par la violence. Un bijou.
    Roy Batty
    Roy Batty

    164 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Comme son prédecesseur, "Le Parrain - 2ème partie" possède une mise en scène remarquable, un scénario ciselé à la perfection, une musique magnifique et des acteurs en tout point excellents. Al Pacino est toujours aussi formidable en chef mafieux respecté. Robert de Niro trouve en Vito Corleone jeune un rôle à la mesure de son talent. Il parvient à imiter Marlon Brando sans tomber dans la caricature. Son interprétation est vraiment formidable et il a bien mérité son oscar. Francis Ford Coppola réussit l'impensable, selon moi, avec ce deuxième volet : surpasser le premier film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mars 2015
    Il y a des gens qui pensent que le second opus de la saga du Parrain est meilleur que le premier. C'est également mon avis : je l'ai trouvé plus dynamique et plus captivant. On y suit deux histoires : celle de Michael, dans les années 50, qui est devenu un monstre sanguinaire, qui a des soucis avec la justice, avec sa famille, et qui doit gérer la famille Corleone. La deuxième histoire est celle des " origines " de Don Vito Corleone, son arrivée à Ellis Island après le massacre de sa famille, et ses débuts de gangster, à l'aube du vingtième siècle. Cette partie est reconstituée dans les moindres détails historiques. La musique est toujours aussi belle, la mise en scène est toujours superbe, on a énormément de scènes cultes, les acteur sont toujours au top : Al Pacino est flippant ( étonnant qu'il n'ait même pas été nominé à l'Oscar du meilleur acteur ), Robert De Niro, lui a eu l'Oscar, qui est mérité, et on retrouve notre excellent casting du premier opus ( Diane Keaton et Robert Duval entre autres ).
    Bref, Le parrain, 2 è partie est un film qui faut voir ( après avoir vu le premier, bien sûr ), un nouveau chef-d'œuvre de Francis Ford Coppola.
    Marceau G.
    Marceau G.

    393 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Un deuxième opus inférieur au premier mais qui reste toutefois excellent. Le Parrain 2 est plus lent, plus long mais reste très intéressant. Cette suite magnifique est porté comme dans le premier opus par un casting "5 étoiles". En tête cette fois-ci Al Pacino qui continue son ascension en tant que nouveau "parrain", Robert De Niro (excellent dans le rôle de Vito Corleone jeune), et toujours Robert Duvall (magnifique), Diane Keaton, Talia Shire, Richard Castellano...etc La musique sublime de Nino Rota est toujours aussi belle et entrainante ce qui magnifie le tout et en fait un inestimable "chef d'oeuvre"!!!
    MC4815162342
    MC4815162342

    402 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Encore une fois faire une critique sur un tel monument c'est très dur, donc je vais essayer de ne pas me répéter (par rapport à ma critique du premier volet), donc nous avons ici une suite parfaite, je ne sais pas quoi dire de plus, il est tout aussi... voir même plus stupéfiant que le premier, 3h20 de pur cinéma filmé avec amour et talent, joué avec précision et talent encore une fois et visionné avec plaisir et passion.
    Dans ce second volet le casting ne change pas beaucoup mais quelques têtes apparaisses et d'autres disparaisses, je pense évidement au départ plus qu’évidement du grand Marlon Brando et à l'arriver du jeune et déjà fabuleux Robert De Niro juste incroyable dans le rôle du jeune Vito Corleone.
    Al Pacino lui se renforce de film en film, si il été déjà exceptionnel dans le premier volet il est encore plus dans celui ci car là c'est vraiment lui qui porte le film, il y est bluffant tout comme ses collègues qui l'accompagnes tout le long de cette aventure construite en 2 parties si je puis dire, une partie montrant la puissance et l’apothéose du nouveau parrain (Michael Corleone) et une autre montrant les débuts difficiles de l'ancien Don (Vito Corleone), 2 parties aussi passionnantes l'une que l'autre porté par des acteurs maintenant légendaires.
    Des décors encore plus fantastique, l’Italie, New York et Miami sont représentés d'une manière ahurissante, des lieux criants de vérité, des costumes, maquillages, véhicules et j'en passe toujours aussi crédible, une bande son qui ne déroge pas à la règle du précédent puisqu'elle est toujours aussi spectaculaire, et le plus important un scénario toujours aussi palpitant, travaillé avec soin et magnifiquement mis en scène.
    Un deuxième chef d'oeuvre signé par l’immense Francis Ford Coppola !!!
    Mosse.
    Mosse.

    99 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2008
    Super deuxième partie pour cette saga géniale ayant pour thème principal la mafia et plus particulièrement les affaires de la famille Corleone...
    Al Pacino reste exellent en Michael Corleone, essayant de garder sa famille en sécurité, mais ayant toujours autant de difficulté à concillier vie de famille et vie professionnelle...
    D'un autre coté, on a Vito Corleone, incarné à merveille par un Robert De Niro qui m'a beaucoup fait penser, grâce à son efficacité et à son innocence, au personnage incarné par Leonardo Di Caprio dans "Gangs of New-York", Amsterdam Vallon.
    On en apprend beaucoup dans cette partie du film, par exemple comment se sont rencontrés Vito et Clemenza, et surtout on peut analyser la montée en puissance de la "Famille Corleone".
    Une très bonne suite, j'attends le troisième avec impatience...
    Akamaru
    Akamaru

    3 134 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2009
    "Le Parrain II" est le contrepoids essentiel au premier volet.Francis Ford Coppola passe un stade au niveau de la noirceur d'âme,des trahisons,des luttes intestines et de l'immoralité.Vito Corleone sanctifiait tout dans son rôle de patriarche:réception à confesses,baise-mains,un prêté pour un rendu...selon un code d'honneur immuable.Son fils Michaël,lui,n'est qu'un simple gangster paranoïaque et dépassé par son pouvoir.Il se replie dans son ranch du Nevada hyper-sécurisé,il ne fait plus confiance à quiconque même à son fidèle demi-frère Tom Hagen.Il se heurte à la mafia juive avec une violence verbale impressionnante.La famille Corleone ne tient plus qu'en souvenir du passé.La grandeur et décadence de Michaël,vient en écho à la jeunesse de Vito racontée parallèlement.On suit le parcours de son père,depuis sa fuite en Sicile jusqu'à son ascension irrésistible dans le quartier italo-américain de New York.Magnifique parallèle de 2 époques,de 2 hommes,de 2 visions.La cruauté de Michaël en devient encore plus éloquente,surtout dans les dernières minutes où son pêché dépasse tout espoir de rédemption.Shakespearien.Al Pacino donne le frisson en Parrain coupable à l'extrême.Et Robert De Niro conserve le calme olympien que possède Vito.Cette fois,Coppola critique sans détours la mafia,et des décisions qui font perdre les pédales et l'appui de cette famille tant aimée...Un opéra populaire de gangsters,tourné en état de grâce.
    reymi586
    reymi586

    479 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2010
    Un très grand film de Francis Ford Coppola, aussi bon que le premier. Al Pacino et Robert De Niro sont géniaux. Vraiment une très grande trilogie
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2015
    Chef D'Oeuvre.Aprés un Premier Episode Monumentale,Francis Ford Coppola réussi a atteindre les sommets avec ce Deuxième Episode qui surpasse a tous les niveaux son illustre prédécesseur et qui est considéré par beaucoup comme l'une des meilleurs suites de films de l'histoire du cinéma. Pour Commencer la Réalisation est encore plus Maîtriser avec une également une BO envoûtante pour accompagner cette Fresque Dense et Ambitieuse de Trois Heures.Ensuite le Scénario est plus Dense et ambitieux tout étant toujours aussi Passionnante avec des Enjeux qui prennent une grosse ampleur avec l'idée brillante de faire de ce film a la fois un Préquel et Une Suite au Premier film dont on suit parallèlement d'un coté le parcours du jeune Vito Corléone qui devient petit a petit un chef mafieux respectueux et de l'autre on suit la suite de l'ascension au pouvoir de son fils Michael Corléone devenu le nouveau parrain de la famille qui est plus Imposant et craint.Ajouter tout ceci une poignée de Séquences devenus Mythiques ainsi que des Répliques Cultissimes.Enfin les Personnages gagnent énormément en épaisseur grâce a une Distribution remarquable a commencer par Al Pacino qui est impressionnant dans la peau de Micheal Corléone tout comme le comédien Robert De Niro qui succède brillamment au regretter Marlon Brando dans le rôle de Vito Corléone pendant sa jeunesse sans oublier Diane Keaton,James Caan,Robert Duvall et John Cazale qui livrent une très belle prestation.Au Final,Le Parrain 2 est une Suite Ambitieuse mais aussi Flamboyant,Violent et Bouleversant qui marque un tournant dans l'histoire du Septième Art en devenant comme son aînée l'un des plus grands films de tous les temps dont le troisième et ultime opus parvient a achever cette magnifique Saga mafieuse devenue une véritable référence en la matière.
    James Betaman
    James Betaman

    67 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Au vue des critiques élogieuses, je me devais de visionner le fameuse trilogie The Godfather. Après un très bon premier opus qui mettait en scène une guerre de familles. Francis Ford Coppola revient avec un deuxième volet encore plus long mais que je trouve beaucoup moins complet. Bon déjà, une chose, Marlon Brando me manque. Même si De Niro est génial en jeune Vito Corleone, il ne vaut pas le mythique Brando au charisme inégalable. Bon ça c'est le plus gros défaut à mon goût. Je pensais le revoir dans un des flash back mais non. Bon après, la mise en scène est toujours aussi parfaite. Par contre, le scénario est moins bien. Trop de lenteur, trop de vide. Il y a beaucoup de passages dispensable. C'est triste à dire mais je me suis ennuyé à certains passages. A vrai dire, je n'ai pas pris un réel plaisir à visionner ce film. Il est peut être trop sombre. Alors qu'auparavant, Al Pacino incarnait un personnage attachant qui sombrait dans la folie, cette fois-ci, le personnage n'a aucune évolution, il n'est plus du tout attachant. Certes Pacino l'incarne à merveille mais le personnage est tellement sadique tellement méchant, il nous met tellement mal à l'aise, qu'on ne prend plus aucun plaisir à le suivre dans ses péripéties. Du coup, je me suis plus intéressé à la partie avec Vito (en même temps, c'est mon personnage préféré). Mais la partie avec Vito est plus courte. Il faut dire, il y a moins de choses à exploiter. Et puis là, on voit la famille soudé, dans la partie avec Michael, il méprise sa famille, il ne fait confiance à personne, y a des morts partout. Je veux dire, j'ai de nombreuses fois été déçu en voyant des personnages que j'adorais mourir pour rien. Autant, les morts dans le premier faisaient avancer l’histoire, mais là, même pas, du coup, ça fait juste mal. Car, bon, je critique Michael, mais les autres personnages sont eux très attachants. Quant aux nombres de scènes qui m'ont réellement marqué, c'est peu. Je veux dire, je dirais pas que le premier film est une suite de scène culte comme Orange Mécanique, mais y a quand même plein de scènes qu'on connait tous. Alors que dans le deuxième film, il n'y a que trois, quatre scènes qui m'ont vraiment marqué. spoiler: les meurtres commis par Vito, la mort de Fredo (j'étais triste) et la révélation de Kay
    . Et puis, j'ai trouvé la fin assez vide. Enfin, à la fin du premier, y avait cette scène de malade où on avait trop envie de voir la suite Mais là, y a rien, ça met juste fin aux problèmes de Michael sans donner envie de voir la suite. Mais bon, je vais pas m'arrêter là, je vais quand même voir la suite. La critique prend une tournure assez négative mais je donne quand même une note assez potable (enfin, peut-être pas pour les fans) car la mise en scène est toujours aussi parfaite et les acteurs sont énormes. Donc si vous êtes pas d'accord, je comprend car la vraie raison pour laquelle je ne suis pas fan des Godfather s'est simplement pas destiné à au public dont je fais partie. Même si je tente de garder un avis assez objectif afin de voir le bon côté du film. The Godfather reste une bon film, même si je trouve qu'il ne mérite pas le succès immense qu'il mérite 3.5/5 Voilà qui est dit!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 décembre 2010
    Autant j'avais adoré le premier opus de cette trilogie, autant ce deuxième volet me paraît trainer en longueur. Il me semble de plus assez décousu, et finalement, n'est pas à la hauteur de mes espérances.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2007
    Beau, émouvant, Al Pacino et Robert DeNiro réunit dans le même film. Un jeu et une présence d'acteur exceptionnelle. Pour une fois, une suite est au niveau de l'original. Le seul défaut est qu'on aurait aimé voir plus de scènes avec robert deniro.
    Estonius
    Estonius

    3 477 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    Portées par la musique de Nino Rotta, deux histoires s'entremêlent, la principale est la suite directe du premier opus, qui voit l'ascension de Michael Corleone magistralement interprété par Al Pacino, l'autre relate la jeunesse, puis la propre ascension de son père, Vito Corleone interprétée talentueusement par Robert De Niro. A signaler aussi la très belle interprétation de Diane Keaton, beaucoup plus présente que dans le premier volet. On retiendra aussi la prestation truculent de Michael V. Gazzo acteur qui aurait mérité meilleure carrière. Si on est un poil en deçà du premier, (parce qu'il manque Brando, parce que le soucis de ne pas calquer les scènes du premier n'est pas évident, mais aussi parce que le cadre a déjà été posé), cette partie 2 n'en reste pas moins un chef d’œuvre de réalisation et de montage dont on retiendra plusieurs scènes chocs : Déjà l'entrée spoiler: avec le meurtre pendant l'enterrement et ce qui s'en suit, montrant par-là la cruauté et l'imbécilité de la mafia, sans doute en guise de réponse à ceux qui accusait Copolla de complaisance à son égard, les scènes de violences sont toutes différentes mais produisent chacune leur effet : le mitraillage de la chambre conjugale de Michael Corleone, l'exécution de la "main noire" par Vito pendant une procession, celle de Don Ciccio par Michael venu venger ses proches des années plus tard en Sicile, ou encore celle de Roth, où on attendait du lourd et du compliqué, et qui se solde par un simple coup de révolver
    ! Evidement le film ne se résume pas à cela, c'est d'abord et surtout le drame d'un homme qui à force de faire le vide autour de lui se retrouve seul, et dans ce cas-là tout le fric du monde n'y peut rien. Du grand art !
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 052 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Le Parrain, 2e partie : Voilà ce que j’appelle une vraie suite ! Qui fait honneur au premier (reprend bien les thèmes originaux : l’amour, le pouvoir, les manigances, tragédie…). Et qui vient enrichir l’univers et les personnages ; donc une suite utile et tout aussi passionnante que le premier. Même si pour moi, elle n’est pas forcement meilleure que le premier, car le premier ; c’est le classique, l’original. Mais, elle est dans la parfaite continuité et pour moi tout aussi bien que le premier. Ce qui fait fort dans cette suite, c’est que l’on reprend là où avait fini le premier ; on découvre ainsi les origines et l’histoire de Vito Corleone. On nous transporte donc dans deux époques, donc deux contrastes ; une de réussite, une d’échecs et de chute. Cette suite est un poil plus sombre car on va connaitre les heures sombres de la famille Corleone ; nous offrant ainsi un côté bien plus sombre et dramatique, et nous réserve pour un troisième épisode, encore plus de noirceur. Ce qui a de bien dans cet épisode, c’est qu’il est bien plus dense et plus « riche » que son ainé ; on approfondit bien toute l’histoire et les personnages : grâce notamment aux flash back qui sont vraiment superbes. Même s’ils sont présents, j’en aurais voulu bien plus mais bon. Les deux histoires sont très soignées et toujours aussi captivantes du début jusqu'à la fin, même pour un film de plus de 3 heures, ce qui est remarquable. Ensuite, techniquement (image et son) c’est toujours aussi maitrisé. L’image et la virtuose de Francis Ford Coppola s’accordent parfaitement avec les musiques cultes, surtout le thème mythique. Et pour finir, les acteurs sont encore une fois remarquables et magnifiques dans leurs interprétations. Al Pacino est encore une fois charismatique et tiens une de ses plus belles interprétations, Robert De Niro que l’on voit trop peu est saisissant en Vito Corleone jeune. Donc voila, si vous avait aimé le premier épisode, vous allais adorer cette suite qui est, vu la qualité, à voir absolument.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2015
    « Le Parrain, 2e partie » prolonge la collaboration entre Francis Ford Coppola et Mario Puzo, qui écrivent un scénario original à la narration complexe, faite de va-et-vient entre passé et présent. Le film est donc porté par une ambition romanesque considérable, qui tend à la fois à montrer l’ascension de Vito (De Niro bouleversant) et l’enclenchement de la chute de Michael. D’un côté, comment un jeune garçon timide, qui voit sa mère assassinée sous ses yeux, immigrera à New York et s’élèvera en se mesurant au terrible don Fanucci ; de l’autre, Michael se voit directement menacé par la justice et vit l’éclatement total de sa famille. Ainsi, Coppola raconte l’histoire de deux trajectoires opposées, celles d’un père et d’un fils aux conceptions du pouvoir bien différentes, du mafieux qui règne grâce au pizzo à l’homme d’affaires qui tente de faire rentrer sa famille dans la légalité. « Le Parrain, 2e partie » est une fresque gigantesque, s’étalant sur plus d’un demi-siècle, politique et intime, qui raconte avec une puissance hors de commun la divergence de deux points de vue et qui fait paradoxalement converger les deux figures dominantes. Entre l’ambition de Vito, qui regarde vers le futur, et la solitude de Michael, qui se tourne vers son passé dans une dernière scène profondément mélancolique, le père et le fils sont à la fois réunis dans la maison mais jamais dans le même plan, une idée de mise en scène géniale qui permet de raconter en même temps une union passée et le début d’une fracture. Un grand film, à l’allure d’une tragédie.
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