0,5
Publiée le 20 septembre 2022
Franchement je ne comprends ni les critiques, ni les notes. C'est de très loin le plus mauvais film que j'ai vu depuis plusieurs années. Mal joué, mal tourné, scénario inexistant, ambiance de resto totalement fake.... très décevant.
3,0
Publiée le 13 septembre 2022
Ce premier long-métrage du réalisateur britannique Philip Barantini, sorti en 2021, constitue un incroyable pari technique, à savoir celui de présenter un unique plan séquence durant tout le film. L’histoire nous plonge dans les affres d’une brigade de cuisine d’un restaurant gastronomique. Stress, entraides, engueulades, tout est décrit avec une bonne dose d’humour flegmatique. Stephen Graham (dont la première apparition au cinéma était celle d’un voyou dans « Snatch ») interprète avec aisance le chef de cette troupe aux abois. Malheureusement, le choix artistique retenu, qui impose une unité de lieu et de temps, ne permet pas de développer en profondeur la psychologie des personnages. De fait, l’intrigue ne présente guère d’intérêt même si le rythme reste intense. Bref, un divertissement surprenant à découvrir pour la qualité de sa mise en scène.
4,0
Publiée le 13 septembre 2022
Je viens de rattraper The Chef. Et à part un ton parfois trop mélodramatique un feu forcé, c'est absolument brillant. Un plan séquence intelligent et parfaitement chorégraphié, le tout emmené par un Stephen Graham saisissant de véracité.
4,0
Publiée le 12 septembre 2022
Le film transmet parfaitement le stress d'un restaurant lors d'une grosse soirée. L'équipe doit ainsi composer avec un chef à côté de la plaque et en proie aux addictions, des employés pas toujours exemplaires et qu'il faut couvrir, des clients parfois franchement casse bonbons, des problèmes d'argent, d'approvisionnement, de famille, d'incompétence, d'allergie... La tension est palpable et le fait de l'avoir tourné en un plan séquence est une véritable prouesse !
4,5
Publiée le 6 septembre 2022
Alors oui, j’ai conscience que le ressort dramatique est peut-être excessif dans la temporalité courte que le film propose et bien sûr le classicisme du scénario suivant les problèmes d’une personne ou d’un groupe. Néanmoins voir cette méthode d’écriture dans le milieu de la restauration est absolument génial de par la tension et le stress que cela engendre. Ainsi pour moi the Chef est une réussite, car il sait user d’une méthode bien connue (que l’on retrouve par exemple dans Oslo 31 août, The guilty…) en y plaçant son originalité dans le décor offert d’un restaurant londonien le jour le plus chargé de l’année.
Certaines narration aurait pu être mieux traité, mais il en reste que nous sommes face a un film réussi particulièrement bien sa réalisation je pense surtout à cette caméra qui est l’origine de toutes nos émotions. la réussite se base aussi sur les acteurs qui donne vie à ce décor effrayant par son rythme. The Chef régal par ce qu’il propose mais répugne le spectateur de ce monde difficile qu’est la restauration.
3,0
Publiée le 1 août 2022
Filmé en un seul plan-séquence, ce huis-clos dans un restaurant gastronomique est impressionnant! A la manière d'un thriller, tendu et palpitant, le film révèle les coulisses d'un milieu impitoyable. Avec un Stephen Graham effarant, "The Boiling Point" tombe à point à l'heure de la démocratisation de la gastronomie et de la starification des grands chefs. Même s'il ne fait pas dans la dentelle, le programme étant assez chargé, c'est un film qui, au-delà de la prouesse technique (et donc, celle des acteurs) dénonce un monde moins glamour qu'il ne le prétend en s'attardant sur les hommes et les femmes qui le font tourner.
3,5
Publiée le 28 juillet 2022
La cuisine est une scène bien connue du cinéma, développée dans l’esprit de corps, en parallèle des saveurs et des relations qui s’en dégagent. Son fonctionnement, notamment dans les restaurants, est un balai minutieux nécessitant encore plus de rigueur qu’ils ont d’étoiles sur leur devanture. Ancien cuisiné confirmé, en jonglant peu à peu vers les établissements de plus en plus cotés, Philip Barantini (Villain) nous livre un opéra gastronomique, résultat de quatre prises, toutes en plan-séquence. Pas de coupure, juste un bain d’huile bien chaude, qui ne demande que des ingrédients à frire. Et au menu étoilé de la soirée, un chef, qui apporte ses problèmes au boulot. Il y a mieux comme assaisonnement, mais c’est autour du défi technique qu’on l’attendra au tournant.

Le cinéaste britannique en avait déjà fait un court-métrage trois ans plus tôt et il rappelle de nouveau Stephen Graham, qui devra partager la caméra avec toute sa brigade et ses clients. Il incarne ainsi Andy Jones, que l’on découvre tremblotant et perdu dans ses esprits. Ce n’est pas le froid d’hiver qui provoque ce mal-être, mais bien d’autres soucis personnels, qu’on se gardera d’émietter tout le long de l’intrigue. On file droit vers un service du soir très animée, en des temps festifs, où le client est roi. Ce sera dans les échanges entre les services que les tensions vont peu à peu alimenter l’aspect oppressant, imposé par une caméra qui ne lâche pas ses sujets. On navigue d’un point de vue à l’autre, en décortiquant un maximum de contraintes que confrontent les restaurateurs, pour peu qu’ils aient beaucoup de personnel à gérer.

Ouvrir avec l’intervention du service sanitaire n’est pas anodin. Le réalisateur nous parle de la restauration et de ses normes, choses qui ne peuvent pas être prises à la légère, car tout entraîne une conséquence. D’un lavage de main au mauvais endroit à la mauvaise température du frigo, ce sont des gestes quotidiens qui sont questionnés, afin de palper la réalité, souvent méconnu des consommateurs, de plus en plus exigeants et parfois influenceurs. Le profil de ces derniers est d’ailleurs poussé à l’extrême, éradiquant ainsi le peu de bienveillance que l’on se donnera la peine de présenter en introduction. Entre la cuisine et la salle, c’est évidemment le débordement. Les feux rouges s’accumulent à une vitesse ahurissante et l’alchimie ne prend plus. Chaque personnage possède une face cachée, qui bouillonne intérieurement, jusqu’à ce qu’elle soit renvoyée vers quelqu’un. Ce qui ne veut pas dire pour autant que l’on n’admet pas d’éclaircis dans cette brume. Il est cependant regrettable de laisser autant de problématiques en suspens et avec une démarche qui se répète à tous les échelles.

Barantini n’hésite pas une seconde pour jeter de l’huile sur le feu, là où les engrenages du restaurant en aurait le plus besoin. Il a choisi de graviter autour de son chef et de ses responsabilités, qui vont de pair avec toutes les formes de violences visibles, le racisme et le sexisme en tête. « The Chef » (Boiling Point) témoigne ainsi d’une forte compassion pour les corps de métier de la restauration, sous les feux des projecteurs et des critiques. Ces conditions de travail peuvent ainsi entraîner des débordements et des addictions parfois simplistes, et jusqu’au point de rupture, mais comme pour l’unique plan-séquence qu’on a choisi de garder, l’astuce vient d’une efficacité saine et dont la pression serait évocatrice d’une bonne hygiène. Le tout est de savoir jongler avec, quitte à s’effacer partiellement.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 25 juin 2022
Le début du film est plutôt intéressant, justifiant parfaitement son dispositif, montrant bien l’effervescence qui peut régner dans un restaurant un soir d’affluence. Mais plutôt que de se concentrer sur l’aspect documentaire, le scénario choisi finalement d’aller crescendo vers la dramatisation forcenée quitte à perdre en route son aspect réaliste avec ici et là des personnages trop typés et quelques situations qui sonnent de manière artificielle.

Un film un peu "too much" donc pour un exercice de style à moitié convaincant et qui ne donnera pas envie c’est sûr d’aller diner dans un restaurant londonien comme celui-ci.

https://www.hop-blog.fr/the-chef-cauchemar-en-cuisine/
2,5
Publiée le 21 juin 2022
Un film qui se montre ennuyeux assez rapidement, qui a du mal à tenir le cinéphile en haleine, deux étoiles et demie.
2,5
Publiée le 21 juin 2022
Un film où l'expression 'se tuer à la tâche' prend tout son sens. Il ne vaut alors mieux pas avoir de problèmes personnels, à moins que ceux-ci soient la conséquence d'un travail épuisant et moralement dévorant. Edifiant mais très bavard aussi.
2,5
Publiée le 6 juin 2022
« Boiling Point » (ou “The Chef” en VF) propose une mise en scène quelque peu différente du cinéma contemporain. A la manière d’un “1917” de Sam Mendes, un seul plan séquence sur une soirée, celle de Noël qui à l’instar du titre original prendra tout son sens. Une fois la thématique posée, on rentre très rapidement dans le vif du sujet avec une approche authentique, caméra embarquée, les clients du restaurant arrivent et la tension monte. Les minutes passent mais seulement voilà, le concept fini par s’étioler, manque d’intrigue et d’idées florissantes pour un twist final qui m’a vraiment déçu : spoiler: la faute sur l’allergie est tellement prévisible qu’il y a même plus de surprise, et je trouve un peu culotté d’en faire le début de la chute. La suite ne s’arrange pas et finalement voudrait nous tirer quelques larmes de culpabilité sur la difficulté d’avoir et d’entretenir un restaurant. Très bien, le milieu de la cuisine est dur, mais j’ai trouvé aussi ce twist final maladroit et peu audacieux de la part de Philip Barantini.
Dommage, car le concept était là. En somme, « Boiling Point » démarre sur un rythme auquel on accroche rapidement mais perd en intérêt sur les dernières minutes, pourtant il possède un bon potentiel.
3,5
Publiée le 31 mai 2022
La vie d'un restaurant à travers ses protagoniste avec un chef au bord de la crise de nerf et qui se réfugie dans le travail pour oublier sa vie personnelle ratée. L'ambiance est excellente, la lumière superbe, le film passe comme un charme et est un vrai drame moderne. Un film à découvrir.
2,0
Publiée le 31 mai 2022
Une réalisation en plan-séquence parfaitement adaptée à l'histoire, mais une monotonie dans le déroulé scénarisrique : "The Chef" brille sur la forme, mais manque de mordant sur le fond.
Une déception.
1,5
Publiée le 25 mai 2022
C'est un film extrêmement pénible, stressant, tout ce que je déteste. Le cinéma est et reste un divertissement.
La tension est forte dès le début et monte petit à petit, et accélère encore. C'est insupportable, on n'a pas même droit au repos classique des pires films d'horreur.

Certains trouvent que le plan séquence est du génie, moi je m'en fiche, ce n'est que de la technique, comme si le caméraman avait filmé en équilibre sur une jambe.

Bref, si vous n'aimez pas être stressé, ne regardez pas ce film.
4,0
Publiée le 24 mai 2022
Une immersion totale et réussie dans le monde de la restauration ! A partir d'une idée pourtant toute simple, mais avec des moments très forts et des acteurs géniaux !
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