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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 août 2013
Le parrain deuxième partie est certainement le plus réussi de la trilogie , avec une ambiance très réussite , avec les "quota laws" , période très bien retranscrite , et un De Niro , magnifique dans le rôle de Vito . Un très très grand film ! Culte tout simplement !
Il faut au moins avoir vu une fois dans sa vie ce film, que certains considèrent comme étant le meilleur de la trilogie, et dans lequel on suit avec intérêt le deuxième acte du destin de la famille Corleone, intimement mêlée à l’histoire de l’Amérique au XXème siècle. Cette famille est le miroir des logiques brutales qui sont à l’œuvre dans la société, ce qui est encore plus frappant dans ce deuxième volet où l'on voit deux générations de Corléone (Pacino et De Niro) évoluer dans leurs milieux respectifs. On suit les bonheurs et les malheurs (surtout les malheurs) de ce clan, mais on suit en particulier le parcours de Michael Corleone, joué par l’excellent Al Pacino, personnage tragique par excellence, qu’on croirait sorti d’une pièce de Shakespeare, et qui poursuit ici son ascension. Son parcours est celui d’un homme qui n’a pas réussi à échapper à son milieu d’origine, à cette famille criminelle dont il vomissait les pratiques dans le premier film. Les autres personnages sont tous très travaillés, on assiste à une véritable galerie de portraits. L’aspect dramatique est nourri par le passage de témoin entre deux générations. Car le passage du temps est un thème qui nourrit toute la trilogie. Au final on a un film long mais équilibré, on n’a pas affaire à un grand film malade. Car on revient de loin, Coppola dut batailler avec les producteurs afin d’imposer sa vision de l'histoire, adaptée du roman homonyme à succès de Mario Puzo, qui participa au scénario. Le résultat ? Un triomphe commercial, qui rapporta bien plus que le premier volet. A la vision de ce film, on peut dire que Coppola n’a pas volé ce succès, car on en ressort ébloui au vu de sa profondeur et de sa richesse dramatique. Et quelle musique, et quels acteurs ! Vous pouvez lire ma critique complète (illustrée et accompagnée d’extraits) de la trilogie Le Parrain ainsi que d’autres critiques et articles sur le cinéma ainsi que des extraits de films sur mon blog : 7emeart.wordpress
«Le parrain II» (1974) est jugé meilleur que le premier selon certains, moins bon selon d'autres... Pour ce qui me concerne, le débat me laisse assez froid et je ne me fatiguerai donc pas à déterminer si Brando, avec ses balles en résine au molaires, était absolument indépassable, Al Pacino meilleur ou moins bon, de Niro supérieur ou inférieur.... Je me bornerai seulement à constater que Coppola nous ressert les recettes qui ont fait le succès du premier épisode et que ça fonctionne . On a un scénario captivant, des acteurs aussi professionnels que bien payés, des décors de luxe, bref tout ce qu'il faut pour tenir un spectateur assis dans une salle obscure durant quelques heures en lui donnant le sentiment immédiat qu'il a passé un bon moment. Mais je ne vois décidément toujours pas ce qui justifie qu'on fasse de ce film l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de l'histoire du septième art. Il est vrai que j'habite une autre planète: celle des givrés qui n'aiment que les films longs, lents, rasoirs, pédants, qui ne racontent rien, avec un plan-séquence traquant le vide toutes les heures, un dialogue homéopathique entre deux abeilles tous les quarts d'heure et un gros plan sur un courant d'air toutes les trois secondes. Mais voilà, je préfère les incongruités, souvent sous-financées, parfois ésotériques, d'un septième art qui ose explorer, aux monuments de convention d'un cinéma tout replet, content et autosatisfait de sa propre réussite. Il semblerait qu'il faille de tout pour faire un monde ...
Deuxième volet de la célèbre trilogie, Le Parrain 2 parvient à poursuivre le le récit épique de la famille Corleone. Le film conserve certains des codes du Parrain, notamment en terme de direction artistique et de mise en scène. La trajectoire des personnages est cohérente et intelligente. On est porté par le scénario et la mise en scène parfaitement maîtrisés de Francis Ford Coppola.
Coppola transforme alors son film de gangsters en une tragédie bouleversante, donnant une épaisseur supplémentaire à une oeuvre pourtant déjà très forte.
Cette deuxième partie de la trilogie reprend l'histoire là où le premier film l'avait laissé. On suit donc les péripéties de Michael (Al Pacino) à la tête de la famille Corleone. L'effet de surprise est passé mais on peu compter sur Coppola et son excellent casting pour transcender une banale intrigue et en faire une longue fresque mafieuse captivante et intense. En revanche, j'ai des doutes sur l'utilité et l'intérêt d'entrecouper l'histoire principale de flashbacks sur les origines de Vito Corleone (Marlon Bnrado dans le premier film). Ces derniers n'apportent pas grand chose à part lancer la carrière du jeune Robert de Niro. Un cran en dessous du précédent long métrage, cette suite n'en reste pas moins somptueuse, ambitieuse et passionnante.
Deux ans après le remarque Le Parrain, Francis Ford Coppola nous propose sa suite directe avec à la tête de la "famille" Corléone, Michael, fils de Don Vito, toujours campé par l'excellent Al Pacino. La bonne idée de cette suite réside sans aucun doute dans l'évocation de la jeunesse de Don Vito et pour cause, c'est Robert De Niro qui tient ce rôle. Bonne idée oui, en tout cas sur le papier, car en réalité, ça me fait mal de le dire mais je me suis particulièrement ennuyé durant ce deuxième opus de tout de même 3h20 ! Autant le premier épisode m'emballe totalement à chaque visionnage, autant sa suite m'est insupportable de longueur, il ne se passe quasiment rien tout du long et l'évolution du jeune Vito prend des plombes. La dernière partie du métrage est déjà plus intéressante mais ça reste bien pauvre à mon sens, on tourne en rond du début à la fin avec pour seuls plaisirs les interprétations sans faille de Pacino et De Niro, très insuffisant pour ma part. Dans l'attente de découvrir le troisième et dernier pan de cette trilogie mais autant dire que ça ne m'emballe qu'à moitié ...
Aussi bon que le premier, ce qui est très rare dans une trilogie, le Parrain 2 bénéficie d’une réalisation sans faille. Les décors et les costumes sont monstrueusement beaux, les acteurs sont terriblement bons, et l’histoire s’enchaine sans cesse. Elle retrace l’enfance de Don Corleone, jusqu’à son ascension fulgurante dans la Cosa Nostra Américaine. Le retournement de situation final fait froid dans le dos, et laisse le spectateur scotché sur son siège. Un chef d’œuvre.
Trois ans après le premier opus de la saga Le Parrain, Francis Ford Coppola poursuit son chef duvre, mais avec un nouveau personnage : Vito Corleone, alias Robert De Niro accompagné d Al Pacino. On assiste durant plus de trois heures, à lascension de deux figures emblématiques, dun côté Michael Corleone (Al Pacino) et dun autre Vito Corleone (Robert De Niro), deux personnages bien différents mais ayant un lien entre eux. Le deuxième volet a été de nombreuses fois récompensés, et il la bien mérité ! Notamment grâce à De Niro, pour son incroyable performance (Oscar du Meilleur Second Rôle), sans oublier les autres éléments majeurs du film (qui été tout aussi présent dans le premier volet), il reçu des Oscars pour celui du Meilleur Film, de la Mise en scène, de lAdaptation, des Décors et pour la Musique. Pour faire simple, Le Parrain est « Al Dente » ! Et il reste plus que le troisième et dernier épisode de cette saga culte pour clôturer cette formidable épopée sur la mafia sicilienne.
Donner une suite à l’un des plus grands classiques de l’Histoire du 7e art était un pari particulièrement osé, voire suicidaire. Réussir à atteindre le niveau d’excellence de cet illustre modèle est un exploit quasi unique dans les annales ! Le secret du miracle : l’idée de génie de Francis Ford Coppola de mettre en parallèle la règne de Michael Corleone en nouveau Parrain (Al Pacino magnifique) et l’arrivée du jeune immigrant Vitto Corleone en Amérique au début du siècle (Robert De Niro époustouflant dans un de ses plus beaux rôles). Ce traitement permet non seulement d’en savoir plus sur les origines de la famille Corleone mais également une mise en relief de l’évolution des codes mafieux ainsi qu’un voyage inattendu de la Sicile du début du siècle à l’Amérique des années 60. Impossible de ne pas avoir un petit pincement au cœur en voyant les enfants du futur Don Corleone quand on connaît leur funeste destin. Impossible également de ne pas être admiratif devant le portrait tout en nuance et en subtilité dressé du milieu mafieux. C’est sans doute cet attachement du public pour des personnages exceptionnellement bien écrit qui a permis à la saga de traverser les années sans jamais rien perdre de son prestige. Il faut dire que le casting est une nouvelle fois soigné, malgré l’absence de Marlon Brando (qui a refusé de reprendre son rôle pour d’obscures raisons financières). Outre Pacino et De Niro (qui ne se croisent malheureusement pas), on retrouve le taiseux Robert Duvall, le lâche John Cazale, Diane Keaton en épouse fatiguée ou Talia Shire en petite sœur. Et puis, le légendaire thème de Nino Rotta est à nouveau de la partie. A notre enfin, le merveilleux flash-back final où les 4 fils Corleone (dont Sonny, joué par l’excellent James Caan) attendent leur père pour son anniversaire et qui prend un sens tout particulier au vu des évènements à venir. Un film exceptionnel donc, tant par sa force que par sa richesse (et ce malgré une durée de près de 3h30), et qui a su trouver sa place parmi les classiques du cinéma. Peu de suite ont eu cet honneur…
Au milieu de la trilogie, se trouve cet épisode à la construction...déstabilisante. D'un côté l'histoire qui continue d'avancer et de l'autre l'enfance de Vito. Pour moi, c'est loin d'être une réussite. Heureusement Al Pacino facine de plus en plus, mais on peine à trouver un vrai fil conducteur au récit. Et c'est d'autant plus difficile que c'est encore plus long! (3h20). Dommage malgré le plaisir d'avoir gagné De Niro au casting.
Rares sont les suites qui dépassent le premier opus d’une saga, et pourtant c’est le cas avec Le parrain. Des flashbacks retracent les débuts de l'Empire Corléone, avec un De Niro magistral. Pacino de son côté est méconnaissable en regard du premier épisode. Une chappe de plomb semble désormais peser sur ses épaules. Depuis son arrivée au pouvoir, il a les mains couvertes de sang et la violence qu'il réprouvait est devenue sa seule et unique politique, mais surtout sa seule solution pour rivaliser avec ses ennemis. Une fois encore la famille Corléone est sur la selette et le détour par le tribunal ne fait que confirmer cette impression. Côté récit, la violence grandissante du premier volet se fait nettement plus rare dans cette deuxième partie qui préfère faire la part belle au psychologisme des principaux protagonistes. La principale force de ce deuxième volet c'est qu'il ne nous présente plus les membres de la famille Corléone comme des mafieux mais comme des hommes, avec leurs doutes et leur souffrance.
Cette 2ème partie n'a ni la puissance, ni le lyrisme du Parrain 1. L'intrigue est parfois un peu confuse, le passage d'une scène à l'autre souvent brutal et le mix de la vie de Vito, le premier parrain et MIchael son fils 'apporte pas grand chose, si ce 'est du remplissage pour dépasser les 3 heures qui sont bien longues. D'ailleurs à mon avis le traitement de Vito, son enfance et la façon dont il est devenu Parrain est la plus réussie. Reste le portrait psychologique de Michael, qui s'enfonce dans la solitude, la parano, le machiavéliseme,....
Enthousiasmé par la réussite du premier opus, on rêverait de garder le même rythme et la même ambiance. Hélas, le deuxième épisode du "Parrain" s'enlise dans des longueurs inutiles qui en diluent toute l'émotion. Le film repose uniquement sur les fondements posés par son prédécésseur, sans trouver ses propres ficelles. En d'autres termes, il fait simplement office de points de suspensions, dessinés pour tenter de prolonger une jolie phrase. Cet épisode ne porte pas grand-chose, sinon l'envie de regarder son successeur pour y chercher à l'histoire du Parrain une meilleure dynamique et une véritable fin.